Actualités de la santé
en Afrique
Mai 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Rétention de médicaments génériques dans les pharmacies

Cameroun :
© Rage : Le virus se porte bien. Un cas de décès a été enregistré à l'Hôpital central de Yaoundé
© Dr Marc Genest : "Nous sommes venus implanter huit pacemakers"
© Asthme

Congo :
© Ebola : le Centre international de recherches médicales de Franceville confirme l’existence du virus

Côte d'ivoire :
© Grave pénurie de vaccins à l’INHP : Les Ivoiriens courent un grand danger
© Traitement des pathologies digestives : Les médecins débarrassés de leurs lacunes
© Sida : Achat des ARV et réactifs. Le gouvernement décaisse 1,30 milliard de francs
© La mort subite des sportifs

Madagascar :
© Le “M-Captopril” interdit de vente
© Social - Recrutement de 500 médecins
© Plantes médicinales : La valorisation via des pharmacies vertes
© Malnutrition chronique : Un enfant sur deux en est atteint

Mali :
©

Maurice :
© Santé bucco-dentaire : Rs 184 millions pour une école de dentisterie
© Ces médicaments venus de l’océan

RD Congo :
© Le Nord-Kivu enrichi d’un laboratoire pharmaceutique
© La RDC sera présente aux états généraux de Brazzaville sur l’anémie SS (la drépanocytose)

Sénégal :
© Accès aux traitements du sida : L’Afrique veut hâter le pas…
© Lutte contre l’épilepsie : Les urgences de Ziguinchor
© Mortalité maternelle et infantile : Le Commonwealth secoue la conscience internationale
© Un poste de Santé pour le village de « Diallo Kounda »
© Médicaments faux : La contrefaçon tue dans le Tiers-Monde

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Santé Tropicale



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Accès aux traitements du sida : L’Afrique veut hâter le pas… - Le Soleil - Sénégal - 25/05/2005
Permettre l’accès aux médicaments antirétroviraux pour trois millions de personnes vivant avec le VIH-Sida, d’ici fin 2005, c’est le défi que l’Organisation Mondiale de la Santé et l’ONUSIDA veut relever en collaboration avec les pays du monde entier, notamment ceux d’Afrique. Toutefois, on voit, à sept mois de la fin de l’année, la nécessité de renforcer la cadence, tout en évitant des dérives avec ses médicaments sensibles » qui seraient préjudiciables à la lutte contre le VIH-Sida.
Réussir l’initiative d’accès aux médicaments anti-rétroviraux pour trois millions de personnes vivant avec le VIH-Sida, d’ici fin 2005, c’est le défi que l’Organisation Mondiale de la Santé et l’ONUSIDA entendent réussir. Toutefois, comme la date butoir approche et l’on ne semble pas, à l’allure où vont surtout les choses, pouvoir atteindre cet objectif globalement dans le monde et particulièrement dans les pays d’Afrique, continent le plus touché au monde avec 90 % des personnes infectées.
C’est donc pour déterminer les voies et moyens aptes à accélérer la cadence et réussir sans dérapages, cette initiative appelée également « 3 by 5 » (three by five), qu’un atelier de formation s’est tenu dix jours durant à l’hôtel Ngor-Diarama de Dakar.
Pendant dix jours, une soixantaine d’experts, de médecins, de sages-femmes, d’infirmiers, de travailleurs sociaux et des personnes vivant avec le VIH, ont examiné les possibilités d’élargir les voies d’accès aux ARV à travers une démultiplication des centres de traitement. Le concept trouvé est la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Adolescent et de l’Adulte (PCIMA) qui est selon l’OMS : « un paquet de guides thérapeutiques et d’outils de formation développé par l’OMS pour améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH-Sida en milieu médical et communautaire, avec le respect des meilleures pratiques ».
« Jusqu’à aujourd’hui, a dit le Dr Issa Touré du bureau de l’OMS à Dakar lors de l’ouverture des travaux, l’accès aux traitements anti-rétroviraux était cloisonné dans des centres spécialisés, voire des structures de référence, alors qu’il s’agit d’offrir ces médicaments à une grande population grande qui en a vraiment besoin, tant en milieu urbain, qu’en milieu rural, tout en s’entourant de toutes les garanties de sérieux dans le suivi et de rigueur scientifique ».
Pour cela, l’encadrement était assuré par des experts de la formation à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH-Sida de l’Université de Dakar, de l’OMS et d’autres organismes partenaires, dont les Professeurs Papa Salif Sow et Bernard Diop de la clinique des Maladies Infectieuses, du Dr Ndèye Fatou Ngom, du Centre de traitement ambulatoire du Centre Hospitalier National (CHN) de Fann. Ils ont tous une expérience avérée dans la mise en œuvre stratégique de la politique d’accès aux ARV, à travers ses volets de sélection selon des critères des malades bénéficiaires, de suivi clinique et biologique, du choix des médicaments à combiner, de prise en charge des effets indésirables (et il y en a), de traitement des infections opportunistes, etc. Il y avait aussi des personnes vivant avec le VIH, venues donner leurs avis « éclairés ».
Pour le conseiller technique M. Abdou Issa Dieng, venu représenter le ministre de la Santé et de la Prévention médicale et le Dr Ousmane Diouf, de l’OMS-Genève : « c’est une bonne idée de pouvoir donner à un plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH ou affectées par le Sida la possibilité d’accéder aux médicaments ARV et autres soins contre les infections opportunistes ou appuis nutritionnels.
Le Dr Ousmane Diouf a expliqué que la PCIMA est constituée de supports pour la gestion des médicaments, le suivi des patients et l’aide au respect du traitement. Il vient ainsi, selon lui, combler le manque de formation des prestataires de service qui constitue un obstacle à l’extension et la décentralisation des programmes de traitement anti-rétroviral.
Il a indiqué que pour rendre opérationnel cette Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Adolescent et de l’Adulte (PCIMA), l’OMS appuie les pays dans le renforcement des capacités des ressources humaines pour le « three by five ». FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=50025

Le “M-Captopril” interdit de vente - L'express - Madagascar - 25/05/2005
"M-Captopril" est déconseillé. L'Ordre des pharmacies a annoncé, il y a à peine un mois, que ce médicament, destiné au traitement des maladies du cœur, est non conforme. Ainsi, sa vente, où qu'elle soit, est désormais interdite.
Pourtant, beaucoup de cardiaques ont déjà consommé ce médicament commercialisé en pharmacies, depuis plus de deux ans. Le constat est le suivant : au lieu de guérir, les patients constatent l’aggravation de leur état. Une victime entend d'ailleurs "réclamer des dommages-intérêts".
Cette dernière se demande "qui est (ou sont) le(s) responsable(s) de la mise en vente de ce médicament ? ".
De surcroît, la victime avance que "s'il y a vraiment des responsables, leur rôle serait d'informer le public sur les méfaits des médicaments achetés en dehors des pharmacies". Ainsi, elle propose que"cette affaire soit débattue au niveau de l'Assemblée nationale pour protéger les intérêts de la population en matière de santé". Andry Drouot
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32381&r=4&d=2005-05-25

Rage : Le virus se porte bien. Un cas de décès a été enregistré à l'Hôpital central de Yaoundé - Mutations - Cameroun - 24/05/2005
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (Oms), chaque jour dans le monde, 150 personnes meurent des suites de rage. L'Oms précise du reste que, c'est dans les continents africain et asiatique que sont répertoriés 99% des cas mondiaux. Ces chiffres concernent seulement la rage canine. Or le virus rabique se transmet aussi par la morsure, la griffure et le léchage de chats, de chauve-souris, de rats... Et bien d'autres espèces encore. Cette maladie, qui a fait l'actualité au Cameroun au mois d'avril dernier, suite à une vaste campagne d’élimination des chiens errants, organisée par la Communauté urbaine de Yaoundé, est aussi responsable de cas de mortalité dans le pays. Lire la suite

Grave pénurie de vaccins à l’INHP : Les Ivoiriens courent un grand danger - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 24/05/2005
L’Institut national d’hygiène publique manque de vaccins. Cette situation qui dure, depuis un an, pourrait être fatale aux Ivoiriens en cas d’épidémie nationale.
C’est scandaleux, ahurissant et, à la limite, effroyable. L’Institut national d’hygiène publique (INHP) manque de vaccins. Depuis 2004, donc plus d’un an, la structure nationale à charge de la gestion des vaccins et des séances de vaccinations connaît une grave pénurie de vaccins. Selon une source bien introduite, au département de la Conservation de cette structure, la Côte d’Ivoire ne dispose, en ce moment, pas de vaccins contre la Méningite ACYW 135, la Fièvre typhoïde, l’Hépatite B, la Pneumonie et le Choléra (voir Fac-similé). Depuis l’année dernière, aucune autorité ne semble s’inquiéter de cette situation. Car, soutient notre source, depuis juin 2004 que cette question se pose, le Directeur général de l’INHP, M. Odehouri Koudou n’en fait pas cas au cours des réunions hebdomadaires avec le personnel. Même le responsable de la Pharmacie de la Santé publique (PSP), structure étatique chargée de l’approvisionnement de l’INHP, est muet sur le sujet. Interrogé sur ce qu’il convient de qualifier de «drame national», les responsables de l’Institut se défendent sans convaincre. Ils imputent cette pénurie au manque de moyens financiers ou à «la faiblesse» des caisses de l’Etat.
A en croire le chef du service de Communication, M. Ouraga, depuis le début de la crise, les fournisseurs de vaccins, essentiellement Européens et Américains exigent, de l’Etat ivoirien, le règlement au comptant de leurs facteurs avant toute livraison. Une exigence qui, selon lui, est impossible vu les difficultés financières du pays. «… Vous le savez, compte tenu des difficultés actuelles, le budget n’est pas encore disponible et donc nous n’y pouvons rien», se défend-t-il avant de reconnaître que cette situation a cours depuis janvier 2003.
Un grave danger à l’horizon
Notre source s’inscrit en faux contre cette réponse. Pour elle, cette pénurie de vaccins relève de la mauvaise gestion des autorités actuelles et surtout de leur insouciance pour la santé des populations. « Car, comment comprendre qu’un sujet d’une telle envergure ne soit jamais inscrit à l’ordre du jour des réunions. Alors que la situation dure depuis un an», rétorque-t-il.
Que ferait le gouvernement si une épidémie nationale se déclenchait aujourd’hui en Côte d’Ivoire ? La question paraît très préoccupante quand on sait que l’INHP, chargé d’agir en premier lieu, n’est pas en mesure de le faire. Selon des spécialistes interrogés sur la question, le déclenchement d’une épidémie actuellement, en Côte d’ivoire, serait fatale pour la population. « Entre la mise en place d’un plan d’urgence et l’approvisionnement rapide en vaccins, de nombreuses personnes pourraient périr», déplorent-ils. C’est pourquoi, il est impérieux que le gouvernement et les responsables de l’INHP agissent maintenant pour limiter les dégâts.
Aussi les spécialistes craignent-ils de fausses campagnes de vaccination que pourraient organiser de faux médecins avec des produits inadaptés. Le risque est tellement grand que le gouvernement devrait agir maintenant. D. Samou
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17187

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Rétention de médicaments génériques dans les pharmacies - Le pays - Burkina Faso - 24/05/2005
La consommation des médicaments essentiels génériques n'est pas prête de rentrer dans les moeurs au Burkina malgré les nombreuses compagnes de sensibilisation. Et ce n'est point la population qui est réticente à l'utilisation des MEG. En effet, les cas sont nombreux où les vendeurs en pharmacie se sont adonnés à de la rétention de MEG pour pouvoir vendre les spécialités qui leur rapportent plus d'argent mais ruinent parallèlement les consommateurs. Souvent, ce sont les pharmacies de garde qui se livrent à cette mauvaise pratique et ce n'est pas cet employé d'une entreprise privée de la place qui dira le contraire. En effet, ce dernier était très désabusé quand la semaine dernière, dans une pharmacie de garde, les vendeurs lui ont signifié qu'à la place des génériques que lui ont prescrits les infirmiers du dispensaire de la Patte d'Oie, il ne pouvait avoir que des spécialités. Bien évidemment, l'homme ne pouvait qu'acheter car c'est la nuit et sa femme attend les produits pour la perfusion nécessaire à son état de santé.
Il semble que la pratique est très à la mode dans les pharmacies de garde et c'est encore au détriment des populations qui sont contraintes de subir la cherté de la vie à tous les niveaux.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=7365

Social - Recrutement de 500 médecins - L'express - Madagascar - 24/05/2005
Pour cette année le ministère de la Santé et du planning familial recrutera 500 médecins et 669 paramédicaux. Cette information est du ministre de la Population, de la protection sociale et des loisirs Zafilaza qui a représenté le ministre Jean Louis Robinson durant le passage des membres du gouvernement devant les députés, hier. Ces médecins seront affectés dans les centres de santé de base qui n'en disposent pas encore tandis que les paramédicaux seront envoyés dans toutes les formations sanitaires. Ainsi, il invite toutes les collectivités territoriales à adresser leur besoin en personnel médical et de paramédicaux au ministère de la Santé et du planning familial.
Interrogé par le député de Mananjary sur le projet de loi sur l'adoption, le ministre affirme que ce texte a été déjà approuvé par le conseil gouvernement et il sera déposé à l'Assemblée nationale d'ici peu.
Sur l'avancement de l'opération acte de naissance, le ministre annonce la mise en oeuvre d'une collaboration étroite entre le ministère, les régions, les communes et les fokontany. Les fokontany se charge de la première déclaration de naissance. La contribution de la police du quartier y est très sollicitée. Cette disposition permet de jouir l'avantage offert par la législation en matière d’enregistrement de naissances en vigueur. La loi stipule que l'enregistrement est gratuit durant les 12 premiers jours de la naissance. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32337&r=13&d=2005-05-24

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Dr Marc Genest : "Nous sommes venus implanter huit pacemakers" - Cameroon tribune - Cameroun - 24/05/2005
Dr Marc Genest, cardiologue, explique comment fonctionne un stimulateur cardiaque.
Quel est le but de votre séjour au Cameroun ?
Nous sommes d’abord là pour rendre service et ensuite voir dans quelle mesure on peut se rendre utile vis-à-vis des besoins de santé publique qui nous concernent directement au Cameroun. On ne va parler que de cardiologie durant notre séjour. Dans la cardiologie, il existe plusieurs spécialités et nous allons parler du soin des artères coronaires et surtout des problèmes qui nécessitent un stimulateur cardiaque ou pacemaker.
Comment fonctionnent ces appareils ?
Un stimulateur cardiaque sert à remplacer l’activation normale du cœur. Le cœur est un muscle. Il se contracte sous l’effet d’une activation électrique qui passe par un circuit normal, appelé le circuit de conduction et qui parfois présente des maladies dégénératives. Ce qui se traduit par un défaut d’activation du cœur. Le muscle en lui-même reste très bon, mais ne s’active pas. Donc, le stimulateur cardiaque est là pour envoyer une impulsion électrique et activer ce muscle parce que l’organisme ne le fait plus spontanément.
Cela nécessite-t-il une technique complexe ?
Non. Il se place de façon extrêmement simple. Il s’agit d’une toute petite intervention chirurgicale sous anesthésie locale. On va aller mettre un boîtier qui contient une réserve d’énergie électrique, un peu comme une pile. On va le mettre sous la peau, dans la région de l’épaule. Il est connecté à une sonde qui va amener le courant électrique jusqu’à la pointe du cœur. Cette sonde passe par une petite veine au niveau de l’épaule qu’on appelle la céphalique. Ensuite, on suit tout naturellement l’intérieur des vaisseaux sans toucher à rien pour aller juste poser la sonde à la pointe du cœur et la pile stimule le cœur à chaque fois qu’il y a besoin. La pile a un petit ordinateur à l’intérieur qui est capable de savoir si le cœur se contracte normalement ou pas. Si le cœur se contracte normalement, le pacemaker ne fait rien. En revanche, si le pacemaker n’entend rien, là il se déclenche.
Quel type de recyclage comptez-vous offrir aux médecins généralistes camerounais ?
C’est une formation sur ce que nous, nous savons particulièrement bien faire. Nous voulons former le plus de médecins possible. C’est pour cela qu’il y aura beaucoup de généralistes. Ça peut être du dépistage des maladies pour lesquelles on pourrait avoir besoin d’un pacemaker. C’est aussi une formation qui concerne tout ce qui est trouble du rythme, tachycardie, palpitation, etc. Cela permet aux médecins camerounais de diagnostiquer, d’évaluer, de référer en cas de besoin ou alors pour d’autres raisons. Il s’agit aussi, puisque c’est la première mission du genre, d’évaluer aussi ce dont on peut avoir besoin au Cameroun. Nous sommes venus implanter un certain nombre de pacemakers parce qu’on nous a dit qu’il y a un certain nombre de patients qui peuvent en tirer bénéfice.
Combien de patients vont bénéficier de ces implantations ?
Huit patients au total ont été présélectionnés à Yaoundé et à Douala, par des médecins camerounais. Les cas nous ont été présentés hier matin pour une discussion collégiale. Quatre cas à Yaoundé. Trois pour des besoins de pace maker et le quatrième patient avait déjà eu un et il fallait savoir s’il fallait changer le boîtier. Donc en réalité, on devrait implanter quatre pacemakers comme prévu.
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Lutte contre l’épilepsie : Les urgences de Ziguinchor - Le quotidien - Sénégal - 24/05/2005
Le nombre de malades atteints d’épilepsie dans la région de Ziguinchor devient de plus en plus inquiétant pour les responsables sanitaires de la région sud. Estimés à plusieurs milliers, selon les responsables des services de santé, ces malades ne bénéficient pourtant pas de structures adéquates permettant leur prise en charge efficace et efficiente.
Le seul centre psychiatrique, existant dans la région et qui assurait cette fonction, est aujourd’hui livré à lui-même dans un état de délabrement très avancé et quasi non fonctionnel. Le service y est assuré par un infirmier à la retraite, rappelé à la rescousse pour son expérience en l’absence de neurologue ou de médecin spécialisé. Et avec ses moyens du bord, il parvient tant bien que mal à consulter environ 500 malades par an.
Ces malades sous médicaments, même s’ils ne bénéficient, du meilleur traitement possible, sont de loin plus chanceux que la grande majorité soumise à des crises répétées et que l’on retrouve souvent dans les maisons dans un état d’instabilité psychique. Le Dr Mame Demba Sy, médecin chef de la région de Ziguinchor, juge inadmissible qu’avec le niveau de compétence existant actuellement dans le pays, il puisse prospérer pareille situation.
Ce d’autant, explique-t-il, qu’une expérience récente avec une consultation faite au niveau de la région par une infirmière française avait révélé qu’il y avait beaucoup d’enfants atteints d’épilepsie et quasiment abandonnés dans leurs maisons sans aucun traitement et qui, grâce à une prise en charge adéquate de la part de cette infirmière, ont commencé à s’insérer au niveau de leurs familles et vont même à l’école. Cela témoigne de l’avis du médecin chef de région, le commandant Mame Demba Sy que l’épilepsie n’est pas une fatalité. «C’est une maladie qu’il faut traiter efficacement, et cela veut dire qu’il y a la nécessité pour nous au niveau de la région d’avoir des qualifications, des compétences qui puissent assurer aux malades le meilleur traitement possible et il est possible d’avoir ce traitement-là», se convainc le Dr Sy.
C’est dans cette optique que, révèle-t-il, s’inscrit la volonté de mettre en place une antenne régionale de la ligue sénégalaise contre l’épilepsie à Ziguinchor. Celle-ci aura pour mission, entre autres, de défendre les droits des patients épileptiques et leurs familles, de mettre en place une structure de consultation épileptologique et de développer les moyens de prévention des épilepsies tout en promouvant l’enseignement de l’épileptologie à l’endroit du personnel médical et paramédical.
Aujourd’hui, le trauma causé par la crise casamançaise, aggravé par le naufrage du bateau Le Joola sont tels que, souligne le Dr Simon Tendeng, la remise à l’état du centre psychiatrique de Kénia, situé à la sortie sud de la ville, constitue une urgence dans la dynamique de la reconstruction morale et psychoaffective des victimes et de leurs parents. C’est dans cette dynamique qu’un premier jalon est posé le 21 mai par une consultation gratuite à l’hôpital Silence de Ziguinchor des patients atteints d’épilepsie par des spécialistes venus de Dakar sur invitation du bureau régional de la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie. Par Aliou CISSE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=24832&index_edition=720

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Traitement des pathologies digestives : Les médecins débarrassés de leurs lacunes - Notre voie - Côte d'Ivoire - 23/05/2005
“Les EPU sont très importants pour les cadres supérieurs de la santé. Nous venons de nous recycler en matière des pathologies digestives qui, pour la plupart aujourd’hui, constituent un problème de santé publique. Les experts ont été à la hauteur de leur tâche. Nous repartons satisfaits”. Cette satisfaction exprimée par Dr. Boka, à l'issue de la fin des 6e journées des enseignements post-universitaires qui viennent de se déroulés à Yamoussoukro, est partagée par tous les hauts praticiens de la santé qui s'y sont donné rendez-vous. “Nous sommes satisfaits du déroulement des travaux. Ces échanges permettent d'envisager des perspectives heureuses”, a reconnu lui-même le président du comité scientifique, le professeur Ezani Kodjo. C'était à la clôture de cette 6ème édition des EPU organisée par le syndicat des cadres supérieurs de la santé (Synacass-CI) à l'hôtel président de Yamoussoukro. Des assises qui cette année sont articulées autour du thème central : “Pathologies digestives”. Ainsi, pendant trois jours sans répit, les médecins, toutes catégories confondues, les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes ont passé au peigne fin toutes les pathologies qui constituent à l'heure actuelle des problèmes de santé publique. Ce sont, notamment, les hépatites virales, les ulcères, les hémorroïdes et la diarrhée. Mais aussi avec une lucarne sur le paludisme. L'innovation cette année, c'est que les assises ne se sont pas déroulées en plénière seulement comme par le passé. En effet, pour ce deuxième rendez-vous d'affilée de Yamousssoukro, il y a eu simultanément des ateliers, des symposiums et des plénières. “Ces innovations sont voulues par les participants eux-mêmes. Parce que les ateliers sont plus pointus. Les experts dissèquent les cas pour permettre aux camarades de mieux comprendre. La preuve on a pallié les insuffisances à 96 %. Les 434 participants ont remis leurs connaissances au goût du jour”, a expliqué Dr. Boka, membre du bureau exécutif du SYNACASS-CI.
La meilleure communication de ces assises est venue de Dr. Eboï Désiré, chirurgien à l'hôpital général d'Adzopé. Ce qui lui a permis d'engranger le premier prix doté d'un ordinateur portable pentium 4. “La prise en charge de la douleur”, c'est le thème des prochains EPU qui sont prévus à San Pedro. Félix Teha Dessrait
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/archives/develop.asp?id=5980&issue=2091

Santé bucco-dentaire : Rs 184 millions pour une école de dentisterie - L'express - Ile Maurice - 23/05/2005
Une école, un hôpital, un campus et un institut de recherche réunis sur cinq arpents pour la chasse aux caries. Ce n’est pas pour rire, mais pour un projet ambitieux.
Celui de la construction du Mauras College of Dentistry, sur quatre ans, au cœur de Pamplemousses, sur un site incluant vieux bâtiments datant de 1864, et au coût de Rs 184 millions. La pose de la première pierre a eu lieu hier matin.
Pour démarrer, la R.F. Gandhi A.K.T. Trust Limited, compagnie indo-mauricienne gérant le collège, dispose d’un bail sur trois arpents, vis-à-vis de l’hôpital Sir Seewoosagur-Ramgoolam. Dans un deuxième temps, la compagnie aura deux arpents additionnels, avec une plus-value de taille. Soit de vieux bâtiments en pierres, construits en 1864 et 1865, qui abritaient jadis des lépreux, dont la charpente a résisté à l’usure des siècles, sauf le toit.
Formation moins chère
“Nous avons déposé une requête auprès du National Heritage Trust Fund, indique le directeur du collège, le Dr Gayanan Chummun, pour la permission de restaurer ces vestiges et y installer l’administration, la bibliothèque et le centre de recherche.” Le projet en soi n’est que le prolongement logique des activités du Mauras College of Dentistry.
En août 2003, fraîchement affilié à l’université publique de Bhavnagar, le collège démarre la formation de dentistes, d’une durée de cinq ans. L’institution, qui compte 78 étudiants, entame sa troisième année universitaire avec 40 autres dont de nombreux Mauriciens. Pour les élèves étrangers, la formation coûte quelque Rs 1 million contre Rs 650 000 pour nos compatriotes.
C’est un projet qui réconforte le ministre de la Santé, Ashock Jugnauth, sur deux aspects. D’abord, la dent mauricienne est très cariée. “Une étude a révélé que 87 % des adultes nécessitent des soins dentaires, avec une moyenne de cinq plombages. Il y a beaucoup à faire en termes de traitement et de campagne pour une bonne santé bucco-dentaire.”
Entre-temps, l’Etat s’est attelé à assurer un service adéquat à la population. Aux 45 cliniques dentaires éparpillées à travers le pays, qui accueillent 200 000 patients annuellement, le ministre a annoncé l’ouverture de quatre autres à Midlands, Roche-Bois, Rivière-des-Créoles et Grand-Baie. Dans un proche avenir, le ministère envisage le démarrage de cliniques mobiles, à raison d’une pour chacune des cinq zones.
Un spécialiste pour 8 000 habitants
En sus des troubles dentaires, Maurice se retrouve avec peu de dentistes, soit 150 en tout et pour tout. Avec une moyenne d’un spécialiste pour 8 000 habitants, elle est loin derrière les pays développés qui en comptent un pour 2 000 personnes. Le but de l’Etat pour 2018 est un ratio d’un dentiste pour 2500 habitants.
“C’est la raison principale de notre soutien au collège”, précise le ministre de la Santé. Mais si l’Etat a choisi son camp, n’empêche qu’il y a comme un… grincement de dents de la part des dentistes privés à l’égard de l’école dentaire. Dr Gayanan Chummun rassure toutefois que l’objectif de l’institution n’est pas de concurrencer les Mauriciens mais d’agir en complémentarité et en partenariat avec eux.
D’ailleurs, pour la nouvelle année universitaire, le Mauras College of Dentistry compte solliciter une dizaine de dentistes locaux pour animer des cours et démonstrations. Une cause pour tous, tous contre les caries… Kamlesh BHUCKORY
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=42491

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Ces médicaments venus de l’océan - L'express - Ile Maurice - 22/05/2005
Pour combattre le cancer, les chercheurs se tournent désormais vers la mer et ses ressources inespérées qui se trouvent également dans nos lagons.
Dans quelques années, notre armoire à pharmacie pourrait bien avoir les senteurs du large. En effet, nos mers, comme tant d’autres, abritent différentes formes de vie qui constituent un réservoir potentiel pour produire des médicaments. Car ces substances marines pourraient bien venir à bout du cancer, une maladie de plus en plus redoutée à Maurice. Il faut savoir que le cancer a tué près de 3 000 hommes et femmes de 1997 à l’an 2000. Lire la suite

Mortalité maternelle et infantile : Le Commonwealth secoue la conscience internationale - Le Soleil - Sénégal - 21/05/2005
Selon les statistiques de l’OMS, près de 500.000 femmes meurent chaque année à la suite des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. 99 % de ces décès ont lieu dans les pays du Sud. Et près de 4 millions d’enfants meurent avant d’atteindre leur premier mois dont 2/3 avant leur première semaine. Les pays du Commonwealth, avec 60% du taux de mortalité maternelle, sont les plus touchés.
Réunis à Genève en marge de l’Assemblée mondiale de la Santé, 52 pays regroupés au sein du Commonwealth ont adopté une Déclaration. Il s’agit, pour eux, d’être au chevet des mères et des enfants, couches les plus vulnérables de l’Humanité. L’ambition est de susciter un engagement des pays membres, mais au-delà, de la Communauté internationale afin d’induire la définition et l’élaboration d’une politique préventive. Il s’agit aussi dans la déclaration de susciter une conscience élevée face à ce problème crucial, tout en prenant en compte l’aspect Genre dans les politiques publiques internationales.
La mortalité maternelle et infantile, est un phénomène dû principalement à un système de santé déficitaire, un manque de ressources humaines de qualité ou en nombre. On y note également un déficit criard dans les plateaux techniques et une « érosion » des ressources humaines due à l’émigration des travailleurs sanitaires vers les pays du Nord. Ainsi, le Commonwealth souhaite renforcer les ressources humaines dans ses pays membres, évaluer le coût de la mortalité maternelle et l’impact du Sida dans la mortalité maternelle.
Cependant, comme l’a affirmé le Secrétaire général-adjoint du Commonwealth, M. Winston Cox : « On ne peut pas évaluer le coût de la mortalité maternelle. Ce sont des sociétés, des générations entières qui sont sacrifiées. Les chances pour les enfants d’être compétitifs sont réduites de près de 75 %. Nous voulons attirer l’attention sur cela par une politique d’Information, d’Education et de Communication et trouver les moyens d’aider les pays qui souffrent ». Pour lui, il faut garder l’optimisme de la volonté. M. Cox souhaite dès lors que la Commission pour l’Afrique mise en place par le Gouvernement britannique pour « aider l’Afrique », n’oublie pas les mères et les enfants. Il a également insisté aussi pour que cette commission mette la mortalité maternelle et infantile dans son agenda.
Le Commonwealth inscrit ainsi son action dans le cadre des Objectifs du Millénaire des Nations–Unies, en matière de Santé qui préconisent, entre autres : la réduction de 3/4 la mortalité maternelle, et celle des moins de 5 ans de 2/3 en 2015 par rapport à leur niveau de 1990.
Chaque année, dans certains pays du Sud, près d’une femme sur sept, risque la mort à l’accouchement. Au même moment, dans d’autres pays développés « seule » 1 femme sur 2.800, meurt du fait des complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Au-delà de la disparité sanitaire entre le Nord et le Sud, la mortalité maternelle constitue un problème de santé publique majeure. Pour le Commonwealth, c’est « une tragédie mondiale qui requiert une action urgente ». EL HADJ GORGUI NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49916&index__edition=10489

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Plantes médicinales : La valorisation via des pharmacies vertes - La Gazette - Madagascar - 21/05/2005
L’association PIPAM ou Production intensive de plantes aromatiques et médicinales de Madagascar initie les pharmacies communales vertes pour valoriser les plantes médicinales. La commune de Fandriana aura la sienne prochainement.
Créée à Fianarantsoa par le pharmacien Christo Solomona, la PIPAM essaime son idée de pharmacie verte depuis 2002. Ces officines proposent des remèdes extraits des plantes médicinales. Il y en a 3 dans des communes aux environs de Fianarantsoa. La Région Sud-Est vient également d’en faire la demande. Sambava aussi. Fandriana en aura une prochainement. La pharmacie verte a plusieurs objectifs. Il y a la valorisation des plantes médicinales et par la même occasion l’opportunité pour les ménages d’améliorer leur quotidien grâce à un revenu supplémentaire. Le mini-laboratoire de la PIPAM s’approvisionne après des paysans. Les produits transformés alimentent les rayons des pharmacies vertes. L’initiateur du projet explique : « Les gens ne connaissent pas toujours les vertus des plantes médicinales et ils les détruisent, alors que la pauvreté en milieu rural n’attire pas les investissements. La valorisation de ces plantes endigue donc la destruction de l’environnement tout en leur procurant un revenu additionnel ».
Il trouve d’ailleurs que la valeur des plantes médicinales ne cesse de croître. Pour le ravintsara, cette essence a été essentiellement utilisée dans la fabrication de meubles. Actuellement, la redécouverte de ses multiples vertus fait monter sa cote. Il y a aussi l’exemple de l’ail. C’est grâce également à ses vertus multiples. L’ail soigne l’hypertension et régule la tension artérielle. C’est un antiseptique. Il est recommandé pour lutter contre le staphylocoque, le streptocoque, le rhumatisme… Les patients trouvent aussi leur compte dans les pharmacies vertes. L’extrait d’ail coûte 1.500 Ariary alors qu’un médicament pour soigner l’hypertension vaut au moins 4.000 Ariary. Pareil pour un baume à base de plantes contre l’acné, la brûlure et les champignons. Il est à 1.500 Ariary à la pharmacie verte. Le médicament contre les champignons vaut 12.000 Ariary.
Pour sécuriser les malades, la PIPAM travaille avec des médecins, des chimistes et des entreprises et centres nationaux de recherche et de production. C’est ainsi que des patients qui auraient dû être opérés, ont pu recouvrer la santé en déboursant le 100ème de ce qu’ils auraient dû payer pour une opération. Il faut noter que des médecins et gynécologues commencent à recommander l’utilisation de remèdes naturels dont la fabrication est
encadrée par une équipe pluridisciplinaire. Ils viennent en complément du traitement médical. Christo Solomona précise que les plantes médicinales peuvent être dangereuses. Leur manipulation exige du professionnalisme. Il estime aussi qu’il faut renforcer le partenariat entre les acteurs du secteur et dépasser le stade des secrets. « C’est une manière de préserver le savoir-faire des anciens et de vulgariser les découvertes des chercheurs. C’est aussi pour couper l’herbe sous les pieds des charlatans qui envahissent le marché ». La valorisation des plantes médicinales peut avoir une autre vertu, celle de proposer un nouveau produit touristique. Selon la PIPAM, des touristes sont curieux de connaître les pratiques des tradipraticiens, des produits issus des plantes médicinales locales… Beaucoup de pays se lancent même dans le tourisme médical.
Lire l'article original : http://www.lagazette-dgi.com/v2/pagefr.php?genre=news&id=30543

Le Nord-Kivu enrichi d’un laboratoire pharmaceutique - Digitalcongo - RD Congo - 21/05/2005
Un laboratoire pharmaceutique construit par Caritas Développement via le Bureau diocésain de développement avec l’aide de la paroisse catholique italienne San Secundo d’Asti dresse depuis le mois dernier sa superstructure sur l’avenue de l’Amitié, dans le quartier Himbi II à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Lire la suite

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Ebola : le Centre international de recherches médicales de Franceville confirme l’existence du virus - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 20/05/2005
Le Centre international de recherches médicales de Franceville au Gabon vient de confirmer l’existence du virus Ebola dans le département de la Cuvette-Ouest, plus précisément dans les localités d’Etoumbi, de Kellé et de Mbomo. 9 décès, dont 8 à Etoumbi et Mbomo, et 11 cas suspects ont été dénombrés.
Ces chiffres ont été transmis, le 19 mai 2005, au bureau de l’OMS-Congo, par le docteur Koné, chargé de suivre l’évolution de cette maladie au niveau du département.
Le nombre total de personnes sous surveillance est de 84, dont 16 sur Mbomo et 62 à Etoumbi. Certains individus suspectés de couver le virus s’étant déplacés, les équipes sur place sont parties à leur recherche.
Dans l’ensemble, la situation semble tout de même évoluer favorablement, mais la vigilance doit être de rigueur à cause de ces déplacements de personnes non encore sortis de la période de surveillance. Une deuxième équipe, composée d’une dizaine de personnes du ministère de la Santé et de la population, doit se rendre aujourd’hui dans les localités précitées pour y sensibiliser les populations. A cet effet l’OMS-Congo met à la disposition de cette équipe un véhicule Toyota Hilux et trois motos cross.
Rappelons que le virus d’Ebola est apparu en République démocratique du Congo (ex Zaïre) en 1976. Sa réapparition en 1995 causa près de 300 décès, endeuillant des familles entières. La principale raison de cette maladie serait la consommation de la viande de singe.
En Angola, une épidémie semblable qualifiée de fièvre de Marburg, fait actuellement des ravages et on compte actuellement près de 300 morts. Au Congo Brazzaville, l’OMS-Congo précise qu’elle travaille de concert avec le ministère de la Santé et de la population et avec la section néerlandaise de «Médecins sans frontières» pour freiner l’évolution de ce virus Ebola.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=8905

Un poste de Santé pour le village de « Diallo Kounda » - Le Soleil - Sénégal - 19/05/2005
Désormais les populations de « Diallo Kounda » et des villages environnants ne seront plus contraintes de parcourir des kilomètres pour aller se soigner. Situé dans l’arrondissement de Bounkiling (département de Sédhiou, région de Kolda), le village de « Diallo Kounda » dispose désormais d’une structure sanitaire. En effet, le chef religieux, El Hadj Thierno Mamadou Diallo, vient d’y édifier un poste de Santé doté d’une maternité et d’une vingtaine de salles d’hospitalisation, qu’il a décidé de baptiser « Mouammar Khadafi », du nom du guide de la Grande Jamariya. L’inauguration aura lieu le 18 juin prochain, sous la présidence d’honneur de Mme Viviane Wade. Elle sera effectivement représentée par les ministres de la Solidarité nationale et de la Santé et de la Prévention médicale.
Selon le bienfaiteur, El Hadj Thierno Mamadou Diallo, « le parrain du poste de Santé sera représenté par une importante délégation venant de Tripoli ». L’assurance nous a été faite par l’ambassadeur de la Jammariya libyenne à Dakar. Le poste de Santé, dont les travaux ont coûté 75 millions de F.CFA, sera d’un grand apport pour les populations. Car selon Issa Seck, qui a accompagné le mécène à notre rédaction : « les habitants du village étaient obligés d’aller à Sédhiou ou en territoire gambien pour se faire soigner ». Il révèle aussi que : « ce n’est pas la première fois que Thierno El Hadj Mamadou Diallo s’implique dans la recherche du bien-être sanitaire de ses concitoyens. Car en 2004 et cette année, il a financé des opérations de vaccination, l’acquisition de moustiquaires imprégnées pour les femmes enceintes, des produits de prévention du paludisme, etc. ». Il affirme que plus de 3.000 personnes pourront bénéficier des prestations de la structure sanitaire entièrement équipée et mise à la disposition du ministre de la Santé et de la Prévention médicale. AL H. KHALY TALL
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49820&index__edition=10487

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Asthme - Mutations - Cameroun - 19/05/2005
Dans une alerte de santé publique, l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de santé (Afssaps) indique le retrait de plusieurs lots du produit Qvar Autohaler 100µg/dose, indiqué dans le traitement de l'asthme. Ce retrait réalisé en accord avec les laboratoires Ivax Pharmaceuticals SAS, fabricant de cette spécialité, fait suite à des réclamations de patients (goût amer, irritations et toux). "Les investigations en cours ont mis en évidence un taux d'impuretés non conforme" indique l'Afssaps. Les lots incriminés sont les suivants : FFG004A (péremption 07/2007) et FFG004F (péremption 07/2007).
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1116451452

Sida : Achat des ARV et réactifs. Le gouvernement décaisse 1,30 milliard de francs - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 19/05/2005
Le ministère de la Recherche scientifique a procédé, le mardi 17 mai, à l’inauguration des nouveaux laboratoires d’immunologie et de microbiologie alimentaire de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (Cocody).
L’Institut pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), spécialisé dans l’étude des maladies transmissibles et immunitaires, a désormais de nouveaux laboratoires d’immunologie et de microbiologie alimentaire. L’inauguration de ses locaux a eu lieu le mardi 17 mai à Abidjan. Ces deux laboratoires et équipements ont été offerts, par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et les autres partenaires du système sanitaire ivoirien. Le représentant du ministre Chargé de la lutte contre le sida, Docteur Amani Djessan, a indiqué que ces nouveaux laboratoires permettront de renforcer les capacités des autres laboratoires périphériques. Il a salué le dynamisme du personnel de IPCI, à travers les recherches sur les maladies transmissibles et immunitaires. Le docteur Amani a relevé que le gouvernement de Côte d’Ivoire a décaissé cette année, 1,30 milliard de francs CFA pour l’achat des anti-rétroviraux et des réactifs. « Le fonds alloué seulement à l’achat des ARV, en 2005, est estimé 900 millions de francs CFA par rapport à l’année précédente », a précisé Amani Djessan avant d’ajouter que l’achat de ces ARV, permettra d’encourager les populations à se faire dépister. Il a annoncé qu’une enquête, sur les indicateurs du VIH/SIDA, est en train d’être actuellement menée à l’effet de réactualiser les différentes données afférentes à cette pandémie. Pour sa part, le Professeur Oulaï, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, a tout simplement affirmé que ces laboratoires contribueront à la réduction de la mobilité et de la pauvreté. La Directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, le Professeur Mireille Dosso, a salué l’appui du ministère de la Recherche scientifique, pour la redynamisation de son institut.
Le ministre de la Recherche scientifique, Mamadou Koné, a exprimé sa gratitude à l’endroit des responsables de IPCI. Il leur a demandé d’instaurer le renforcement des capacités de cette structure sur le plan des ressources humaines, des infrastructures, des équipements et des programmes de recherche. Anzoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17095

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La RDC sera présente aux états généraux de Brazzaville sur l’anémie SS (la drépanocytose) - Digitalcongo - RD Congo - 19/05/2005
L’anémie SS ou la drépanocytose est aussi mortelle que les autres maladies. Il importe donc que l’on en connaisse les contours afin de mieux lutter contre son expansion. C’est notamment en cela que consisteront les toutes prochaines assises de Brazzaville pour lesquelles à Kinshasa, le Docteur Léon Tshilolo, président du réseau africain de lutte contre la drépanocytose est en train de sensibiliser les différents partenaires de sa structure de lutte qu’est le Centre de Formation et d’Appui Sanitaire (CEFA)
Afin de sensibiliser les différents partenaires sur les enjeux de la rencontre de Brazzaville, Dr Léon Tshilolo, président du Réseau africain de lutte contre la drépanocytose et coordonnateur du Centre de formation et d’appui sanitaire (Cefa) dont le siège se trouve dans la commune de MontNgafula, a réuni la semaine dernière dans la salle de conférences de ce centre, médecins, chercheurs en sciences médicales et étudiants.
A cette occasion Léon Tshilolo a expliqué que l’objectif visé par les assises de Brazzaville est de définir et adopter une stratégie globale de lutte contre la drépanocytose, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Cette rencontre internationale regroupera les acteurs et associatifs de bus les pays concernés par cette pathologie, tandis que les ministres ayant en charge la santé appartenant aux pays africains y sont cordialement invités.
Le programme des états généraux de la drépanocytose prévoit deux grands volets, à savoir les rencontres scientifiques et les forums. Concernant le premier volet, les participants échangeront des informations récentes sur la situation de la drépanocytose en général et en particulier la situation actuelle dans les régions où elle sévit: Il s’agit d’examiner l’épidémiologie ou prévalence de la maladie et facteurs de risque l’ampleur du problème dans les différentes régions (mortalité et morbidité) ; les capacités nationales pour traiter ce problème notamment les activités, les programmes, les initiatives ainsi que les ressources disponibles.
Dans le volet consacré aux forums, les exposés porteront sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que le réseau de soins la formation médicale à distance. La femme, la jeunesse et la vie associative, l’industrie pharmaceutique, la presse et santé, de même que l’éducation préventive sont des sujets qui figurent à l’ordre du jour.
A signaler que tout au long des journées, de 10h à 18h des stands d’exposition seront installés aux alentours du Palais du parlement, le village international où chaque structure présentera les actions qu’elle mène en rapport avec la drépanocytose. Le Phare/STEPHANE ETINGA
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=53109

La mort subite des sportifs - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 19/05/2005
La mort subite de plusieurs athlètes professionnels sur le terrain a poussé des médecins spécialistes du sport à recommander le dépistage systématique des troubles cardiaques. D’après un travail italien, la pratique intensive du sport chez les adolescents multiplierait par 2,5 leur risque de mort subite. Pas à cause du sport lui-même, mais parce que ces jeunes athlètes meurent d’une maladie cardiovasculaire silencieuse ou d’une anomalie coronarienne congénitale. Selon la revue européenne de cardiologie, un consensus s’est dégagé pour que tout jeune sportif participant à une compétition subisse un électrocardiogramme, ainsi qu’un interrogatoire recherchant des antécédents familiaux de malformations cardiaques. Ces mesures à renouveler tous les deux ans à partir de 12-14 ans, permettraient de diminuer de 50 à 70% les morts subites des jeunes sportifs en Europe.
Lire l'article original : http://213.239.215.195/fratmat/content/detail.php?cid=Lg638vnp35r

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Médicaments faux : La contrefaçon tue dans le Tiers-Monde - Le Soleil - Sénégal - 18/05/2005
À l’occasion de la Journée internationale de l’infirmière, les infirmières du monde ont décidé de sensibiliser l’opinion publique sur l’augmentation de la part des médicaments de contrefaçon sur le marché mondial actuel. Selon l’OMS, un médicament sur dix vendu dans le monde est un faux, dénué de tout effet thérapeutique. Près de 25 % des médicaments administrés dans les Pays en Voie de Développement sont des produits de contrefaçon ou de qualité inférieure. Certaines estimations évaluent le chiffre d’affaires mondial généré par le commerce des médicaments de contrefaçon à plus de 32 milliards de dollars par an. La contrefaçon n’est pas seulement coûteuse en termes financiers. Il s’agit d’un crime particulièrement grave, en ce qu’il met en péril la vie et le bien-être des patients touchés. Et il entraîne une détérioration du lien de confiance des patients envers les membres de la profession médicale et les ordonnances qu’ils prescrivent, a averti le CIIS.
En 1995, 2.500 enfants nigérians sont décédés après injection d’un faux vaccin contre la méningite. Un million de personnes meurent des suites du paludisme chaque année. Deux cent mille d’entre elles pourraient être sauvées si les médicaments prescrits étaient efficaces, de bonne qualité et administrés dans les règles. En 1992, 233 enfants bengladais ont trouvé la mort après avoir absorbé un sirop à base de paracétamol coupé avec de l’antigel. À travers cette campagne pour la sécurité des patients, les infirmières espèrent sensibiliser le public à la présence accrue des médicaments de contrefaçon ou de qualité inférieure. Elles veulent également imposer des prix plus raisonnables pour les médicaments : leur coût, très élevé dans les Pays en Voie de Développement, les met hors de la portée de larges couches de la population, augmente par là le risque de contrefaçon et incite ceux qui disposent de peu de moyens à chercher des alternatives moins coûteuses. El H. G.W. NDOYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49778&index__edition=10486

Malnutrition chronique : Un enfant sur deux en est atteint - La Gazette - Madagascar - 18/05/2005
Santé, éducation, égalité et protections. Tels sont les idéaux auxquels aspirent les enfants malgaches. La réalité de leur vie quotidienne reflète une toute autre image. En effet, leurs droits sont quotidiennement bafoués. La situation actuelle de bon nombre d’enfants se résume à la pauvreté, aux maladies, à l’analphabétisme, à l’exploitation et à la malnutrition.
Pour bon nombre d’enfants à Madagascar, l’enfance est une période de graves difficultés. A ce sujet, il importe de souligner que l’enfance n’est pas simplement la période séparant la naissance de la vie adulte. Elle évoque aussi l’état et la condition de vie de l’enfant.
Pour en revenir à la malnutrition chronique, ce fléau qui touche un enfant sur deux et qui entrave le développement humain pose un sérieux handicap au développement socio-économique du pays. Chaque année, environ 100 000 enfants meurent dans notre pays avant leur 5ème anniversaire, victimes de paludisme et d’infections respiratoires, exacerbés par la malnutrition. Selon le rapport 2004 de l’Unicef, quelque 274 enfants de moins de 5 ans périssent chaque jour, faute de soins et de bonne nutrition. D’une manière générale, la malnutrition infantile survient très tôt et parfois même touche les enfants avant leur naissance. Environ 11% des enfants ont un poids insuffisant à leur naissance (inférieur à 2,5kg) et de ce fait sont susceptibles de mourir durant le premier mois de vie avec une probabilité 2 fois supérieure à celle des enfants de poids normal. 54% des décès d’enfants de moins de 5 ans sont attribuables à la malnutrition. La phase critique de la chute de croissance des enfants se situe entre 6 et 23 mois, c'est-à-dire au moment du sevrage : les taux de la malnutrition étant de 33% à 3-5 mois, 59% à 12-23 mois et 50% à 24-35 mois. De même, 21% des femmes en âge de procréer souffrent d’une malnutrition chronique. La malnutrition est en quelque sorte la manifestation d’un ensemble de déterminants multisectoriels et pluridisciplinaires intervenant à différents niveaux de la société. Même si dans ses formes les plus graves, elle constitue un problème de santé sérieux et des risques de mortalité accrus. La lutte contre la malnutrition est un défi majeur que doit relever le pays durant la prochaine décennie. Bien entendu, des actions ont été menées et divers engagements ont été pris afin d’enrayer ce phénomène mais tout cela n’a pas donné les résultats escomptés.
Apparemment, la malnutrition n’étant pas souvent vue que comme un simple problème de santé sinon d’insécurité alimentaire, elle ne trouvait donc pas sa place dans l’ensemble des programmes de développement socio-économique. A noter que son coût économique est énorme pouvant enlever 2 à 3 points de la croissance économique. Ces statistiques démontrent que l’incapacité des dirigeants à respecter les normes de la convention entraîne un préjudice durable aux enfants et freine tout progrès dans le domaine des droits de l’homme. A l’échelle internationale, trop de gouvernements prennent délibérément et en toute connaissance de cause des décisions qui en pratique portent préjudice à l’enfance. La pauvreté ne surgit de nulle part et le sida ne se propage pas tout seul. Il s’agit là de nos choix et on doit porter la responsabilité collective.
Afin de soutenir Madagascar, l’Unicef a prévu un programme de coopération 2005-2009 dans les domaines prioritaires suivant : la survie de l’enfant, l’éducation, la lutte contre le sida et la gouvernance pour les droits des enfants. Ce grand programme a pour finalité de promouvoir une culture favorable aux droits de l’enfant et de contribuer à lever les obstacles favorables à l’exercice de ces droits. Les stratégies de ce programme de coopération sont : le renforcement des compétence des responsables pour respecter les droits des enfants, le renforcement d’un cadre juridique, politique et institutionnel adéquat et des prestations de services de qualité et accessibles, la promotion d’approches multisectorielles bien coordonnées, le renforcement des dispositifs de suivi et évaluation fiables et enfin, le renforcement des capacités des familles et des communautés à faire valoir la réalisation des droits des enfants. Le programme détaillé ainsi que les zones d’intervention vous seront communiqués. Mbola R.
Lire l'article original : http://www.lagazette-dgi.com/v2/pagefr.php?genre=news&id=30381

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