Actualités de la santé
en Afrique
Juin 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Mortalité maternelle et néonatale : Le Réseau des maternités engage la lutte dans les Hauts-Bassins
© Kossi : Les résultats de recherche MAMOP sont concluants

Cameroun :
© Choléra : Le vaccin ne satisfait que très peu. Il ne figure pas parmi les moyens destinés à prévenir la maladie

Congo :
© Lutter contre la drépanocytose : une nécessité !
© Antoinette Sassou Nguesso : « J’ai espoir qu’ensemble et avec l’aide et la prise de conscience de tout un chacun nous arriverons à faire reculer la Drépanocytose.»
© L’OMS-AFRO s’inquiète des indicateurs de santé en Afrique
© Pr. Samuel Nzingoula : «La drépanocytose n’est pas une fatalité !»
© Etats généraux de la drépanocytose : Un enfant drépanocytaire bien vacciné accroît fortement ses chances de survie

Côte d'Ivoire :
© Douleurs dentaires : 22e journée de la CIFCOS. “Une douleur dentaire peut conduire à des problèmes d'yeux”
© Douleurs dentaires : L’automédication, un danger pour le patient

Madagascar :
© “Artemisia annua” - Une plante contre le paludisme
© HJRA à Ampefiloha : Un nouveau centre d’examen de la vue

Mali :
© Hôpital Gabriel Touré : la pédiatrie débordée
© Santé mentale : la camisole de force fait place à la camisole chimique
© L'hôpital de Markala : désormais zone sanitaire

RD Congo :
© Kinshasa est en proie à une forte progression de la fièvre typhoïde

Sénégal :
© Maladies de l’œil : Le Sénégal va traquer le trachome
© Transmission du ver de Guinée : Une chaîne rompue au Sénégal

Cette revue de presse est faite par nos services en accord avec les sources.
Seuls ces journaux détiennent les droits de reproduction de ces articles.
Si vous souhaitez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir vous mettre en relation aves les responsables afin de solliciter leur autorisation.
Chaque article reproduit comporte le lien vers la page d'accueil du journal ainsi qu'un lien vers l'article original.
Merci de votre compréhension.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur
Santé Tropicale



Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire
4879 abonnés - 6 nouveaux abonnés cette semaine !

Douleurs dentaires : 22e journée de la CIFCOS. “Une douleur dentaire peut conduire à des problèmes d'yeux” - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 14/06/2005
Pr. Adou Assoumou (Professeur en Odonto-Stomatologie) : “Une douleur dentaire peut conduire à des problèmes d'yeux”
Le Cercle ivoirien de la formation continue en Odonto- Stomatologie (CIFCOS) a tenu sa 22e journée, le samedi 11 juin dernier, à Cocody
.
Ils sont venus nombreux, les spécialistes et chirurgiens dentistes. Pour prendre part à la 22e journée du Cercle ivoirien de la formation continue en Odonto stomatologie (CIFCOS). Dont le thème de : "La douleur en Odonto- Stomatologie". C'était le samedi 11 juin dernier à Abidjan. Pour la professeur agrégée en Odonto-Stomatologie, Mme Adou Assoumou Marie, les douleurs dentaires sont à prendre au sérieux. "En effet, les douleurs dentaires sont souvent à l'origine d'autres maladies, comme des problèmes d'yeux. Car, ces organes sont liés par des nerfs. Si la douleur s'étend sur les nerfs, alors, les yeux peuvent prendre un coup", a-t-elle expliqué. Avant d'indiquer que le praticien doit sensibiliser son patient. Afin que celui-ci, lors des consultations, décrive exactement la douleur qu'il ressent. "Cela permettra d'évaluer le degré de souffrance du patient", a-t-elle fait remarquer. Lors de cette journée, "l'échelle visuelle analogique" a été présentée aux participants. C'est un instrument de mesure d'intensité de la douleur. D. Samou (Stagiaire)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17670

Hôpital Gabriel Touré : la pédiatrie débordée - L'essor - Mali - 14/06/2005
Les parents des enfants malades rechignent à se rendre dans les centres de référence des communes, conçus pour désengorger l'hôpital
Avec ses 12 pédiatres dont 2 professeurs de renommée internationale (Mamadou Marouf Kéïta et Toumani Sidibé), un assistant/chef clinique (Mariam Sylla) et ses nombreux étudiants internes et en spécialisation, la pédiatrie de l'hôpital Gabriel Touré, aurait pu répondre aux besoins des populations de la capitale si le service était judicieusement organisé. Le Dr Youssouf Konaté, directeur adjoint de cet hôpital, concluait ainsi l'entretien qu'il nous a accordé la semaine dernière.
Dirigé par le professeur Mamadou Marouf Kéïta, le service de la pédiatrie de l'hôpital Gabriel Touré est spécialisé dans les soins aux enfants malades. Les prématurés, les cas de souffrance foetale aiguë, les infections respiratoires, les cas de méningite, de paludisme et d'autres types d'infections sont soignés ici.
Selon les médecins, le règlement est beaucoup plus contraignant à la pédiatrie que dans les autres services de l'hôpital. Car les patients ont besoin d'une tranquillité absolue. Ils ne supportent ni la chaleur ni le bruit encore moins les infections. C'est pour cette raison que les visites sont interdites, par moment, même aux parents des enfants malades. Malgré les explications, se plaignent les médecins, certains parents font la sourde oreille.
Créé en 1968, le pavillon pédiatrie de l'hôpital Gabriel Touré était conçu pour répondre aux besoins de la capitale dont la population atteignant à peine le demi million. Aujourd'hui, l'évolution démographique aidant, le service reçoit, en période de grande affluence, plus de 200 patients par jour. C'est le cauchemar aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant. Les premiers accusent les seconds de négligence. Les toubibs aussi ne manquent pas de griefs contre les parents des patients qu'ils taxent de non observation du règlement de l'hôpital.
Services déconcentrés
Afin de remédier à cet engorgement, les autorités sanitaires ont pensé à affecter des pédiatres dans tous les centres de référence des communes. Il est conseillé aux populations de se rendre dans ces services déconcentrés. Les patients ne doivent arriver à l'hôpital Gabriel Touré que lorsque leurs cas dépassent la compétence des centres de référence. Dans la pyramide sanitaire, l'hôpital est classé comme troisième niveau de référence.
Les usagers se félicitent généralement de la qualité des prestations de la pédiatrie de Gabriel Touré. Mais des problèmes demeurent. La surveillante générale du service le reconnaît volontiers. "Je ne dirais pas que certaines mauvaises pratiques ne subsistent pas. Mais il est indéniable que beaucoup a été fait pour offrir un meilleur service. Elle révèle que la direction de l'hôpital promet d'être très sévère contre tout agent qui se rendrait coupable de pratiques condamnables.
Toujours dans le cadre de l'amélioration des prestations, le directeur adjoint annonce un plan d'investissement de plusieurs centaines de millions de Fcfa. Signalons que l'hôpital Gabriel Touré est un Établissement public à caractère hospitalier (EPH), doté de la personnalité morale et de l'autonomie de gestion. Son budget prévisionnel, en constante progression, s'élève cette année à 3,3 milliards de Fcfa. A. O. DIALLO
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9974

Maladies de l’œil : Le Sénégal va traquer le trachome - Le quotidien - Sénégal - 14/06/2005
Le Sénégal a pris l’engagement de s’attaquer au trachome d’ici 2015. Le programme national de lutte contre la cécité pose déjà les jalons de ce combat de grande envergure en organisant depuis hier un atelier de trois jours et dont le but est la mise sur pied d’un programme pour traquer le trachome. Lire la suite

Santé mentale : la camisole de force fait place à la camisole chimique - L'essor - Mali - 14/06/2005
Une croyance ancienne et tenace soutient qu'on ne guérit jamais totalement de la folie.
Les avancées de la médecine dans le traitement des maladies mentales battent en brèche cette perception qui amène les familles à désespérer de leurs malades mentaux. Les psychiatres assurent que les maladies mentales se soignent bien. Celles-ci se déclinent entre autres par la schizophrénie, la confusion mentale, l'hypochondrie, les bouffées délirantes, etc. Par le passé, la camisole de force était utilisée comme moyen de contention pour maîtriser les patients les plus agités.
Aujourd'hui cette méthode est en passe d'être abandonnée. Les psychiatres font plutôt recours à la "camisole chimique", qui est constituée de neuroleptiques, ces médicaments qui agissent sur l'agressivité du malade. Mais l'utilisation des neuroleptiques n'est pas non plus sans danger. Car ils ont des effets secondaires qui peuvent provoquer notamment l'impuissance sexuelle. C'est pourquoi les médecins leurs préfèrent de nouveaux produits qui font leur apparition sur le marché pharmaceutique.
Dans le traitement des maladies mentales, les psychiatres évoquent comme moyen thérapeutique l'architecture qui n'est autre que l'environnement, c'est-à-dire le cadre de vie du patient. C'est pourquoi à la psychiatrie de l'hôpital du Point G, des cases sont construites pour maintenir les malades mentaux en traitement dans le milieu familial et en contact avec la communauté.
Les accompagnateurs jouent le rôle d'alliés thérapeutiques de circonstance. Cette méthode, explique le médecin colonel Bou Diakité de la psychiatrie de l'hôpital de Point G, permet en amont d'éviter que le malade mental développe un sentiment de rejet vis-à-vis de la société. La méthode amène aussi les accompagnateurs à s'imprégner de la réalité des maladies mentales.
En plus de l'environnement, la prise en charge des malades mentaux requiert aussi d'éviter une rupture du stock des médicaments. Le médecin colonel constate que de nombreuses familles ont du mal à assurer la régularité de l'approvisionnement, à cause du coût des médicaments. Les nouveaux produits peuvent coûter jusqu'à 50 000 Fcfa la boîte. Il n'est pas rare que des accompagnateurs ne donnent plus signe de vie quand ils prennent connaissance des prix des médicaments. Or si le malade mental n'est pas pris en charge rapidement, son état se détériore pour aboutir à une perte définitive de la raison, prévient le médecin colonel.
Le toubib fait remarquer que des états émotionnels liés à certaines situations sont assimilés à tort à des maladies mentales. Le traitement de ces cas n'est pas compliqué, affirme Bou Diakité. Il suffit, conseille-t-il, de laisser le malade exprimer ses émotions pour l’amener à retrouver son état mental normal. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9973

Haut de page

L'hôpital de Markala : désormais zone sanitaire - L'essor - Mali - 14/06/2005
Les objectifs du millénaire pour le développement constituent une priorité dans notre pays. C'est dans ce cadre que les responsables sanitaires de la région de Ségou ont entamé un processus de réorganisation qui a abouti à l'érection de l'hôpital de Markala en zone sanitaire.
Le directeur régional de la santé, Abdoulaye Balobo Dicko explique le bien fondé de cette réorganisation par la nécessité d'atteindre les objectifs du millénaires dans la région. L'érection de Markala en zone sanitaire permettra aussi de soulager le centre de santé "Famory Doumbia" de Ségou qui couvrait 49 aires de santé (centres de santé communautaires). Il était donc nécessaire d'organiser Markala situé à 35 kilomètres de Ségou en zone sanitaire.
L'hôpital secondaire de Markala dispose désormais d'une autonomie de gestion. Il a aujourd'hui en charge la responsabilité d'assurer les soins curatifs, préventifs et communautaires et d'organiser le système de référence au niveau de 16 aires de santé. Ces premiers pas sont difficiles car l'établissement est confronté à de nombreuses difficultés liées à l'insuffisance de moyens matériels, logistiques et de communication (aucune aire de santé de la zone ne dispose de rac).
Certains partenaires techniques et financiers qui soutiennent notre pays dans ses efforts d'amélioration des soins de santé, accompagnent l'hôpital de Markala pour surmonter les difficultés. C'est ainsi qu'il a été doté d'un véhicule terrain par l'Unicef.
Le directeur de l'établissement, le Dr Siriman Faïnké, visiblement satisfait de l'érection de sa structure en zone sanitaire, estime que l'hôpital de Markala a la capacité de faire face à sa nouvelle mission. L'établissement dispose d'une douzaine de médecins (4 Maliens et 8 expatriés, des Chinois pour la plupart) pour faire face aux besoins dans les domaines de l'acupuncture, la chirurgie, l'anesthésie, la pédiatrie, la gynécologie, de la radiologie et de la médecine interne. L'hôpital de Markala reste l'un des meilleurs établissements sanitaires du cercle de Ségou peuplé d'environ 500.000 âmes. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9973

“Artemisia annua” - Une plante contre le paludisme - L'express - Madagascar - 14/06/2005
Le paludisme touche particulièrement les couches défavorisées de la population.
L'éradication du paludisme reste une préoccupation mondiale. Cette maladie tue encore des millions de personnes chaque année dans le monde, en particulier en Afrique subsaharienne.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), depuis un certain temps, s'applique à trouver des solutions pour lutter contre cette maladie. L'utilisation de l'artémisine est devenue courante
depuis 2001.
Pour faire avancer son utilisation, une conférence s'est tenue du 6 au 9 juin à Arusha en Tanzanie pour réunir les cultivateurs d'“Artemisia annua”, la plante contenant l'élément premier nécessaire à la fabrication des médicaments ACT.
Cette conférence d'Arusha est la première à réunir les acteurs associés pour la production de médicaments ACT, de la plantation à la transformation en produits finis.
Ces médicaments se trouvent déjà sur le marché dans 51 pays dont 34 en Afrique. Madagascar notamment, suit déjà la recommandation de l'OMS concernant son utilisation, même si la politique qui la définit n'existe pas encore. Les pharmacies privées commencent à les vendre, mais à des prix exorbitants à l'instar des autres pays.
Une des questions discutées pendant ces trois jours évoque la pénurie qui a sévi en 2004 car la demande en médicaments ACT a augmenté à travers le monde. L'OMS prévoit 70 millions de traitements complets cette année. Les commandes à prévoir atteignent 130 millions en 2006 et la conférence d'Arusha a mis au point des stratégies pour l'année 2007. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32934&r=13&d=2005-06-14

Haut de page

Mortalité maternelle et néonatale : Le Réseau des maternités engage la lutte dans les Hauts-Bassins - Sidwaya - Burkina Faso - 13/06/2005
Lutter contre la mortalité maternelle et néo-natale, tel est l’objectif du Réseau des maternités des Hauts-Bassins (RM/HB) dont le lancement a eu lieu vendredi 10 juin 2005 au Centre culturel français Henri Matisse de Bobo-Dioulasso. La cérémonie était placée sous la présidence du gouverneur des Hauts-Bassins représenté par le secrétaire général de la province du Houet et sous le parrainage du professeur Bibiane Koné représentée par le Dr Fatimata Traoré
Le Burkina Faso fait partie des pays à fort taux de mortalité maternelle et néo-natale. Un rapport statistique de 2003 indique des ratios de mortalité maternelle «de 206,79 pour 100 000 naissances vivantes et un taux de mortalité néo-natale de 30,8% de naissances vivantes». Ce même rapport donne pour les Hauts-Bassins 79,30 pour 100 000 naissances vivantes et 33 ,4% de naissances vivantes. Cette situation peu reluisante a amené le Burkina à élaborer un plan stratégique de maternité à moindre risque 2004-2008. Seulement les professionnels de la santé maternelle et néonatale ont constaté que rien ne peut être fait sans une formation continue des prestataires et une concertation permanente entre les différents acteurs. C’est ce constat qui a suscité dans la région des Hauts-Bassins la création d’un cadre de concertation formalisé entre la maternité du CHU Souro Sanou et les maternités des districts relevant de la région sanitaire. Il s’agit du RM/HB qui vise entre autres à mettre en place un système performant d’information sanitaire périnatale, à développer la recherche dans le domaine et à renforcer les connaissances et les compétences de l’ensemble des professionnels de la santé maternelle et néonatale.
Lors de la cérémonie de lancement, le coordonnateur du RM/HB, Pr Blami Dao a indiqué que la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale est multisectorielle. C’est pourquoi, il a demandé à tous les acteurs un engagement réel pour faire de ce réseau un instrument efficace de lutte.
La marraine a salué l’initiative de la création du réseau avant de prendre l’engagement d’œuvrer aux côtés du RM/HB pour un meilleur pronostic de la grossesse et l’accouchement au profit des femmes des Hauts-Bassins.
Quant au secrétaire général du Houet M. Nicolas Da, il a félicité les initiateurs et souhaité plein succès au Réseau des maternités des Hauts-Bassins pour une amélioration effective de la santé de la mère et de l’enfant. Clarisse HEMA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_13_06/sidwaya.htm

Kinshasa est en proie à une forte progression de la fièvre typhoïde - Digitalcongo - RD Congo - 13/06/2005
Les habitants de la plupart des quartiers de Kinshasa sont réellement désemparés en ce qui concerne la lutte contre les maladies dites des mains sales. Devant la grande insalubrité qui règne à Kinshasa par manque d’hygiène publique et de mesures d’encadrement de la population, un véritable danger guette la population contre des maladies comme la fièvre typhoïde qui se montre déjà menaçante
La fièvre typhoïde prend des allures tout à fait alarmantes à Kinshasa où 10 cas diagnostiques et traités dans les formations médicales, 3 à 5 évoluent vers la fièvre typhoïde, apportent les statistiques de différentes zones de santé de Kinshasa.
Cette situation, selon cette source, serait due au fait que la capitale offre un environnement malsain et favorable au développement de salmonellas typhoïques, bactéries provoquant cette maladie.
A l’insalubrité qui caractérise la ville, s’ajoute le délabrement des infrastructures de base précise-t-on, ce qui place Kinshasa dans la zone géographique à haut risque où la population mal nourrie et non protégée, est exposée aux épidémies et autres formes de contagion.
Mais la vraie cause de la propagation de la fièvre typhoïde dans la capitale Congolaise reste la mauvaise alimentation, non équilibrée et trop faible en protéines qui fait que la majorité de Kinois consomment n’importe quoi, surtout des aliments souillés vendus dans des conditions non hygiéniques et moins recommandables.
Et les pouvoirs publics qui sont sensés protéger la population, ne font pratiquement rien pour arrêter l’environnement malsain dans la ville. Le service d’hygiène qui fonctionnait à l’époque et dont les agents inspectaient les parcelles, la qualité de nourritures ou produits vivriers vendus sur le marché, n’existe plus que de nom.
C’est à peine si on peut l’apercevoir aux postes frontaliers (Ports, aéroports) où ils ne se limitent qu’à livrer des documents et empocher l’argent plutôt que faire le travail pour lequel, il a été destine. Ce qui est tout simplement triste et même révoltant. Qui donc sauvera les Kinois apparemment abandonnés et qui assistent impuissants à la permanence des maladies dites les mains sales ?
Le danger est dons la. Il faudra que les autorités compétentes prennent des mesures drastiques pour combattre cette maladie L’accent devra être mis sur l’assainissement de la Ville où des nids de poules, des dépotoirs ne sont plus à compter. L’Observateur/Jean-Pierre Seke
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=54154

Haut de page

Lutter contre la drépanocytose : une nécessité ! - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 13/06/2005
Demain s’ouvriront à Brazzaville les premiers états généraux de la drépanocytose. Un grand rendez-vous médical qui donnera à chacun de nous l’occasion de prendre conscience de la gravité de cette maladie qui affecte les enfants et les condamne presque à coup sûr lorsqu’ils en sont atteints.
La communauté scientifique nationale et internationale va donc se réunir dans notre pays pour faire le point sur cette maladie dont on ne parle, hélas, pas assez, mais qui provoque des ravages dans un grand nombre de pays. Elle tentera de cerner avec précision les contours du problème, confrontera les expériences des chercheurs, dressera le bilan des réponses que l’on peut apporter à une pathologie qui touche un nombre croissant d’humains sous toutes les latitudes.
La drépanocytose est en effet une maladie héréditaire qui se traduit par une modification de l’hémoglobine et provoque des anémies graves. Ses conséquences néfastes sont évidentes dés les premières années de la vie car elle provoque des anémies graves, mais aussi des douleurs lancinantes au niveau des articulations ou des os, et entraîne souvent des complications infectieuses les enfants atteints par la maladie étant très fragiles. Des enfants dont le développement psychologique et moteur peut, par ailleurs, se trouver profondément perturbé, ce qui les handicapera toute leur vie dans leurs études et leurs activités.
Comme près de 25 % de la population congolaise porte le trait drépanocytaire il est essentiel de connaître la situation personnelle de chacun vis-à-vis de la maladie et de se prémunir contre sa transmission qui, de proche en proche, finit par causer des ravages.
Ne nous y trompons pas : la drépanocytose est une maladie grave contre laquelle il faut lutter, mais qu’il faut avant tout connaître. La dépister est relativement simple puisqu’il existe des moyens pour la diagnostiquer à coup sûr ; mais même lorsque la maladie est installée, des traitements sont possibles, la médecine ayant fait des progrès importants dans ce sens. On peut en effet, aujourd’hui, être un enfant drépanocytaire et mener une vie quasi-normale dès lors que l’on est suivi dans un centre spécialisé comme celui qui existe au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.
Les états généraux contre la drépanocytose qui vont se tenir à Brazzaville viennent à point nommé. Non seulement ils permettront de briser le silence qui entoure cette pathologie, mais encore ils feront prendre conscience à la population de la gravité de la maladie, de la nécessité de la prévenir et, en tout état de cause, de la traiter.
La drépanocytose est l’un des facteurs qui freine le développement de l’Afrique. Souhaitons donc que de la grande réunion scientifique qui va se tenir quatre jours durant dans notre capitale surgissent des propositions très concrètes pour lutter contre elle. Et réjouissons nous que le Congo ait pris l’initiative d’accueillir ce «sommet» dont tout indique aujourd’hui qu’il fera date dans l’histoire médicale. Bélinda Ayessa
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=9140

Kossi : Les résultats de recherche MAMOP sont concluants - Sidwaya - Burkina Faso - 11/06/2005
Les résultats préliminaires de recherches restituées par le Centre de recherche en santé de Nouna (CRSN), le samedi 4 juin dernier, ont porté sur l'amélioration de la qualité de prise en charge du paludisme infantile
Ce projet de recherches appelé MAMOP (Acronyme de désignation) débuté en février 2002 pour une durée de trois (3) ans dans le district sanitaire de Nouna, avait pour objectif : d'évaluer l'efficacité de l'amélioration de la prise en charge des cas de paludisme des enfants de 0 à 5 ans à travers une interaction étroite et complémentaire entre les soins à domicile et les soins professionnels.
La mise en œuvre du projet MAMOP a consisté à :
- étudier les connaissances et les pratiques des mères en matière de prise en charge des cas de paludisme infantile ;
- décrire l'état actuel de l'utilisation et de la résistance du plasmodium aux antipaludiques ;
- établir le niveau de la qualité de prise en charge des cas de paludisme dans les formations sanitaires ;
- élaborer et expérimenter une stratégie de prise en charge du paludisme infantile à travers une recherche-intervention ;
- enfin, communiquer les résultats de la recherche aux décideurs sanitaires pour la prise de décision politique.
Concrètement, sur le terrain, les travaux se sont effectués dans six (6) villages-tests que sont : Dénissa Mossi, Toni, Pâ, Kéména, Bouné et Lékuy où des femmes leaders au nombre de soixante-dix (70) à raison de deux (2) femmes par quartier, ont été recrutées et formées à la prise en charge du paludisme infantile.
Le rapport préliminaire d'études présenté par le Docteur Bocar Kouyaté et son équipe aux différents acteurs que sont les femmes leaders, les infirmiers de la zone-test et une forte représentation de chercheurs allemands et suédois était édifiant au regard des résultats obtenus. La bonne connaissance des signes cliniques du paludisme et le traitement rapide des enfants par les mères à domicile, la disponibilité permanente des médicaments anti-palustres et ce, à moindre coût sont quelques illustrations de la stratégie MAMOP dans les villages-tests comparativement aux villages de contrôles ou témoins dans le district sanitaire de Nouna. Il faut à cela ajouter que la stratégie du projet MAMOP n'a pas contrairement à ce que les uns et les autres redoutaient, entraîné une accélération de la résistance du plasmodium à la chloroquine.
En termes de soins aux enfants de la période allant de juillet à décembre 2003 :
- 1 940 enfants ont été traités par les femmes leaders dans les six (6) villages d'intervention ;
- 1 738 visites à domicile ont été faites aux enfants malades ;
- 43 enfants ont été référés dans les formations sanitaires ;
Le volet approvisionnement en médicaments indique :
- au total, 15 168 sachets de médicaments ont été mis à la disposition des formations sanitaires pour les femmes leaders ;
- 609 889 francs investis dans les médicaments.
Ce rapport indique également que 48 % des mères des villages d'intervention font recours aux femmes leaders dans les 24 heures suivant le début de la maladie.
- A 77 %, les femmes leaders constituent les principales sources d'approvisionnement en médicaments antipaludéens.
- L'action des femmes leaders a touché en termes de formation/sensibilisation, 742 femmes et 484 hommes dans les villages d'intervention et ce, sous la supervision des agents de santé.
Unanimement, chercheurs et partenaires ont convenu au vu des résultats, que MAMOP est une stratégie nouvelle à même de contribuer efficacement à l'amélioration de la qualité de prise en charge du paludisme infantile en milieu rural.
Cette stratégie, à écouter le médecin-chef de district, le Docteur Maurice Yé, pourrait dans un avenir proche, être une propriété du district sanitaire de Nouna pour apporter un dynamisme nouveau à la lutte contre le paludisme.
MAMOP est une étude qui, en outre du district sanitaire de Nouna pour le compte du Burkina Faso, est également menée sur le terrain en Tanzanie, avec deux autres pays collaborateurs que sont l'Allemagne et la Suède. Daouda KONATE AIB/Kossi
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_11_06/sidwaya.htm

Haut de page

HJRA à Ampefiloha : Un nouveau centre d’examen de la vue - La Gazette - Madagascar - 11/06/2005
Dans le cadre de la lutte contre la cécité, le Lions sight first Madagascar (Lsfm) en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Planification familiale a mis en place son nouveau centre de dépistage de la cataracte et examen de la vue à l’HJRA à Ampefiloha, qui a été réceptionné hier. Ce local a été occupé par le service de la dermatologie mais ce dernier a déménagé à Befelatanana. Par la même occasion, il a été révélé que 18 589 opérations de cataracte ont été réalisées jusqu’à présent et 2 893 lunettes, livrées du mois d’octobre 2004 au mois de mai de cette année. Il importe de signaler que depuis peu, le Lsfm s’est aussi attaqué aux troubles de la réfraction.
Le centre est opérationnel depuis le 30 mai dernier de lundi à jeudi. Il reçoit 30 à 35 personnes par jour. En fait, ce club opère dans les 8 hôpitaux publics à Madagascar, 4 cliniques luthériennes et un autre catholique à Ambanja, et à l’hôpital Batiste biblique à Mahajanga. Le ratio est de 450 interventions chirurgicales par an, par million d’habitants. Dans les pays avancés, ce chiffre est plus élevé, 3 000 à 4 000/an par million d’habitants.
En parlant de la santé de l’oeil, il importe de mentionner qu’il n’y a pas assez d’ophtalmologues chirurgiens à Madagascar. De source digne de foi, le gouvernement va en embaucher quatre très prochainement.
Lire l'article original : http://www.lagazette-dgi.com/v2/pagefr.php?rubune=health&genre=news&id=31162

Antoinette Sassou Nguesso : « J’ai espoir qu’ensemble et avec l’aide et la prise de conscience de tout un chacun nous arriverons à faire reculer la Drépanocytose.» - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 10/06/2005
La drépanocytose constitue au Congo, comme dans la plupart des pays africains un problème de santé qui touche essentiellement les enfants. L’épouse du chef de l’Etat congolais a accepté de parrainer l’organisation des Etats-généraux qui se tiendront à Brazzaville du 14 au 17 juin. En prélude à cette manifestation internationale, Antoinette Sassou Nguesso répond aux questions des Dépêches de Brazzaville. Lire l'interview

Haut de page

L’OMS-AFRO s’inquiète des indicateurs de santé en Afrique - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 09/06/2005
Les indicateurs de santé publique d’Afrique sont les pires dans le monde : l’infection au VIH/sida, la tuberculose, le paludisme, la mortalité maternelle et infantile ont aggravé l’état de santé des populations d’Afrique ces vingt dernières années, a déclaré mercredi à Brazzaville, le directeur de la région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS-AFRO), le Dr Luis Gomes Sambo.
«Le Sida est le problème de santé publique qui nous préoccupe le plus. La situation de cette maladie devient même dramatique dans certains pays de notre région», a souligné le Dr Sambo, qui a présidé les 7 et 8 juin dans la capitale congolaise la réunion de consultation sur le cadre de coopération technique entre l’OMS-AFRO et les États membres.
Chaque année, le sida tue plusieurs centaines de millions de personnes sur le continent, et particulièrement la couche la plus productive de la population âgée de 15 à 45 ans.
La réunion de consultation avait pour objectif de faire le point de la situation sanitaire dans la région Afrique de l’OMS, et de proposer des idées nouvelles qui permettront de guider la coopération future entre l’OMS et les 46 États membres dans la région durant la période 2005-2009.
Au terme de la réunion à laquelle participaient deux anciens directeurs de l’OMS-AFRO, Ebrahim Malick Samba et Lobe Monekosso, les leaders de la santé publique en Afrique ont essayé d’élaborer les orientations stratégiques de l’organisation au cours des cinq prochaines années. Pour eux, il faudrait décentraliser les systèmes de santé, et impliquer les populations elles-mêmes. «Nous devons faire plus d’efforts pour impliquer les populations africaines, notamment en favorisant des systèmes de santé des districts», a suggéré le Dr Sambo.
Notons aussi que les populations africaines souffrent des maladies liées à la pauvreté. Celle-ci est devenue endémique. Elle est entretenue et aggravée par les conflits armés qui affectent certains pays. En effet, a reconnu le directeur de l’OMS-AFRO : «Nous nous rendons compte de la gravité de la situation sanitaire dans la région d’Afrique. Le poids de la maladie est très élevé et les services de santé très faibles.»
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=9113

Pr. Samuel Nzingoula : «La drépanocytose n’est pas une fatalité !» - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 09/06/2005
Pendant des années, la drépanocytose a tué massivement, et en silence. Aujourd’hui, elle sort enfin de l’anonymat et sera l’objet, dans quelques jours, d’États généraux à Brazzaville. À cette occasion, et pour en savoir plus, nous avons rencontré le professeur Samuel-Nzingoula, chef de service de pédiatrie « grands enfants » au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Lire l'interview

Haut de page

Etats généraux de la drépanocytose : Un enfant drépanocytaire bien vacciné accroît fortement ses chances de survie - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 09/06/2005
Responsable de la zone Afrique francophone pour le laboratoire Sanofi Pasteur à Paris, le docteur Jean-Antoine Zinsou sera présent lors des premiers états généraux de la drépanocytose de BrazzavilleLire l'interview

Choléra : Le vaccin ne satisfait que très peu. Il ne figure pas parmi les moyens destinés à prévenir la maladie - Mutations - Cameroun - 09/06/2005
Selon le ministère de la Santé publique, depuis les récentes épidémies de choléra survenues au Cameroun, 514 personnes sont décédées des suites de cette maladie. Les victimes sont encore bien plus importantes dans le reste du monde. L'Organisation mondiale de la santé (Oms), parle de 120 000 décès par an. Il n'en faut pas davantage pour relancer le débat sur le vaccin anticholérique. Lire la suite

Haut de page

Douleurs dentaires : L’automédication, un danger pour le patient - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 09/06/2005
En prélude à sa 22è journée qu’il organise, le 11 juin prochain, le Cercle ivoirien de formation continue en Odonto-stomatologie (CIFCOS) a tenu un point de presse, le jeudi 2 juin dernier, à l’Université d’Abidjan-Cocody.
Informer les chirurgiens dentistes et les Stomatologistes (spécialistes des malades liées à la bouche et aux dents) sur les progrès scientifiques et les avancées relatives à la profession. C’est l’objectif que s’est assigné le Cercle ivoirien de formation continue en Odonto-Stomatologie (CIFCOS), à travers sa 22ème journée, qu’il organise le 11 juin prochain, à Abidjan. En prélude à cette journée qui a pour thème : « La douleur en Odonto-Stomatologie », le CIFCOS a tenu un point de presse, le jeudi 2 juin, à l’Université d’Abidjan Cocody. Pour le professeur Abouattier Mansilla Edmée, présidente du CIFCOS, cette rencontre qui réunira les chirurgiens dentistes et stomatologistes, fera le point sur la prévention et le traitement de la douleur en Odonto Stomatologie. « Nous aborderons les médicaments de la douleur, provoquée surtout par les caries dentaires. Aussi ferons-nous ressortir les dangers de l’automédication», a-t-elle relevé. Avant de souligner que plusieurs communications scientifiques passeront en revue tous les moyens de lutte contre la douleur. Parmi eux, les facteurs psychiques, les moyens de prévention, l’atténuation, les moyens thérapeutiques de cessation de douleur. «Le praticien pourra ainsi éviter la souffrance à son patient», a souhaité Mme Abouattier. Car, selon elle, la douleur est le premier motif de consultation en Odonto-Stomatologie. D. Samou (Stagiaire)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17593

Transmission du ver de Guinée : Une chaîne rompue au Sénégal - Le quotidien - Sénégal - 09/06/2005
Le Sénégal est le premier pays en Afrique et le troisième au monde après le Pakistan et l’Inde à avoir interrompu la transmission du ver de Guinée. Ce résultat a été réitéré par Cheikh Ndiaye, chargé de programme sur les maladies infectieuses de l’Organisation mondiale pour la santé (Oms), lors de la célébration de la Journée nationale de mobilisation contre le ver de Guinée dans la région de Kédougou.
Et s’il est d’avis que cela constitue une victoire pour la santé publique, force est de reconnaître que la participation des «volontaires villageois à l’effort de santé» n’a pas été sans effet sur les activités de lutte contre la dracunculose. Des activités de lutte, se réjouit M. Ndiaye, qui ont abouti à l’arrêt de la transmission de la maladie du ver de Guinée au Sénégal, depuis 1997, qui se trouve être l’une des plus anciennes maladies parasitaires de l’homme.
Toutefois, pour les acteurs impliqués, il ne s’agit pas de crier délibérément victoire quand on sait que le Sénégal doit aujourd’hui relever un défi important. Celui de détecter et isoler tous les cas qui pourraient provenir de l’extérieur du pays. «Ceci afin de préserver les acquis et d’améliorer les interventions pour débarrasser définitivement l’Afrique du ver de Guinée», explique M. Ndiaye. A cet effet, l’Oms recommande «l’inclusion du ver de Guinée parmi les maladies ciblées par le système national de surveillance intégrée».
Toutefois, la solution durable reste la dotation, à toutes les communautés, d’un approvisionnement en eau potable. Mais aussi, ajoute Abdou Fall, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, le renforcement de la surveillance communautaire, la poursuite d’installation de forages, la maintenance des pompes et le soutien aux comités de gestion des pompes manuelles. Une voie qui, selon M. Ndiaye, devrait être suivie par l’ensemble des pays endémiques pour que cette maladie «puisse disparaître à jamais sur toute l’étendue de la planète».
Si l’on s’en tient aux données de l’Oms, dans les années cinquante, le nombre de cas de dracunculose était estimé à environ cinquante millions. Un chiffre qui a été ramené à seize mille en 2004. «C’est d’ailleurs seulement quand tous les pays encore endémiques auront interrompu la transmission de la maladie que la Commission internationale de certification de l’éradication de la dracunculose pourra déclarer le ver de Guinée totalement vaincu à l’échelle de la planète», note M. Ndiaye. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=25346&index_edition=734

Haut de page

Page précédente Accueil actualités Page suivante

Valid XHTML 1.0! Valid CSS!