Actualités de la santé
en Afrique
Juin 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Diplôme inter-universitaire médical : Des cadres compétents pour la santé des populations
© La ménopause, la peau et les produits cosmétiques

Cameroun :
© Bien connaître les nouveaux vaccins : Des personnels médicaux formés sur les changements introduits dans le Programme élargi de vaccination
© Palu : l’Afrique à l’école chinoise. Quand la Chine soignera…
© Dépistages gratuits à Bonanjo : Diabète, glaucome et hypertension artérielle sont concernés jusqu’à vendredi prochain
© Les petits pas de la naturopathie : Les traitements de plantes naturelles attirent les malades chroniques
© De nouveaux vaccins bientôt disponibles. Les phases d’expérimentation concluantes devraient accélérer la mise sur le marché de quatre immunisants
© Médecine traditionnelle contre MST
© Les dangers de l’ignorance : Des remèdes de qualité douteuse et parfois interdits, sont vendus, dans une méconnaissance totale de certaines règles de dosage

Madagascar :
© Les statistiques sur le sida prêtent à discussion
© Santé publique - Des mesures d’urgence contre la filariose

Mali :
© Un nouveau laboratoire d'immunologie et de microbiologie : c'est extra !

Sénégal :
© Eradication du ver de Guinée : Le Sénégal à la première place africaine
© Infections - Cancer du sein et du col de l’utérus : Portes ouvertes sur un tueur public
© Appui au secteur de la santé : 6 milliards de Fcfa pour la région de Tambacounda
© Gastro-entérite : Une épidémie fait 6 morts dans le département de Podor
© Pour la disparition des infections nosocomiales : Principal mise sur l’hygiène hospitalière

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Eradication du ver de Guinée : Le Sénégal à la première place africaine - Le Soleil - Sénégal - 08/06/2005
C’est donc clair. Le ver de Guinée n’existe plus au Sénégal. Confirmation en a été faite à Kédougou par le ministre de la Santé et de la Prévention médicale Abdou Fall lors de la célébration officielle de la certification internationale de cette performance remarquable. Lire la suite

Bien connaître les nouveaux vaccins : Des personnels médicaux formés sur les changements introduits dans le Programme élargi de vaccination - Cameroon tribune - Cameroun - 08/06/2005
Deux nouveaux vaccins intègrent cette année les campagnes du Programme élargi de vaccination (Pev) : la fièvre jaune et l’hépatite B. Ils seront gratuitement administrés aux enfants de 0 à 11 mois. Pour former le personnel sur ces nouveautés en matière de vaccination, l’initiative Atavac (Augmentation du taux de couverture vaccinale du Cameroun), a organisé mardi dernier à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale un symposium de vaccinologie.
Selon le Dr Anne-Esther Njom Nlend, présidente d’Atavac, " il est important pour le personnel médical qui travaille avec les enfants de connaître la vaccinologie et de travailler en réseau avec les autres centres de vaccination pour une meilleure couverture ".
Il aura été question, d’une part, d’informer le personnel sur les nouveaux vaccins introduits dans le cadre du Programme élargi de vaccination. Et d’autre part, d’édifier les prestataires médicaux sur les nouveautés en matière de vaccin en général. Des combinaisons de vaccin disponibles dans les pharmacies du pays, mais qui ne sont pas encore introduites dans le Pev. C’est le cas du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole appelé ROR. Ou du Pentacoq, combiné de trois vaccins contre la pneumonie, le tétanos et la coqueluche.
En 2004, le vaccin contre la fièvre jaune a été introduit dans le Pev de routine. En 2005, ce fut le tour de celui contre l’hépatite B. En 2007, ce sera le vaccin contre l’Haemophilus Influenzae, responsable de la méningite chez les enfants de six semaines à 18 mois. Quant à l’Atavac, qui recommande des bonnes pratiques tant au niveau de la qualité des services que par la quantité des enfants vaccinés, elle organisera un autre symposium en septembre prochain, sur les vaccins des enfants en âge scolaire. Marguerite Estelle ETOA
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Infections - Cancer du sein et du col de l’utérus : Portes ouvertes sur un tueur public - Le quotidien - Sénégal - 08/06/2005
L’Association sénégalaise pour le bien-être familial organise, en collaboration avec la firme pharmaceutique Pfizer, une journée «portes ouvertes» de consultation gratuite sur le cancer du col de l’utérus et du sein, demain. Jadis cause fréquente de décès chez la femme, cette pathologie connaît une baisse grâce aux techniques de dépistage précoce. Lire la suite

Palu : l’Afrique à l’école chinoise. Quand la Chine soignera… - Cameroon tribune - Cameroun - 08/06/2005
Nous ne ferons pas l’injure de demander à nos lecteurs, camerounais et africains surtout, de nous dire à quoi serait réservée leur préférence, s’ils avaient à choisir entre le Sida et le paludisme. Bien évidemment, entre deux maux, dont aucun n’est moindre, on ne choisit pas. En tout cas, sur la route des souffrances et de la mort où triment aujourd’hui de nombreux Camerounais, le Sida et le paludisme mènent largement le triste peloton. Lire la suite

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Dépistages gratuits à Bonanjo : Diabète, glaucome et hypertension artérielle sont concernés jusqu’à vendredi prochain - Cameroon tribune - Cameroun - 07/06/2005
"Ce sont des maladies importantes, on en voit tous les jours, pourtant les gens les négligent beaucoup. C’est donc surtout dans le souci de développer une communauté saine et sensibiliser le public que nous avons initié ces tests gratuits ". Le Dr Daniel Muna expliquait ainsi hier les raisons de la tenue de la semaine de santé communautaire organisée à la Polyclinique de Bonanjo. Ainsi depuis hier et ce jusqu’au 10 juin prochain, le public bénéficie des tests gratuits de dépistage de glaucome, du diabète et de l’hypertension artérielle.
Apollonie Eyabbé, 50 ans, ménagère, explique qu’elle ne rate jamais les journées de ce genre. " Nous sommes nombreux à traîner des maladies sans le savoir. Pourtant, il est vital de savoir comment notre corps fonctionne ". Madeleine Assiga, 36 ans, abonde dans le même sens et reconnaît que " quand une maladie se déclenche vraiment, parfois il est trop tard pour la traiter ". Les fiches distribuées au public donnent des informations utiles sur ces trois maladies. Ainsi, tout le monde peut avoir le diabète, mais l’obésité et les antécédents familiaux constituent le risque majeur. On ne peut pas guérir du diabète, mais il existe un traitement efficace. En attendant, il est important de connaître son taux de glycémie. Par ailleurs, cette maladie se manifeste par un amaigrissement intense, une augmentation d’appétit, une soif intense, une fatigue, des troubles de la vue, des sensations de fourmillement dans les mains et les pieds.
L’hypertension artérielle qu’on appelle couramment " la tension ", est l’élévation de la pression du sang dans les artères au-dessus de la normale. Cette maladie a parfois une cause précise. A cet effet, un certain nombre de radios et d’examens de laboratoire sont nécessaires. Mais le plus souvent malgré les examens, on ne peut trouver la cause. En respectant certaines règles comme un régime alimentaire, un traitement précoce, régulier et continu, on peut la maîtriser. Le glaucome, quant à lui, est une maladie grave de la vision qui entraîne une destruction lente du nerf optique. Seul un examen auprès d’un ophtalmologue permet de détecter une forme débutante de glaucome et d’agir quand il est encore temps pour ne pas risquer de devenir aveugle.
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Les petits pas de la naturopathie : Les traitements de plantes naturelles attirent les malades chroniques - Mutations - Cameroun - 07/06/2005
Situé au quartier Melen, précisément au lieu communément appelé «Mini-ferme», le centre Psymed acceuille chaque jour près de 50 patients. Dès 13 heures, heure à laquelle débute les consultations, la salle se remplit peu à peu de malades. Ces derniers guettent impatiemment l'arrivée de Clément Petsoko, unique naturopathe de ce centre. «Je souffre d'insuffisance rénale. Je viens ici dans l'espoir de guérir, parce que à l'hôpital, je n'ai pas eu de suite favorable», explique Solange Awono. A ses côtés, est assis Joseph Kamga. Agé de 45 ans, cet homme souffre d'hypertension artérielle : «Je suis un traitement dans ce centre depuis bientôt deux mois, et j'avoue que je vais nettement mieux», déclare t-il. Lire la suite

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Un nouveau laboratoire d'immunologie et de microbiologie : c'est extra ! - L'essor - Mali - 07/06/2005
Ses équipements de pointe et la qualité de ses ressources humaines en font un site de recherche international
Les pouvoirs publics oeuvrent à l'amélioration de la qualité des soins en général et de la santé des enfants en particulier. La création d'un laboratoire pour la recherche sur les vaccins dans notre pays est naturellement la bienvenue. Lire la suite

Les statistiques sur le sida prêtent à discussion - L'express - Madagascar - 07/06/2005
Le test du sida se fait de façon volontaire et anonyme au BMH d’Isotry.
Vrai ou faux ! Le doute s'installe après avoir entendu la déclaration d'un responsable rattaché au service de la lutte contre le sida à Ankadikely Ilafy. “Le pourcentage officiel de 1,1% sorti en 2003 ne reflète plus la réalité”, a t-il dit . Effectivement, depuis cette date, aucun chiffre n'est publié par les sources officielles, qui sont le secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le VIH/Sida (CNLS) et le ministère de la Santé et du planning familial.
Interrogé à ce propos, la responsable au sein du CNLS a confirmé que “ce pourcentage est toujours valable tant qu'on aura pas publié d'autre chiffre”. “De toute façon, on ne peut officialiser un autre pourcentage qu'après avoir fait une enquête très pointue sur la question, alors que jusqu'à maintenant aucune enquête n'est en vue. Par conséquent, on ne peut donner aucun chiffre ”, a-t-elle précisé.
Du côté du Conseil et test volontaire sur le sida (CTV) auprès de la Direction des affaires sanitaires de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), le nombre des personnes dépistées augmente, parallèlement, le nombre des personnes séropositives s'accroît. C'est ainsi que pour l'année 2005, sur les 1 543 personnes qui sont venues faire le dépistage, 9 sont déclarées séropositives. Il est à remarquer que leur âge moyenne est de 28 ans et les étudiants sont les plus touchés.
“Pour la lutte contre le sida, les statistiques ne sont pas importantes, du fait que cela n'influence pas la population. Au contraire, cela l'induit en erreur parce qu'elle pense toujours qu'elle n'est pas concernée”, continue la responsable au sein du CNLS.
Le danger plane sur le peuple malgache, c'est à chacun de se protéger. Olivia Velonjanahary
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32728&r=4&d=2005-06-07

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Appui au secteur de la santé : 6 milliards de Fcfa pour la région de Tambacounda - Le Soleil - Sénégal - 06/06/2005
La région de Tambacounda vient de bénéficier d’un projet d’appui au secteur de la Santé de 6 milliards, financé par la Banque Islamique de Développement (BID), avec 1 milliard avancé en contrepartie par l’Etat sénégalais. Lire la suite

De nouveaux vaccins bientôt disponibles. Les phases d’expérimentation concluantes devraient accélérer la mise sur le marché de quatre immunisants - Cameroon tribune - Cameroun - 06/06/2005
Avec plus d’un million de personnes tuées par an, on comprend qu’il était nécessaire de mettre sur pied des préventions contre trois maladies qui, sans être très médiatisées, causent des dégâts considérables. En l’occurrence, les diarrhées à rotavirus, les infections à pneumocoques et le cancer du col. Des maladies qui touchent surtout les populations des pays en développement, et auxquelles il faut ajouter la méningite, autre grande cause de décès en Afrique dont le vaccin est en préparation.
Concernant la diarrhée à rotavirus, deux vaccins en expérimentation ont jusqu’ici présenté des résultats assez positifs. Le Rotarix, étudié sur près de 2000 nourrissons au Venezuela enregistre un taux d’efficacité de 87%, tandis que le Rota Teq a protégé pour sa part, 95% des sujets sur qui il a été appliqué en essai. Mais il reste encore à régler des cas d’effets secondaires et s’assurer de la compatibilité avec d’autres vaccins.
Le vaccin contre les infections à pneumocoques, dénommé Prevnar, présente de son côté des taux de protection entre 65% et 83%, selon les types de populations de l’expérimentation. On s’interroge cependant sur sa capacité à s’adapter, en fonction des pays, à toutes les formes de virus relatifs à l’infection. Enfin, si pour les cancers du col (Mst) les essais sont presque concluants à 100%, la méningite, pour sa part, présente une complexité qui rend les substances préventives jusque-là utilisées, peu efficaces. Chez les jeunes notamment où le taux de protection est faible, mais aussi lors d’épidémie où le vaccin n’endigue pas la propagation des virus. Les chercheurs travaillent aussi sur un vaccin conjugué au fort pouvoir immunogène, dont on pourrait avoir des échantillons élaborés d’ici 2008.
Pour les autres, ils pourraient être définitivement mis en circulation d’ici l’année prochaine, une fois les dernières insuffisances réglées. Entre temps, les recherches se poursuivent sur des vaccins pour le Sida, le paludisme ou la leishmaniose. Eric ELOUGA
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Gastro-entérite : Une épidémie fait 6 morts dans le département de Podor - Le Soleil - Sénégal - 04/06/2005
Une épidémie de gastro-entérite apparue depuis le 28 mai dernier a fait 6 décès sur une centaine de cas, selon un bilan effectué hier, a-t-on noté dans un communiqué du ministère de la Santé et de la Prévention médicale.
La gastro-entérite s’est signalée chez les sujets atteints par une diarrhée, de la fièvre, des vomissements et des douleurs abdominales, précise le communiqué reçu hier après-midi. Les premières analyses effectuées dans les structures locales n'ont pas révélé la présence du vibrion cholérique dans les prélèvements, poursuit le communiqué.
Dès l'apparition des premiers cas, les autorités administratives et sanitaires locales ont dépêché, dans les zones concernées, des équipes d'agents de Santé pour assurer la prise en charge des malades et la prophylaxie. D'autres prélèvements ont été effectués aux fins d'analyses plus approfondies dans les laboratoires spécialisés de Dakar.
Devant cette situation, note-t-on toujours dans le communiqué, le ministre de la Santé et de la Prévention médicale a pris la décision de dépêcher sur le terrain une équipe de spécialistes dirigée par le Directeur de la Prévention médicale. « Sur place, la mission procédera à des enquêtes épidémiologiques d'usage et assistera les services locaux pour le renforcement du dispositif de surveillance et de prise en charge des malades », souligne-t-on dans le communiqué.
Le ministère de la Santé et de la Prévention médicale invite les populations des zones concernées au respect des mesures élémentaires d’hygiène et de salubrité édictées par les services compétents. F. D.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=50361&index__edition=10500

Santé publique - Des mesures d’urgence contre la filariose - L'express - Madagascar - 03/06/2005
La filariose fait des dégâts dans les régions côtières.
La bataille continue. La lutte contre la filariose sera renforcée. La conception d'une politique nationale s'avère opportune. C'est ce qui ressort de l'atelier sur cette affection parasitaire, organisé durant deux jours, et ce jusqu'à hier, à La Résidence d'Ankerana.
“Auparavant, seule la région du Sud-est, c'est-à-dire Manakara, Mananjary, Farafangana ou encore Vangaindrano, était la plus touchée. Mais après l'élaboration de la cartographie, on constate que d'autres provinces n'en sont pas épargnées”, souligne Lisinirina Rasoazanamiarana, une responsable du ministère de la Santé et du planning familial.
Cette cartographie démontre que la filariose est présente sur la côte aussi bien orientale qu'occidentale. La prévalence sur la côte est varie de 12 à 30 %. Par contre, elle est absente sur les Hautes-terres.
“Etant donné cette situation, une politique nationale vient à point nommé, conformément au défi santé pour tous. Elle va de pair avec la mise en œuvre du programme national de lutte contre la filariose ”, poursuit cette responsable. La lutte exige la participation de tous les acteurs de la société, de la sphère dirigeante à la base.
Handicap
La filariose, une affection provoquée par une piqûre de moustique, engendre un lourd handicap sur les sujets atteints. Lésions dermo-hypodermiques avec peau desséchée et craquelée, éléphantiasis, siégeant aux membres inférieurs ou sur les organes génitaux externes tels que le scrotum, la verge, la vulve et le pénis, sont autant de conséquences de cette maladie fréquente dans les zones tropicales et subtropicales.
A Madagascar, les personnes qui résident dans les endroits classées “zone rouge ” sont pourvues d'un comprimé à consommer une fois par an pendant cinq ans. “Ces comprimés sont distribués par le ministère de la Santé en guise de prévention ”, apprend-on. De leur côté, les sujets touchés bénéficient d'une prise en charge à domicile.
Plus d'une centaine de personnes en sont atteintes dans la Grande île. Un milliard de personnes dans le monde sont exposées au risque d’infection dans 83 pays les plus touchés. 120 millions sont infectés, 80 millions porteurs du parasite, 25 millions ont un hydrocèle, c'est-à-dire un épanchement de liquide séreux dans la bourse.
Un tiers des sujets infectés vivent en Inde, un tiers en Afrique, le reste en Asie du Sud-est, dans le Pacifique, en Amérique et en Méditerranée orientale. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32660&r=13&d=2005-06-03

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Médecine traditionnelle contre MST - Cameroon tribune - Cameroun - 03/06/2005
Dans les rues, la pharmacopée traditionnelle se spécialise dans le traitement de certaines maladies sexuellement transmissibles.
«Avec ce médicament, vous soignerez votre syphilis, votre gonococcie, vos fatigues et faiblesses sexuelles, et même le Sida ", lance à la criée un vendeur de médicament à la poste centrale de Yaoundé. Combien de fois ne sommes-nous pas passés devant ces " pharmaciens ", jetant un regard curieux sur ces " remèdes miracles ". Avec leurs photos d’organes génitaux endommagés et guéris par le pseudo " prodige ". Arboristes, herboristes, naturopathes, tradi-pharmaciens, ils prennent les dénominations selon leur convenance et disent vous guérir miraculeusement trois, quatre, voire cinq maladies à partir du même produit.
Sous forme d’écorces brutes, poudre en sachet, ou mixtures embouteillées, ces médicaments sont fabriqués à base de produits naturels : écorces d’arbres pour la gonococcie, racines pour la syphilis, ginseng pour la fatigue, cabosse de kola pour soigner les fibromes, la hernie, et les règles douloureuses. Gousses de haricot pour les hémorroïdes, de fruits sauvages (Ndong) pour la fatigue sexuelle et la toux… Papa Bouenguegni, 70 ans, se dit tradi-pharmacien depuis 20 ans. Il a basé sa pharmacopée sur les écorces brutes et les fruits sauvages. " Je n’ai jamais eu de problème avec mes patients. D’ailleurs je n’ai pas besoin de faire la publicité. Ma notoriété s’est faite sur le succès des guérisons. J’ai une dizaine de malades par semaine. Je me ravitaille en forêt. Donc, tous mes produits sont frais, naturels et authentiques ". Prince Mbouombouo Emmanuel, 40 ans, prépare ses médicaments avant de les vendre. " J’ai hérité du don de mes grands-parents. Mais je suis une formation auprès des tradi-praticiens. J’exerce depuis 12 ans et mes clients sont tellement satisfaits qu’ils m’en apportent d’autres. Sans me vanter, je suis compétent". Et la conservation de ces médicaments alors ? " Ils se conservent pendant sept à 8 mois. Après il faut revenir ", rassure " Dr " Prince.
Cette branche de la médecine semble avoir un franc succès au sein de la tranche des populations qui n’ont pas toujours les moyens de s’offrir des médicaments en pharmacie. " Pour soigner la syphilis par exemple, on déboursera 2500 F à la rue, tout au plus 3000, au lieu d’une série d’antibiotiques qui ira jusqu’à 20000 F ", explique Prince Mbouombouo. Une chose est sûre, c’est que ce curieux pharmacien gagne bien sa vie. Avec 60000 F par mois de vente, parfois même plus, il réussit à nourrir sa petite famille.
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Diplôme inter-universitaire médical : Des cadres compétents pour la santé des populations - Sidwaya - Burkina Faso - 03/06/2005
La deuxième édition du Diplôme inter-universitaire sur "La prise en charge globale des patients infectés par le VIH en Afrique sub-saharienne" se tient à Ouagadougou du 30 mai au 24 juin 2005. Les participants viennent de la sous-région, de l'Europe et d'Amérique
Le Diplôme inter-universitaire (DIU), de formation sur la prise en charge globale des patients infectés par le VIH, a pour vocation d'outiller des professionnels et volontaires de la Santé, en un mois de formation intense et accélérée. Il s'agit d'une nouvelle filière qui est à sa deuxième édition. Première du genre dans la sous-région, cette formation, de par son caractère universitaire et international, est de haut niveau et fait de l'Université de Ouagadougou, un rendez-vous "du donner et du recevoir", selon son président, le professeur Joseph Paré. Il a souligné que le Sida est une maladie qui constitue de nos jours, une préoccupation majeure de la communauté internationale. A ce titre, le professeur Joseph Paré estime que ce fléau doit intéresser à un plus haut niveau les étudiants, les enseignants-chercheurs et les scientifiques du monde médical. "Il faut donc aux spécialistes de la Santé des compétences nouvelles et des stratégies efficaces pour endiguer cette maladie. Et c'est ce qui justifie la création de cette école de formation", a-t-il soutenu.
Pour le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Mohamed-Mohamoud Hacen, "l'accès des personnes vivant avec le VIH aux soins appropriés est une obligation médicale, une nécessité de santé publique et un impératif moral". Concernant la prise en charge des patients, Dr Hacen précise qu'elle relève d'abord de la responsabilité des professionnels de la santé. En plus, cette prise en charge revêt un caractère pluridisciplinaire et concerne différentes catégories et personnels et des spécialités diverses. "Elle implique l'acquisition de connaissances cliniques, biologiques et épidémiologiques appropriées et surtout un savoir-faire pratique et adapté au contexte," a affirmé Dr Hacen, indiquant du même coup que l'OMS salue à sa juste valeur, la présente formation. 
Le contexte de la formation 
Dans son intervention, le ministre des Enseignements secondaire supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Laya Sawadogo a situé le contexte dans lequel s'inscrit cette formation. "Toutes les nations du monde font face à cette pandémie du Sida. Il est donc du devoir de chaque nation d'apporter sa contribution à l'effort d'éradication de cette maladie". A l'endroit des stagiaires, il leur a dit que le regroupement sous régional dont ils sont les pionniers ne peut qu'être salutaire de par la mise en commun des différentes stratégies de lutte, avec la contribution des formateurs venus du Nord. Le professeur Laya Sawadogo dit être convaincu que, si la formation se pérennise, elle permettra dans les prochaines années de réduire considérablement les taux de mortalité et de morbidité du VIH/Sida.  Aimée Florentine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_03_06/sidwaya.htm

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La ménopause, la peau et les produits cosmétiques - Sidwaya - Burkina Faso - 02/06/2005
La Société burkinabé de dermatologie - vénérologie, d'esthétique et de cosmétique (SOBUDEC) et la Société de gynécologie et d'obstétrique du Burkina (SOGOB) ont animé une conférence le 28 mai 2005, au profit de l'Association professionnelle des secrétaires du Burkina (APSB). La ménopause, les incidents et accidents des cosmétiques ont été les sujets abordés au cours de cette conférenceLire la suite

Les dangers de l’ignorance : Des remèdes de qualité douteuse et parfois interdits, sont vendus, dans une méconnaissance totale de certaines règles de dosage - Cameroon tribune - Cameroun - 02/06/2005
Selon une étude menée récemment par l’Iford (Institut de formation et de recherches démographiques), parmi les échantillons de comprimés acquis sur le trottoir et censés contenir de la Quinine, 10% contenaient des substances inconnues. 64,3 % contenaient de la Chloroquine.
Et sur 15 patients qui achetaient leurs médicaments dans la rue, 53% recevaient des produits contrefaits ou sous-dosés. Il ne s’agit donc pas d’une vue de l’esprit. Nombre de médicaments que l’on retrouve chez les vendeurs du secteur informel sont dangereux. " On retrouve parfois, à la place du paracétamol, de la farine ", lance une ménagère. Quelquefois, c’est tout simplement la date de péremption qui est échue. De source bien informée, les vendeurs ont des stratégies bien huilées en vue de changer la date. Il suffit de remplacer la boîte, alors que le flacon, pour ce qui est des sirops notamment, reste le même. Autre méthode, le dosage, qui laisse à désirer. Des quantités non maîtrisées de médicaments sont prescrites par des vendeurs qui se décrètent médecins. Et, juste parce qu’un client dit souffrir d’un mal de tête, par exemple, on a vite trouvé un maloxine. Ou encore l’antibiotique Sparetrim Fort qui est prescrit par un détaillant à cet homme dont la fillette souffre d’une rage de boutons sur la peau.
Le marché Mokolo est une autre zone où l’informel a pignon sur rue. Là, les marchands ambulants pullulent. L’un d’eux, transportant son panier de médicaments sur la tête, dit ignorer la liste de médicaments interdits. " Une fois, on a interdit un dérivé de la Chloroquine et le Fébrilex. Mais on pouvait en trouver dans l’informel ", lance Mérimée Simo, qui se promène lui-même de village en village pour consulter et prescrire les médicaments. Lui, pourtant, n’a pas de connaissances particulières dans la médecine et la pharmacie. " Des intrus existent dans le domaine ", reconnaît un vendeur qui traîne derrière lui une quinzaine d’années dans l’activité. Pour un autre, c’est un marché noir dans lequel chacun se bat comme il peut pour vivre. Un marché s’opérant malheureusement dans une ignorance qui expose les vies de plusieurs milliers de Camerounais. A.T.
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Pour la disparition des infections nosocomiales : Principal mise sur l’hygiène hospitalière - Le quotidien - Sénégal - 02/06/2005
Les agents pathogènes responsables de l’infection nosocomiale sont des bactéries, des levures, bref des microbes, qui trouvent refuge dans l’établissement de santé. Et non dans l’organisme des malades à leur entrée dans un établissement de santé.
«Ces agents sont souvent très dangereux, car sélectionnés par les malades. Ce qui pose de réels problèmes», indique Boubacar Wade, médecin colonel et directeur adjoint de l’Hôpital Principal de Dakar (Hpd), lors de la vistée guidée dans cet établissement sanitaire, organisée avant-hier pour une délégation du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes). S’y ajoute que ces microbes peuvent jongler de malade en malade.
Le personnel de l’Hpd est loin de prendre à la légère ces maladies. «Le taux actuel d’infection nosocomiale de 8 % avoisine les taux européens. Notre objectif à l’Hôpital Principal de Dakar est donc de faire en sorte que ce taux tende en deçà de 5 % dans un premier temps puis 0 %», avise M. Wade. Toutefois, précise-t-il, l’infection nosocomiale est un réel problème qui existe dans toutes les structures hospitalières ; «c’est pourquoi, nous avons un programme de lutte pour la sécurité des malades en passant par la lutte des vecteurs de transmission de cette maladie». Car infection nosocomiale rime avec déficit dans la qualité des soins thérapeutiques. Donc, il est important pour lui de connaître les taux de l’infection, les agents de transmission, les points faibles, mais aussi de former et sensibiliser les populations et les malades.
Et, poursuit M. Wade, «ces maladies nécessitent des moyens considérables pour soigner le malade, donc ça grève les budgets de l’hôpital d’un côté. De l’autre, c’est dangereux pour le malade. Car il est venu pour bénéficier de soins et non pour y risquer sa vie». Donc, selon lui, en tirant d’affaire le malade, l’établissement de santé allège ses charges puisque ces infections nécessitent des moyens antibiotiques très puissants donc très chers.
Si la part de responsabilité du personnel de santé et de l’établissement est indéniable, on ne peut pas raisonner en terme de sanction, d’après M. Wade, mais en termes de formation et de sensibilisation. Car, note-t-il, «le personnel de santé vise à soigner les patients et les soulager et n’est délibérément pas là pour créer des complications aux patients». Du reste, complète-t-il, l’Etat sénégalais a fait la sanction positive en créant un programme de lutte contre les infections nosocomiales qui est d’ailleurs en train de prendre à bras le corps ce problème pour qu’il disparaisse des hôpitaux.
Toujours est-il qu’il est primordial pour M. Wade de prendre en charge le malade, le traiter, le guérir et surtout le mettre hors de tout danger. Pour cela, le meilleur traitement est l’hygiène hospitalière. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=25103&index_edition=728

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