L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique

Juillet 2003

Nouveau DG de l'Organisation Mondiale de la Santé : La lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme priorité du Dr Lee Jong-Wook - Le soleil - Sénégal - 22/07/2003
Le Dr Lee Jong-wook, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, a pris, le lundi 21 juillet, ses fonctions de Directeur général de l'OMS. Toute l'activité de l'OMS sera déterminée par ses effets dans les pays et notamment ceux du Sud ; et la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme seront au cœur des priorités d'actions du Dr Lee. En outre, le nouveau Dg de l'OMS veut s'atteler à la crise générale des ressources humaines qui touche le secteur de la santé. Le Dr Lee n'est pas quelqu'un de très charismatique, mais sa force, il la tire de son pragmatisme: "Le travail que nous accomplirons ensemble au cours de ces prochaines années s'inspirera de trois principes. Nos actions doivent être appropriées. Elles doivent se situer dans les lieux appropriés. Et nous devons les mener de façon appropriée", a-t-il déclaré dans son discours inaugural au personnel de l'OMS. C'est un homme à qui on peut faire confiance, même s'il ne faut pas en douter, les pressions sur lui seront intenses. Lire la suite

Les examens bloqués dans les UFR des sciences de la santé - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 22/07/2003
Programmées depuis la semaine dernière, les évaluations dans les UFR de Médecine, Pharmacie et Odonto-stomatologie de l'Université de Cocody ne se déroulent toujours pas. Les étudiants de ces filières qui ont suivi régulièrement l'année académique 2002-2003 refusent de composer tant qu'une solution claire et définitive n'est pas trouvée aux problèmes financiers de leurs enseignants de rang " B " d'une part. D'autre part, ils veulent que les autorités rectorales qu'ils soupçonnent de vouloir faire invalider l'année en cours aux fins d'uniformiser la mesure au niveau de toute l'université de Cocody, lèvent toute suspicion. En effet, les enseignants de rang " B " (assistants et maîtres assistants) qui avaient en bloc débrayé deux semaines plus tôt pour réclamer le paiement de l'incidence financière du décret d'abrogation du raccrochage évaluée à 120 millions de FCFA, sont maintenant divisés sur l'échéancier proposé par la présidence de l'Université et sur la tenue des examens. Car, pour nombre d'entre eux, " il est suspect que les enseignants de même grade des UFR qui ne vont pas à l'école puissent entrer en possession de leurs dus et pas nous ", soutiennent-ils. Avant de préciser que ceux de rang " A " de leurs trois UFR ont reçu leur argent depuis longtemps. Toutes choses qui les amènent à croire que, dans l'intérêt exclusif d'amorcer l'année académique à venir avec une uniformité dans toutes les facultés, les responsables de l'Université de Cocody auraient décidé de " sacrifier les UFR des Sciences de la Santé sur l'autel de la (re)crédibilisation de l'institution par une année sans examens, donc nulle ". De nombreux étudiants militants du SYNESS (Syndicat national des étudiants en sciences de la santé), décidés à ne pas entrer dans la logique du boycott des compositions craignent pour leur sécurité et doutent de la bonne (ou mauvaise foi) de certains de leurs enseignants. Car des étudiants rencontrés à l'UFR d'Odonto-stomatologie affirment que leurs pairs des UFR " à l'année blanche consommée ", auraient menacé d'effectuer une descente musclée en cas de composition effective. Par ailleurs, selon eux, certains de leurs enseignants (assistants et maîtres assistants) auraient décidé de ne pas corriger les copies d'évaluation des étudiants tant que leur revendication n'aurait pas été satisfaite. Le décanat de médecine qui s'est réuni hier, attend les conclaves d'odonto et pharmacie aujourd'hui après-midi, pour soumettre leurs positions à la présidence de l'Université via le secrétariat général. COULIBALY REMI
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=21869

Flambées de grippe à Dakar - Le soleil - Sénégal - 22/07/2003
Depuis quelques semaines, les cas de grippe se multiplient dans de nombreux services publics, des familles et entreprises privées, occasionnant des mises en repos médical, ce qui veut dire des pertes en heures de travail, mais aussi des dépenses en soins. Il est fréquent d'écouter des plaintes de courbatures, de fièvre, de toux et de rhume dans la journée. Dans tout cela, la grippe est fréquemment indexée, alors que l'on ne doit pas oublier que le Sénégal est un pays d'endémie palustre, où il faut soupçonner en premier le paludisme. Tout au moins, la grippe (où l'état grippal) ouvre, parfois, le chemin de la survenue du paludisme. Il existe pourtant des différences marquées entre la grippe, maladie virale aiguë, nécessitant une convalescence et la rhinite aiguë ou non, et le paludisme, même si l'on retrouve parfois les mêmes symptômes. Lire la suite

Lutte contre le paludisme : Mobilisation générale sonnée à Rufisque-Ouest - Le Sud - Sénégal - 21/07/2003

Après la tombée des premières pluies, la lutte contre le paludisme est déclenchée à Rufisque-Ouest, par les populations appuyées par les autorités municipales et sanitaires, à travers une quinzaine, baptisée "and khekh sibourou". Le maire de la commune d'arrondissement, Alioune Mar, vient de mettre à la disposition de ses administrés un lot de matériel composé de 2000 poubelles, 400 moustiquaires imprégnées et des médicaments anti-paludéens, d'une valeur de 3 millions Fcfa. Le coût total de l'opération est estimé à 6 millions de FCfa. Les moustiquaires seront distribuées prioritairement aux femmes enceintes, aux enfants de moins de cinq ans et aux vieilles personnes. Les médicaments seront donnés gratuitement aux cas graves de paludisme et subventionnés pour les cas moins graves, alors que les poubelles seront distribuées aux délégués de quartiers. Selon le souhait exprimé par le maire Alioune Mar, "l'opération entend contribuer efficacement à la lutte contre le paludisme pendant tout l'hivernage et l'on devrait tendre dans la commune d'arrondissement de Rufisque-Ouest à zéro mort pour cause de paludisme". L'édile de Rufisque-ouest ne compte pas s'arrêter là puisque son équipe ambitionne de procéder à des opérations de saupoudrage et réfléchit actuellement à un programme de renforcement des capacités des postes de santé qui se sont vu allouer 32 % du budget de la commune pendant l'exercice courant. Jeunes et femmes dans la bataille Par ailleurs, les Associations sportives et culturelles qui se sont mobilisées pour la cause commune de lutte contre le paludisme, se verront subventionner incessamment alors que les femmes bénéficieront d'un programme dénommé "Crédit municipal pour les femmes", a affirmé le maire de Rufisque-Ouest. L'initiative a été particulièrement saluée par le médecin chef du District sanitaire de Rufisque, le docteur Mbacké qui a insisté sur la nécessité de maintenir le cadre de vie propre et respecter les consignes des services de santé dans la lutte contre le paludisme par un usage des moustiquaires imprégnées. Pour la circonstance, les populations ont déployé le folklore et plaidé la cause de la salubrité et de l'hygiène, domaine dans lequel leur collectivité locale souffre beaucoup, du fait des canaux à ciel ouvert et de la proximité de la mer. Et comme pour faire bonne mesure, le maire de la commune d'arrondissement de Rufisque-Est, est venue en renfort, elle aussi plaidé auprès des femmes en faveur du maintien d'u cadre de vie propre. Moussa DIOP
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/21072003.htm


Chirurgie a cœur ouvert : Un espoir apporté par les sommets Leon Sullivan - Walfadjri - Sénégal - 21/07/2003

Au-delà de la dimension sentimentale des retrouvailles entre Africains et Africains-Américains, les sommets Leon Sullivan veulent favoriser des actions directes au profit des populations africaines. Exemple de la contribution d'un chirurgien grâce à laquelle des cardiaques sénégalais n'auront pas besoin d'aller à l'étranger pour se faire traiter. Les rencontres périodiques entre Africains et Africains-Américains, maintenant appelés "sommets Leon Sullivan", sont d'un secours notable sur le plan sanitaire, comme en témoignent les travaux présentés par le docteur Albert Olivier au VIe sommet qui s'est récemment déroulé à Abuja (Nigeria). Tel qu'il est présenté par The American Center, Albert Olivier est un Haïtio-Américain spécialisé dans la chirurgie à cœur ouvert. Il exerce sa profession dans un hôpital ultramoderne des Etats-Unis, "mais il n'a pas oublié ceux qui ont besoin de ses compétences dans les pays en développement". Ainsi, dans le cadre de la fondation Leon Sullivan, il a contribué à la formation d'équipes médicales qui opèrent actuellement des cardiaques au Sénégal et qui espèrent élargir leurs activités dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne. Après une première rencontre en 1991, le pasteur Leon Sullivan, initiateur du sommet, et le Dr Olivier se sont revus en 1995 au sommet de Dakar et ils ont alors décidé d'adopter un projet de travail. "Nous avons développé une stratégie consistant à trouver une maladie qui tue des millions de personnes, mais que l'on peut traiter et guérir, explique le docteur. La maladie que nous avons trouvée est le rhumatisme cardiaque. Contrairement au sida, qui est incurable et mortel, cette maladie cardiaque qui frappe au moins douze millions de personnes est curable". Le projet a commencé en novembre 1996. "Notre objectif était d'opérer, de sauver la vie d'un malade et de former un chirurgien. En d'autres termes, si vous apprenez à un chirurgien à faire ce genre d'opération, il pourra ensuite mettre au point son programme". C'est au Sénégal, en 1996, que le Dr Olivier a réussi, pour la première fois, à mettre en place tout le nécessaire pour faire une telle opération, c'est-à-dire le personnel médical et l'équipement (cœur-poumon artificiel, tubes, etc.). C'est grâce à la collaboration entre les Sénégalais et les Américains, à la participation de bénévoles et à l'aide d'entreprises que le projet sénégalais, qui a duré de 1996 à 2001, a été couronné de succès, malgré les nombreuses difficultés, notamment au niveau de l'acheminement du matériel principal (cœur-poumon artificiel) et accessoire. La gestion de l'aide financière sous la forme de dons s'est aussi révélée très importante. "Outre la chirurgie à cœur ouvert, a-t-il dit, que tentions-nous de faire pour montrer ce que le Sénégal pouvait réaliser par lui-même ? Il nous fallait créer un modèle permettant à ce pays d'élaborer un programme, mais aussi de le maintenir. Alors qu'il y avait auparavant un seul chirurgien, il y en a maintenant trois, qui sont spécialisés dans la cardiologie. Alors qu'il y avait seulement une salle d'opération, le centre de chirurgie cardio-vasculaire compte maintenant deux étages. Alors qu'avant 1995, on ne pouvait faire aucune opération à cœur ouvert, le nombre de ces opérations atteint actuellement quatre-vingt-huit. Il s'agit maintenant de faire du Sénégal un centre régional dans ce domaine pour les pays limitrophes". Aujourd'hui, le centre de chirurgie cardio-vasculaire du Sénégal compte parmi ses clients non seulement des Sénégalais, mais aussi des Gambiens et des Maliens. Par : El Hadji Dame SECK
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=3155


Santé de la reproduction des adolescents : Tamba aura un centre de dépistage du SIDA en 2004 - Le soleil - Sénégal - 21/07/2003
Au cours du point de presse organisé hier, en fin de matinée, dans les locaux du centre ados de Tamba, M. Demba Koné, Directeur du projet de promotion des jeunes du ministère de la Jeunesse, appuyé par l'UNFPA a annoncé la mise en place d'un centre de dépistage du SIDA dans un des centres ados de la région de Tamba. M. Ian Hopwood, Représentant de l'UNICEF au Sénégal, a participé, hier, à Tambacounda, aux activités de la JMP édition 2003. Au cours de l'entretien qu'il nous a accordé, M. Hopwood a déclaré : "en plus des informations, les adolescentes doivent bénéficier de services de qualité dans des structures où ils se sentent à l'aise". Par ailleurs, tirant le premier bilan de la campagne nationale sur l'enregistrement des naissances, M. Hopwood s'est dit satisfait et souhaite que cette campagne s'inscrive dans la durée. "Je suis à Tamba pour participer à la JMP organisée par l'UNFPA. L'UNICEF travaille étroitement avec les ministères de la Santé, de la Jeunesse, de l'Education, avec l'UNFPA et l'OMS pour essayer d'améliorer les connaissances des adolescents et des adolescentes sur les problèmes de santé auxquelles ils sont confrontés, notamment les IST/SIDA, les grossesses précoces, etc. Les adolescents sont très fragiles. Il faut aussi augmenter les connaissances des parents et des grands-parents ainsi que toux ceux qui entourent les adolescents pour que cette tranche d'âge puisse avoir des informations fiables afin de protéger sa santé et évoluer dans de bonnes conditions dans la vie". En plus de l'information, il est nécessaire, ajoute le Représentant de l'UNICEF, de mettre l'accent sur la qualité des services. Il y a des services existants et disponibles au niveau des structures des ministères de la Santé et de la Jeunesse et des ONG, etc., mais les adolescents doivent s'y sentir à l'aise, ne pas y subir la stigmatisation et des critiques. En effet, on parle de services conviviaux. La qualité et le contenu des services doivent être adaptés aux besoins spécifiques des adolescents". Concernant la campagne sur les enregistrements des naissances, M. Hopwood a dit que cette campagne "s'est bien déroulée au Sénégal et aussi dans le reste de l'Afrique de l'Ouest. Il y a eu même une grande cérémonie dans le cadre de la Journée africaine de l'enfant présidée par le chef de l'Etat du Mali". "On a eu une forte participation et une grande implication des acteurs concernés, les élus locaux, l'administration locale, le ministère de la Famille et de la Solidarité nationale, le ministère délégué chargé de la Décentralisation, etc.", a ajouté le Représentant de l'UNICEF. Tous ces acteurs étaient "tous motivés pour avoir une campagne réussie qui touche les populations et renforce le système d'enregistrement des naissances". L'effort doit être poursuivi pour disposer d'un système d'enregistrement des naissances "performant et fiable" dans les collectivités locales, a conclu M. Hopwood. PROPOS RECUEILLIS PAR P.D.S ET E.B.S
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=28978&index__edition=9937

KOLDA : Le Téléthon dope les moustiques - Walfadjri - Sénégal - 20/07/2003

Mois d'un mois après l'installation de l'hivernage, le département de Kolda totalise quelque 327 mm. Les averses s'abattent sans arrêt sur la ville et dans les villages où la chaleur avait asséché bon nombre de puits. Seulement, ce bonheur est troublé dans la commune comme dans les campagnes par la prolifération des moustiques. Impossible de trouver le sommeil, à moins de dormir sous une moustiquaire. Pour chasser les moustiques, on recourt parfois à la fumigation à partir de l'écorce de certains arbres. L'écorce la plus célèbre est celle dite "santan", qui se vend bien au marché. Ce moyen de lutte contre les moustiques est, à l'évidence, pour ceux qui sont incapables de se payer une moustiquaire imprégnée, vendue à 4 000 ou 6 000 F l'unité. Dans les postes de santé de l'intérieur de la région de Kolda et dans les centres de santé, des moustiquaires imprégnées sont données gratuitement aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 3 ans. N'empêche, les moustiques pullulent et les cas de paludisme commencent à se signaler. "Le Téléthon a dopé les moustiques", laisse-t-on entendre avec une bonne dose d'humour. L'opération de solidarité contre le paludisme a permis de collecter dans la région de Kolda 4 millions 300 000 francs. "C'est une réussite", a apprécié le gouverneur de région, lors de la réunion de bilan. En attendant que commence la lutte contre le paludisme, les populations font face à une invasion de sautauriaux. Les bestioles sont attirées par la lumière. Au niveau des lampadaires, ce sont des nuées que l'on aperçoit. "A Diaobé, il faut être vigilant sinon on risque d'en dévorer", témoigne un habitant. Ce sont les porcs qui semblent s'en délecter. Ils les croquent au grand bonheur des populations. Hamidou Sagna
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=3117


Recherche médicale au Burkina : Laya s'engage à créer un institut - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 19/07/2003
Les 6èmes journées de parasitologie ont débuté le jeudi 17 juillet 2003, à l'UFR/SDS, université de Ouagadougou. Le thème retenu cette année est : "Les parasitoses humaines et animales au 3e millénaire". Les journées de parasitologie sont l'initiative de la Société burkinabè de parasitologie (SO.B.PAR), et se tiennent depuis 1993. La SO.B.PAR regroupe en son sein, des médecins, pharmaciens, vétérinaires, biologistes, enseignants/chercheurs universitaires, enseignants en sciences de la vie et de la terre des lycées et collèges, des étudiants et des paramédicaux. Les objectifs poursuivis par cette structure sont : encourager les recherches fondamentales et appliquées en parasitologie générale, médicale et vétérinaire ; promouvoir l'application des résultats des recherches en parasitologie pour le développement social et économique ; contribuer à la formation de ses membres ; diffuser les connaissances en parasitologie, notamment par l'organisation de réunions scientifiques et par la publication de documents. Et c'est dans le cadre de ce dernier objectif que sont organisées les 6es journées, au cours desquelles plusieurs communications sont données, entre autres sur le paludisme, maladie parasitaire, parmi tant d'autres, première cause de mortalité en Afrique. L'ouverture des journées a été présidée par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Laya Sawadogo, qui avait à ses côtés, le président chancelier de l'université, Alfred Traoré, et le président de la SO.B.PAR, Dr Robert T. Guigemdé. Le ministre Laya a invité les participants à intensifier leurs échanges sur les résultats des recherches. Il a regretté l'inexistence d'un véritable institut de recherche médical, en tant qu'entité autonome, et a pris l'engagement d'œuvrer avec son collègue de la Santé, pour que pareille structure voie le jour. Au nombre des maladies parasitaires, en dehors du paludisme, qui ravagent nos populations, on compte la bilharziose, l'onchocercose, le ver de guinée, etc. Malgré les recherches en parasitologie, on n'a pas encore trouvé de vaccin contre le paludisme. Les échanges d'informations sur les résultats des recherches en laboratoire que les participants aux 6es journées burkinabè de parasitologie ont eu sont une opportunité que la SO.B.PAR offre à ses membres dans la lutte contre les maladies parasitaires. Elle entend pouvoir tenir chaque année ces journées. Agnan Kayorgo
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/debq.htm

Les tradipraticiens de rue en quelques maux : Leur activité se porte plutôt bien à Yaoundé - Cameroon-tribune - Cameroun - 18/07/2003
30 maladies au moins. Voilà ce que Amadou, tenancier d'une " Clinique africaine " - en fait, quelques flacons au contenu coloré disposés dans le coffre d'une vieille voiture garée non loin de l'Immeuble de la mort -, se targue de guérir, ou au moins de soulager. Syphilis, jaunisse, typhoïde, maux d'estomac, trouble des règles… Sur son tableau d'offres de soin, on trouve également des affections du genre éjaculation précoce, mal de bas-ventre (sic) fatigue générale du corps, rhumatisme, toux etc. De son aveu, l'affaire ne marche pas trop mal et il peut compter jusqu'à quinze clients les jours fastes. Le gros des acheteurs, à en croire le guérisseur qui déclare quelque dix ans d'expérience, est constitué d'hommes, généralement conduits là par une maladie vénérienne (à regarder l'offre de soin, on comprend un peu pourquoi…). A la " Clinique ", on se veut sérieux et les malades sont, quand le traitement l'impose, invités à repasser après tel nombre de jours, dans le cadre d'un suivi. A la " Pharmacie africaine du pygmée de l'Est ", située à l'ancien Beauty Express, c'est le décor qui change légèrement. Les fioles, bouteilles et autres sachets de poudre sont posés sur une pièce de tissu, qui elle-même repose sur un carré de plastique. Le 'pharmacien' étale ses domaines d'intervention : dents, yeux, oreilles, et les inévitables maladies du sexe. Dans ce domaine précis, le maître, en activité depuis 1987, donne quelques précisions : chancre mou, chlamydiae, blennorragie, gonococcie, trompes bouchées, perte de désir sexuel (qui frappe plus les femmes que les hommes, d'après lui). Pour lui aussi, les ''maladies honteuses'' sont les plus grosses pourvoyeuses de clients, talonnées toutefois par les affections de la peau et les maux de dents. Le pygmée offre même des prestations qu'aucun hôpital ne proposerait, portant sur les " couches nocturnes ", les " poisons de nuit ", les " maisons hantées " et les " mauvais rêves ". A la question de savoir s'ils n'ont pas de problèmes avec les responsables de la Santé publique, relativement aux questions d'hygiène par exemple, les guérisseurs rencontrés ont la même réponse : avant il y avait des problèmes, mais depuis l'assise avec les autorités du Minsanté au Palais des congrès de Yaoundé, les tradipraticiens opèrent en paix. Le " pygmée de l'Est " affirme même que parfois des médecins de Laquintinie et de l'Hôpital central de Yaoundé l'ont consulté, notamment pour des maladies vénériennes. Mais tout ne va pas de soi dans ce secteur. On ne peut par exemple pas occulter les questions liées au conditionnement et à la conservation des produits proposés. De la même manière, comme le reconnaît Jean-Marie Ebanda, 19 ans de carrière, " trop de charlatans " empoisonnent le corps. On peut également reprocher à certains tradipraticiens d'exposer au regard public des photos d'organes génitaux salement amochés, sous prétexte d'exciter sa curiosité. Alliance NYOBIA
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j22072003&idart=9471&olarch=j18072003&ph=y

Le premier hôpital colonial de Grand-Bassam restauré et transformé en centre de santé urbain - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 17/07/2003
Le Dr. Mabri Toikeusse, ministre d'Etat en charge de la Santé et de la population, a inauguré vendredi le dispensaire de Grand-Bassam. Ce bâtiment, au dire du député-maire Jean-Michel Moulod "bâti en 1905 puis rénové en 1918 pour lutter contre les maladies endémiques, la fièvre jaune notamment, fait office de premier hôpital de la Côte d'Ivoire". La réhabilitation de cet édifice qui s'inscrit dans le programme de développement des communes côtières initié en 1997, a été financée par l'Union européenne à hauteur de 118 millions FCFA. Le bras technique étant le BNEDTD. De deux niveaux (R+1), il comprend les pavillons de consultations / hospitalisations diverses au rez-de-chaussée et des bureaux (dont ceux de la direction départementale de Grand-Bassam de la Santé) au premier étage. Ce centre vient ainsi étoffer le plateau réceptif de la région du Sud-comoé, comme l'a indiqué le directeur régional, M. Kouamé Jean, qui n'a toutefois pas omis d'en demander un peu plus. Le ministre d'Etat Mabri Toikeusse qui s'est réjoui de la tenue de cette cérémonie, l'a qualifiée "d'acte majeur pour le bien-être des populations (…) et de socle pour la viabilité de l'AMU." RéMI COULIBALY
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=21724

Hydrocéphalie-Spina Bifida - L'express - Madagascar - 17/07/2003
"En moyenne, il doit y avoir une soixantaine de nouveaux cas par an, mais déjà près de 130 enfants ont été accueillis et traités par le Programme d'aide médicale aux enfants atteints de l'hydrocéphalie et spina bifida", d'après les propos du coordinateur national Dr Nouraly Nazaraly. Tous les malades sont traités au service de Neurochirurgie de l'Hjra, dont le traitement consiste à incérer une valve de dérivation dans les cavités cervicales afin de drainer l'excédent du liquide. Étant donné que le coût du traitement n'est pas à la portée des parents avec les frais d'hospitalisation, la valve de dérivation, les médicaments, le scanner..., ceux-ci se contentent de simples soins sachant que l'enfant finira par mourir. L'hydrocéphalie est une maladie qui se développe avant la naissance par l'existence d'une malformation, d'une tumeur du cerveau ou après la naissance d'une méningite infectieuse. Pour l'hydrocéphalie, le liquide céphalo-rachidien qui se forme d'une façon continue dans les ventricules à l'intérieur du cerveau, ne peut circuler par suite de l'obstruction des voies. Ainsi, ce fluide s'accumule dans les ventricules et produit une pression parfois douloureuse qui, sans un traitement rapide, va détruire de façon définitive les tissus nerveux du cerveau, et surtout fait grossir le crâne qui est encore mou. Une nouvelle technique dite Ventriculostomie permet de trouver dans les ventricules cervicales, les voies obstruées et de créer de nouvelles voies de circulation par le biais d'un neuro-endoscope. Et cette technique ne nécessite plus la pose d'une valve mais ne peut traiter que 50% des cas. Quant au spina bifida, il s'agit d'une des plus communes malformations congénitales, affectant le fœtus dans les premières semaines de la grossesse. C'est une malformation de la colonne vertébrale qui provoque une paralysie plus ou moins importante selon l'endroit. Ces malformations nerveuses sont les plus souvent responsables des troubles invalidantes comme l'incontinence urinaire, le fécale et la paralysie des membres inférieurs. Le Programme d'aide, mis en place en septembre 2000, est sous tutelle du ministère de la Santé et reçoit des aides financières auprès des ambassades dont la Grande Bretagne, la France et les Etats-Unis pour l'achat des valves et la prise en charge de la formation en neuro-chirurgie en France, ainsi que d'autres généreux donateurs. Recueillis par : Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13824&r=13&d=2003-07-17

Lutte contre les vecteurs des maladies : Démarrage des opérations hivernales du Service d'Hygiène - Le soleil - Sénégal - 16/07/2003
Le service national de l'Hygiène a démarré, hier après-midi, sur le canal du Front de Terre qui longe les abords de l'hôpital général de Grand-Yoff (ex CTO), ses opérations d'hivernage de lutte anti-vectorielle par des épandages et la pulvérisation d'insecticides en poudre et liquides. Ces opérations, que le ministère de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention mène chaque année dans la capitale et dans les chefs-lieux de région, vont se poursuivre jusqu'au 7 août dans une première phase qui va concerner l'utilisation d'insecticide pour, selon le Médecin Colonel Cheikh Samba Ndiaye, chef du SNH, diminuer les populations de moustiques, dont principalement l'anophèle qui transmet le paludisme, mais aussi les mouches et les autres insectes rampants ou volants, dont la survenue de la période des pluies offre une occasion de multiplier considérablement". Il a indiqué aux journalistes devant lesquels il présentait, hier après-midi, avec le colonel Papa Salla Mboup, chef de la Brigade régionale d'Hygiène de Dakar, le plan des opérations hivernales de lutte anti-vectorielle, que ces actions vont se dérouler dans le département de Dakar, mais aussi parallèlement dans les trois autres départements de la région, notamment Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Les régions de Thiès et de Ziguinchor ont, elles aussi, démarré leurs propres opérations et les autres régions sont en train de se préparer", a assuré le Dr Cheikh Samba Ndiaye. "Nous sollicitons l'implication des populations et des collectivités locales dans l'information et la sensibilisation des populations sur l'importance d'une bonne hygiène du cadre de vie, qui assure pour une grande part la préservation de la santé". Il a souligné qu'une stratégie va suivre dans la deuxième phase (août-septembre) et qui concernera la destruction des gîtes larvaires par le comblement des eaux stagnantes, la recherche des ustensiles ou déchets pouvant contenir de l'eau (pneus, bols ou autres récipients usagés, pots de conserves jetés sur la voie publique ou dans des coins des concessions), mais aussi la promotion des moustiquaires imprégnées. Enfin, dans la troisième et dernière phase (octobre novembre), le SNH va mettre l'accent sur la sensibilisation encore du public avec l'aide des médiats, dans la mesure où c'est la période où l'on voit les plus hauts pics du nombre de cas de paludisme durant l'année au Sénégal. Le colonel Papa Salla Mboup, chef de la BRH de Dakar, a indiqué que des moyens en insecticides, en hommes et en véhicules, spécialement aménagés pour l'épandage d'insecticide, ont été mobilisés par le ministère de la Santé. Il faudrait, selon lui, "pas moins de 400 millions de Fcfa pour traiter (assez) correctement la seule région de Dakar". Il a souligné que pour cette région, l'accent sera mis sur les canaux à ciel ouvert de Dakar et de Rufisque, les Niayes, le quartier de Médina Gounass à Guédiawaye, les Parcelles Assainies, Cambérène, Yoff, Hann, Dalifort, etc. Il a précisé les précautions utiles que les populations doivent prendre, parmi lesquelles la protection des aliments, des ustensiles de cuisine et des réserves d'eau, l'isolement du bétail domestique et l'interdiction (surtout des enfants) de s'exposer aux nuages d'insecticide. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=28909&index__edition=9935

Plateau sur la médecine traditionnelle - L'express - Madagascar - 16/07/2003
Par la circulaire N° 106/SAN/SG/DGS/ANT, le directeur des pharmacies et laboratoires invite humblement les stations radios de la ville, d'annuler les interviews et plateau concernant la Médecine traditionnelle sans l'accord préalable du ministère de la Santé. Ce qui a suscité une vive inquiétude des animateurs radios et les journalistes.
POLITIQUE DU MINISTERE
Dans cette circulaire, il est stipulé que la santé n'est pas comme tous les autres métiers où la publicité est de règle. Ce qui laisse entendre que toute interview publicitaire d'un tradipraticien ou d'une association n'est plus autorisée. La raison en est simple; les propos avancés ne sont pas conformes à la politique nationale de santé. Vis-à-vis de la médecine traditionnelle, plusieurs travaux ont été déjà réalisés pour l'intégration et la valorisation en matière de médecine et pharmacopée traditionnelle, dans le système national de santé : - élaboration du projet de Loi portant reconnaissance de l'exercice de la médecine traditionnelle à Madagascar à Carion en 1998 notamment à son article 11 et 17, en dispositions transitoires, - l'interdiction d'utiliser un pseudonyme ou un titre impersonnel comme Professeur ou Docteur, - l'interdiction de toute déclaration à caractère publicitaire ou relative à l'efficacité de sa pratique et ses remèdes.
CONVENTION TRIPARTITE
Face à ces mesures, dans le souci d'éviter tout dérapage, le Crom et la Ssd, les tradipraticiens et leurs associations locales ont invité les directeurs de station-radios à une première réunion le 18 juin 2003 afin d'établir une convention tripartite. Longs débats qui n'ont abouti à rien. La deuxième réunion de ce jeudi 10 juillet a mis en place une commission composée des 3 entités puis la rédaction de la Convention. Il sera procédé ultérieurement la signature par les différentes entités.
SOUCI DES MEDIAS
Le cas Ramiaramila a été souvent évoqué pendant les discussions. D'aucuns n'ignorent ce qu'il a clamé haut et fort maintes fois sur les ondes des radios locales. Les médias se demandent s'il n'y a pas d'autres moyens de contrôler les propos de ces gens plutôt que de s'en prendre aux radios. L'on craint alors une censure directe de la part de la commission et qui pourrait porter atteint à la déontologie journalistique. D'un commun accord les médias ont boudé la commission et la signature de la Convention. Abel Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13777&r=4&d=2003-07-16

Le VIH/Sida est le plus grand défi auquel est confronté le continent - Mutations - Cameroun - 15/07/2003

Soixante millions d'Africains ont été touchés par le Sida de la manière la plus directe; Soit en vivant avec le Vih, soit ils en mourant ou en perdant un des leurs à cause de la maladie. Mais le tribut payé par ceux qui sont directement affectées est encore plus élevé. Selon les propos du Directeur de l'Onusida, Dr Peter Piot, qui s'exprimait au cours du Forum mondial sur la Santé et le Développement lors du sommet de l'Union africaine qui s'est achevé samedi dernier. Le Forum mondial est la première vidéo jamais organisée sur le Sida, la tuberculose et le paludisme qui s'est tenu pendant le sommet et qui a rassemblé des chefs d'Etats africains, des responsables des Nations Unies, ainsi que des experts du Sida et des universitaires venus du monde entier. Pour vaincre l'épidémie le Dr Piot suggère que des personnes vivant avec le Vih/Sida, participent à l'action contre l'endémie, ainsi que la coalition la plus large possible au sein de la société. "C'est la seule manière de réussir à renverser efficacement l'épidémie", pense -t-il. Les ripostes à grande échelle à l'épidémie nécessitent aussi des ressources à grande échelle. Des augmentations récentes du financement mondial pour la maladie ont été consenties par toute une gamme de donateurs internationaux, notamment les Etats-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni, le Programme plurinational de subventions pour le Sida en Afrique de la Banque mondiale... Et pourtant, le financement ne représente que la moitié des besoins d'ici à 2005. Selon les estimations de l'Oms et de l'Onusida, plus de 10, 5 milliards par an, (environ sept mille milliards de fcfa), seront requis en 2005 pour les programmes de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui dans les pays à faible et moyen revenus. L'Afrique seule a besoin d'environ la moitié de ce total. Outre l'extension des programmes de prévention du Sida, la garantie d'un accès plus large à la prise en charge et au traitement pour les personnes vivant avec le Vih/Sida doit aussi constituer une priorité pour les dirigeants africains. "Le prix des antirétroviraux disponibles pour les pays en développement a considérablement baissé, mais les infrastructures techniques et un financement durable représentent encore d'importants obstacles", a déclaré le Dr Piot.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1058283639


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