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Revue de presse scientifique

L’HPV et la parodontite fonctionnent en tandem pour accroitre le risque de cancer de la langue

- (University at Buffalo - "EurekAlert!, a service of AAAS" - InformationHospitaliere.com) - France - html - (Source : )

BUFFALO, N.Y – Une nouvelle recherche menée à la Buffalo School of Dental Mendicine à l’université a révélé que les personne atteintes de parodontite qui sont également infectées par le virus du papillome humain courent un risque accru de développer un cancer de la langue.

La parodontite est une maladie inflammatoire chronique qui détruit le tissu conjonctif et l’os soutenant les dents. Elle a été associée à bon nombre de maladies systémiques, y compris le diabète et les cardiopathies.

Les chercheurs de l’UB et de Roswell Park Cancer Institute publièrent la première étude révélant un lien entre la parodontite de longue date et le risque du cancer de la langue dans l’édition de mai 2007 des Archives of Otolaryngology – Head and Neck Surgery. Les études effectuées autre part ont constaté que l’HPV constitue un facteur de risque indépendant d’un sous-groupe des cancers de la tête et du cou.

Les chercheurs d’UB ont aujourd’hui démontré que les deux infections semblent fonctionner en tandem pour renforcer les chances de développer un cancer de la langue.

Mine Tezal, DDS, Docteur en Médecine, professeur assistant au Département of Oral DiagnosticSciences, à l’école de médecine dentaire de l’UB et scientifique de recherche à la Roswell Park Institute, présenta les résultats de cette recherche le 4 avril 2008 au cours de la réunion de l’American Association of Dental Research tenue à Dallas, au Texas.

La preuve d’association entre la parodontite et l’HPV comporte des implications pratiques, » indiqua Tezal, « car il existe il traitement sûr de la parodontite, mais pas pour l’infection de l’HPV. Si ces résultats sont confirmés par d’autres études, cela aurait un intérêt considérable pour ce qui est de prédire et d’intervenir dans l’apparition et le pronostic des maladies liées à l’HPV, y compris les cancers de la tête et du cou. »

L’étude porta sur 30 patients nouvellement diagnostiqués d’un cancer épidermoïde à la base de la langue, entre 1999 et 2005 à Roswell Park Cancer Institute pour qui les données concernant l’état de la parodontite et de la tumeur HPV étaient disponibles. Les antécédents cumulatifs de parodontite furent déterminer en évaluant, par rayons X, la perte des os alvéolaires qui soutiennent les dents.

Le statut tumoral fut identifié à partir de prélèvements de tumeurs recouverts de paraffine analysés à l’aide de l’amplification en chaine par polymérase. L’analyse insista sur la présence de tumeurs contenant l’ADN de deux des types les plus communs de virus HPV associés aux cancers oro-pharyngés, l’HPV-16 et l’HPV-18.

Les résultats révélèrent que 63% ou 19 patients sur 30 présentaient des tumeurs comprenant l’ADN de l’HPV-16, aucun des prélèvements de tumeurs ne s’avéra contenir de l’ADN de l’HPV-18. En outre, 90% des patients dont les tumeurs furent liées à l’HPV étaient également atteints de parodontite, et 79% des patients dont les tumeurs ne révélèrent aucune trace d’HPV n’étaient pas atteints de parodontite.

« L’infection de l’HPV est une cause nécessaire, mais non suffisante des cancers de la tête et du cou, » indiqua Terzal. « Bien que la majorité de la population soient infectés d’HPV au moins une fois au cours de leur vie, la plupart de ces infections sont rapidement éliminées par le système immunitaire et n’aboutissent pas à une pathologie.

« L’infection d’HPV résistante est le facteur de risque le plus fort de la carcinogénèse, » poursuivit-elle. « Donc, l’indentification des facteurs qui influencent la persistance de l’infection d’HPV est vitale pour faciliter les efforts de prévention des cancer de la tête et du cou. Cette étude implique que l’inflammation chronique et la co-infection avec bactérie orale seraient des facteurs importants de l’histoire naturelle de l’infection d’HPV. »

En savoir plus :

Thomas Melendy, Ph.D., UB associate professor of microbiology and immunology and biochemistry, contributed to the study, in addition to Roswell Park researchers Maureen A. Sullivan, D.D.S., Daniel L. Stoler, Ph.D., Andrew Hyland, Ph.D., Philip J. Smaldino, Nestor R. Rigual, M.D., and Thom R. Loree, M.D.

The study was supported by a grant to Tezal from the National Cancer Institute of NIH.

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Odonto-Stomatologie tropicale - Trimestriel - ISSN 0251-172X - Medline (NLM ID: 8103679)

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