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Actualités
de la santé
en Afrique
Décembre 2004
Au sommaire de cette semaine :
Burkina Faso :
© Campagne rougeole Burkina 2004
Cameroun :
© Lydie Livolsi a mis au point un porte empreinte dentaire
modulable
© Dr Samson Nkoumou : Le plateau médical est
incomplet
© La cataracte dans l’œil du cyclone : Un
camp ophtalmologique pour le traitement de la maladie s’est ouvert
hier à l’HCY
Congo :
© Création de l’Union de lutte contre le
cancer au Congo
RD Congo :
© Baisse sensible de la fréquence des cas de
péritonite ou fièvre typhoïde dans les hôpitaux
de Kinshasa
Sénégal :
© Journées nationales pharmaceutiques : Les «pilules»
amères de la fiscalité
© Journées nationales pharmaceutiques 2004 :
Saint-Louis enterre la chloroquine
© Procès contre l’Initiative de Bamako
Togo :
© Début de la campagne de vaccination
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Santé Tropicale |
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| 4497 abonnés - 9 nouveaux
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| Lydie Livolsi : Son
invention lui a valu un trophée. La prothésiste a mis
au point un porte empreinte dentaire modulable - Mutations
- Cameroun - 14/12/2004 |
Malgré son fort accent occidental
et sa nationalité française, Lydie Livolsi reste très
attachée à ses origines camerounaises. La quadragénaire
évoque avec nostalgie ses brèves années passées
à l'Université de Yaoundé, son arrivée
en France, il y a 15 ans, et sa formation de prothésiste dentaire.
C'est à ses compatriotes que la prothésiste dentaire
est venue présenter sa reconnaissance scientifique : le trophée
du développement technologique reçu en 2002 en France,
fruit du brevet du porte-empreintes dentaire à géométrie
variable. Avec cette trouvaille, explique-t-elle, il est désormais
possible de prendre ses propres empreintes dentaires sans l'aide d'un
spécialiste. Opération après laquelle on fabriquera
une prothèse pour le patient. Pour que les choses soient encore
plus faciles, en 2003, elle propose "L'alternative kit",
qui lui vaut un autre brevet.
C’est un ensemble d’objets qui permet de pratiquer aisément
l'opération qu’elle propose. Si le produit fait son bonhomme
de chemin en France où Mme Livolsi vit, il n'est pas beaucoup
connu des Camerounais. A l'exception de quelques prothésistes
dentaires. Cependant, ils ne sont pas unanimes sur son utilité.
Certains voient d’ailleurs en cette innovation une réduction
de leur marge bénéficiaire. En effet, la différence
avec les prestations des dentistes est énorme. Les prothésistes
dentaires du Cameroun peuvent donc continuer à se frotter les
mains car, pour l'instant, Lydie Livolsi cherche un financement pour
passer à la phase d'industrialisation et de commercialisation
de sa trouvaille. C.Y.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1102975965 |
| Journées
nationales pharmaceutiques : Les «pilules» amères
de la fiscalité - Le
Soleil - Sénégal - 13/12/2004 |
La 2è édition des journées
nationales pharmaceutiques s’est déroulée récemment
à Saint-Louis. La pression fiscale a été au centre
des débats.
À l’instar des grandes rencontres professionnelles nationales
et internationales, les pharmaciens organisent, depuis l’année
dernière, les journées nationales pharmaceutiques. Après
Mbour, la ville de Saint-Louis a accueilli la deuxième édition
de ces journées nationales qui s’est déroulée,
du 3 au 5 décembre 2004, au complexe du Quai des Arts. On y
a enregistré une participation de pharmaciens sénégalais
et étrangers, des secteurs public et privé, venus d’un
peu partout à travers le pays. Plus de 250 confrères
du doyen des Pharmaciens, le Dr Moustapha Kandji, ont fait le déplacement
dans la ville pour échanger sur les difficultés et menaces
qui pèsent sur la profession.
Au nom du ministre de la Santé et de la Prévention médicale,
le Pr. Mamadou Keith Badiane, directeur du Médicament et de
la Pharmacie, qui a officiellement ouvert les travaux, a appelé
tous les acteurs à œuvrer en permanence dans la concertation
pour le développement de leur profession et pour l’ouverture
de nouvelles opportunités.
«Aujourd’hui, a dit le président du Syndicat des
pharmaciens du secteur Nord, le Dr Amadou Dia dans son discours de
bienvenue, nous avons de nombreux défis auxquels les professionnels
de la dispensation des médicaments sont confrontés».
Le premier thème dont le modérateur était le
Dr Mamadou Ndiadé, président de l’Ordre national
des Pharmaciens, sur lequel les professionnels du médicament
avaient un grand intérêt, portait sur la fiscalité.
Il a permis à M. Cheikh Mbacké Mbaye, Inspecteur régional
des Impôts et des Domaines, d’exposer sur le Système
d’imposition des Pme et surtout sur les alternatives pour les
officines. Des débats de fonds ont éclairé les
confrères de la présidente du syndicat, Mme Constance
Tidiani.
Tout ce qui est généré
par une activité est imposable
Cheikh Mbacké Mbaye a précisé les systèmes
d’imposition retenus par le Sénégal tout en appelant
les uns et les autres à se rapprocher des services compétents
pour régulariser au plus vite cette contribution qui fait vivre
le pays.
«Tout ce qui est généré par une activité
est imposable», a dit le conférencier. Il a ajouté
que le statut de la pharmacie mérite une valorisation afin
de réduire les nombreuses taxes, patentes et autres formes
d’impôts qui pèsent sur la comptabilité
de ces contribuables.
«Toutefois, a-t-il expliqué, les officines de pharmacies
posent moins de problèmes». En même temps, la contribution
globale unique qui regroupent 6 impôts est mieux comprise par
les acteurs qui souhaitent une réforme du système d’imposition
pour les pharmacies.
Il revenait au Pr. Lamine Guèye, enseignant en physiologie
de l’Ucad, d’introduire le 2è thème sur
la douleur au quotidien et ses manifestations qui se signalent par
des atteintes de l’intégrité physique. Des conseils
ont été prodigués aux pharmaciens qui pourront
agir dans certains cas ou à les référer à
un médecin. Des céphalées, aux migraines, en
passant par les douleurs musculaires et squelettiques, des articulations,
en passant par les lombalgies et cervicalgies jusqu’aux douleurs
féminines, tout a été battu en brèche
par le conférencier qui a posé l’apport que peut
prodiguer le pharmacien dans la prise en charge.
Les autres sujets intéressants abordés au cours du rendez-vous
de Saint-Louis avaient trait aux controverses autour du protocole
du paludisme à travers le traitement préventif intermittent
(TPI) et la place du pharmacien dans le dispositif de lutte contre
la mortalité maternelle ». Au sujet du TPI, le Pr. Oumar
Gaye, du département de parasitologie de l’Ucad, a montré
toute l’urgence à mobiliser les acteurs du système
de santé pour combattre le paludisme et adopter les idées
consensuelles autour des traitements. Les échanges autour des
controverses dans le traitement du paludisme ont poussé à
fond les réflexions au cours de ces journées pharmaceutiques,
surtout sur les modes de traitements et les nouvelles substances trouvées
dans la recherche.
L’occasion de la rencontre a été saisie pour rendre
hommage aux anciens de la profession. Parmi eux, les regrettés
Rito Alcantara, père de l’Ordre, et le professeur François
Dieng dont l’engagement syndical a fait école pour les
jeunes générations.
Les travaux ont enfin vu une importante participation d’une
délégation mauritanienne conduite par le vice-président
de l’Association mauritanienne des pharmaciens qui a salué
l’initiative des organisateurs. MAMADOU AICHA NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=45079&index__edition=10362 |
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| Baisse sensible de la fréquence
des cas de péritonite ou fièvre typhoïde dans les
hôpitaux de Kinshasa - Digitalcongo
- 13/12/2004 |
Les cas de la péritonite ou
fièvre typhoïde qui sévit dans la capitale durant
les mois de septembre et de novembre 2004 sont en nette régression,
selon le ministre de la Santé Anastasie Moleko
En rapport avec l’épidémie de la péritonite
ou fièvre typhoïde qui a sévit à Kinshasa
durant les mois de septembre et novembre, le ministre de la Santé
publique, Anastasie Moleko Moliwa, a tenu une réunion d’évaluation
de la situation de la maladie le vendredi dernier dans son cabinet,
avec les médecins directeurs des institutions hospitalières
de Kinshasa. Cinq hôpitaux ont été donc représentés,
il s’agit de l’Hôpital général de
Kinshasa (Hgk), Roi Baudouin 1er de Masina, Kintambo, St Joseph et
Cliniques Universitaires.
En ce qui concerne l’hôpital général de
Kinshasa, le Dr Diabeno a donc évalué à 144 cas,
le nombre total des cas reçus dont 61 enfants et 52 adultes
hommes et 31 adultes femmes.
Quarante quatre cas ont été opérés à
l’HGK. Le nombre de décès est donc évalué
à 64 cas dont 58 cas non opérés et 6 cas des
opérés. Actuellement, le Dr Diabeno a indiqué
qu’il y a encore 8 cas non opérés en instance
d’intervention chirurgicale.
Depuis dimanche 4 décembre, cet hôpital ne recevait que
4 à 5 cas par jour, alors qu’au début de l’épidémie,
les cas atteignaient un nombre plus important. Pour sa part, le Dr
Ebondo Ngoie de l’hôpital Roi Baudouin 1er , a déclaré
que sa formation médicale a enregistré 6 cas au mois
de septembre, 18 cas en octobre, 71 cas en novembre, et les 16 nouveaux
cas accueillis du 1er au 09 décembre, soit un total de 111
cas. Sur le nombre de cas reçus, l’hôpital Roi
Baudouin 1er a enregistré 25 décès, soit 15 à
l’admission et 10 en post opératoire; 58 cas opérés
et 25 cas transférés pour plusieurs raisons, notamment;
le manque de lits d’accueil, l’indisponibilité
chirurgicale, manque de moyens de la part des patients et cela, avant
l’intervention du gouvernement, a indiqué le Dr Ebendo
Ngoie tout en soulignant que la tendance des cas tend vers la baisse,
en raison de 2 à 3 cas par jour alors qu’il en recevait
10 par jour.
Quant à l’hôpital de Kintambo, le Dr Ngwende a
déclaré, avoir reçu au total 55 cas dont 21 enfants,
21 femmes et 13 hommes. Il y a eu 11 cas opérés et 8
décès. A l’état actuel, l’hôpital
de Kintambo garde encore 18 cas en hospitalisation qui sont suivis
médicalement et deux ou trois attendant l’intervention
chirurgicale.
Le Dr Ngwende a indiqué qu’il enregistre aujourd’hui
2 à 3 cas par jour, alors qu’il y a une semaine, l’hôpital
a enregistré 9 cas par jour. Intervenant pour le compte de
l’hôpital St Joseph, le Dr Kamba-Dr-Vava a évalué
à 8 1 cas, le total de cas reçus dans son hôpital
au total, 21 cas ont été opérés et 11
cas décédés. Saisissant l’opportunité
lui offert, le Dr Nseka Mangank des Cliniques universitaires a, pour
sa part, évalué à 33 cas, soit 8 enfants et 25
adultes, le nombre de malades reçus dans ses cliniques. Les
interventions chirurgicales ont été portées sur
23 cas; 8 cas n’ont pas bénéficié d’une
intervention chirurgicale et 8 autres cas sont décédés
et majoritairement en post opératoire.
Cependant, tous les cas enregistres dans ces différentes institutions
médicales, provenaient en grande partie de la commune de Kimbanseke,
(63 cas à l’HGK, 86 cas à Roi Baudouin 1er, 12
aux Cliniques universitaires, ..), suivi de Masina et les communes
environnantes. Selon le médecin Ebendo Ngoie de l’hôpital
Roi Baudouin, ces quartiers ont pour spécificité le
manque d’eau potable incitant la population a I’utilisation
d’eau de pluie ou de rivière, le manque d’hygiène
dans les installations hygiéniques et dans les denrées
alimentaires aussi bien dans la vente que dans le traitement même.
D’où, le gouvernement est donc appelé à
intervenir dans le sens de doter la population de ce coin du pays
d’eau potable et de les sensibiliser et les amener au changement
de comportements afin d’améliorer leurs conditions sanitaires.
Bien que ces hôpitaux aient procédé aux interventions
chirurgicales gratuites des cas reçus, grâce à
l’aide apportée par le gouvernement, via le Cemubac;
ils connaissent néanmoins certains problèmes y relatifs
notamment : Le manque de produits anesthésiques, de l’oxygène,
du sang ainsi que d’autres produits essentiels. En réponse
aux doléances des médecins, Mme Moleko Moliwa leur a
demandé de rédiger des états de besoin en assumant
le leadership au sein de leurs institutions et leur a promis de porter
ce problème au niveau du Conseil. des ministres pour trouver
une solution à la Santé de la population congolaise.
Uhuru/Gypsie Oïssa
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=46395 |
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| Début de la campagne
de vaccination - Republicoftogo
- Togo - 13/12/2004 |
La campagne nationale intégrée
de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, couplée
avec la distribution de moustiquaires imprégnées
d’insecticide et le déparasitage par le Mébendazole
(Vermox) a été officiellement lancée lundi au
Togo au Centre hospitalier et universitaire(CHU) de Lomé par
la ministre de la Santé, Suzanne Aho en présence des
représentants des bailleurs de fonds internationaux.
Cette vaste opération, la première du genre en
Afrique et dans le monde, selon les organisateurs, concerne 866.725
enfants âgés de 9 mois à 59 mois, soit 17% de
la population togolaise (estimée à 5.098.380 habitants).
D’un coût global de 6 millions de dollars US, soit
quelque 3 milliards de F.CFA, l’opération, organisée
par le gouvernement togolais avec l’appui financier et technique
de plusieurs bailleurs de fonds, vise à réduire la morbidité
et la mortalité dues à la rougeole, au paludisme, à
la poliomyélite et à l’anémie chez les
enfants de moins de 5 ans.
Cette campagne a "ouvert d’importantes perspectives
pour réduire les maladies de l’enfance", a déclaré
à la presse, le représentant de l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) au Togo, chef de file des bailleurs
de fonds, Dr Kadri Tankari, lors de la cérémonie de
lancement.
Il a souhaité que l’expérience du Togo,
choisi comme pays pilote, serve aux autres pays qui sont confrontés
aux maladies de l’enfance.
Selon la ministre de la Santé, Suzanne Aho, l’engagement
du gouvernement à soutenir cette "croisade" contre
les maladies de l’enfance, vise à faire de cette campagne
un instrument de protection des enfants contres des maladies invalidantes.
Des statistiques fournies par le ministère de la Santé
montrent que le paludisme constitue 43% des consultations, pour les
enfants de moins de 5 ans, alors que la rougeole tente de resurgir.
De 16 cas de rougeole enregistrés en 2003, le nombre
passe à 350 en 2004.
Quant à la poliomyélite, la présente campagne
servira d’appui aux deux campagnes nationales organisées
en octobre et novembre derniers.
Pour lutter contre les parasitoses intestinales, qui sont la
cause de l’anémie chez les enfants de 6 à 36 mois,
avec un taux de prévalence de 79 à 94,3%, il sera distribué
du Mébendazole (Vermox), lors de cette campagne, ce qui devrait
réduire la prévalence de l’anémie chez
les enfants de cette tranche d’âge et leur assurer une
croissance harmonieuse, indique-t-on.
Cette opération a mobilisé au Togo plusieurs partenaires
internationaux, notamment l’UNICEF , l’Organisation mondiale
de la Santé (OMS), la Fédération internationale
de la Croix-rouge, la Coopération française, la Coopération
allemande (GTZ), le Fonds mondial, l’Union européenne,
le Rotary Club, l’ONG Plan.
C’est la Croix Rouge américaine qui pilote l’opération.
Une centaine de ses volontaires est arrivé au Togo il y a quelques
jours grâce à la générosité de sponsors
privés comme Air France (qui a acheminé les passagers
et le fret depuis les Etats-Unis) ou DHL.
Elle prendra fin le 19 décembre prochain.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=8919 |
| Journées nationales
pharmaceutiques 2004 : Saint-Louis enterre la chloroquine - Le
quotidien - Sénégal - 11/12/2004 |
Près de cinquante années
durant, la chloroquine a été une arme fatale contre
le paludisme. Mais les Journées pharmaceutiques, tenues du
3 au 5 décembre derniers, ont fini d’enterrer la chloroquine.
Après qu’un consensus national l’ait classé
cliniquement mort en juin 2003.
A défaut d’avoir trouver mieux, c’est la sulfadoxine-pyriméthamine
ou SP qui a été choisie dans le traitement préventif
de la femme enceinte. Un traitement qui est l’objet de controverse
chez les professionnels du médicament. L’abandon de la
chloroquine au profit de la sulfadoxine-pyriméthamine s’explique
par le fait que depuis quelques temps, il y a une résistance
du parasite à la chloroquine.
Les chercheurs ont démontré dans leurs recherches que
la chloroquine était devenue inefficace dans le traitement
préventif du paludisme. Dès lors, il fallait changer
de stratégie et opter pour d’autres médicaments
plus efficaces que la chloroquine, souligne le professeur Mamadou
Badiane, directeur de la pharmacie et des laboratoires.
A côté de la chloroquine, il a été choisi
d’autres types de médicaments pour le traitement du paludisme
grâce à une association de deux produits, à savoir,
la Sp sulfadoxine-pyriméhamine pour un traitement préventif
intermittent chez la femme enceinte et chez les enfants de moins de
cinq ans. Mais déjà la controverse voyait le jour, car
la femme enceinte ne pouvait prendre ce médicament qu’au
deuxième et troisième trimestre de sa grossesse.
Et le premier trimestre alors ? Car c’est la période
la plus vulnérable qui n’est pas pris en compte. Le professeur
Oumar Gaye, président du Comité scientifique de la lutte
contre le paludisme et responsable du réseau Afrique de l’ouest,
éclaire ; «C’est vrai que le premier trimestre
n’est pas pris en compte. En sautant le premier trimestre. La
femme ne s’expose pas seulement, il faut qu’elle évite
de se faire piquer par les moustiques.» D’ailleurs le
Pr Gaye soutient qu’il n’y a pas de controverse mais plutôt
un manque d’informations. Il n’est plus question de parler
de monothérapie dans le traitement du paludisme mais plutôt
de bi-thérapie avec l’association de deux molécules
: la sulfadoxine et la pyriméthamine. Car des études
ont révélé que le traitement préventif
intermittent par la sulfadoxine-pyriméthamine avait plus d’avantage
que la chimiothérapie à la chloroquine, donc un réel
avantage économique.
En outre, le traitement à la sulfadoxine-pyriméthamine,
en plus de la tolérance, n’a décelé aucun
signe de la maladie de Lyell et de Steven Johnson. Mieux le traitement
à la sulfadoxine-pyriméthamine permet de corriger l’anémie
qui est un signe clinique très important. Par ailleurs dans
le traitement à la chloroquine chez la femme enceinte, le taux
placentaire était très élevé. Seulement
malgré son efficacité, la sulfadoxine-pyriméthamine
n’est pas accessible à tout le monde, car il coûte
cher. C’est pourquoi, les populations ont du mal à abandonner
la chloroquine car c’est un produit de famille comme le souligne
le Pr Badiane. Par Samba DIOP - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20256&index_edition=590 |
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| Procès contre l’Initiative
de Bamako - Le
quotidien - Sénégal - 11/12/2004 |
Après Mbour, Saint-Louis a
accueilli la deuxième édition des Journées nationales
pharmaceutiques. Plus de 250 participants y étaient attendus
sur 642 pharmaciens légalement installés au Sénégal.
Ce qui a permis à la capitale du nord de battre le record de
participation de l’année dernière qui avait enregistré
180 participants. Deux grands thèmes étaient au menu
: «Les systèmes d’impositions des Pme, quelles
alternatives pour les officines» et «la controverse autour
du protocole sur le paludisme».
Cette deuxième édition était une occasion, selon
la chargée de la communication du Comité d’organisation,
le Dr Bineta Diagne, pour permettre aux médecins, chirurgiens
dentistes et les grossistes répartiteurs d’échanger
et de réfléchir sur les problèmes liés
à l’exercice de la profession de pharmacien au Sénégal.
«Le pharmacien est celui que l’on rencontrait en tournant
le rideau de son officine donc, celui qui est le plus souvent en contact
des populations. Mais, malheureusement, on ne le consulte jamais,
dans les comités de lutte contre les maladies», déplore
le Dr Diagne.
En effet, les pharmaciens fustigent l’attitude des autorités,
qui foulent au pied les lois et règlements en vigueur avec
la vente des médicaments. Raison pour laquelle Joseph Badiane,
délégué médical, pense que «l’Etat
semble ne pas être intéressé par la vie des gens,
car il continue de faire entorse à sa mission de garant de
la vie». Pis, «les médicaments qui entrent dans
le pays ne font l’objet d’aucun contrôle notamment
avec l’initiative de Bamako qui constitue la voie ouverte à
toutes les dérives», poursuit-il. Et M. Badiane d’en
déduire que ces médicaments contribuent à tuer
le pauvre.
Si l’on en croit les pharmaciens, l’Initiative de Bamako
s’est détournée de sa mission première
qui consistait à vendre des médicaments sur la liste
de certains médicaments. Par S. DIOP - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20257&index_edition=590 |
| Campagne rougeole Burkina
2004 - sidwaya
- Burkina Faso - 10/12/2004 |
Le directeur de la Prévention
par les vaccinations, le Dr. Tadjoa Yonli et ses collaborateurs ont
rencontré mercredi 08 décembre 2004 certains de ses
partenaires (ONG, société civile, médias) pour
faire le point sur l'état des préparatifs de la campagne
rougeole Burkina 2004. C'était dans la salle de conférences
de la Direction de l'évaluation et de la planification du ministère
de la Santé (DEP).
La campagne de vaccination contre la rougeole démarre le 14
décembre et ce jusqu'au 20 décembre 2004. Cette campagne
trouve sa justification dans le fait qu'après celle de suivi
et celle de rattrapage de 2001, il y a une persistance de la transmission
de la rougeole. En effet, de janvier à novembre de cette année,
on note un taux d'attaque de 15 cas sur 100 000 habitants. Trois raisons
sont avancées pour justifier cela. D'abord il s'avère
que certains enfants déjà vaccinés peuvent n'avoir
pas été complètement protégés,
l'efficacité du vaccin anti-rougeoleux étant de l'ordre
de 85 à 90 %. D'autre part, il existe beaucoup d'enfants qui
n'avaient pas reçu ce vaccin dans le cas de la vaccination
de routine et qui ont actuellement plus d'un an. Enfin, les enfants
qui continuent de naître ont besoin d'être protégés
avant leur premier anniversaire. Il s'agit donc au cours de cette
campagne, de réduire la proportion de sujets susceptibles de
contracter cette maladie au sein de la population générale
afin d'éloigner la menace des épidémies.
La stratégie de vaccination
La vaccination contre la rougeole se fait dans le cadre de la vaccination
de routine chez les enfants de 9 à 11 mois. Pour ce qui est
de la présente campagne, il s'agira pour les agents de santé
d'administrer au moins 90 % des 2.016.307 enfants de 9 à 59
mois ans mois, une dose supplémentaire de vaccin anti-rougeoleux
par la stratégie fixe et avancée. C'est-à-dire
que tous les enfants concernés et qui sont dans un rayon de
5 km d'un site sanitaire doivent s'y rendre pour l'administration
du vaccin. Au cours de cette même campagne, la même population
cible recevra le vaccin contre la poliomyélite dans les mêmes
centres fixes et les postes de vaccination. A ce niveau, il s'agira
d'administrer deux (02) doses supplémentaires de vaccin polio
oral à tous les enfants de 0à5 ans quelque soit leur
statut vaccinal.
Pour les responsables de la prévention par les vaccinations
et ceux de l'UNICEF, la mobilisation doit être de taille chez
les parents. Raison pour laquelle les associations et les communautés
religieuses ont été interpellées pour une meilleure
sensibilisation de ceux-ci à tous les niveaux. La rougeole
peut-être éliminée au Burkina Faso à la
seule condition que chaque parent fasse vacciner tous ses enfants
de 9 à 59 mois. Pour cette campagne de décembre 2004,
la synchronisation se fera avec quatre pays voisins que sont la Côte
d'Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo. Ismaël
BICABA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_10_12/sidwaya.htm |
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| Création de l’Union
de lutte contre le cancer au Congo - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 08/12/2004 |
L’Union de lutte contre
le cancer (UCC) a été créée le 5 décembre
à l’amphithéâtre le Phénotype,
à l’issue d’une assemblée générale
constitutive sous la présidence du sénateur André
Ombami Itou et en présence de plusieurs autorités
administratives.
Au cours de cette assemblée inaugurale, les participants
ont tour à tour débattu et adopté les textes
fondamentaux consacrant la création de l’UCC, notamment
le projet des statuts et le règlement intérieur de
cette ONG à but non lucratif basée à Brazzaville.
Ils ont également adopté la devise l’union qui
est «Vaincre le cancer».
L’objectif poursuivi par cette association est, entre autres
: la prévention, le dépistage, le diagnostic précoce,
l’appui à la réalisation des examens, l’aide
à l’accès aux soins, l’encouragement à
la recherche, l’appui à la formation continue des praticiens
et la promotion de l’information, l’éducation
la communication.
André Obami Itou et le professeur Charles Gombe Mbalawa ont
été respectivement élus président d’honneur
et président actif du bureau national.
Les instances de l’UCC sont ainsi composées :
- Le bureau national
- Président d’honneur : André Obami Itou
- Président actif : Charles Gombé Mbalawa
- Secrétaire chargé de l’activité
scientifique : Arthur Ngolet
- Secrétaire chargé de l’information,
de l’éducation et de la communication : Claude
Abel Gampica Kouyokila.
- Adjoint : Judith Ndonde Malanda
- Secrétaire chargé des relations extérieurs
: Donatien Moukassa
- Adjoint : Roger Issabou Ndinga
- Secrétaire chargée des affaires sociales :
Victoire Obami Itou
- Trésorier général : Jeanne Elenga
- Trésorier général adjoint : Denise
Kinengue
- Membres représentant les départements
- Brazzaville : Yvonne Datse, Edouard Makosso
- Pointe-Noire : Roger Dykoka, Léo Atanda
- II Commissariat aux comptes
- Président : Benoît Essebo
- Vice président : Eugène Eloi Ampion
- Secrétaire : Bab Salam Ngouaka
- III Conseil d’administration
- Président : André Obami Itou
- Membres :
- François Quenum
- Raoul Massengo
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7518 |
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| Dr Samson Nkoumou : Le
plateau médical est incomplet - Mutations
- Cameroun - 08/12/2004 |
Le principal organisateur du
21e Congrès des professionnels africains d’anesthésie-réanimation,
tire les premières leçons.
Qu'est ce que l'anesthésie-réanimation
?
L'anesthésie-réanimation dont il est question au 21ème
congrès de la Société d'anesthésie et
de réanimation d'Afrique noire francophone qui s'est ouvert
mardi dernier au Cameroun, est une spécialité médicale
qui s'occupe de trois volets : l'anesthésie, la réanimation
et la prise en charge des urgences. La première spécialité
consiste en l'abolition des sensibilités chez un malade dans
un but chirurgical. Et la seconde, en la prise en charge d'un malade
en détresse vitale. Les causes peuvent être pulmonaire,
cardiaque ou neurologique.
Quelles sont les difficultés relatives
à l'exercice de votre profession au Cameroun ?
Les conditions dans lesquelles nous exerçons ne sont pas
enviables et ne garantissent pas toujours une meilleure sécurité.
Le plateau médical est incomplet. Le matériel de surveillance
comme les cardioscopes et les appareils de prise de tension artérielle
automatiques ne sont disponibles que dans les hôpitaux généraux.
Leur absence peut poser problème car l'anesthésiste
n'est pas toujours à même de surveiller la tension
artérielle du patient toutes les cinq minutes, comme cela
est imposé par les normes de la spécialité.
Les drogues d'anesthésie et les inducteurs de sommeil ne
sont non seulement pas disponibles dans les hôpitaux, mais
également encore moins sur le marché camerounais.
Il y a aussi la question des ressources humaines. Au Cameroun, on
rencontre les médecins anesthésistes qui, en plus
de leurs diplômes en médecine, se spécialisent
en 5 ans. On en compte une trentaine. Viennent ensuite les infirmiers
diplômés d'Etat qui se spécialisent pendant
2 ans. Ils sont à peu près 150. L'infirmier est le
collaborateur direct du médecin anesthésiste. C'est
grâce à lui que ce dernier peut faire travailler plusieurs
chirurgiens en même temps. Car il assure la surveillance des
patients. Reconnaissons tout de même qu'en Europe cette formation
n'existe plus.
Comment expliquez-vous le faible engouement
des médecins à devenir anesthésistes réanimateurs
?
Lorsque j'opère en clinique avec un chirurgien, j'ai la moitié
de son cachet. Alors que nous sommes tous des docteurs en médecine.
Après une intervention, il s'en va et c'est moi qui continue
à surveiller le malade, aussi bien en salle de réveil
qu'en, réanimation, lorsque son état de santé
se complique. Autant de choses qui n’attirent pas les gens
vers cette discipline. Sinon, il y a un engouement certain, lorsque
les jeunes médecins voient les anesthésiste-réanimateurs
tirer d'affaire certains gros malades. Depuis 15 ans, des membres
de la Société camerounaise d'anesthésie-réanimation
participent à la formation des spécialistes.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1102457973
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| La cataracte dans l’œil
du cyclone : Un camp ophtalmologique pour le traitement de la maladie
s’est ouvert hier à l’HCY - Cameroon
tribune - Cameroun - 08/12/2004 |
Conjointement organisé par
l’ambassade d’Israël au Cameroun et le ministère
de la Santé publique, un "camp humanitaire de chirurgie
de la cataracte" va se tenir jusqu’au 16 décembre
prochain au sein de l’Hôpital central de Yaoundé.
La session, deuxième du genre (même si pour les soins
oculaires on en est à la quatrième édition depuis
2000), a été ouverte hier par l’ambassadeur israélien
à Yaoundé Benny Omer, et le secrétaire général
du Minsanté — représentant le ministre —,
le Pr. Elie Claude Ndam Njitoyap. Deux chirurgiens ophtalmologues
sont venus d’Israël pour la circonstance, les docteurs
Michael Paül et Itamar Yeshurun.
Selon le directeur de l’Hcy, le Pr. Magloire Biwole Sida, cette
édition a bénéficié d’une préparation
minutieuse, impliquant le service ophtalmologique de son institution,
mais également les médecins-chefs de tous les hôpitaux
de district de la province du Centre et d’une partie de la province
du Sud. Le Pr. Biwole Sida a aussi mentionné l’appui
logistique du ministère, "qui a mis les moyens".
Environ 80 patients, venant des zones rurales, ont été
sélectionnés après consultation. Il s’agit
d’"indigents " dont l’espoir d’accéder
"à une médecine de qualité" était
mince, en raison des coûts de celle-ci. D’où la
gratitude exprimée à l’ambassadeur Benny Omer.
Lequel, prenant la parole, a inscrit cette action dans le cadre de
la grande amitié liant le Cameroun à Israël. Il
a ainsi loué cette coopération, et déclaré
plus tard à la presse qu’il souhaitait avoir un budget
plus important à consacrer à l’initiative. Israël,
a-t-il en outre souligné, souhaite partager son savoir-faire
avec les pays en voie de développement, "avec une attention
particulière accordée au Cameroun".
Le Cameroun qui, pour sa part, a défini une stratégie
sectorielle pour la Santé, comme l’a rappelé le
Sg du ministère de la Santé publique. La session ouverte
hier est "l’aboutissement d’un processus" qui
entre en droite ligne de cette stratégie sectorielle, a indiqué
le Pr. Ndam Njitoyap. Il s’est également félicité
du souci d’équité que connote l’opération
dans son ensemble, en ce qu’elle soulage les populations démunies.
Maintenant, il convient d’aller plus loin, "quitter l’hôpital
et aller vers les malades et l’arrière-pays". Le
représentant du Minsanté a terminé en demandant
aux médecins camerounais d’assurer le suivi des malades
qui auront bénéficié de la session, question
de s’assurer que des complications ne surviennent pas par la
suite. Alliance NYOBIA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j13122004&idart=21252&olarch=j08122004 |
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