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Actualités
de la santé
en Afrique
Décembre 2004
Au sommaire de cette semaine :
Burkina Faso :
© IIes Journées médicales et pharmaceutiques
© Concours d'agrégation de médecine :
un souffle nouveau au bénéfice de la santé des populations
© Lancement régional des JNV
Cameroun :
© Lait infantile : Pregestimil contaminé
© Sida : le Cameroun se dote d’un site Internet
© Les médicaments essentiels plus proches des
populations
© La grippe s'agrippe. Le vaccin est en vente, mais
les Camerounais ne le prennent pas
Côte d'Ivoire :
© Plus de 200 cas de tuberculose chaque année
à Abidjan
Madagascar :
© Maladies transmissibles : 27% d'erreurs de diagnostic
sur le paludisme à Antananarivo
© Un million de PaluStops consommés en un an
RD Congo :
© A Kindu, 6,4% des cas de Sida dépistés
auprès des femmes enceintes
Sénégal :
© Chez l’enfant turbulent ou hyperactif : Surtout
éviter la Ritaline
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Santé Tropicale |
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| Lait infantile : Pregestimil
contaminé. Le laboratoire Mead Johnson retire trois lots d'un
de ses produits de la vente - Mutations
- Cameroun - 21/12/2004 |
Quatre cas d'infection bactérienne
sévère chez des nourrissons hospitalisés ont
été enregistrés il y a un peu plus de 10 jours
en France. Deux d'entre eux sont décédés. La
contamination de trois lots d'un lait infantile en poudre, le Pregestimil,
est suspectée. Ces lots sont les suivants : le n° S401719,
fabriqué en mai 2004, le n° S401420, fabriqué en
mai 2004 et le lot n°S401477, fabriqué en juillet 2004.
L'information, relayée vendredi dernier par plusieurs médias
internationaux, émane d'un communiqué conjoint des ministères
français de la Santé et de l'Economie et des Finances,
en accord avec le laboratoire Mead Johnson Nutritionals. Selon ledit
communiqué, il s'agit d'infection causée par une bactérie
pathogène (Enterobacter sakazakii), potentiellement mortelle
pour les nourrissons et les jeunes enfants. Son ingestion provoque
des symptômes digestifs, des méningites néonatales
et elle serait beaucoup plus répandue que les scientifiques
ne le pensent.
Selon des recherches menées par Chantal Kandhai de l'université
de Wegeningen au Pays-Bas, cette bactérie est présente
dans huit usines agroalimentaires sur les 9 inspectées. En
revanche, selon les pédiatres, les infections qu'elle cause
sont rares et surviennent principalement chez des nouveau-nés
ou prématurés fragilisés, le plus souvent à
la suite d'ingestion de lait en poudre contaminé. En trente
ans, 62 décès dans le monde ont été imputés
à cette bactérie. Depuis l'annonce du drame en France,
le laboratoire Mead Johnson Nutritionals qui fabrique le Pregestimil,
a également ordonné le retrait des lots contaminés
dans le monde entier. Cependant, les pédiatres assurent que
ce lait peut être remplacé par des préparations
disponibles en pharmacie. Mais sous le conseil d'un spécialiste.
Le Pregestimil ne figure pas dans la liste des 38 laits infantiles
disponibles dans le circuit de vente au Cameroun. «Il nous arrive
souvent de vendre le Pregestimil à la Pharmacie française,
mais c'est sur commande ponctuelle. Pour l'instant, nous n'en avons
pas. Sinon il faut préciser que ce lait n'est pas de consommation
courante. Il est destiné aux enfants qui ne tolèrent
pas les protéines du lait de vache, le lactose ou le saccharose»,
explique le Dr Eric Sunjio, pharmacien. On le prescrit aussi, ajoute-t-il
lorsque le prématuré ou le nourrisson de moins de trois
mois fait une diarrhée aiguë. «Seuls les trois lots
de Pregestimil contaminés et par ailleurs retirés de
la vente posent problème», précise-t-il. Néanmoins,
même avec les autres laits, les règles d'hygiène
doivent être respectées.
En effet, il est rappelé que les biberons ne doivent jamais
être préparés à l'avance. Le lait doit
être réchauffé peu avant sa consommation par l'enfant.
S'il y a eu réchauffement, il faut vérifier la température
du lait avant d'alimenter le nourrisson, en versant quelques gouttes
sur le dos de la main ou du poignet. Par ailleurs, les parents ne
doivent pas laisser mariner les biberons plusieurs heures à
température ambiante ou dans un chauffe-biberon. Aussitôt
après usage, il faut les nettoyer soigneusement. "Chaque
manipulation de biberon doit être précédée
d'un lavage simple des mains», rappelle Jeanne Mekul, puéricultrice.
Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1103580102 |
| Plus de 200 cas de tuberculose
chaque année à Abidjan - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 21/12/2004 |
Les infections respiratoires préoccupent
la Société ivoirienne de pneumo physiologie.
Le professeur Elisabeth Aka- Dangui, présidente de la société
ivoirienne de pneumo physiologie (SIPP), a relevé l’ampleur
de la tuberculose, particulièrement à Abidjan, capitale
économique de la Côte d’Ivoire, où 50 %
du dépistage ont lieu. L’incidence annuelle est selon
elle de 211,7 nouveaux cas pour 100.000 habitants. C’est l’une
des questions abordés lors de la deuxième journée
SIPP qui a eu lieu mercredi à l’hôtel Novotel au
Plateau sur le thème : "infections respiratoires de base".
Pr Aka-Dangui a par ailleurs fait savoir que certains quartiers sont
particulièrement touchés. A Adjamé, 287 personnes
sont touchées sur 100.000 habitants. L’incidence des
formes bacillaires est de 180 cas pour 100.000 habitants. "Le
coût du médicament pour un malade revient à 6.600.000
FCFA au programme national de lutte contre la tuberculose en Côte
d’Ivoire". En plus de ce coût élevé,
un phénomène compromet la lutte anti-tuberculose : la
multi résistance aux antituberculeux de première ligne
et de deuxième ligne. La résistance à la, Rifampicine
et à l’Isoniazide, deux antibiotiques majeurs, est particulièrement
préoccupante en raison des difficultés de prise en charge
des malades.
Au cours de cette deuxième journée SIPP, trois sessions
étaient à l’ordre du jour : la première
avant celle de la tuberculose a porté sur l’infection
respiratoire et le VIH. Des infections préoccupantes aussi
bien chez l’adulte que chez l’enfant. Selon le Pr Dangui,
"84% des cas chez l’adulte ont un lien avec une pathologie
ORL souvent méconnue par le malade ; 49% des cas ont une infection
à VIH, et la mortalité est élevée, elle
avoisine 35% en milieu hospitalier." Chez l’enfant, l’association
des infections respiratoires basses à infection VIH, pose parfois
un problème de diagnostic étiologique et de prise en
charge.
La troisième session a porté sur des sujets très
variés comme l’asthme, l’allergie pulmonaire, les
mycoses, la prise en charge des pathologies respiratoires en médecine
interne etc.
Cette journée s’est déroulée en présence
du professeur Gninanfon Martin de l’Université de Cotonou,
et de plusieurs spécialistes ivoiriens de la question. Marie
Adèle DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=2Z2435277RC |
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| Sida : le Cameroun se dote
d’un site Internet - Cameroon
tribune - Cameroun - 20/12/2004 |
Ce projet représente une revue
électronique, qui fournira des informations médicales,
scientifiques et anthropologiques sur la pandémie.
Tournant décisif dans l’amélioration et la valorisation
de l’information médicale sur Sida, au Cameroun : un
site Internet est désormais opérationnel, sur l’initiative
de l’Association Sidanet, avec le soutien du Fonds francophone
des internautes. Voulez-vous surfer ? Simple : www.sidanet.info
! Pour la mise en œuvre de ce projet, un atelier de formation
d’une trentaine de rédacteurs devant animer le site s’est
tenu la semaine dernière, à Yaoundé. Cet atelier
a regroupé, autour d’experts nationaux et internationaux,
des médecins, et des responsables d’associations de lutte
contre le Sida.
Cette première équipe de rédacteurs est chargée
d’alimenter le site en informations de plusieurs catégories,
sous la direction d’un comité de lecture. Le contenu
à mettre à la disposition des internautes du monde entier
rassemble l’essentiel des nouvelles scientifiques, médicales
et socio-anthropologiques sur le VIH/ Sida au Cameroun.
Le lancement de cette initiative, dont un des objectifs est le développement
de l’éducation du grand public, positionne le Cameroun
parmi les pays privilégiés appartenant à une
plate-forme fédératrice. En effet, pour le démarrage
de cette revue électronique planétaire, les concepteurs
du projet ont choisi quatre pays seulement : le Cameroun, la France,
le Mali, la Roumanie et le Sénégal.
Le Cameroun est près : l’atelier de Yaoundé a
permis aux rédacteurs déjà identifiés
de maîtriser les contours de leur mission, de se familiariser
avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication,
et d’acquérir les techniques de manipulation des fonctionnalités
du site. La firme américaine Merck Scharp & Dohme, spécialisée
dans la production des antirétroviraux, fait partie des partenaires
qui appuient le Cameroun dans cette aventure. Luc ANGOULA NANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j21122004&idart=21567&olarch=j20122004 |
| Maladies transmissibles
: 27% d'erreurs de diagnostic sur le paludisme à Antananarivo
- L'express
- Madagascar - 20/12/2004 |
L'alerte vient de l'Institut Pasteur
de Madagascar. 27% des diagnostics effectués sur le paludisme
au mois de juillet, dans les centres de santé à Antananarivo,
sont erronés, indique une étude effectuée par
un chercheur. Même les spécialistes peuvent se tromper
et prescrivent alors un traitement antipaludéen alors que le
diagnostic s'est révélé négatif.
La fièvre n'est pas forcément synonyme de paludisme.
Ce que les Malgaches appellent communément “tazo”,
c'est-à-dire une association de fièvre, de maux de tête
et de frissons n'est pas forcément la malaria, fait remarquer
le chercheur.
Il faut également se débarrasser de certaines idées
reçues. On n'attrape pas le paludisme en mangeant des mangues,
affirment les spécialistes de la question. Et tous les moustiques,
même celui qui a piqué la veille, ne sont pas vecteurs
de la maladie. Et il n'est pas nécessairement utile de pratiquer
l'exorcisme sur une personne atteinte de convulsions.
Ronald Ross, prix Nobel de médecine en 1902, a découvert
l'implication de l'anophèle, une variété de moustique,
dans le paludisme. Laveron, également prix Nobel de médecine
en 1902, a pu établir qu'un paludéen porte en lui le
parasite de la maladie.
Les remèdes de grand-mère à base d'"evoka",
inhalation de vapeur, et renforcés par l'aspirine et la nivaquine,
sont souvent sous-dosés. L'association antibiotiques-vitamine
C et fortifiants n'est pas non plus le remède le plus efficace.
Un diagnostic adéquat pourrait cependant évaluer le
degré de danger pour le patient et indiquer le traitement idoine.
Il se fait dans les centres de santé, à partir d'une
prise de sang.
A Madagascar, aujourd'hui, la malaria est détectée soit
par le biais d'une étude sur microscope soit par l'intermédiaire
de bandelettes conçues pour des tests de diagnostic rapide.
Le test est crucial car il permet d'éviter à des enfants
de succomber suite à d'autres maladies fébriles. Rondro
Ratsimbazafy
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=27582&r=4&d=2004-12-20 |
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| Les médicaments
essentiels plus proches des populations : Les pharmacies de l’Adamoua,
du Nord et de l’Extrême-Nord vont s’approvisionner
désormais à partir de Ngaoundéré - Cameroon
tribune - Cameroun - 20/12/2004 |
En s’inspirant de la volonté
et des efforts des pouvoirs publics de poursuivre l’opération
"Santé pour tous", le père Noël aurait-il
décidé, cette année, de visiter plus tôt
les populations du Nord Cameroun et de leur offrir un très
beau cadeau ? Il faudrait le croire. En effet, au début de
ce mois de décembre, la Centrale nationale d’approvisionnements
en médicaments et consommables médicaux essentiels (CENAME)
a inauguré son antenne à Ngaoundéré. C’est
une belle et importante réalisation, bâtie sur un terrain
offert par l’Etat, qui aura coûté 130.000.000 de
FCFA. Le financement en a été assuré par l’Union
Européenne, à concurrence de 85.000.000 de FCFA, et
par l’Etat camerounais, pour 45.000.000 de FCFA.
Grâce à cette antenne de la CENAME, un grand pas vient
d’être franchi en matière de santé publique,
concernant principalement un objectif majeur du gouvernement : sécuriser
l’approvisionnement des provinces de l’Adamaoua, du Nord
et de l’Extrême Nord, en produits pharmaceutiques de qualité.
A ce sujet, nul n’ignore la situation à la fois délicate
et préoccupante qui a toujours prévalu en la matière.
Parce qu’elles partagent des frontières relativement
poreuses avec des voisins souvent trop "débrouillards",
les trois provinces septentrionales camerounaises n’avaient
jusqu’ici, cessé de recevoir un volume important de produits
pharmaceutiques par des voies les plus détournées. Le
commerce n’était pas seulement illicite. Mais encore,
les "médicaments" vendus étaient douteux,
voire, carrément dangereux, parce qu’aucune structure
compétente ne maîtrisait quoi que ce soit, concernant
la provenance, les conditions de fabrication, la conservation ou la
manipulation desdits produits. Ne parlons pas des prix de vente qui,
à cause de la rareté des produits, pouvaient facilement
être à Makary le triple de ce qu’ils étaient
à Bankim.
Avec la mise en fonction de l’antenne de la CENAME de Ngaoundéré,
les choses vont nettement s’améliorer. Désormais,
les produits seront de qualité ; les délais de route
seront considérablement réduits ; la disponibilité
et l’accessibilité géographique des médicaments
dans tout le septentrion seront garanties ;surtout, le comprimé
de paracétamol, par exemple, coûtera le même prix
à Mokolo, à Kousséri, à Guider, à
Garoua, à Touboro et à Tcholliré.
Rappelons que c’est M. Olanguena Awono Urbain, ministre de la
Santé publique, qui a inauguré l’antenne CENAME
de Ngaoundéré. De nombreuses personnalités administratives,
traditionnelles et religieuses de l’Adamaoua, ainsi que le Dr.
Oussoumanou Taousse, directeur de la CENAME, ont assisté à
la cérémonie. A signaler, enfin, la présence
à cette inauguration d’une invitée de marque,
Mme Mambu Ma-Disu Hélène, représentante au Cameroun
de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Patrice
ETOUNDI MBALLA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j20122004&idart=21574&olarch=j20122004&ph=y |
| Lutte contre le paludisme
: Un million de PaluStops consommés en un an - L'express
- Madagascar - 18/12/2004 |
Un million de nouveaux kits de traitement
pré-emballés et pré-dosés pour le traitement
du paludisme (PaluStop) chez les enfants de moins de 5 ans ont déjà
été vendus dans tout Madagascar, un an après
son lancement. Cette information émane du coordinateur du programme
PaluStop du Population service international Madagascar (PSI Madagascar),
le dr Eric Ratsaravolana, hier.
Ce produit pharmaceutique a été introduit pour la première
fois au pays en décembre 2003 dans le cadre de la mise en œuvre
de la stratégie de la Politique nationale de lutte contre le
paludisme du ministère de la Santé et du planning familial
(Mspf) pour la prise en charge à domicile des cas de paludisme
simple chez les enfants de moins de 5 ans. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=27542&r=4&d=2004-12-18 |
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| IIes Journées médicales
et pharmaceutiques : Une stratégie pour améliorer
la situation sanitaire des pays d'Afrique et d'Europe - Sidwaya
- Burkina Faso - 18/12/2004 |
Les IIes journées médicales
et pharmaceutiques débutées le 12 décembre ont
pris fin le 17 du même mois à l'Université de
Ouagadougou. 350 participants ont pris part à cette rencontre
internationale.
Avec pour thème général, "Priorités
et défis sanitaires", les participants venus du Burkina
Faso, du Bénin, du Congo Brazza, de la Côte d'Ivoire,
de la France, de la Belgique, du Gabon, du Mali, du Niger, du Sénégal
et du Togo, se sont penchés sur les domaines suivants : les
urgences en pratique quotidienne ; le VIH/Sida : actualité
et perspective, la biologie des maladies génétiques.
En rappel, les objectifs de ces journées étaient de
favoriser les échanges et la réflexion sur les avancées
actuelles de la recherche fondamentale et bio-clinique sur les priorités
et préoccupations en matière de santé publique.
Parallèlement à ces échanges, il s'est agi de
renforcer la coopération scientifique internationale, ainsi
que les échanges sous-régionaux, dans le domaine de
la formation et de la recherche en santé. Il était également
question de contribuer à la formation continue des enseignants,
chercheurs et praticiens hospitaliers.
Les travaux ont débouché sur une série de recommandations
dont la mise en œuvre améliorera la situation sanitaire
des pays concernés ainsi que la formation des cadres médicaux.
Pour accroître l'utilité de ces journées et leur
efficacité, les participants ont suggéré la prise
en compte des sessions ciblées consacrées aux sciences
vétérinaires et productions animales à l'image
de la configuration du concours d'agrégation.
Ils ont aussi souhaité que des sessions de formation soient
organisées notamment aux professionnels de l'administration
hospitalière, aux personnels infirmiers et sages-femmes, de
même qu'au personnel paramédical.
Dans son compte rendu, le rapporteur général, le Pr
Arouna Ouédraogo a affirmé que le ministre des Enseignements
secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS),
le Laya Sawadogo a reçu en audience, une délégation
des participants. La délégation était composée
des doyens et professeurs des universités représentées.
Cette rencontre a permis d'aborder les grandes questions relatives
à l'avenir du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement
supérieur (CAMES), les sciences médicales et la coopération
Nord-Sud et Sud-Sud.
Pour le directeur de la Conférence internationale des doyens
des facultés de médecine d'expression française,
(CIDMEF), le Pr André Gouazé "ces journées
viennent confirmer que les facultés de médecine ont
su se construire dans un rêve d'anticipation, d'action de passion
mais aussi d'humilité et de simplicité". Selon
lui, la formation médicale est, entre autres, celle des hommes
à leur responsabilité de demain, la relation entre l'enseignant
et l'étudiant, le médecin et la communauté :
l'amour du prochain, la vertu de l'échec, échec comme
tremplin pour grandir ceux qui l'ont subi et aussi des notions d'autorité,
de pouvoir et légitimité en relation avec la compétence
scientifique et professionnelle. Aimée Florentine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_18_12/sidwaya.htm |
| Un souffle nouveau au bénéfice
de la santé des populations - Sidwaya
- Burkina Faso - 18/12/2004 |
Du 8 au 18 novembre 2004 se sont
déroulées à Libreville au Gabon, les épreuves
du XIIe concours d'agrégation de médecine organisées
par le CAMES (Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur)
regroupant les candidats de tous les pays francophones d'Afrique et
de Madagascar.
Sur douze candidats présentés, le Burkina Faso a eu
un score honorable avec huit admis au rang de professeur agrégé
de médecine dans les spécialités suivantes :
- Monsieur Kabré Abel (neurochirurgie) ;
- Monsieur Millogo Athanase (neurologie);
- Monsieur Niakara Ali (cardiologie) ;
- Madame Yé/Ouattara Diarra (pédiatrie);
- Monsieur Nikièma Jean-Baptiste (pharmacognosie) ;
- Monsieur Traoré Sy Simon (chirurgie);
- Monsieur Sangaré Lassina (bactériologie);
- Monsieur Ouédraogo Nazinigouba (anesthésie, réanimation).
A notre connaissance, Mme Yé Diarra est la troisième
femme agrégée de médecine au Burkina et la première
en pédiatrie. Nul doute que ces nouveaux agrégés
de médecine, chirurgie et pharmacie apporteront un souffle
nouveau à l'UFR Sciences de la Santé (Faculté
de médecine et de pharmacie) qui en a tant besoin. Quand on
connaît le manque crucial de grands spécialistes de haut
niveau au CHN-Yalgado Ouédraogo, on imagine aisément
quel sang nouveau sera injecté dans cette structure sanitaire
nationale en pleine réorganisation.
Ces nouvelles compétences contribueront sans nul doute à
la résolution des problèmes sanitaires du peuple burkinabè
avec la diminution des cas d'évacuation à l'extérieur
du pays. B. Richard BENON
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_18_12/sidwaya.htm |
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| Chez l’enfant turbulent
ou hyperactif : Surtout éviter la Ritaline - Le
quotidien - Sénégal - 11/12/2004 |
Le chlorhydrate de méthylphénidate,
plus connu sous son appellation commerciale de Ritaline, provoquerait
à long terme des troubles cérébraux. Largement
prescrit aux Etats-Unis chez les enfants hyperactifs, ce traitement
pourrait induire des états dépressifs.
Seul médicament autorisé contre l’hyperactivité
avec déficit de l’attention et de la concentration chez
l’enfant, cette amphétamine vient de faire l’objet
d’une étude pour le moins inquiétante. Des universitaires
américains, qui avaient administré à des rats
des doses de Ritaline reproduisant un traitement à base de
Ritaline chez l’enfant, ont noté que ces derniers présentaient
des signes de dépression. Notamment au cours de périodes
de stress. Pour les auteurs, il est indispensable de bien valider
le diagnostic d’hyperactivité, et donc de ne pas prescrire
ce traitement à tout va. Or selon eux, dès qu’un
petit Américain présente ne fut-ce qu’un des symptômes
évoquant une hyperactivité, il se voit prescrire de
la Ritaline.
En Europe, c’est en Allemagne que ce traitement est le plus
utilisé. En France, il est interdit pour les adultes et les
moins de 6 ans. Aujourd’hui, près de 3 000 petits Français
seraient sous Ritaline. Même si les situations ne sont pas comparables,
cette publication donne une résonance particulière aux
récentes déclarations de Philippe Douste-Blazy. Lequel
veut interdire la prescription aux moins de 18 ans d’antidépresseurs
dont on sait qu’ils favorisent les pulsions suicidaires. Sources
: American College of Neuropsychopharmacology, 12 décembre
2004
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=20476&index_edition=596 |
| Épidémie :
La grippe s'agrippe. Le vaccin est en vente, mais les Camerounais
ne le prennent pas - Mutations
- Cameroun - 17/12/2004 |
Selon les statistiques publiées
par Aventis Pasteur, chaque année, 5 à 15 % d'adultes
et 15 à 42 % d'enfants contractent la grippe dans le monde.
Au Cameroun, depuis le début de ce mois, les victimes de cette
affection sont de plus en plus nombreuses. Ce qui explique la forte
demande en médicaments anti-grippaux dans les pharmacies de
la ville de Yaoundé. «Dans mon officine, la vente de
ce type de médicaments est passées du simple au triple
», indique le Dr Bob Oto, de la pharmacie du Boulevard.
Pour certains membres du corps médical, un vaccin suffirait
à prévenir la maladie. «La vaccination est fortement
conseillée avant la saison sèche. Surtout chez les sujets
à risque comme les bébés (à partir de
6 mois), les personnes âgées (à partir de 65 ans),
les diabétiques, les asthmatiques, les cardiopathes... Ils
sont exposés à un risque accru de complications graves
en cas de grippe», explique le Dr Wamba, responsable du service
de pédiatrie de l'Hôpital de la Caisse de Yaoundé.
La vaccination grippale permet donc à une personne de préserver
son état de santé, en même temps qu'elle réduit
le risque de transmission du virus au voisinage. Cependant, au Cameroun,
on l'administre difficilement. Il a du mal à passer dans les
moeurs camerounaises et beaucoup ignore son existence. Même
s'il est disponible à l'Institut Pasteur et dans certaines
pharmacies. Cette timide intégration s'explique par le fait
que les médecins ne le prescrivent presque pas. Pourtant, il
est sans danger et ne peut pas transmettre la grippe. En revanche,
aux quelques rares patients qui se font consulter, ils prescrivent
plutôt des anti-grippaux. Conséquence, les pharmaciens
ne vendent presque plus de vaccins au risque qu'ils se périment
comme c'est «très souvent le cas», déplore
le Dr Bob Oto.
Vaccination
Beaucoup de gens préfèrent en effet se soigner eux-mêmes
une fois atteints de grippe. «Le traitement d'une simple grippe
peut se faire par automédication, dit le spécialiste.
De manière classique ces produits sont composés de paracétamol
et/ou d'aspirine, pour faire baisser la fièvre. On y retrouve
aussi un anti-histaminique qui lutte contre les allergies. Et de la
vitamine C qui stimule l'organisme très affaibli dans ces cas
là», commente ce pharmacien. Il mentionne aussi que l'introduction
d'un antibiotique dans le traitement permet de prévenir une
éventuelle complication de la grippe.
Le vaccin anti-grippal se renouvelle tous les ans. Il contient des
virus tués qui permettent simplement à l'organisme de
développer des défenses qui seront efficaces en cas
de contact ultérieur avec le virus vivant. Toutefois, la réaction
la plus fréquente est une légère douleur au point
d'injection, qui peut durer 24 à 48 h. «Les virus de
la grippe mutent.
Chaque année, avant la saison grippale, les virus les plus
actifs sont identifiés par l'Oms et inclus dans une nouvelle
formule vaccinale. Les nouveaux produits sont sur le marché
dès le début du mois de septembre de chaque année».
Une précision du responsable des affaires réglementaires
et Communication de Aventis, Frédérique Etté.
Certaines personnes ne devraient pas être vaccinées contre
la grippe, notamment : celles qui ont des allergies aiguës aux
oeufs ou aux produits d'oeufs ; celles qui ont déjà
eu une grave réaction allergique à un vaccin antérieur
contre la grippe. Ces gens devraient consulter leur médecin
avant de recevoir le vaccin contre la grippe. Par contre, les gens
qui sont gravement malades et qui font de la fièvre ou qui
présentent des symptômes similaires à ceux de
la grippe, devraient attendre d'être complètement rétablies
avant de recevoir le vaccin contre la grippe. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1103244443 |
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| A Kindu, 6,4% des cas
de Sida dépistés auprès des femmes enceintes
- Digitalcongo
- 16/12/2004 |
Selon des statistiques récentes,
6,4% des cas de séropositivité ont été
dépistés dans les différentes formations médicales
auprès des femmes enceintes durant les consultations prénatales
Il ressort d’une enquête menée par l’Ecole
de Santé publique conjointement avec le service du Programme
national de lutte contre le Sida, que 6,4 % de cas de séropositivité
ont été dépistés dans les différentes
formations médicales auprès des femmes enceintes durant
les consultations prénatales.
Selon les données de la sécurité transfrontalière
fournies par les zones de santé pour la période allant
de janvier à mai de cette année, pour les donneurs séropositifs
du sang, la prévalence de cette pandémie se présente
de la manière suivante : Kindu 9 % Punia 33 % ; Kasongo 29%
et Kibombo 9%.
Au regard de ces résultats, les Institutions et acteurs de
santé de cette partie de la république, qualifiant la
situation sanitaire de la province du Maniema de dramatique sollicitent
l’appui des instances nationales et des partenaires pour freiner
la propagation du Sida.
Pour les responsables de ces institutions, l’arrêt de
la propagation de cette pandémie passe également par
une campagne rigoureuse d’information, de sensibilisation et
de mobilisation de toutes les couches de la population. De cette manière,
les filles et les femmes de cette contrée s’emploieront
à adopter un comportement responsable surtout que ce mois de
Sida a été dédié pour elles. La Tempête
des Tropiques/Camus
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=46595 |
| Lancement régional
des JNV - Sidwaya
- Burkina Faso - 16/12/2004 |
La province du Nahouri a abrité
le lundi 13 décembre à la place Némaro de Pô,
la cérémonie régionale de lancement des IIIes
Journées nationales de vaccination dans le Centre-Sud.
La cérémonie placée sous la présidence
du haut-commissaire du Nahouri a connu la présence du secrétaire
général de la région du Centre-Sud ; du directeur
régional de la Santé et des directeurs et chefs de services.
La 3e phase des JNV se déroulera du 14 au 30 décembre
et concernera les enfants de 0 à 59 mois. Elle concernera cette
fois-ci la polio et la rougeole qui après les efforts menés
depuis 10 ans de campagnes de vaccination, continuent de sévir
dans le pays.
Au Nahouri, malgré les pourcentages des taux de vaccination,
on a enregistré 2 cas de polio en 2002, 11 cas en 2003 et 6
cas en 2004. Raison pour laquelle le maire de Pô, le haut-commissaire
du Nahouri et le directeur régional de la Santé ont
interpellé les acteurs à faire plus d'efforts pour bouter
de la région, la polio et éradiquer la rougeole pour
le bonheur des populations. Léon COPIA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_16_12/sidwaya.htm |
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