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Cancérologie / Classement des articles « Cancérologie »Les mieux notés - Les plus commentés
Classé N° 1 sur 669 articles
A.G. Diallo, M.B. Moustapha, I. Kamara, M. Diallo, M. Kourouma, T.H. Balde - Guinée
Publié dans Médecine d'Afrique francophone - N° 7205 - Mai 2025 - pages 331-338
Introduction : Le Myélome Multiple (MM) ou maladie de Kahler est une hémopathie maligne des lymphocytes B caractérisée par la prolifération médullaire d’un clone plasmocytaire anormal et associée ou non à une sécrétion complète ou incomplète d’une immunoglobuline monoclonale. Il représente 1-2% de l’ensemble des cancers et 10% des hémopathies malignes. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutives des patients atteints de myélome multiple pris en charge à l’Hôpital National Ignace Deen de Conakry et au Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé.
Matériel et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale rétrospective réalisée sur une période 5 ans (4 juillet 2018 - 3 juillet 2023) à l’Hôpital National Ignace Deen et au centre Médical et Conseil en santé de Kipé, (Conakry). Etaient inclus dans l’étude, les patients hospitalisés et/ou suivis régulièrement au sein du service d’Hématologie du CHU d’Ignace Deen souffrant de myélome multiple durant l’étude. Etaient exclus, les patients souffrant d’autres pathologies.
Résultats : Nous avons colligé 78 dossiers (46 hommes et 32 femmes) de patients d’âge médian de 52,9 ans, l’âge était inférieur à 60 ans dans 74,36% des cas. Le sex-ratio était de 1,44. Des métiers à risque (agriculteurs et marchands d’engrais) ont été répertoriés (53,85%). Les signes révélateurs ont été des douleurs osseuses (79,49%), l’insuffisance rénale (33,33%), l’infection (50%), la fracture pathologique (7,69%) et une hypercalcémie maligne (48,72%). Le taux d’Hb était inferieur à 12 g/L dans 76,92% des cas, nous avons noté un pic monoclonal évocateur dans 87,93% des cas. On notait également une prédominance des IgG (51,72%) et des chaines légères lambda 70,58%. La proportion des plasmocytes 10-30 dominaient nos résultats (80,77%). Les patients étaient surtout découverts au stade III de Salmon and Durie (67,95%). Durant la période d’étude, on a noté 45% de décès et 30% de perdus de vus. La survie sans évènement était d’environ 12,9 mois.
Conclusion : De notre étude, Il ressort que le myélome multiple est une pathologie du sujet âgé et est plus diagnostiqué à un stade avancé de forte masse tumorale. De nombreux facteurs de risques sont souvent associés et méconnus par les patients dont la profession et l’âge sont les plus importants. L’amélioration de la survie des patients atteints de MM nécessite un dépistage précoce, la disponibilité des moyens thérapeutiques adéquats et l’implication des pouvoirs publics.
Mots clés :
Myélome multiple, plasmocyte, moelle osseuse
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Classé N° 2 sur 669 articles
A.C. Filankembo Kava, B. Ndakissa Maganga, C. Nziengui Tirogo, P.L. Nzamba Bissielou, C. Igabouyi-Moussadji, E. Belembaogo - Gabon
Publié dans Médecine d'Afrique francophone - N° 7202 - Février 2025 - pages 83-90
Introduction : Les troubles nutritionnels chez l’enfant atteint de cancer sont multifactoriels (type de cancer, troubles de l’appétit, douleur, effets secondaires des traitements, fréquence de l’alimentation et troubles psycho-sociaux). L’objectif de notre étude était d’évaluer la fréquence de la dénutrition chez les enfants atteints de cancer et d’en déterminer les facteurs prédictifs.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive et analytique au sein du service d’oncologie pédiatrique de l’Institut de Cancérologie d’Akanda de janvier 2018 à décembre 2021. Ont été inclus tous les dossiers de patients âgés de moins de 18 ans, diagnostiqués comme ayant un cancer. L’état nutritionnel a été évalué selon l’IMC en tenant compte de l’âge et du sexe. Les facteurs associés à la dénutrition ont été recherchés à l’aide de tests classiques. L’analyse des courbes de survie a été réalisée à l’aide du test de Kaplan-Meier et leur comparaison a été faite grâce au test de Log-Rank. Le seuil de significativité a été fixé à 0,05.
Résultats : Nous avons inclus au total, 53 patients. L’âge moyen était de 8,5 ± 4,7 ans avec des extrêmes compris entre 0,7 et 18 ans. On retrouvait une majorité d’enfants âgé de plus de 5 ans (79,2%). On notait une prédominance masculine (30 hommes et 21 femmes). On retrouvait un score de Lansky ≤ 70 dans 84,4% des cas. Le cancer était à un stade avancé chez 23,1% des patients. Trois quarts des enfants inclus soit 38 patients (71,7%) présentaient une dénutrition au moment du diagnostic. Les patients dont l’âge était supérieur à 5 ans avaient 4,4 fois plus de risque de présenter une dénutrition (p < 0,001).
Conclusion : Notre étude réalisée au sein de l’Institut de cancérologie d’Akanda a permis de montrer que les enfants atteints de cancer présentent le plus souvent une dénutrition. Il est donc nécessaire d’intégrer la prise en charge nutritionnelle dans le schéma thérapeutique de ces patients.
Mots clés :
Dénutrition, IMC, cancers pédiatriques
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Classé N° 3 sur 669 articles
M. Dama, A. Yanogue, M.A. Camara, O. Coulibaly, D. Sissoko, A. Sogodogo, D. Kanikomo, O. Diallo - Mali
Publié dans Médecine d'Afrique francophone - N° 7203 - Mars 2025 - pages 181-188
Introduction : Les tumeurs intracrâniennes demeurent un problème de santé publique avec une incidence estimée à 1,6% et un taux de mortalité de 2,5% dans le monde en 2020. L’objectif de notre étude était d’évaluer la performance du scanner cérébral par rapport à l’anatomopathologie dans le diagnostic des tumeurs intracrâniennes au Mali.
Matériels et méthode : Il s’agissait d’une étude transversale allant du 1er août 2022 au 31 juillet 2023. Elle a concerné 60 patients ayant bénéficiés d’un examen de tomodensitométrie cérébrale et histo-anatomopathologie. L’échantillonnage était de type aléatoire. Les analyses de données ont été effectuées à l’aide du logiciel SPSS version 25. Le coefficient de concordance Kappa de Cohen a été calculé. L’anonymat et la confidentialité ont été respectés.
Résultats : L’âge moyen était de 45 ± 2 ans et 55% étaient des hommes. La clinique était dominée par les céphalées (68,3%) et le flou visuel (50%). Une concordance parfaite a été trouvé entre les deux examens dans le diagnostic du craniopharyngiome avec un coefficient de concordance (K = 100%), celui d’adénome hypophysaire était 79,2%, un coefficient de 71,9% a été trouvé pour le méningiome suivi de l’astrocytome (65,9%).
Conclusion : Nos résultats démontrent une bonne concordance entre la tomodensitométrie et l’examen anatomo-histopathologique montrant l’important de la TDM dans le diagnostic des tumeurs intracrâniennes.
Mots clés :
Tumeur intra crânienne, performation, tomodensitométrie, anatomo-pathologie, Hôpital du Mali
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Classé N° 4 sur 669 articles
Deby Gassaye, Camengo Police S.M, Atipo Ibara Bi, Okouo M., Ibara J R. - Congo-Brazzaville
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5804 - Avril 2011 - pages 183-187
Dans le but de décrire le profil épidémiologique et histologique des cancers du tube digestif, nous avons colligé au cours d’une étude rétrospective d’une durée de 5 ans et 7 mois, 123 cas de cancers du tube digestif, dont le diagnostic a été confirmé à l’histologie. Cette étude a été réalisée dans le service de gastroentérologie et médecine interne du CHU de Brazzaville. Il s’est agi de 70 hommes et 53 femmes. Le sex-ratio (H/F) a été de 1,3. L’âge moyen des patients, a été de 55 ans avec des extrêmes allant de 19 à 85 ans. La consommation d’alcool a été avouée par 104 patients. Vingt-trois patients ont affirmé consommer du tabac. Les segments du tube digestif atteints ont été par ordre de fréquence l’estomac (n = 54), la localisation colorectale (n = 50), l’œsophage (n = 10), le duodénum (n = 5) et l’anus (n = 4).
Le cancer du tube digestif est en nette augmentation, probablement en raison de la modification du régime alimentaire et de la réalisation de l’endoscopie.
Mots clés : épidémiologie, cancer, tube digestif, Brazzaville,
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Classé N° 5 sur 669 articles
T. Darre, K. Amegbor, A. Aboubaraki, K. Hounkpati, M. Kouyate, l. Sonhaye, B. N’Timon, A. Bassowa, K. Fiagnon, R. Adama, G. Napo-Koura - Togo
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6007 - Juillet 2013 - 333-338
Objectif : Les tumeurs ovariennes sont relativement rares. Leur fréquence réelle au Togo est méconnue. L'objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques et histologiques de ces tumeurs au Togo.
Matériel et méthodes : Il s'agit d'étude rétrospective descriptive portant sur des tumeurs ovariennes colligées dans les registres du Laboratoire d'Anatomie Pathologique du CHU Lomé-Tokoin sur une période de 25 ans (1987-20011). Les paramètres étudiés étaient la fréquence, l'âge, la localisation et le type histologique de ces tumeurs.
Résultats : Au plan épidémiologique, nous avons colligé 274 cas de tumeurs ovariennes représentant 0,9% de l'ensemble des examens réalisés au laboratoire durant la même période avec une fréquence annuelle de 10,96 cas. L'âge moyen de nos patientes était de 36,10 ans, avec des extrêmes allant de 5 à 76 ans.
Au plan histologique, nous avons noté une prédominance des tumeurs épithéliales (129 cas, 47,08%) parmi lesquelles le cystadénome séreux a été le plus fréquent avec 83 cas soit 39,71%, suivis des tumeurs germinales (68 cas, 24,82%), des tumeurs du stroma et des cordons sexuels (51 cas, 18,62%), tumeurs des tissus mous (20 cas, 7,30%), et des tumeurs secondaires (6 cas, 2,19%). Ces tumeurs étaient bénignes dans 207 cas (75,54%), malignes dans 55 cas (19,34%) et borderline dans 10 cas (5,10%). Les tumeurs bénignes étaient dominées par le cystadénome séreux (83 cas, 39,71%) suivi du tératome mature (60 cas, 28,70%). Les cancers ovariens étaient surtout constitués par le lymphome de Burkitt (21,81%) et les cystadénocarcinomes (21,48%) des cas.
Conclusion : Les tumeurs ovariennes sont peu fréquentes au Togo, survenant chez des sujets jeunes et dominées par le cystadénome séreux au sein des tumeurs bénignes et le lymphome de Burkitt dans les cancers.
Mots clés : tumeur ovarienne, épidémiologie, histopathologie, Togo
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Classé N° 6 sur 669 articles
B.A. Odo, K.K.Y. Kouassi, H. Issaka, B.P.L. Nzamba, Y.L. Toure, O.P.M. Sougue, F.A. Sessegnon, P.G.L.K. Toure, N.M.P. Mebiala, A.A.D.A Traore-Danielle, K. Samassi, M.S. Koffi, A.M.B.Y. Nobou, S. Traore, M. Toure - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 7103 - Mars 2024 - 137-144
Introduction : Cette étude menée au Centre Hospitalier Universitaire de Treichville avait pour objectif principal d’identifier l’impact du facteur âge sur les caractéristiques épidémio-cliniques, histo-pronostiques et la survie du cancer colorectal (CCR).
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive, rétrospective et comparative sur cinq ans (janvier 2015-janvier 2020) incluant 78 patients porteurs d’un adénocarcinome colorectal. Les patients ont été stratifiés en deux groupes < 50 ans (n = 30), ≥ 50 ans (n = 48), afin de répondre à la problématique posée.
Résultats : Toutes tranches d’âges confondues, le CCR est survenu à un âge relativement jeune, en moyenne 52 ans avec des extrêmes de 23 et 79 ans. Il n’existait pas de différence significative sur le plan épidémiologique et clinique entre les deux groupes d’âge. Les facteurs histopronostiques notamment le sous-type histologique mucineux, le type en cellules en bague à chaton, le caractère indifférencié, étaient plus fréquemment retrouvés dans le groupe I (âge < 50 ans), respectivement 16,7% versus 6,2% ; 13,3% versus 2,1 ; 16,7% versus 2,1%. La survie globale était beaucoup plus importante chez les sujets de plus de 50 ans (médiane de survie globale : 19 mois vs 15 mois). En analyse multivariée, les facteurs influençant la survie étaient le stade et le délai diagnostique.
Conclusion : Les CCR chez les sujets de moins de 50 ans comparés à ceux de plus de 50 ans étaient beaucoup plus corrélés aux facteurs histopronostiques péjoratifs.
Mots clés :
Cancer colorectal, épidémio-clinique, anatomo-pathologie, âge
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Classé N° 7 sur 669 articles
AWS Odzébé, P.A Bouya, T. Peya, J.F Péko - Congo-Brazzaville
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6307 - Juillet 2016 - pages 391-396
Objectif : Evaluer la corrélation entre le taux de PSA et le score de Gleason.
Patients et méthode : Il s’est agi d’une étude rétrospective où ont été retenus les malades ayant un diagnostic histologique de cancer de la prostate avec score de Gleason et un taux de PSA total initial. Trois groupes de différenciation ont été constitués. Le taux de PSA a été regroupé en six classes : < 10 ng/ml, [10-50 ng/ml], ]50-100 ng/ml], ]100-500 ng/ml], ]500-1000 ng/ml], >1000 ng/ml. Le test de Fisher et un modèle de régression logistique ont permis d’apprécier la corrélation entre le taux de PSA et le score de Gleason.
Résultats : Soixante-deux cas ont répondu aux critères d’inclusion. L’âge moyen était de 66 ans (extrêmes 49-80 ans). Dans 83,9% le taux de PSA variait entre 10 et 500 ng/ml. Cinquante virgule cinq pour cent (50,5%) avait un score de Gleason compris entre 8-10. Les taux de PSA variaient entre 3 et 3025 ng/ml avec une médiane à 68,5 ng/ml, une moyenne à 211,37 ng/ml et un écart-type de 474,05 ng/ml. Le taux moyen de PSA était de 42,39 ng/ml pour les cancers bien différenciés, 222,8 ng/ml pour les cancers moyennement différenciés, et 249,09 ng/ml pour les cancers peu différenciés. La probabilité d’avoir un cancer bien différencié diminuait significativement avec l’augmentation du taux de PSA selon un rapport de cotes variant entre 1,46 et 1,82 (p = 0,029).
Conclusion : Le taux de PSA pourrait permettre de prédire le grade de différenciation du cancer de la prostate mais pas le score de Gleason. Cette prédiction pourrait être améliorée en tenant compte du stade d’extension du cancer.
Mots clés :
Prostate, cancer, score de Gleason, PSA, corrélation
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Classé N° 8 sur 669 articles
F.G. Mouamba, R.S. Ngami, L.O. Mozoma, C.G. Bizib Ntiakoulou, D.H. Bompangue Mbengui, J.M. Sirime Ngandzo, J.F. Peko - Congo-Brazzaville
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 7102 - Février 2024 - pages 69-75
Introduction : Ce travail a abordé les cancers primitifs du tractus digestif, c’est-à-dire de l’œsophage au canal anal, en passant par l’estomac, le duodénum, le jéjuno-iléon, et le recto-côlon, avec pour objectif d’en étudier les aspects épidémiologiques et histo-morphologiques.
Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude descriptive transversale, qui a intéressé tous les cas des cancers du tractus digestif, avec diagnostic histologique disponible, au laboratoire d’Anatomie et de Cytologie Pathologiques du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville dans la période allant de janvier 2018 à décembre 2022.
Résultats : Les tumeurs malignes ont constitué 28,8% de l’ensemble de la pathologie du tractus digestif. L’âge médian a été de 56 ans. La tranche d’âge de 60 à 70 ans a été la plus concernée. Le sex-ratio était de 1,1. La localisation la plus fréquente a été le segment recto-colique avec 62,1%, suivi de l’estomac avec 25,8%. L’œsophage, le grêle et le canal anal ont représenté 4,4%, 3,3% et 4,4%. Dans 95%, il s’est agi des carcinomes, parmi lesquels 92,5% d’adénocarcinome, 6,4% de carcinome épidermoïde, et 1,1% de carcinome neuroendocrine. Les tumeurs non-épithéliales qui ont représenté 5% des cancers, étaient constituées des GIST dans 66,6%, des lymphomes de type MALT (22,2%) et d’un cas de sarcome fusocellulaire de haut grade.
Conclusion : Cette étude renseigne de façon globale sur les aspects épidémiologiques et histologiques des cancers du tractus digestif en milieu hospitalier et constitue le point de départ d’autres études, segment digestif par segment digestif, en tenant compte des particularités liées à chaque localisation.
Mots clés :
Cancer, tractus digestif, épidémiologie, anatomie pathologique
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Classé N° 9 sur 669 articles
N. Ndour, A. Houra, C. Ndiaye, S. Maiga, N. Pilor, H. Tall, A. Mbaye, AC Sall, M Ndiaye, ES Diom, M. Ndiaye, A. Tall, IC Ndiaye - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6709 - Août/Septembre 2020 - pages 447-452
Introduction : Le cancer du larynx occupe la deuxième place parmi les cancers de la tête et du cou. C’est un cancer essentiellement masculin, sa survenue chez la femme est rare. L’objectif de cette étude était de rapporter les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du cancer du larynx chez la femme sénégalaise.
Matériel et méthode : Entre 2009 et 2018, 20 patientes ont été prises en charge pour cancer du larynx dans notre service. Nous avons étudié, les caractéristiques sociodémographiques de cette population et les facteurs de risque susceptibles d’avoir influencé la survenue du cancer laryngé chez ces femmes.
Résultats : La présente étude concerne 20 femmes dont la moyenne d’âge est de 51,2 ans. Dans 70% des cas ce sont des femmes au foyer, dans 15% des commerçantes. Une notion d’exposition au tabagisme était retrouvée dans 15% de cas. Une exposition à la fumée du feu de bois était retrouvée dans 80% dont la durée d’exposition moyenne était de 30 ans. Le symptôme majeur était la dysphonie, présente chez 100% des patientes au moment du diagnostic. Elle était associée dans 80% à une dyspnée laryngée, dans 30% des cas à une dysphagie, dans 40% à une otalgie reflexe. L’endoscopie laryngée avait révélé une tumeur bourgeonnante et hémorragique dans 47,51% des cas. Au total 55% des patientes étaient au stade 4 de cancer ; une métastase à distance était retrouvée chez une patiente. Le traitement avait constitué en une laryngectomie totale dans 60% de cas, un protocole de conservation d’organe dans 1 cas. L’évolution était marquée dans 15% par une récidive et 40% de cas décès.
Conclusion : Même si dans notre étude l’exposition à la fumée du feu de bois apparaît comme facteur de risque significatif pour la survenue de ce cancer, une étude plus approfondie permettrait de confirmer le rôle exact de ce facteur et améliorer le pronostic.
Mots clés :
Cancer, femme, larynx, fumée de bois
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Classé N° 10 sur 669 articles
N. B. Yameogo, A. Mbaye, M. Ndour, L. J. Kagambega, M. B. Ndiaye, M. Kane, D. Diagne Sow, B. Diack, S. N Diop, A. Diallo, A. Kane - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5906 - Juin 2012 - pages 303-308
Introduction : Afin de déterminer l’incidence de la micro-albuminurie chez les diabétiques de type 2 au Sénégal, de mesurer leur risque cardiovasculaire global et d’apprécier l’atteinte des organes-cibles, 318 diabétiques de type 2 âgés d’au moins 40 ans ont été recrutés dans trois hôpitaux de Dakar. Ils ont bénéficié d’un examen médical complet et d’un électrocardiogramme systématique. La micro-albuminurie a été définie comme une valeur comprise entre 30 et 300 mg/24 h. Tous les examens biologiques ont été réalisés dans le même laboratoire.
Résultats : Il y avait 74,5% de femmes. L’âge moyen était de 58,2 ± 9,2 ans. La glycémie moyenne était de 1,4 ± 0,5 g/l et le taux d’hémoglobine glycosylée moyenne était de 7,6 ± 3,2%. La prévalence de la micro-albuminurie était de 36,8%. La micro-albuminurie est plus fréquemment rencontrée chez les patients qui avaient au moins deux autres facteurs de risque cardiovasculaire en plus de diabète. Les facteurs prédictifs de la micro-albuminurie étaient l’hypertension, la claudication intermittente des membres inférieurs, le pied diabétique, la valeur de l’hémoglobine glyquée, la dyslipidémie et la durée du diabète. L’hypertension artérielle a été retrouvée dans 58,28% des cas. L’obésité a été notée chez 31 patients et la surcharge pondérale chez 110 patients. Un mode de vie sédentaire et le tabagisme ont été trouvés respectivement chez 262 patients (82,4%) et 19 patients (6,0%). Le risque cardiovasculaire global est élevé dans 59% des cas, modérée dans 35% et faible dans 6 %. Tous les patients qui avaient une micro-albuminurie avaient un haut risque cardiovasculaire.
Conclusion : La micro-albuminurie est fréquente dans le type 2 diabétiques sénégalais. Ses facteurs de prédictifs sont l’hypertension artérielle, la claudication intermittente des membres inférieurs, le pied diabétique, la valeur de l’hémoglobine glyquée, une dyslipidémie et la durée du diabète. Les autres facteurs de risque cardiovasculaire sont fréquemment rencontrés dans cette population.
Mots clés : microalbuminurie, diabète de type 2, risque cardio-vasculaire,
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