Suivez-nous :
Identifiez-vous | Inscription
Douleur / Classement des articles « Douleur »Les mieux notés - Les plus commentés
Classé N° 1 sur 15 articles
Y.N. Atimere, D. Kone, A. salami, B. Medegan, S.A. N’Yaudé, D.K Zika, M.O Egesi, Z.I. Coulibaly - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6001 - Janvier 2013 - pages 11-14
Introduction : Les auteurs rapportent leur expérience de l’utilisation de MAG2® ampoule buvable sans sucre dans la prise en charge de la drépanocytose.
Patients et méthode : Il s’agissait d’une étude prospective descriptive portant sur 101 patients drépanocytaires qui ont reçu pendant 10 mois du Mag2® ampoule buvable sans sucre. Le critère de jugement a été la baisse de l’intensité et du nombre de crises douloureuses.
Résultats : Notre étude a concerné 101 enfants drépanocytaires connus, régulièrement suivis, répartis en 60 filles (59.41%) et 41 garçons (40.59%) avec un sex-ratio de 1,46. L’âge moyen de patients était de 7 ans avec des extrêmes de 2 ans et 13 ans. Le nombre moyen de crises douloureuses est passé de 5 ,5 ± 2,2 à 1,3 ± 0,8 avec une durée moyenne 2,2 ± 0,7j. Par ailleurs aucun de nos patients n’a été hospitalisé pour crise douloureuse.
Conclusion : Mag2® ampoule buvable sans sucre a montré son efficacité dans la prise en charge de la drépanocytose.
Mots clés : anémie, hémoglobinose, sicklémie,
Cet article est actuellement coté
(2,5 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 5734 fois, téléchargé 674 fois et évalué 4 fois.
10 commentaires ont été postés à propos de cet article
Classé N° 2 sur 15 articles
K. Condé, F.B. Keita, S.D. Barry, M.H. Diallo, M.L. Toué, F.A. Cissé - Guinée
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 7106 - Juin 2024 - pages 379-385
Introduction : Les Douleurs Neuropathiques (DN) ont des caractéristiques particulières, car elles engendrent une altération de la qualité de vie des personnes qui en souffrent. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des douleurs neuropathiques à l’hôpital national Ignace Deen de Conakry, Guinée.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective de type descriptif et analytique d’une durée d’un an allant du 15 juillet 2020 au 14 juillet 2021 dans les services de neurologie et de rhumatologie de l’hôpital national Ignace Deen de Conakry. Nous avons inclus tous les patients répondant aux critères diagnostiques des DN selon la haute autorité de la santé (HAS) avec un score au questionnaire DN4 ≥ à 4. L’outil d’évaluation NPSI (Neuropathic pain symptom inventory) a permis de déterminer les composantes des DN, et l’échelle numérique a permis de déterminer l’intensité de la douleur.
Résultats : Durant la période d’étude, 1561 patients ont été colligés parmi lesquelles plus de la moitié (n = 867) étaient admises pour douleurs de tous types et 205 avaient des DN, soit 13%. L’âge moyen était de 56,4 ± 13 ans avec une prédominance masculine. Le score DN4 moyen était 6. Les décharges électriques étaient les types de douleurs les plus fréquents. Le traitement était basé sur les antidépresseurs et antiépileptiques qui ont été utilisés dans 74,1% des cas.
Conclusion : Les DN sont fréquentes et sous-diagnostiquées. Le questionnaire DN4 reste un outil diagnostique essentiel. L’approche clinique nécessite des moyens d’investigations, notamment l’électroneuromyogramme.
Mots clés :
Douleur neuropathique, DN4, Guinée, Conakry
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 3606 fois, téléchargé 420 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
Classé N° 3 sur 15 articles
A.F. OURO-BANG’NA MAMAN, P. EGBOHOU, H. SAMA, K. TOMTA, S. AHOUANGBEVI, M. CHOBLI - Togo
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5612 - Décembre 2009 - pages 645-651
Objectifs : Evaluer les activités anesthésiologiques du CHR de Sokodé.
Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective allant du 1er janvier au 31 décembre 2005. Les patients ayant bénéficié d’un acte anesthésique posé par un Technicien Supérieur en Anesthésie-Réanimation (TSAR) durant cette période avaient fait l’objet de notre étude. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe, la classification ASA, l’anesthésie réalisée, l’acte réalisé, les stratégies transfusionnelles, les accidents opératoires et la mortalité péri-opératoire.
Résultats : 1100 patients ont été inclus dans notre étude. L’âge moyen était de 33,74 ans avec une prédominance du sexe féminin à 58 %. La consultation pré anesthésique avait permis de classer 85 % des patients ASA I et II, 15% ASA III et IV. L’anesthésie générale (71 %) et la rachianesthésie (29 %) étaient les deux techniques d’anesthésie pratiquée. Parmi les drogues d’anesthésie générale utilisées, les plus fréquentes étaient la kétamine (61 %) suivie du thiopental (29 %). La bupivacaïne était le seul anesthésique local utilisé pour l’anesthésie loco-régionale qui était limitée à la rachi-anesthésie. 69 % des interventions avaient été pratiquées en urgence. La chirurgie viscérale prédominait à 48 % suivie des chirurgies gynéco-obstétricale (42 %) et traumatologique (10 %). L’ensemble des actes anesthésiques était réalisé par des TSAR. La transfusion était exclusivement homologue et réalisée chez 14 % des malades. La mortalité péri opératoire était de 1,9 % et les facteurs favorisants étaient la classe ASA élevée et le caractère urgent des interventions.
Conclusion : L’anesthésie au CHR de Sokodé se pratique dans des conditions précaires. La totalité des actes anesthésiques était réalisée par les TSAR et l’ALR limitée à la rachianesthésie était très peu pratiquée malgré ses nombreux avantages et les efforts de promotion.
Mots clés : pratique, anesthésie, centre hospitalier régional,
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4486 fois, téléchargé 326 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
Classé N° 4 sur 15 articles
J. Wangata, C. De Brouwer - Belgique
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6106 - Juin 2014 - pages 319-329
Les activités dans le secteur informel, échappant souvent à une application de la réglementation du travail en vigueur dans les pays, tendent à occuper les travailleurs dans des conditions de travail difficiles. Ceux-ci présentent par ailleurs plusieurs problèmes de santé liés au travail.
Objectif : Décrire les conditions de travail dans le secteur informel du transport urbain de Kinshasa au regard de la législation du travail et déterminer la prévalence des problèmes de santé des travailleurs au sein de cette activité.
Méthodes : Etude transversale descriptive à visée exploratoire d'une population des travailleurs comprenant deux postes de travail, les conducteurs des taxis-bus (n = 184) et le personnel d'appoint (n = 288). Un questionnaire sur les conditions de travail et la santé a été utilisé pour la collecte des données. Pour chaque problème de santé, une prévalence a été calculée. En comparant les deux postes, des odds ratios et leurs intervalles de confiance à 95% ont été estimés pour ces problèmes.
Résultats : Concernant les conditions de travail, on notait une organisation inadéquate par rapport à ce qui était prévu dans le code du travail. Les temps de travail étaient beaucoup plus longs sans jour de repos ainsi qu'une absence des modalités d'apprentissage. Quant aux plaintes de santé, comparés aux conducteurs, les membres du personnel d'appoint avaient des prévalences et OR avec IC à 95% plus élevés. Il s'agissait des douleurs lombaires OR = 1,16 (0,67-1,96), celles des membres supérieurs OR = 1,70 (1,03-2,82) et inférieurs OR = 1,68 (1,02-2,75), des céphalées OR = 2,06 (1,11-3,85), de la fatigue anormale OR = 2,40 (1,39-4,06) et des troubles du sommeil OR = 1.86 (1.39-3.05).
Conclusion : L'informalité de l'emploi, entretenue dans ce secteur, favorise une organisation du travail échappant de manière délibérée à la réglementation du travail. Pour des besoins subsistance, les travailleurs poursuivent l'exercice de cette activité malgré des conditions de travail défavorables. Ils présentent en outre, des problèmes de santé au travail avec prévalences élevées, le personnel d'appoint paraissant plus vulnérable que les conducteurs.
Mots clés : Transport urbain, secteur informel, conditions de travail, conducteur, santé au travail, Kinshasa
Cet article est actuellement coté
(4,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 2929 fois, téléchargé 309 fois et évalué 4 fois.
7 commentaires ont été postés à propos de cet article
Classé N° 5 sur 15 articles
S.M.K. Guèye, M.S. Mbaye, M. Guèye, P.M. Moreira, A. Dème, J.C. Moreau - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5907 - Juillet 2012 - pages 369-376
Objectifs : Identifier les aspects épidémio-cliniques et étiologiques de la mastodynie chez les patientes suivies à l’unité de sénologie de la Clinique Gynécologique et obstétricale du CHU A. Le Dantec de Dakar (Sénégal).
Matériels et méthodes : Etude transversale analytique, portant sur deux-cent quinze patientes ayant consulté à l’unité de sénologie de la Clinique Gynécologique et Obstétricale du CHU A. Le Dantec de Dakar, durant la période de juin 2007 à septembre 2010. Pour Chaque patiente, un questionnaire structuré et individuel, avait permis de relever les caractéristiques socio-démographiques, les aspects cliniques de la douleur, les facteurs favorisants et le diagnostic étiologique retenu.
Résultats : La prévalence de la mastodynie était de 60,9%. Il s’agissait le plus souvent d’une mastodynie chronique non cyclique (74%), de la femme jeune en période d’activité génitale (62,1%). Les facteurs favorisants retrouvés étaient dominés par les habitudes alimentaires (RR thé=2, RR café=1,68) et le stress élevé (RR=1,6) même si cette relation ne fut pas significative. La mastodynie était d’origine fonctionnelle (29,8%) et plus souvent organique bénigne (54,9%) ou maligne (15,3%).
Conclusion : Ce profil clinique et étiologique de la mastodynie au sein d’une population sénégalaise témoigne de la nécessité d’une démarche diagnostique rigoureuse devant toute mastalgie, même d’allure fonctionnelle, car le cancer n’est pas toujours exclu.
Mots clés : mastodynie, épidémiologie, étiologies,
Cet article est actuellement coté
(3,3 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4310 fois, téléchargé 284 fois et évalué 6 fois.
2 commentaires ont été postés à propos de cet article
Classé N° 6 sur 15 articles
ASSOUAN C, KONAN E, AZAGOH K.R, ANZOUAN K, NGUESSAN N, DIOMANDE A, ASSA A - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5709 - Août/sept. 2010 - pages 393-396
Introduction : Les auteurs rapportent leur expérience de l’utilisation de l’Aftagel® dans la prise en charge de douleur au cours de l’éruption dentaire.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude prospective descriptive menée sur 6 mois dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, dans le service de Pédiatrie du CHU de Treichville et dans un cabinet dentaire privé d’Abidjan. Cette étude a porté sur 116 patients présentant des douleurs liées aux poussées dentaires. Tous les patients ont reçu comme traitement l’Aftagel® en application locale.
Résultats : Les 116 patients étaient des enfants âgés de 5 mois à 12 ans. On notait une prédominance féminine dans 57,7% des cas. La durée moyenne de traitement était de 5 jours. La sédation de la douleur était obtenue dans 100% des cas. L’éruption dentaire s’est faite sans douleur au bout de 72 heures d’application du produit chez 92% des enfants.
Conclusion : L’utilisation de l’Aftagel® dans les poussées dentaires a permis une sédation de la douleur et l’amendement de l’inflammation gingivale. Son efficacité et l’absence d’effets secondaires majeurs rencontrés méritent donc de le recommander.
Mots clés : Aftagel, poussée dentaire, inflammation gingivale,
Cet article est actuellement coté
(2,3 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 3526 fois, téléchargé 272 fois et évalué 3 fois.
1 commentaire a été posté à propos de cet article
Classé N° 7 sur 15 articles
B.A. Odo, K.K.Y. Kouassi, Y.L. Touré, R. Skaf, P.G.L.K. Touré, N.M.P. Mébiala, M.K.A. Madiou, F.A. Sességnon, A.M.B.Y. Nobou, S. Traoré, M. Touré, I. Adoubi - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique francophone - N° 7110 - Octobre 2024 - pages 585-595
Contexte : La douleur est le signe fonctionnel le plus fréquemment rencontré en consultation de cancérologie. Elle peut être liée d’une part à la pathologie et à ses complications et d’autre part aux traitements. Cette étude menée au Centre Hospitalier Universitaire de Treichville avait pour objectif principal d’améliorer la prise en charge de la douleur des patients atteints de cancer.
Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive, analytique et prospective sur trois semaines allant du 4 mars au 17 mars 2024. Les patients inclus avaient un cancer diagnostiqué soit histologiquement ou sur un faisceau d’arguments avec la présence d’une douleur. Soixante-quatorze patients sur cent cinq patients reçus ont été atteints de douleurs. Les données ont été recueillies dans un questionnaire bien structuré. Les paramètres étudiés étaient principalement les caractéristiques de la douleur, les caractéristiques thérapeutiques et les caractéristiques d’évaluation.
Résultats : Il existait une prédominance féminine (39 patients) avec un sex-ratio de 0,89. Le stade IV était le plus représenté pour 36,5%. La douleur par excès de nociception était le mécanisme le plus retrouvé (86,5% des cas). Par ailleurs les douleurs aiguës et subaiguës étaient beaucoup plus fréquentes. L’échelle d’évaluation de la douleur la plus utilisée dans notre pratique était l’échelle
numérique (48,7%). Concernant les antalgiques, ceux du palier II étaient les plus sollicités en termes de prescription (62,2%) et le tramadol était l’antalgique le plus prescrit. Près de 60% des patients n’étaient pas totalement calmés sous traitement antalgique. Aucune association statistiquement significative n’a été retrouvée entre les paramètres d’analyse (âge, niveau d’études, score OMS, stade de la maladie, l’intensité de la douleur, les années d’expérience du médecin en oncologie) et l’efficacité du traitement.
Conclusion : La prise en charge de la douleur cancéreuse reste encore insuffisante. Néanmoins, elle pourrait être améliorée par un renforcement des capacités des praticiens en oncologie.
Mots clés :
Douleur, évaluation, antalgiques, prise en charge
Cet article est actuellement coté
(1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 1261 fois, téléchargé 250 fois et évalué 1 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
Classé N° 8 sur 15 articles
J. Akodjènou, C.O.A. Biaou, Ahounou, L. Fanou - Bénin
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6601 - Janvier 2019 - pages 29-36
Introduction : Suite à la prise d’assaut d’un site d’incinération de vivres avariés par des populations dans une commune du Bénin, un afflux massif de brûlés graves a été observé.
Objectif : Analyser la survie des victimes de cette catastrophe.
Cadre et méthodes : De nombreuses victimes de la catastrophe survenue à Tori, une commune de département de l’Atlantique au Bénin, ont été transférées dans six centres de santé pour leur prise en charge. Cette étude a été menée dans ces centres de santé. Il s’agissait des hôpitaux de zone de Ouidah, de Calavi, de Menotin, de Suru Léré, de l’hôpital d’Instruction des armées de Cotonou et du Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou. Nous avons mené une étude prospective à visée descriptive et analytique. Les données ont été collectées du 9 septembre au 9 octobre 2016 et concernaient tous les brûlés de ladite catastrophe. Les variables indépendantes sociodémographiques, cliniques et l’évolution des brûlés ont été étudiées. La variable dépendante était le décès. Les probabilités de survie étaient obtenues par la méthode de Kaplan-Meier et l’identification des facteurs associés aux décès des brûlés, par le modèle de Cox au seuil de 5%.
Résultats : Au total, 89 sujets étaient victimes de la catastrophe de TORI mais 68 d’entre eux étaient effectivement pris en charge dans les centres de santé du sud Bénin. Les hommes représentaient 58,82% des victimes et les femmes 41,18% (sex-ratio de 1,42). Dix victimes (14,71%) avaient une Surface Corporelle Brûlée (SCB) d’au moins 60 %. Vingt-cinq patients soit 36,76% présentaient des brûlures de 3è degré et 43 victimes (63,23%) avaient une brûlure de deuxième degré, dont 40 (58,82%) profondes et 3 (4,41%) superficielles. Les faces et cou étaient les plus atteints (35,29%). On notait 31 cas (45,59%) de décès après un mois de suivi et la fonction de survie dans cette période variait entre 95,59% et 55,88%. Le délai médian des décès était de 6 jours (extrêmes : 3-10). Les facteurs associés au décès en analyse uni variée étaient : la SCB (p < 0,001), la profondeur de la brûlure (p < 0,001), la localisation aux faces, cou et membres (p = 0,04) et la localisation aux membres thoraciques (p < 0,001). En analyse multivariée, seules la localisation aux membres pelviens (p = 0,017) et la profondeur de la brûlure étaient associées au décès.
Conclusion : Dans les conditions de survenue de la brûlure, le taux élevé de décès était prévisible. La SCB, la brûlure de la face et du cou 35,29%, ont fait le lit du taux élevé de décès. Dans nos pays à ressources limitées, où les centres de référence de grands brûlés sont inexistants, la mortalité de la brûlure reste élevée dans un contexte de gestion d’afflux massif. La création d’un centre spécialisé pour la prise en charge pourra sans doute optimiser les chances de survie aux brûlures.
Mots clés :
Catastrophe, brûlure grave, survie, mortalité
Cet article est actuellement coté
(2,5 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 5189 fois, téléchargé 232 fois et évalué 2 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
Classé N° 9 sur 15 articles
F. OURO BANG’NA, K. TOMTA - Togo
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5209 - Août/Sept. 2005 - pages 497-499
La cure des hernies inguinales est une intervention des plus fréquentes en chirurgie digestive dans les pays aux moyens limités. Cette chirurgie est accessible à différentes techniques anesthésiques : de l’anesthésie générale aux infiltrations locales en passant par la rachianesthésie et le bloc ilio-inguinal. Dans ces milieux où il faut allier qualité et moindre coût de l’anesthésie, la vulgarisation du bloc ilio-inguinal s’avère nécessaire. Cette technique anesthésique présente plusieurs variantes. Nous décrivons ici celle de Dalens, de par sa simplicité par une seule injection.
Mots clés : bloc ilio-inguinal, hernie inguinale,
Cet article est actuellement coté
(3,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 3931 fois, téléchargé 221 fois et évalué 3 fois.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté à propos de cet article
Classé N° 10 sur 15 articles
I.A. Traore, R.A.F. Kabore, C. Zare, B.B. Ki, C. Bougouma, P.Z. Bonkoungo, J. Sanou, N. Ouedraogo - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6108 - Hors-série SARANF 2014 - pages 46-50
But : Evaluer la faisabilité, le retentissement hémodynamique et les effets secondaires de la Rachianesthésie Continue (RAC) avec un kit standard d’anesthésie péridurale chez le sujet âgé dans la chirurgie prostatique (adénomectomie et prostatectomie radicale).
Patients et méthodes : Etude prospective descriptive sur une année (mars 2011-mars 2012) réalisée au bloc opératoire central du CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. Tous les patients de plus de 65 ans devant subir une adénomectomie ou une prostatectomie radicale en programme réglée au bloc opératoire central du CHU Souro Sanou ont été inclus dans l’étude.
Résultats : Cinquante-trois patients ont bénéficié d’une RAC pour adénomectomie et prostatectomie radicale dont 3 cas d’échec. L’âge moyen des patients était de 70,06 ans. L’hypertension artérielle (36%) et la coronaropathie (22%) étaient les antécédents les plus fréquents. La majorité des patients (62%) était classée ASA III. La durée moyenne de la chirurgie a été de 94 mn avec des extrêmes de 45 et 210 mn. La dose moyenne de bupivacaïne isobare utilisée lors de la rachianesthésie continue était de 5,9 mg. Les chiffres de pression artérielle systolique, diastolique et de fréquence cardiaque ont baissé au maximum de 20 ± 2,8%, 15 ± 13.4% et 6,2 ± 9,4% respectivement. L’utilisation de l’éphédrine n’a été nécessaire que chez 5 patients avec une dose moyenne de 7,2 mg. En post-opératoire, seuls 12% des patients ont présenté des désagréments dont 4% étaient représentés par les céphalées post-ponction dure-mérienne.
Conclusion : Cette étude montre que la RAC peut être pratiquée avec un kit standard de péridural chez le sujet âgé au cours de la chirurgie prostatique sans complications notables.
Mots clés : Rachianesthésie continue, kit de péridurale, sujets âgés, chirurgie prostatique
Cet article est actuellement coté
(3,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4756 fois, téléchargé 218 fois et évalué 5 fois.
3 commentaires ont été postés à propos de cet article





Adresse
Téléphone
Revue MAF
Revue OST
Actualités
Rubriques spécialités
Webinaires
Espaces labos