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LUTTE CONTRE LE SIDA Les ressources arrivant, le combat peut démarrer - Sidwaya - Burkina Faso - 27/12/01
L'atelier de lancement du Projet d'appui au programme national multisectoriel de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (PMLS) débuté le 18 décembre a pris fin jeudi 20 décembre 2001 à Ouagadougou sur une note d'engagement renouvelé. Le premier témoignage de l'engagement d'une personne dans la lutte contre ce fléau est sans doute la solidarité avec les personnes vivant avec le VlH/Sida. Lire l'article
Plus de 200 millions de Frs. En équipement au monde rural - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 27/12/01
La tournée du Prof. Gnaoulé Oupoh Bruno dans le pays profond en vue d'ouvrir les centres de santé s'est achevée ce samedi par le village de Néko, dans la sous-préfecture de Lakota. L'inauguration de ce centre de santé s'est faite par la Première dame, Mme Simone Gbagbo, invitée spéciale de la tribu Néko. Qui a tenu à la célébrer pour son courage et son combat en faveur de la liberté.
Néko qui dispose d'un centre de santé intégré, dispensaire et maternité, a bénéficié d'un équipement total de trente millions. Et un personnel comprenant un infirmier et une sage-femme. La Première dame les a d'ailleurs invités à créer une cellule de sensibilisation sur le sida pour que les populations profitent des fruits du développement. Avant Lakota, le représentant du ministre de la Santé et sa délégation ont sillonné les 20 et 21 décembre 2001 la région des 18 montagnes. De Glangleu, sous-prefecture de Zouan-Houien, à Gloale (Logoualé), en passant par Koua, Voungbè et Ziondrou Zobo, c'était la fête. Tellement l'événement était attendu.
C'est pourquoi les populations ont fait de l'envoyé du ministre de la Santé publique un notable de leurs villages. Tout comme à Bézibouo Zuzua (Issia) où un salon a été offert à l'infirmier, les cadres de Voungbè, dans la commune de Man, ont fait don d'un lit et d'un matelas de deux places à l'agent de santé. Comme pour dire qu'ils sont prêts à l'accueillir et à l'intégrer chez eux. A travers cette mission qui a débuté le 15 décembre, c'est un équipement neuf d'une valeur de 223 millions que le gouvernement vient de mettre à la disposition des populations rurales. Chaque unité sanitaire bénéficie également d'un fonds de dotation en médicaments d'une valeur de deux cent mille francs. Un total de 20 agents de santé dont 15 infirmiers diplômés d'Etat et 5 sages-femmes sont à leur disposition. PAULIN. N. ZOBO
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LOUGA Journée nationale des lépreux - Sud quotidien - Sénégal - 26/12/01
La 48è journée nationale des lépreux a été célébrée à Louga, dimanche 23 décembre à travers une cérémonie sobre, empreinte de solennité, en respect à la disparition du premier président de la République, Léopold Sédar Senghor, à qui un vibrant hommage a été rendu par les différentes personnalités présentes à cette occasion. Organisée par l'Association sénégalaise d'aide et d'assistance aux lépreux (Asal), sous la présence annoncée des ministres de la Santé, de la famille et de la solidarité nationale, la cérémonie qui s'est tenue à la place publique en face de l'hôtel de ville de la commune de Louga, devant une importante assistance, a tout de même permis de consacrer les avancées significatives enregistrées contre la lèpre.
Celles-ci grâce à l'utilisation de la poly chimiothérapie ainsi que la surveillance et le dépistage de nouveaux cas surtout au niveau de la région de Louga, où après la formation de différents prestataires de bons résultats ont été obtenus. La 48è journée des lépreux aura également permis de constater le renforcement de la solidarité envers les malades. De leur côté, les ministres de la famille, de la jeunesse ont, par le biais de leurs représentants, offert du riz, du sucre, du savon en quantité aux lépreux. S'y ajoutent les dizaines de généreux donateurs qui ont à travers diverses contributions participé à la prise en charge des malades ainsi que ceux qui sont victimes d'invalidité en vue de leur réinsertion.
Ainsi, note-t-on, au Sénégal, dans le cadre de la lutte contre l'endémie de la lèpre, de bons résultats ont été obtenus. Le Sénégal a dépassé la norme de 1 cas pour 10.000 habitants requise par l'Organisation mondiale pour la Santé (Oms) pour l'éradication de la lèpre. La lèpre est en effet une maladie infectieuse chronique qui touche principalement la peau, les nerfs, les membres et les yeux. Les mutilations qu'elle provoque entraînent le rejet des lépreux de leur milieu social. La lèpre est une maladie guérissable. Un traitement précoce permet de prévenir les incapacités. C'est pourquoi, l'Oms a recommandé la poly chimiothérapie (Pct), un traitement qui anéantit l'agent pathogène et qui guérit le malade. Aliou Diarra
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LA LEPRE Des malades, victimes de leurs mutilations - Sud quotidien - Sénégal - 26/12/01

Ils sont nombreux, les lépreux qui squattent les principales artères de la ville à la recherche de l'âme charitable pour leur venir en aide. Atteints par la lèpre, une maladie infectieuse chronique qui touche principalement la peau, les nerfs périphériques, les muqueuses des voies aériennes supérieures et les yeux, les lépreux sont dans la plupart des cas rejetés par leurs proches à cause des mutilations que provoque la maladie. C'est pour éradiquer celle-ci que le Sénégal, à l'instar de la communauté internationale a célébré dimanche 23 décembre 2001, la journée mondiale des lépreux instituée par les Nations-Unies.

Par l'organisation de cette journée, le ministère de la Santé et de la Prévention entend identifier les campagnes d'information, d'éducation et de communication en vue de l'éradication de la lèpre dans notre pays, susciter la solidarité nationale et internationale autour de nos concitoyens victimes de cette maladie et organiser des manifestions en leur faveur. "Je ne vis que de mendicité depuis que ma maladie s'est véritablement développée" déclare d'une voie inaudible Momar S. Agé d'une quarantaine d'années, ce lépreux qui vit avec son "handicap" depuis six ans a établi ses quartiers sur l'avenue William Ponty. "Lorsque les mutilations sont apparues, j'ai été rejeté par les membres de ma famille qui considéraient que j'étais un "danger" pour eux car pouvant les contaminer. C'est alors que j'ai pris la décision de quitter mon village pour venir m'installer dans la capitale où je pourrais survivre de mendicité" explique-t-il. Entouré de quelques amis de fortune, victimes comme lui de la lèpre, il souligne qu'il survit bien malgré les aléas climatiques. En effet après avoir passé la journée à faire la tournée des magasins et boutiques, il passe la nuit à la belle étoile sur la rue adjacente à la Poste de Ponty. "Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse un froid de canard, je me couche à même le sol et me couvre de cartons" confie-t-il.

Sur l'avenue Lamine Guèye, quelques lépreux font la queue derrière un boulanger qui leur distribue des miches de pains. "Je fais ce geste périodiquement pour leur venir en aide" déclare ce bienfaiteur qui a requis l'anonymat. A quelques mètres de là, un lépreux se penche sur la décharge publique située derrière le bâtiment central du marché Sandaga à la recherche d'objets de récupération. "Je suis marié et père de trois enfants mais avec ma maladie, j'ai perdu mon emploi dans la maçonnerie. Aussi, suis-je obligé de trouver des objets dans les poubelles et les décharges publiques pour les vendre et pouvoir subvenir aux besoins de ma famille pour ne pas vivre dans la misère", clame-t-il.

La lèpre est une maladie chronique provoquée par le bacille Mycobaterium leprae. Ce bacille se multiplie très lentement et la période d'incubation de la maladie est d'environ cinq ans. Les symptômes se résument principalement à des lésions cutanées et nerveuses. Selon les spécialistes, "la maladie n'est pas contagieuse comme le pensent certains". C'est pourquoi, ils conseillent aux uns et aux autres d'être plus coopératifs et d'éviter les exclusions. Car elle est transmise par des gouttelettes d'origine buccale ou nasale, lors de contacts étroits et fréquents avec un sujet infecté et non traité. Lorsqu'elle n'est pas traitée, elle peut entraîner des lésions progressives et permanentes de la peau, des nerfs, des membres et des yeux. C'est une maladie guérissable et grâce à un traitement précoce, on peut éviter des lésions. L'organisation mondiale de la Santé (Oms) a mis en place la poly chimiothérapie (Pct) depuis 1981. Elle permet de détruire l'agent pathogène et de guérir ainsi le malade. I. SARRE
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Propagation de l'Ebola en République du Congo - IRIN - 24/12/01
L'agence de l'ONU a indiqué que 25 des 27 cas enregistrés ont été confirmés pour l'Ebola. Quelque 227 personnes qui auraient été en contact direct avec du sang ou des sécrétions de cas confirmés sont actuellement suivies. Parmi eux, 133 se trouvent au Gabon et 94 au Congo. L'OMS fait partie d'une équipe internationale travaillant avec les responsables de la santé au Gabon pour riposter contre la maladie et isoler les patients. L'équipe mène aussi des activités de sensibilisation communautaire en vue d'éviter une propagation de la maladie. "L'équipe est opérationelles des deux côtés de la frontière et travaille [aussi] étroitement avec le ministère congolais de la Santé », a indiqué l'OMS. La maladie s'est propagée en dépit du renforcement des contrôles à la frontière entre les deux pays. Une ceinture sanitaire de prévention a aussi été mise en place autour d'une zone de 200 km entre Mbomo à Cuvette-ouest, Ouesso et Sangha, où une équipe de surveillance effectue des recherches. Mbomo et Sangha se situent à l'intérieur d'un parc national, a rapporté la PANA mercredi. C'est la quatrième épidémie au Gabon depuis 1994. La maladie avait alors tué plus de vingt personnes. L'Ebola est l'une des maladies virales les plus mortelles que l'humanité connaisse, aboutissant à un décès dans 50 à 90 pour cent des cas. Le virus est transmis par un contact direct avec le sang ou avec les sécrétions des personnes ou des primates infectés, a rappelé l'OMS.
INITIATION DES HANDICAPES AUX NTIC LES OBJECTIFS DE L'ATELIER NATIONAL ATTEINTS - Sud quotidien - Sénégal - 24/12/01
L'atelier national d'initiation de 14 jeunes handicapés moteurs et sourds-muets aux Nouvelles techniques de l'information et de la communication(Ntic) a pris fin le vendredi 21 décembre 2001 au Bureau régional pour l'éducation en Afrique. La cérémonie de clôture a été présidée par Bécaye Diop, ministre de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle, de l'Alphabétisation et des langues nationales, en présence de M.Varmoogum, Directeur du Breda.
Ouvert il y a plus d'une dizaine de jours, l'atelier national de formation s'est déroulé en deux phases du 10 au 14 et du 17 au 21 décembre 2001. Parmi ces 14 jeunes handicapés retenus, 7 étudiants sont outillés pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions, tandis que les 7 autres, seront des diplômés sans emploi et préparés pour une intégration effective dans la vie courante. Cette formation entrait dans le cadre de la politique de l'Unesco dont l'une des missions premières est de favoriser l'accès universel à l'information et au renforcement des capacités de communication.
L' atelier en deux phases a été co-organisé par les deux sections du Breda à savoir, l'Education Intégratrice pilotée par Mme Diariata Coulibaly et celle du Centre Multimédia sous la responsabilité de Manina Aîdara. Ils ont réussi à cette occasion les félicitations du Directeur du Breda . Le ministre Bécaye Diop a rendu un hommage au Directeur du Breda dont il dira" c'est un homme qui nourrit de grandes ambitions pour le Bureau de l'Unesco à Dakar qui est en train de faire de ce centre multimédia un centre de référence dans la sous-région" Concernant l'atelier, M.Bécaye Diop a salué le rôle joué par le Centre Multi Média du Breda qui se positionne comme "un centre d'excellence dans le domaine des Ntic et constitue de ce fait un important instrument de perfectionnement du personnel du Breda, des autres organismes des Nations Unies, ainsi que pour de nombreux séminaristes venus de la sous-région" De l'avis des organisateurs, les objectifs de l'Atelier d' initiation des jeunes handicapés aux Ntic ont été largement atteints. Mame Olla FAYE
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Simone Gbagbo inaugure le centre de santé intégré de Néko (Lakota) - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 24/12/01
Le samedi dernier, le village de Neko situé à une dizaine de kilomètres de Lakota était en fête. En effet, Mme Simone Ehivet Gbagbo, la Première dame, a inauguré le centre de santé intégré du village dont le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Me Boga Doudou est originaire. Elle a par la même ocasion procédé à la pose de la première pierre du stade Simone Ehivet Gbagbo du village en présence de plusieurs membres du gouvernement et de cadres et fils de la région.
Intervenant avant la coupure du ruban symbolique, le Pr. Gnaoulé Oupoh Léonard, directeur de cabinet du ministre de la Santé publique a présenté M. Ouédjé Gérard Assié et Mlle N’Guessan, respectivement infirmier et sage-femme du dispensaire et de la maternité de Neko à la population. L’État a consenti la somme de 30 millions de francs à l’équipement de Neko, a ajouté M. Gnaoulé Oupoh avant de préciser que la cérémonie d’inauguration de samedi s’inscrivait dans un vaste programme de refondation. Au cœur duquel il y a l’amélioration des conditions d’accessibilité de la population aux centres de santé. Un total de 484 centres de santé non fonctionnels attendent d’être ouverts a-t-il conclu.
Me Emile Boga Doudou, digne fils et initiateur du regroupement de la population au village de Neko, a rendu un vibrant hommage à la Première dame : “ Mme Simone Gbagbo n’est pas seulement la Première dame. Elle est également la première combattante pour la liberté en Côte d’Ivoire ”. Il a ensuite rappelé en maître de la parole, dans des termes bien choisis, le parcours du combattant et le martyr qu’a souffert Mme Gbagbo de 1982 à la prise du pouvoir du front populaire Ivoirien en l’an 2000. Touchée par le récit de cette période de sa vie, la Première dame n’a pu s’empêcher de verser des larmes. L’émotion était grande en effet. Mme Gbagbo a remecié la population de Neko pour l’accueil chaleureux. CISSE MAMADOU
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KOLDA Des cas de rougeole signalés - Sud quotidien - Sénégal - 22/12/01
"Il y'a des cas de rougeole signalés à Anambé mais aussi à Takanto escale , Saré Yoba, Diéga. Il y'a eu certes quelques cas de décès mais nous ne pouvons pas présentement parler d'épidémie. Les premiers cas ont été signalés depuis novembre dernier" a expliqué le médecin-adjoint, le Dr Ousseynou Bâ, responsable des maladies infectieuses à Kolda. La rougeole, une maladie infectieuse, fort contagieuse, a souvent un taux de prévalence plus élevé en cette période de l'année, selon le médecin. Sans donner de chiffres exacts sur le nombre de malades et de victimes, le Dr Bâ refuse de parler d'épidémie.
Il a rappelé que la plupart des enfants atteints par la maladie n'ont pas été vaccinés avant d'indiquer qu'une prise en charge correcte des cas est assurée au niveau des zones où le mal est signalé. Les enfants sont actuellement vaccinés et une enquête est menée par les autorités médicales pour avoir de plus amples informations sur le phénomène. Dans le foyer de Anambe situé à moins de 15 km de Diaobé, les risques d'expansion de la maladie sont énormes vu les activités commerciales importantes menées dans cette localité où se côtoie chaque semaine des milliers de paysans venant d'horizons divers à l'occasion du marché hebdomadaire. Les infirmiers-chefs de poste des différentes zones où les cas ont été signalés refusent de se prononcer pour le moment.
"La rougeole considérée comme une affection en perte de vitesse réapparaît de plus en force tous les quatre ans", explique le Dr. Ousseynou Bâ. Un programme de contrôle de la maladie va démarrer en janvier prochain dans les régions de Kolda, Dakar et Kaolack avec comme principale stratégie: la surveillance épidémiologique, la relance de la vaccination "routinière" en plus d'une prise en charge correcte des différents cas. Épidémie ou pas, la rougeole commence à inquiéter plus d'un au Fouladou Pakao déjà confronté à un tableau sanitaire peu reluisant caractérisé par le manque d'infrastructures, le déficit en personnel, l'enclavement de certains hôpitaux dont l'ouverture annoncée plusieurs fois risque de voir les bâtiments se rider sans être utilisés. Abdou DIAO
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Avec l’ouverture de leurs formations sanitaires, Bidé, Dabago désenclavés - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 21/12/01
Après le district sanitaire de Gagnoa où quatre centres de santé ont été ouverts les 15 et 16 décembre derniers, le cap a été mis sur les départements de Oumé, Issia et Bouaflé. Comme pour les précédentes étapes, la délégation ministérielle, conduite par le professeur Gnaoulé Oupoh Bruno, directeur de cabinet du ministre de la Santé, a procédé à la mise en service de six nouveaux centres de santé du 17 au 19 décembre.
Il s’agit successivement de Bidié, situé à 18 km de Diégonéfla, Bézibouo-Zuzua et Bezoma dans la sous-préfecture de Boguedia et Duonfla, Danogoro (34 km) et Blânoufla dans la sous-préfecture de Bouaflé. Ici aussi, ce sont six infirmiers diplômés d’Etat et trois sages-femmes, tous fraîchement sortis de l’école qui ont été responsabilités. Le représentant du ministre a exhorté les populations à prendre soin des locaux et du matériel à travers une sensibilisation que devront mener les conseils de gestion. Il leur a également conseillé d’installer des anti-vols aux fenêtres des bâtiments pour sécuriser le matériel. Aux jeunes travailleurs, le professeur Oupoh a expliqué la nouvelle politique du système de santé qui n’admettra plus le laxisme, l’impunité et l’ignorance. D’où l’adoption, a-t-il dit, de nouveaux réflexes. L’intégration de 700 infirmiers et infirmières à la fonction publique cette année vise donc à désenclaver les populations rurales. PAULIN N. ZOBO
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RD Congo : Le taux de mortalité infantile est catastrophique, soutient MSF - IRIN - 21/12/01
Les taux de mortalité dans la République démocratique du Congo (RDC) sont catastrophiques, a révélé l'organisation médicale internationale Médecins Sans Frontières (MSF), dans une étude publiée mercredi. Dans le rapport intitulé "Violence et Accès à la santé en RDC", MSF constate qu'à Basankusu, une région du nord très proche de la ligne de front, près de dix pour cent de l'ensemble de la population est mort au cours d'une période de 12 mois ». « C'est cinq fois plus élevé que ce qui est normalement attendu», a-t-elle noté. Les enfants, a-t-elle précisé, ont été particulièrement affectés par la guerre dans cette zone.
Près du quart des enfants de moins de cinq ans est mort durant une période de 12 mois, a-t-elle observé, en relevant que « dans une situation normale, le taux de mortalité infantile pour ce groupe d'âge serait de 3,6 pour cent ». MSF a essentiellement attribué la hausse du taux de décès dans les régions en proie aux combats aux « effets indirects de la violence », tels qu'une augmentation des maladies infectieuses et de la malnutrition. « La violence a conduit à la perte de nourriture et des nécessités de base, de médicaments et de services », a-t-elle souligné.
De chaque côté de la ligne de front, l'un à Basankusu et l'autre à Kilwa, 37 pour cent et 80 pour cent des familles, respectivement, ont été pillées, témoigne le rapport de MSF. La violence physique a aussi augmenté près du front. A Basankusu, par exemple, 17 pour cent des ménages ont connu un cas de torture. Les populations dans les zones le long de la ligne de front et dans les zones isolées sont restées généralement sans attention médicale. MSF a rapporté que dans quatre des cinq régions étudiées, entre 40 et 70 pour cent de la population est trop pauvre pour pouvoir payer des soins médicaux. Les médicaments et les moyens de transport sont aussi manquants.
Le rapport présente des données sur la mortalité, sur la violence et sur l'absence d'accès aux soins de santé, basées sur des études conduites par MSF dans cinq zones de la RDC (dans les deux côtés de la ligne de front) entre août et octobre 2001.
Il est disponible sur www.msf.org/countries/page.cfm?articleid=772E45B6-7FA3-4F1A-8386EBE05D0DB517
La Croix-Rouge de la RDC en guerre contre le VIH/Sida - allafrica.com - Le Phare - RD Congo - 21/12/01
La Croix-Rouge de la RDC a lancé depuis samedi 15 décembre 2001 une campagne de sensibilisation de la population kinoise sur la pandémie du siècle, le Sida, qui affecte 50% des jeunes, selon le Dr Balelia Wema, directeur de la Santé de la Croix-Rouge. Au Beach Ngobila, par exemple de nombreux voyageurs et passants ont pu recevoir des dépliants et des préservatifs après avoir reçu des explications sur leur mode d'utilisation par les volontaires de la Société nationale, en collaboration avec la Fédération internationale des Société de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
C'est dans cette ambiance qu'a débarqué samedi à Kinshasa par le Beach Ngobila, Mme Selma Bernardi, déléguée Afrique de la Santé à la Fédération internationale en tournée sur le continent pour s'enquérir des programmes de la Croix-Rouge relatifs à la santé communautaire et à la lutte contre le Sida. Infirmière de formation et conseillère en santé à la Fédération à Genève, Selma Bernardi garde une impression très positive des services et des activités de la CRRDC. Selon elle, les volontaires congolais sont très engagés vis-à-vis de la Société nationale et des populations vulnérables. "J'ai trouvé des gens prêts à m'expliquer comment les choses se passent au sein de la Société nationale", a-telle reconnu.
Concernant la pandémie du Sida, le programme de la Croix-Rouge de la RDC prévoit notamment la prévention chez les jeunes et les groupes à haut risque comme les militaires et les policiers, la prise en charge des malades par le traitement des infections sexuellement transmissibles ainsi que l'encadrement des personnes vivant avec le VIH/Sida. D'où la visite effectuée mardi dernier par Selma Bernardi à la "Fondation femme Plus" de Ngiri-Ngiri qui s'occupe de 2000 personnes vivant avec le VIH/Sida. Selon elle, il faut faire comprendre à la population que l'on peut vivre avec les malades atteints de sida, les toucher, les embrasser sans contracter la maladie. Le contact humain leur apporte un soutien psychologique important dès lors qu'ils ne se sentent pas abandonnés. Les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC sont en mesure d'apporter leur soutien aux malades du Sida étant donné que ces derniers vivent en permanence en communauté avec les personnes saines. "Nous pouvons apporter notre assistance technique pour le meilleur encadrement des malades du Sida", a déclaré Mme Bernardi à la presse. Avant de féliciter et de remercier les volontaires de la CRRDC pour le grand travail abattu durant les années de guerre, avec de petits moyens et bénévolement. Mention spéciale aux femmes volontaires qui font le même travail. Clément Tshiaba
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200112210059.html
Quatre villages de Gagnoa accueillent leur premier infirmier - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 20/12/01
En dehors de Zohoa qui dispose déjà d’un centre de santé fonctionnel et qui vient donc d’avoir sa toute première sage-femme, Guessiho, Nékéide et Toutoubré étaient jusqu’à ce jour sans service de santé. Mais c’est chose faite depuis ce week-end avec l’ouverture de leurs centres de santé. Par le Pr Gnaoulé Oupoh Bruno, directeur de cabinet représentant le ministre de la Santé, le Pr Abouo N’Dori Raymond. Il était accompagné du préfet de région du Fromager, des sous-préfets de Guibéroua et de Bayota, du directeur régional et du directeur département de la santé. L’accueil de la délégation et la joie perceptible qui se lisait sur les visages des populations bénéficiaires témoignent de leur désir ardent de disposer de leurs propres structures de santé. D’autant plus qu’elles sont construites pour la plupart depuis deux à trois ans. A l’exception de Toutoubré qui totalise le record d’attente, 15 ans pour un village situé à 15 km de Gagnoa au bord d’une route bitumée. Et comme l’a déploré le directeur de cabinet, les raisons économiques et de politique politicienne ont freiné le développement économique de ces braves populations.
Une situation à laquelle, dira-t-il, le gouvernement a décidé de mettre fin en achevant, réhabilitant et équipant en matériels et en personnels les 484 centres de santé recensés à ce jour. Un programme d’urgence qui vise donc à lutter contre la pauvreté en rapprochant au maximum les populations des centres de santé. Mais aussi en les rendant plus accessibles grâce au projet de l’Assurance maladie universelle (AMU) qui sera effectif dès juin 2002. A chaque étape donc de la mission, un lot de matériels allant de 12 millions à 18 millions à été remis aux populations et il leur a été présenté leurs infirmiers. Avec une spécificité pour Guessiho où les cadres conduits par M. Djédjé Louis Duran ont offert à leurs parents un joyau architectural d’une valeur de 37 millions. Le représentant du ministre n’a pas cependant manqué de demander au parents de veiller à la propriété des lieux, à la sécurité du matériel dans le cadre d’un conseil de gestion (COGES). Celui-ci devra également sensibiliser la population pour une fréquentation effective et massive des centres de santé. Les prochains combats restent l’adduction d’eau et l’électrification des structures. PAULIN N. ZOBO
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=8849
Exercice de dépistage des cas suspectés d'Ebola - IRIN - 20/12/01
Les responsables gouvernementaux et le personnel international continuaient mardi l'exercice de dépistage des cas d'Ebola dans la province d'Ogooué-Ivindo au Gabon. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que les cas suspects de l'épidémie de la semaine dernière dans cette nation ouest-africaine s'élevaient à 15 lundi, dont douze sont morts et deux cas confirmés. "L'équipe se trouve sur le site de l'épidémie, et repère activement les cas suspectés et les contacts. Elle établit aussi une unité d'isolement et mène une campagne d'éducation des communautés locales visant à prévenir l'exposition au virus », a confirmé l'OMS lundi.
Dans l'objectif de minimiser une propagation possible en République démocratique du Congo (RDC), voisine, les contrôles aux frontières des deux pays ont été renforcés. « Les autorités congolaises ont renforcé les mesures de contrôle sanitaire à la frontière du Gabon pour prévenir des infections transfrontalières », a indiqué la PANA qui citait mardi un officiel de la santé à Libreville, la capitale du Gabon. Une femme de la RDC, soupçonnée d'être infectée du virus Ebola, est arrivée en fin de semaine dans le district de Mbomo en RDC, en provenance de Mekambo, dans l'est du Gabon, ce qui a poussé les autorités locales à dissuader les habitants de Mbomo de visiter le Gabon. Une ceinture de prévention sanitaire a été mise en place sur une zone de 200 km entre Mbomo, à Cuvette-Ouest, et Sangha, où une équipe de surveillance a mené une enquête. Mbomo et Sangha se trouvent dans un parc national, a précisé la PANA. Il y a une semaine, l'OMS a informé que c'est la quatrième épidémie au Gabon depuis 1994. La maladie avait alors tué plus de 20 personnes. Quelque 66 personnes sont mortes durant une autre épidémie en 1996. L'Ebola est l'une des maladies virables les plus mortelles, qui abouti au décès dans 50 à 90 pour cent des cas. Le virus est transmis par le contact direct avec le sang et avec les sécrétions des personnes ou des primates infectés.
Le Conseil urbain de l'ordre des médecins tranche : Pas de médecins issus des universités privées dans l'ordre - allafrica.com - Le Phare - RD Congo - 21/12/01
Le Conseil urbain de l'ordre des médecins qui s'est retrouvé à la 19ème Journée déontologique de Kinshasa au Centre Culturel Boboto samedi 15 décembre passé a fait un constat amer sur l'acte médical qui est vidé de tout son contenu par le désordre qui a élu domicile dans la profession. Lire l'article
Paludisme chez les enfants : La Flomaquine, quinine stabilisée sous forme suppositoire, déjà sur le marché - allafrica.com - Le Phare - RD Congo -19/12/01
Une nouvelle quinine suppositoire dénommée "Flomaquine", dont l'étude clinique a été réalisée à l'hôpital pédiatrique de Kalembelembe par le Docteur Ilunga, vient d'être présentée au corps médical de Kinshasa. L'événement a eu lieu au Grand-Hôtel Kinshasa, au cours d'une matinée scientifique organisée par la Société des Pédiatres du Congo pour la ville de Kinshasa. Sous le thème "Hémoglobinurue de l'enfant", les participants à la soirée scientifique dont la majorité était constituée de médecins, ont suivi les différents exposés faits sous la modération du Dr. H. Bongo par respectivement le Dr. Ngiyulu qui a parlé de la "physiopathologie et traitement de l'hémoglobinurie de l'enfant". Le Dr Kamanga, quant à lui, est revenu sur "l'hémoglobinurie de l'enfant à l'hôpital général, le Dr Bajika Bonso a parlé de cette expérience de l'hémoglobine de l'enfant à la clinique Ngaliema avant que le Dr Bukonu ne le fasse pour l'hôpital pédiatrique de Kalembelembe.
Après les débats été procédé à la présentation de l'utilisation de la quinine suppositoire "Flomaquine" chez l'enfant. Cette quinine stabilisée avec succès sous forme de suppositoire grâce aux recherches menées par le pharmacien d'industrie Davidi Mangubu Floribert et au financement d'Isidore Poma Apopotsa, permet de soigner la malaria chez les enfants et sans effets secondaires sans douleurs ni risques.
Présenté d'abord sous forme de comprimé, puis aujourd'hui sous forme de suppositoire, cet anti-paludéen breveté appelé Flomaquine présente la contribution des Congolais dans l'effort continental de lutte contre le paludisme et rassure tous les prescripteurs et les patients paludiques sur l'idoineté avec laquelle ont été menées les études cliniques de la quinine suppositoire Flamoquine à l'hôpital pédiatrique de Kalembelembe.
Pourquoi préfère-t-on la Flomaquine en suppositoire pour les enfants que d'autres formes des traitements antipaludéens? Certains pédiatres qui ont déjà tenté l'expérience trouvent que les formes des traitements antipaludéens actuellement usités amènent les difficultés suivantes chez les patients : 1) PEROS : leurs goûts sont amers. Ceci entraîne une difficulté dans l'administration. Un refus psychologique d'une administration per os entraîne souvent des vomissements et des troubles de la conscience. 2) Par injection : déconseillé à cause des risques d'infection que cause la quinine dans la zone piquée 3) par perfusion : hormis la difficulté qu'ont les infirmiers à trouver la veine de l'enfant et de son effet psychologique auprès des parents par rapport à l'endroit de perfusion, il y a aussi le coût très élevé d'un tel traitement avec aussi des risques d'infection telle la septicémie. 4) par injection annale : la difficulté technique d'administration de ce type de traitement, les risques de septicémie qu'il peut entraîner, ainsi que l'impossibilité de la prise en charge des soins à domicile par les parents sont les limites de ce type de traitement. Le prix de la quinine suppositoire Flomaquine, sans tenir compte des charges liées à sa promotion et à la garantie d'une fabrication continue pourra être revue dans un ordre plus intéressant pour les consommateurs à très faible revenu. Joseph Kanka
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Les produits eclaircissants envahissent les panneaux publicitaires : L'offensive commerciale du "XESSAL" - Sud quotidien - Sénégal - 19/12/01
A Dakar comme à l'entrée des grandes villes sénégalaises, les produits dits éclaircissant sur les affiches publicitaires mettant en exergue de belles filles au teint éclairci, commencent à avoir pignon sur rue. Phénomène de mode, ou fascination pour la femme à la peau claire, le "xessal" n'a jamais été aussi présent dans le milieu des grandes dames de la société sénégalaise. La majeure partie de ces produits qui bénéficient de la publicité ne sont guère dangereux, de l'avis des spécialistes. Ce qui semble donner libre cours au retour en force des produits éclaircissant sur les panneaux, mais également dans les foyers. Lire l'article
Le Rotary Abidjan Atlantis s’engage dans la lutte à partir de février - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 18/12/01
Le Rotary club d’Abidjan Atlantis entreprendra conjointement avec le programme du ministère de la Santé des actions de lutte contre le paludisme à la mi-février 2002. Cette information a été donnée le samedi 1er décembre par M. Sanogo Anzoumana, président fondateur du Rotary club Abidjan Atlantis lors d’une cérémonie au cours de laquelle son club a reçu des mains de M. Edouard Suares Socoro, gouverneur du district 9 100 du Rotary International, la charte du Rotary. Pour la circonstance, les anciens gouverneurs du District que sont Yagni N’Da Pierre et Alain Bambara, les assistants gouverneurs Kouassi Laurence et Touré Mouhamed sans oublier l’ensemble des présidents des clubs d’Abidjan étaient présents pour apporter leur soutien au dernier né des clubs Rotary de Côte d’Ivoire. Le nouveau club est composé de 21 membres dont 5 jeunes dames et 16 jeunes hommes. Le club parrain d’Abidjan Lagunes leur a offert une cloche pour les réunions. MANASSE SEDJI
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Les agences de l'ONU aideront au déparasitage des écoliers - IRIN - 18/12/01
Aider les enfants à se débarrasser des parasites intestinaux est l'objectif de deux ateliers consécutifs à Abidjan, en Côte d'Ivoire, qui ont connu la participation de treize nations africaines, du Programme alimentaire mondial (PAM), de l'OMS et de la Banque mondiale. Les ateliers visent à aider les gouvernements à mettre en oeuvre des projets de désinfection parasitaire, qui vont de pair avec les activités d'alimentation scolaire.
Dans le cadre de ces projets, les enfants qui vont dans des écoles où le PAM a établi des cantines scolaires recevront des tablettes qui vont les désinfecter des parasites, qui inhibent leur croissance et leur aptitude à apprendre. Le premier atelier, qui comprenait l'Angola, le Bénin, le Burkina Faso, la République centrafricaine, la Guinée-Bissau, le Mozambique et le Niger, s'est achevé samedi. Le Tchad, la Guinée, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, et le Sénégal participent au deuxième atelier, qui a commencé samedi.
Durant chaque atelier, les agences informent les délégués de l'objectif et des bénéfices du projet Partenaires pour le contrôle des parasites (PPC), et les aide à formuler des propositions pour leurs pays respectifs. Les bénéfices du « déparasitage » sont entre autres l'amélioration de l'état de santé et un meilleur rendement scolaire, en particulier en termes de concentration et de mémoire. Au fil des ans, des études ont prouvé que l'infestation parasitaire est une préoccupation de santé publique dans les pays les moins avancés. Les trois agences ont décidé d'étendre à l'Afrique le programme pilote 1998-2000 qu'elles ont appliqué au Népal, en raison des résultats du programme et des facteurs socio-économiques et climatiques comparables.
"Le Népal a été une étude de cas réussie", a commenté à IRIN Mirella Genequand de l'OMS. Le projet a réduit de 71 pour cent à 50 pour cent le taux d'infestation de ce pays. Le médicament utilisé, l'Albendazole ou le Mebendazole, est peu coûteux et efficace. Il est administré aux enfants deux fois par an. "Avec dix centimes par an, nous avons des résultats positifs", a déclaré à IRIN Gianpietro Bordignon, conseiller principal du programme au bureau régional du PAM pour l'Afrique de l'Ouest. Cependant, les deux responsables ont admis que l'initiative ne représente qu'une étape dans l'amélioration de la santé des enfants et de la population. L'eau, l'assainissement, la nourriture, l'hygiène personnelle et les habitudes sanitaires devront aussi être améliorées, ont-il conclu. Quelque 50 000 dollars sont disponibles pour chaque pays qui décide d'exécuter le projet.
Campagne de vaccination anti-rougeole: plus de 5 millions d'enfants concernés - allafrica.com - Sidwaya - Burkina Faso - 18/12/01
Le chef de l'Etat Blaise Compaoré lance officiellement aujourd'hui 18 décembre 2001, la campagne nationale de vaccination contre la rougeole à Ouargaye, chef lieu de la province du Koulpélgo. En prélude à cela, le Programme élargi de vaccination a initié une caravane anti-rougeole qui a quitté Ouagadougou le 15 décembre dernier pour mieux sensibiliser les populations situées sur son passage.
Mogtédo - Zorgho - Koupéla - Tenkodogo - Ouargaye. Tel est l'itinéraire choisi par la caravane afin de sensibiser les mères et les maris sur le bien-fondé de la vaccination contre la rougeole. Du 16 au 17 décembre 2001, cette caravane était à Koupéla. Comme à Mongtédo et Zorgho les 15 et 16; décembre 2001, cette caravane composée des hommes de la presse, de musiciens, d'animateurs, d'agents du PEV, a tenu les populations en haleine. La musique de l'orchestre des handicapés baptisé pour la circonstance "orchestre anti-rougeole" et des questions, somme toute simple, constituent le gros travail de la caravane.
Entre deux chansons d'Ali Traoré et Adji (ex-épouse de Black So Man) sur la rougeole, Ambroise Tapsoba et Amadou Zapré (surnommé Dr caravane) profitient pour interroger la population. Des questions de jeu-concours dont les réponses justes donnent droit à un tee-shirt. Mme Fatimata Tougouma est ménagère. Mariée, elle est mère de 3 enfants. A la question de savoir comment reconnaît-on un enfant atteint de rougeole, elle répondra : "un enfant atteint de rougeole fait la fièvre. Il y a également l'apparition de boutons sur son corps".. Une réponse juste qui lui a permis de repartir avec un tee-shirt.
Si cette prouesse de Mme Tougouma est à saluer, il n'en est pas de même pour certaines personnes qui vont jusqu'à ignorer ce qu'est la rougeole. L'exemple a été donné par un enfant d'environ 14 ans qui soutient que "la rougeole , c'est la polio". Deux maladies pourtant différentes. "La caravane anti-rougeole a pour objectif de mobiliser la population en faveur de la campagne nationale de vaccination qui aura lieu du 18 au 30 décembre 2001. Elle a surtout pour vocation de susciter une participation massive des mères et des pères pour qu'ils vaccinent leurs enfants" , nous a confié Mme Miyéba Sorgho, chargée de l'IEC/sensibilisation au PEV. Le choix des étapes d'animation de la caravane tient compte du lieu de lancement de la campagne. "Pour avoir de bons résultats, il aurait fallu mener cette animation de sensibilisation à travers tout le Burkina. Malheureusement, cela relève d'une gageure dans la mesure où on doit mobiliser d'énormes moyens. Comme le lancement est prévu à Ouargaye, nous avons choisi de suivre cette initiative. C'est la seule raison" , soutient Mme Zorgho.
Cette campagne de vaccination s'explique par le fait que depuis un certain temps, il y a des épidémies de rougeole au Burkina Faso. Elles sont dues à la faible couverture vaccinale des enfants. C'est pourquoi cette campagne tient à prendre le problème à bras-le-corps en vaccinant plus de 5 millions d'enfants contre la rougeole. Malgré le fait que la stratégie du porte-à-porte ne sera pas utilisée lors de cette campagne compte tenu de la délicatesse de vaccin (il doit être conservé au frais), le PEV invite les populations à sortir massivement afin de protéger leurs enfants contre "cette sale maladie".
La vaccination anti-rougeole concerne surtout les enfants de 9 mois à 14 ans. Charles Ouedraogo
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12ème CISMA : Initiatives et déclarations à la pelle - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/12/01

1147 communications en tout, présentées sous forme orale ou en posters, lors de sessions plénières, de discussions en salle ou lors des tables rondes, pour rappeler aux Africains ce qu’ils savaient déjà. A savoir que l’Afrique est malade, très malade du virus du sida. Cette maladie connaît une évolution foudroyante à travers toute l’Afrique avec un taux de prévalence de 20 à 25% pour le Sud du continent, 10 à 15% pour sa partie centrale et les grands lacs, 7 à 10% pour l’Ouest et 2 à 5% pour le Nord.

Sur de tels constats la 12è conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (CISMA) a clos ses travaux le jeudi dernier au centre de conférences Ouaga 2000. Si Ouaga a semblé aux yeux de nombreux participants une redite notamment des communications présentées, la 12ème CISMA a été l’occasion de renforcement des engagements et des initiatives. Ainsi, les communautés non scientifiques sous le signe desquelles était placée cette 12ème édition de la CISMA ont soutenu être plus déterminées à assurer aux enfants d’Afrique un avenir dans lequel ils ne naîtront pas infectés par le VIH. Et cela en développant des programmes de protection mère-enfant.
Ces communautés, par la voix de l’association des Femmes Africaines contre le sida (SWAA) ont promis mettre tout en œuvre pour que des ressources suffisantes soient disponibles pour développer et accroître l’accès à d’autre méthodes de prévention contrôlées telles que le préservatif féminin et les microbicides. Ces communautés se sont engagées à respecter, protéger, promouvoir et faire appliquer leurs droits humains.
Avant des annonces d’engagement, la 12ème CISMA qui se voulait une démonstration de ce que les communautés non scientifiques sont des partenaires essentiels dans toutes les stratégies de lutte contre le sida, a été jalonnée de déclarations de mécontentements de ces dernières, offusquées de ne pas être au départ (préparation) de cette CISMA comme dans les précédentes. Des communautés ont grincé des dents contre le fonctionnement, la gestion de l’ONU-Sida et de l’argent accordé à la lutte contre le VIH/Sida. Bref ! Ouagadougou a été le lieu d’un très grand rassemblement de jeunes, décidés à s’engager dans la lutte contre le VIH/sida.
Cette grande 1ère dans les rencontres sur le sida en Afrique est soutenue par les agences du système des Nations Unies, en particulier par l’Unicef, dans le but de faire des jeunes du continent africain des agents efficaces de communication. B. ZEGUELA Envoyée spéciale à Ouaga
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L'actualité du 10 au 14 décembre 2001 L'actualité 1 au 8 décembre 2001
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