L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique
Décembre 2003

L'hôpital de Bonassama à l'honneur - Cameroon tribune - Cameroun - 02/12/2003
Un nouveau centre de dépistage volontaire inauguré hier par le ministre de la Santé publique. La journée internationale de lutte contre le SIDA célébrée hier a été une occasion pour le ministre de la Santé Publique, Urbain Olanguena Awono de faire d'une pierre deux coups. Commémorer l'événement et inaugurer le centre de prévention et de dépistage volontaire de VIH /SIDA de l'hôpital de district de Bonassama à Douala. Dans sa suite, d'illustres invités, partenaires dans la lutte contre le Sida. Le Cercle des amis du Cameroun, représenté par sa coordinatrice générale, Anne Musongue qui représentait personnellement Chantal Biya, présidente du (CERAC), la coopération française représentée par Jean-François Valette, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun. Et beaucoup d'autres invités venus témoigner de leur intérêt et leur sollicitude. La cérémonie d'hier a honoré l'hôpital de Bonassama qui a fait part de son bilan dans la lutte contre la pandémie. Un tableau statistique allant de juin à octobre 2003 a été présenté. 3233 femmes enceintes ont accepté l'assistance du post-councelling, 2866 se sont fait dépister, et parmi elles, 328 femmes ont été déclarées positives. "Une situation très préoccupante", a déclaré la représentante du personnel. Ce centre de prévention et de dépistage vient donc à point nommé pour contrecarrer la poussée de ce fléau. Selon la représentante du personnel, le centre aidera à freiner sensiblement l'évolution de la maladie, à réduire le risque de contamination, à réduire le risque de contamination mère-enfant, à réduire la contamination par la transfusion sanguine et à développer la solidarité pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA. Le témoignage poignant et édifiant d'un jeune homme vivant avec le VIH/SIDA a fini par convaincre l'assistance. Cette cérémonie d'inauguration a été aussi une occasion pour les Sawa d'apprécier non seulement ce "geste inestimable" du gouvernement à leur endroit et aussi de remercier la Première Dame, Chantal Biya pour son combat constant contre le Sida, "Nous sommes tous derrière une action humanitaire, ce centre est un instrument nécessaire à la lutte que nous menons", Urbain Olanguena Awono qui vient pour la troisième fois dans cet hôpital a invité tout le monde à recourir au dépistage "car, connaître son statut sérologique est nécessaire". Le ministre de la Santé publique a lancé un appel à l'engagement, à la solidarité de tous et promis - ses partenaires et lui - de prendre en charge les orphelins du Sida. "Le combat n'est pas facile mais, nous réussirons à briser le silence". Le message était clair, la lutte contre le SIDA commence à donner espoir, grâce aux outils mis sur pied. La prévention s'élargit à grande échelle et les villages les plus reculés reçoivent des médicaments. Le traitement qui est devenu disponible et au moindre coût passera d'ici peu à 5.000 francs CFA. Josy MAUGER
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12589&olarch=

Poste de santé de la commune de Biscuiterie : Le comité de santé vise 100 % de couverture vaccinale - Le soleil - Sénégal - 02/12/2003
Le maire de la Commune d'arrondissement de Biscuiterie, M. Lamine Dia, a remis des médicaments d'une valeur de 3 millions au poste de santé de Bourguiba, la seule structure existant dans le périmètre de cette commune qui compte officiellement 80.000 habitants. Cet appui de la commune devrait permettre, selon M. Ndiaga Diagne, le président du comité de santé, d'atteindre le taux de 100 % en matière de couverture vaccinale, alors qu'il y a un an, il était de 28 %. Cette cérémonie a été l'occasion pour l'édile de noter qu'à son arrivée à la tête de la circonscription, le comité de santé se débattait dans des difficultés financières. Ce comité n'avait en caisse que…50.000 francs pour fonctionner. "Nous avions octroyé une première subvention de 20.650.000 francs en médicaments. Cet appui a permis aux usagers de s'approvisionner en médicaments aux prix fixés par l'initiative de Bamako. Le prix du ticket a été également", a indiqué M. Dia. Selon le maire de la commune d'arrondissement, le don de 3 millions de francs en médicaments vient s'ajouter à la réfection des établissements scolaires de la commune et le don de fournitures (pour une valeur de 7 millions). Ainsi donc, le comité de santé voit ses capacités renforcées et pourrait atteindre le taux de 100% en matière de couverture vaccinale dans le cade de sa stratégie avancée. Par ailleurs, M. Lamine Dia est revenu sur le malentendu qui s'est fait jour entre le Conseil municipal et une association islamique dénommée Union Musulmane de Niarry Tally qui entend ériger un centre islamique sur le seul terrain disponible de la commune. "Nous avons un projet de construction d'un centre de santé modulaire d'un coût de 150 millions (avec un cabinet dentaire et un département gynécologique) dont le financement a été déjà bouclé. Le problème, c'est que les travaux de construction doivent démarrer avant le début du mois de janvier, sinon le financement risque de tomber en fonds libres, donc perdu pour nous à cause de ce malentendu sur une question foncière. Une réunion se tiendra bientôt avec le maire de la ville de Dakar." M. Ndiaga Diagne, le président du comité de santé, s'est réjoui de l'appui du Conseil municipal. "Ce geste nous permettra d'atteindre le taux de 100 % en matière de couverture vaccinale, alors qu'il était de 28 %, il y a juste un an. Nous pourrons ainsi anticiper sur le plan-programme 2004 ". Pour le Dr Sarr, le chef du district sanitaire, ce sera un pas de plus de franchi dans la prise en charge des cas sociaux qui sont légion dans la commune. SALIOU FATMA LO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=32668

Journée mondiale du Sida : Kolda entre 2,8 et 2,9 de taux de prévalence - Le quotidien - Sénégal - 02/12/2003
On commençait à s'inquiéter de l'absence de statistiques dans le domaine du Sida dans la région de Kolda. La réponse est tombée hier lors de la cérémonie officielle de célébration de la journée mondiale de la pandémie. Et l'honneur de livrer cette information est revenue à Mme Viviane Wade. La cérémonie officielle marquant la célébration de la journée mondiale du Sida à Kolda a eu des moments émouvants. Très émouvants. Mais celui qui a le plus retenu l'attention a été le témoignage d'une dame, la trentaine révolue, qui a déclaré, publiquement, être atteinte du Vih/Sida. Sous le regard stupéfait, elle dira : "Le Sida ravage sans frontière, la plupart d'entre nous préfèrent garder l'anonymat." Auparavant, elle avait demandé une minute de silence en la mémoire des personnes vivant avec le Vih/Sida qui sont décédées. Evoquant le témoignage de Mame Diarra, puisque c'est son nom, le coordonnateur du Conseil national de lutte contre le Sida, le Dr Ibra Ndoye fait remarque que des "Mame Diarra", il en existe dans tout le pays. Pour le Dr Ndoye, ce message de "Mame Diarra" est clair, c'est : "Nous sommes malades et nous voulons vivre avec vous." Profitant de la tribune de Kolda, le Dr Ibra Ndoye va soutenir que le Sida a débuté au Sénégal en 1986 et depuis lors le taux d'inflation a été maîtrisé à hauteur de 1%. Mais il avertit, "malgré ce taux, on doit faire mieux. On est à Kolda car la situation à Kolda est très grave ; il ne faut pas qu'on se cache la vérité, la prévention chez les jeunes à Kolda est nulle et les femmes ont intérêt à se protéger et les gens doivent être avant-gardistes". Quant à la position géographique de Kolda, le Dr Ibra Ndoye pense que cela n'est pas une explication qui tient la route car le Sénégal, malgré l'arrivée d'autres nationalités, a sa culture, son éthique, sa religiosité en matière de relation sexuelle. Ainsi, le Dr Ibra Ndoye a aussi appelé les religieux à jouer leur rôle. Le coordonnateur de l'Unicef, Ian Hopwood, a insisté, au nom de l'Onu/Sida, sur le thème relatif à la stigmatisation et à la discrimination des personnes vivant avec le Vih/Sida avec pour slogan "vivez et laissez vivre", car selon lui c'est ce qui peut rendre puissante la politique des bailleurs de fonds. Cependant, Ian Hopwood dira que "le Sénégal doit tout faire pour se maintenir à 1% car les pays qui sont présentement à 30 % étaient jadis à 1 %". Le ministre de la Santé et de la Prévention Issa Mbaye Samb demandera à son tour que les personnes vivant avec le Vih/Sida soient maintenues par une démarche inclusive avant de demander que le dépistage soit un comportement banalisé. La cérémonie de Kolda a noté la présence de Mme Viviane Wade, épouse du chef de l'Etat, et elle soutiendra qu'"on ne sent pas la mobilisation de la population et il faut cependant réveiller les consciences car le bilan mondial est catastrophique". C'est d'ailleurs d'elle que viendront les statistiques de Kolda. "Le taux de prévalence est de 1 % au Sénégal, mais hélas Kolda est entre 2,8 et 2,9 %. Cela signifie que 3 personnes sur les 100 qui sont là présentes ont le Sida, cela est très grave ; qui restera dans les campagnes ? Les enfants de moins de 15 ans et les vieillards, il est temps de réagir ; je veux sentir cette décision nécessaire pour la survie de la région de Kolda et la survie de l'économie du Sénégal", s'inquiétera Mme Viviane Wade. Par Moussa THIOR - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=9042

Les chirurgiens à l'école : Une technologie chirurgicale, la laparoscopie leur est enseignée depuis hier - Cameroon tribune - Cameroun - 02/12/2003
Le secrétaire général du ministère de la Santé publique, le Pr. Elie Claude Njitoyap Ndam a présidé hier dans la salle de conférence de l'Hôpital général de Yaoundé, la cérémonie d'ouverture du "1er séminaire d'enseignement de la chirurgie laparoscopique et la télé-médecine au Cameroun". Pendant quatre jours, des chirurgiens camerounais vont se former à cette nouvelle technique chirurgicale caractérisée par l'absence de large incision. Pour le président de la Société camerounaise de chirurgie, le Pr. Maurice Sosso, la grande famille des chirurgiens attend de ce séminaire, l'amorce d'un début de chirurgie laparoscopique dans notre pays. Qui plus est, selon le même orateur, il faut se réjouir de l'utilisation de la télé-médecine comme moyen d'interconnexion des hôpitaux. "La télé-médecine, a-t-il souligné, va faire rompre l'isolation destructrice des médecins affectés dans les zones reculées". Si le terme "laparoscopie" semble familier dans les milieux de la médecine, il n'est pas superflu de revenir sur la signification de ce vocable. De l'avis du docteur Basile Essola, chirurgien à l'Hôpital St-Pierre de Bruxelles, la chirurgie laparoscopique se déroule à l'intérieur du ventre. Concrètement, on utilise un système qui crée un espace de travail entre la paroi et les ulcères intra-abdominaux. Cette opération s'effectue par l'intermédiaire de petits instruments. On retient ainsi qu'on pratique toute l'intervention à l'intérieur de la cavité abdominale sans ouvrir largement la paroi. Au cours de l'exposé qu'il a présenté hier, le Pr. Guy Bertrand Cadière, directeur de l'école européenne d'enseignement de la laparoscopie, par le biais des diapositives, a fait l'éloge de la chirurgie laparoscopique. Elle se caractérise par une diminution du traumatisme pariétal chez le patient et la mobilisation de ce dernier est immédiate. Pour la bonne réalisation du projet, six chirurgiens experts vont réaliser un enseignement de la laparoscopie à l'Hôpital général. Une colonne d'imagerie et un set d'instrumentalisation ont été offerts au Cameroun par la firme Storz pour le bon déroulement de ce transfert des connaissances. Le chef du service de chirurgie de l'Hôpital général, Gervais Ondobo Andzé et son équipe bénéficieront de cet enseignement. Au cours de cette formation, l'enseignant va réaliser quelques démonstrations opératoires. Les chirurgiens camerounais s'exerceront par la suite à réaliser un entraînement. Ce n'est qu'après cela qu'ils pourront réaliser les premières interventions laparoscopiques sous l'assistance des experts. L'ultime phase de cet échange des connaissances sera la retransmission des séances de travail sur l'Hôpital général de Douala, sur Strasbourg et sur Dakar permettant ainsi l'interopérabilité entre les différents sites distants, prenant part à la visio-conférence. Ce projet répond à une demande d'enseignement de la chirurgie digestive et laparoscopique formulée par les chirurgiens camerounais. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12605&olarch=&ph=y

Bénin : la papaye contre le sida - Le Matinal - Bénin - 02/12/2003
Au Bénin, pays du culte vaudou, l'épidémie de sida a généré une nouvelle collaboration entre médecins des villes, maîtres féticheurs et tradi-praticiens. Dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, l'un des plus pauvres de la région, la majorité des 6 millions d'habitants vivent dans un dénuement qui rend encore plus difficile la lutte contre la maladie. Faute d'argent, le gouvernement n'a pas les moyens de payer les médicaments. 80% des béninois ont recours à la médecine traditionnelle et au culte vaudou pour repousser le virus. Lire la suite

Les pédiatres auscultent l'Urgence : Le 8ème congrès de la Société camerounaise de pédiatrie portait sur la question - Cameroon tribune - Cameroun - 02/12/2003
La Société camerounaise de pédiatrie (Socaped) a tenu, du 26 au 29 novembre 2003 à Ombe dans le Sud-ouest, les assises de son 8ème congrès, placé cette année sous le thème "Urgences pédiatriques". Les participants ont eu droit, entre autres choses, à trois conférences magistrales. La première, donnée par le Pr. Joseph Mbede, du CHU et de la Faculté de médecine, portait sur "Les Urgences pédiatriques et la stratégie de la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (Pecime)", la deuxième, ayant pour sujet "Les intoxications de l'enfant en milieu africain" a été présentée par le Pr. Tchokoteu de l'Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. "Le VIH/Sida : urgence en pédiatrie" était le thème de la troisième conférence, présentée par le Dr Anne-Esther Njom-Nlend de la Caisse nationale de prévoyance sociale et du Comité national de lutte contre le sida. Les participants ont aussi pris part à une série de tables rondes, dont les thèmes étaient : "Les Urgences hématologiques et oncologiques", "Les urgences digestives et métaboliques", "Les urgences neurologiques", "Les urgences génito-urinaires", "Les urgences néonatales" et enfin "Les urgences ORL et ophtalmologiques". Au cours de ces travaux, l'objectif a été de faire le point et de rechercher le consensus devant les diverses situations d'urgences auxquelles peuvent être confrontés les praticiens. Les congressistes ont également suivi des ateliers conduits par des praticiens chevronnés. Il s'agissait de sessions d'exercices pratiques destinés à recycler les participants sur des attitudes et gestes pratiques à adopter devant l'urgence par exemple en salle d'accouchement, ou face à la détresse cardio-respiratoire ou neurologique de l'enfant. Sur un autre plan, le Prix Blédina, destiné à encourager les jeunes auteurs, a été décerné par le jury international du congrès au Dr Félicité Nguefack pour son travail sur "la surveillance des cas de rougeole dans les districts de quatre provinces du Cameroun". Selon le Pr. Tetanye Ekoe, président du comité d'organisation, ces assises ont connu, en plus de la participation de 150 Camerounais, celle de délégués du Congo-RDC, du Congo, du Gabon, du Tchad et de la France. Autre précision, le congrès a bénéficié du haut patronage de Mme Chantal Biya, et du soutien du Feicom, de la Snh, du Minsanté et ses partenaires. A.N.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12605&olarch=&ph=y

Eradication de la polio : ce qu'il faut savoir - L'@raignée - Bénin - 01/12/2003

Dossier réalisé par Willéandre HOUNGBEDJI avec la collaboration de la Commission Mobilisation Sociale. Lire l'interview


Constitution d'une association d'Afrique francophone : Les chirurgiens reculent pour mieux sauter - Walfadjri - Sénégal - 01/12/2003

Finalement, l'Association de chirurgie d'Afrique francophone (Acaf) que le professeur Cheikh Tidiane Touré projetait de mettre sur pied samedi dernier avec ses homologues, va rester encore pour quinze mois à l'état de projet. Par contre, les hommes au bistouri ont pu élire le bureau exécutif du Conseil d'administration de la Société africaine de chirurgie digestive (Safchid). Pour parler d'une même voix et pouvoir "conseiller utilement les décideurs politiques", les chirurgiens de l'espace francophone d'Afrique entendent se constituer en association. L'implantation de l'Acaf allait, du coup, régler l'une de leurs difficultés majeures : la formation continue. Mais leur objectif de se structurer, retenu lors du congrès conjoint de l'Académie française de chirurgie et des chirurgiens africains francophones en février 2002, devra encore attendre. En effet, estimant que la chirurgie est une discipline constituée d'un faisceau de spécialités, dont toutes n'étaient pas représentées à la réunion, les principaux promoteurs de l'idée, dont le professeur Cheikh Tidiane Touré de l'Université Cheikh Anta Diop, ont décidé, samedi dernier, de reculer pour mieux sauter. Même si une douzaine de pays africains, sur la vingtaine de l'espace francophone, étaient présents, les praticiens acquis à l'idée d'une association de chirurgie d'Afrique francophone ont laissé entendre que "des difficultés subsistent encore, même pour l'érection des associations nationales". Aussi ont-ils estimé, par la voix de leur président de séance, le docteur Padonou Nazaire de la faculté des Sciences de la santé de Cotonou, "qu'il était plus sage de mettre pour l'instant en place un comité de pilotage". Cet organe s'attellera à la convocation de l'assemblée générale constitutive de l'Acaf, prévue soit en décembre 2004 Dakar ou, à défaut, dans quinze mois à Cotonou. Ce comité, ouvert désormais à toutes les différentes spécialités de la chirurgie, a été aussi élargi. D'autres pays sont effectivement venus s'ajouter au Bénin, au Togo, à la Côte d'Ivoire, au Mali, au Congo et au Sénégal. Directive a été aussi donnée de revigorer les associations nationales de chirurgie de l'espace francophone. Les chirurgiens ont profité de leurs retrouvailles de Dakar pour élire le bureau exécutif du Conseil d'administration de la Société africaine de chirurgie digestive (Safchid) portée sur les fonts baptismaux en juin dernier à Ouidah, au Bénin. Le docteur Padonou Nazaire en assure la présidence et, "statutairement", le poste de trésorier est revenu à son pays, le Bénin. C'est le professeur Cheikh Tidiane Touré qui a été élu secrétaire général de la Safchid. Appréciant la portée des deux rencontres, le Pr Touré a laissé entendre que "les chirurgiens de l'espace francophone ont posé à Dakar des jalons majeurs dans le cadre de la lutte des différents pays pour l'objectif global de la santé pour tous d'ici l'an 2015". Il a aussi invité les autorités sénégalaises à "mieux impliquer les professionnels dans la conception, l'étude et le suivi des différents projets de santé". Autrement, a-t-il ajouté, "l'on risque de voir s'accumuler des infrastructures désadaptées, inutiles et, par conséquent, ruineuses". Alioune Badara DIALLO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=6107


Sida : Les médicaments moins chers - Cameroon tribune - Cameroun - 01/12/2003
L'Organisation mondiale de la santé lance dès aujourd'hui la campagne d'accès aux antirétroviraux dans les pays en voie de développement. Seules 300.000 personnes environ, vivant avec le Vih/Sida sur les six millions atteintes par la maladie dans les pays en voie de développement, ont accès aux antirétroviraux. Le nombre de malades pouvant se soigner ne constitue qu'une portion congrue à côté des personnes infectées. C'est de ce constat triste et alarmant que L'OMS est partie pour lancer la campagne "3 millions de malades sous antirétroviraux en 2005". Le symbole est parlant et fort. Cette opération est lancée ce 1er décembre, journée internationale consacrée à la lutte contre le Sida. L'accès au médicament n'est pas toujours la chose la plus aisée. Le médicament coûte cher. Jusqu'ici, la trithérapie coûtait entre 15.000 et 28.000 F Cfa au Cameroun. Dès janvier 2004, elle passera à 5000 francs. Les prix ont donc connu une baisse sensible. La difficulté de l'accès aux soins constitue un sérieux problème de santé publique, problème que l'OMS se propose de résoudre en mettant sur les rails cette opération. Pour la mener à bien, elle entend s'appuyer sur l'ONUSIDA et les gouvernements. Les équipes d'urgence seront ainsi mises à la disposition de chaque pays. La priorité sera bien sûr accordée aux pays les plus touchés. Dans la panoplie des mesures arrêtées, l'Organisation mondiale de la santé entend construire les infrastructures de dépistage du virus dans les zones les plus reculées. Elle va également octroyer les subventions aux gouvernements. Le traitement sera également simplifier. L'accent va être mis sur la surveillance de la pandémie et la formation des professionnels de la santé. Un autre front va être ouvert: c'est celui de la recherche et de la mobilisation des fonds. L'ONUSIDA et les autres partenaires engagés dans le recul et l'élimination de la pandémie vont s'y atteler. L'OMS démocratise ainsi l'accès au médicament qui commence à être à la portée de l'écrasante majorité des personnes infectées. Brice MBEZE
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12555&olarch=j01122003

Médicaments antirétroviraux : Le marché est suffisamment approvisionné - Walfadjri - Sénégal - 01/12/2003

Il n'y a pas au Sénégal de rupture de médicaments antirétroviraux et les porteurs du Vih/Sida y accèdent gratuitement pour leur traitement. Le seul problème de ces malades du sida, c'est le mauvais œil que le public porte sur eux. D'où leur appel constant à plus de considération. Lire la suite


Journée internationale contre le sida : Les ARV seront disponibles à Kolda - Le soleil - Sénégal - 01/12/2003
La célébration, ce lundi, de la journée internationale contre le SIDA à Kolda coïncide avec le lancement, dans deux semaines, de l'accès aux médicaments antirétroviraux pour les malades du SIDA de cette région du sud du Sénégal. On annonce également le démarrage imminent d'activités dans la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant (PTME) et de dépistage volontaire et anonyme. Lire la suite

SIDA : le circuit du traitement - Cameroon tribune - Cameroun - 01/12/2003
La prise en charge des personnes infectées est faite de manière bien organisée. A l'hôpital central de Yaoundé, et à l'hôpital Laquintinie de Douala, les hôpitaux de jour offrent une belle illustration de la prise médicale des personnes infectées par le VIH. Après le test, le séropositif va subir des examens biologiques importants. Il est question de savoir s'il est nécessaire de le mettre sous traitement ARV (antirétroviraux), de déterminer le moment idéal pour commencer le traitement, de et choisir les médicaments antirétroviraux appropriés. Le test de CD4 permet alors de déterminer le degré d'immuno-dépression de la personne infectée. C'est-à-dire le nombre de globules blancs de la variété (CD4) qui continuent à assurer la défense de l'organisme. Ce sont de puissants anticorps, auxquels le virus s'attaque pour détruire le système immunitaire. C'est donc en fonction de ces résultats que le mode de traitement sera décidé par le médecin. Les antirétroviraux ne guérissent pas, comme on le sait. Ils rendent simplement le virus inactif dans le corps. Pour les rendre encore plus efficaces, ils sont généralement associés par groupes de trois. C'est la fameuse trithérapie. Aujourd'hui, le gouvernement est parvenu à la mettre à la disposition d'un plus grand nombre, en négociant avec les firmes pharmaceutiques que le coût de ce traitement chute de 600.000 F Cfa par mois et par malade, à une fourchette de 22.000 F à 68.000 F. Ensuite, une subvention de l'Etat sur les ARV depuis le mois d'août 2000 a permis d'arriver au coût actuel. Les médicaments sont disponibles dans les pharmacies des 18 centres de traitement agréés, à travers les dix provinces du Cameroun. Le malade sous ARV doit régulièrement subir des examens de contrôle et de suivi du traitement. Ils permettent de détecter d'éventuels effets secondaires, mais aussi d'évaluer l'efficacité du traitement. Pour ce qui est de la transmission du VIH de la mère enceinte infectée à son bébé, il existe deux types de traitements préventifs (AZT et Névirapine), qu'on administre à la future maman et au nouveau-né. Le programme camerounais de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) distribue gratuitement la Névirapine à toutes les femmes enceintes séropositives et à leurs bébés. Reste alors au séropositif à surveiller son alimentation, respecter les règles élémentaires d'hygiène, entretenir sa forme physique et psychique, éviter les excès (alcool, tabac). Les spécialistes disent qu'on peut ainsi vivre des dizaines d'années sans faire la maladie. Et plusieurs exemples de personnes vivant avec le VIH l'attestent.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12557&olarch=j01122003

Congrès de l'association des gynécologues obstétriciens : Donner la vie et ne pas en mourir - Walfadjri - Sénégal - 30/11/2003

Bien des efforts restent à fournir pour ne faire de la maternité qu'un acte de joie. Jusqu'à présent trop de femmes meurent encore, de par le monde, en donnant la vie. Et ce n'est pas le cas du Sénégal qui vient égayer le tableau. Une situation sur laquelle le 4e congrès annuel des gynécologues sénégalais va se pencher. Lire la suite


Mortalité maternelle : Les gynécologues-obstétriciens traquent "l'assassin" - Le quotidien - Sénégal - 29/11/2003
Chaque minute ce sont mille six cents femmes qui meurent en couche dans les pays en voie de développement. La cause principale de cette mortalité maternelle est la rupture utérine, les syndromes hémorragiques, l'infection, les complications de l'hypertension gravidique. En parallèle, ce sont 380 femmes qui tombent enceintes à chaque minute, alors que 190 autres sont confrontées à une grossesse non planifiée ou non désirée, 110 femmes sont victimes d'une complication de grossesse et 40 autres femmes subissent un avortement à risque. Lire la suite

Prévention et sensibilisation : Le Sénégal recueille le fruit de ses campagnes - Le soleil - Sénégal - 29/11/2003
GENEVE - Le Sénégal "recueille toujours les fruits de la décision prise au début de son épidémie d'investir massivement dans les programmes de prévention du VIH et de sensibilisation dans les années 1980 (les taux d'infection étaient alors encore très bas)" écrit l'ONUSIDA à la page 12 de son rapport "Le Point sur l'épidémie du Sida". Lire la suite

Une sage-femme pour 400.000 habitants : Ces freins à la lutte contre la mortalité maternelle - Le soleil - Sénégal - 29/11/2003
Au Sénégal, il y a une sage-femme pour 400.000 habitants. Le nombre des gynécologues ne dépasse pas 75 pour dix millions d'habitants. Ce manque de ressources humaines qualifiées constitue un des freins majeurs à la lutte contre la mortalité maternelle qui sera, la semaine prochaine, au centre des travaux du IVe congrès de l'Association sénégalaise des gynécologues obstétriciens. En prélude à son congrès annuel, les 4 et 5 décembre 2003, l'Association sénégalaise des gynécologues obstétriciens (ASGO) a convié, hier, la presse à son siège pour présenter le programme des travaux du congrès. " La mortalité maternelle " est le thème retenu cette année. La présidente de l'ASGO, Dr Rose Wardini Hachem, a rappelé la vocation de son association qui est de promouvoir la santé de la mère et de participer à l'œuvre de santé publique. Le thème principal du prochain congrès, " la mortalité maternelle ", constitue une préoccupation majeure pour les gynécologues-obstétriciens. Les pays en voie de développement dont fait partie le Sénégal souffrent le plus du phénomène avec 450 à 2000 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes. Les causes principales, selon les spécialistes, sont la rupture utérine, les syndromes hémorragiques et les infections, entre autres complications. S'agissant du Sénégal, le Dr Wardini déplore le nombre insuffisant de gynécologues qui ne dépasse pas 75 sur une population de 10 millions d'habitants. Si on extrait de ce chiffre ceux qui exercent dans le secteur privé, on imagine aisément le très faible ratio par habitant. Concernant les sages-femmes, on est loin de la moyenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) (une sage-femme pour 340 habitants) avec 01 sage-femme pour 400.000 habitants. Les participants au congrès examineront également plusieurs questions liées à la prévention, comme la prise en charge et le dépistage des cancres gynécologiques et mammaires, la gestion des services en santé de la reproduction et les soins obstétricaux et néonataux d'urgence. Selon le Pr. Jean Charles Moreau, chef de la clinique gynécologique du CHU Le Dantec, les causes de la mortalité maternelle ne sont pas seulement médicales, elles sont aussi d'ordre socioculturel, économique et même institutionnel. C'est pourquoi il a suggéré que le combat sorte des maternités pour impliquer les décideurs politiques et les populations. La réduction de la mortalité maternelle, qui était inscrite en 1989 dans l'ordre des priorités dans la déclaration de politique nationale de santé, reste un secteur qui nécessite un engagement plus conséquent de tous les acteurs concernés. De l'avis du Pr. Moreau, l'expérience actuellement menée à Goudiry (Tamba) et Koungheul (Kaolack) est à poursuivre et à étendre dans d'autres régions du pays. Dans ces deux localités, le médecin généraliste, formé pendant six mois, est en mesure d'accomplir pratiquement toutes les opérations gynéco-obstétricales réduisant ainsi le nombre d'évacuations dans leur zone d'intervention. BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32593&index__edition=10048

Sida : Les ARV ne sont pas toujours efficaces. Près de 10% de personnes infectées par le virus sont déjà résistants aux traitements - Mutations - Cameroun - 28/11/2003
D'après le dernier bulletin de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) paru sur la résistance des anti-rétroviraux dans le traitement du VIH/Sida, la progression de la résistance parmi la population vivant avec le VIH/sida ira de 25 à 100% d'ici 30 ans. En plus clair, tous les ARV utilisés aujourd'hui ne seront plus capables de freiner la multiplication des souches de virus sauvages ou mutés chez le malade. Et comme l'a écrit avec ironie un chercheur dans le Nouvel observateur d'il y a deux semaines, il faudra peut-être penser à la "qua-thérapie" ou la "cinq-thérapie". Lire la suite

Plantes médicinales : Autorisation nécessaire pour la vente - L'express - Madagascar - 27/11/2003
Un décret portant sur le règlement de la vente des plantes médicinales, la fabrication et la vente des médicaments à base de plantes a été adopté lors du conseil de gouvernement. La vente au public des plantes médicinales doit avoir l'autorisation du ministère de la Santé. Entre autres, l'exercice de la profession de vendeurs des produits entrant dans la pharmacopée traditionnelle ou "Tapa-kazo" ainsi que des plantes ayant des vertus médicinales, est réservé aux personnes de nationalité malgache qui a au moins 18 ans, titulaire d'une autorisation de commercialisation délivrée par le ministère de la Santé et être inscrit dans le régistre des vendeurs des produits.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=17168&r=4&d=2003-11-27

Fin du premier congrès de société africaine de chirurgie pédiatrique : Conakry pour l'acte II. La capitale de la Guinée succède à Libreville dans l'organisation de ce forum médical Nord-Sud bisannuel - Internet Gabon - Gabon - 25/11/2003
RIDEAU sur les travaux du premier congrès de la société africaine de chirurgie pédiatrique (SACP) organisé à Libreville du 20 au 22 novembre. Près de 300 délégués (personnel médical et paramédical) dont plus de 70 participants venus de l'extérieur (Afrique, Madagascar et France) ont pris part aux travaux. On notait également la présence d'éminents chirurgiens en pédiatrie. La rencontre était organisée autour du thème : "la chirurgie néonatale". Lire la suite

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