L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

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L'actualité de la santé en Afrique
Novembre 2003

Michèle Barzach : fin de visite à Douala - Cameroon tribune - Cameroun - 24/11/2003
La présidente de la Fondation GlaxoSmithKline a visité l'hôpital de Laquintinie et celui de Bonassama. "Je suis agréablement surprise des progrès et des résultats efficaces que vous obtenez au jour le jour. Je sais que la tâche est immense et pas du tout facile ". Michèle Barzach, présidente de la Fondation GlaxoSmithKline, ne s'est pas embarrassée pour reconnaître, à juste titre, que le combat contre le Sida est de longue haleine. Pendant sa visite à Douala, elle a parcouru les structures chargées de la lutte contre le Sida à l'hôpital Laquintinie et à l'hôpital de district de Bonassama. La présidente de la Fondation GlaxoSmithKline qui a écouté attentivement les bilans et les parcours du personnel de ces deux hôpitaux s'est particulièrement intéressée à la pharmacie centrale de l'hôpital de Laquintinie où deux programmes ont été initiés dans la mise en oeuvre de la prise en charge des malades du Sida. Deux programmes dont l'un est dit de DARVIR (Douala anti retroviral). C'est un programme normal où le malade paye 15.000 francs Cfa pour avoir accès aux médicaments. Quant à ARPARDV, c'est un programme pilote financé par la Banque mondiale. Ce dernier assure la prise en charge des malades indigents et est payé à 5.000 francs Cfa. Par la suite, Michèle Barzach a posé beaucoup de questions, entre autres sur la compréhension que le malade a de la prise des médicaments. Elle a demandé et examiné des dossiers vierges et remplis des malades. Son souci majeur était aussi de savoir si les femmes atteintes de Sida avaient du mal à en parler et si leur conjoint venait aussi facilement se faire dépister. Dans la salle de conférence de l'hôpital Laquintinie, une séance de travail a permis de présenter les activités du programme de prévention de la transmission du Vih de la mère à l'enfant (PTME ) de l'hôpital de district de Bonassama et de l'hôpital Laquintinie de Douala. Michele Barzach a noté des efforts sur le plan de la politique nationale dans la lutte contre la pandémie et a promis une aide de sa fondation en vue de renforcer les structures de lutte contre le sida et de prolonger les efforts jusqu'ici réalisés. Impressionnée, la Française a réitéré son soutien et félicité tous ceux qui prennent en charge les malades, " bien que cela soit difficile et compliqué ". Si l'ensemble des avancées de la lutte contre le Sida est satisfaisant au Cameroun, elle a néanmoins observé que des problèmes subsistent, ceux liés aux finances, aux techniques et à la psychologie en ce qui concerne le dépistage volontaire. " Nous avons été là, nous sommes là et nous serons là ", a-t-elle conclu. Josy MAUGER
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j24112003&idart=12419&olarch=j24112003

Propagation de la rougeole en Guinée-Bissau : Kolda, inquiète pour sa santé - Le quotidien - Sénégal - 23/11/2003
Les habitants des villages frontaliers avec la Guinée-Bissau sont inquiets devant la propagation de la rougeole dans ce pays. Ils estiment en fait que les risques de contamination sont énormes à cause des mouvements incessants des populations de part et d'autre de la frontière entre la région de Kolda et celle d'Oio située en territoire bissau-guinéen. Surtout que le principal foyer de l'épidémie se trouve dans cette région d'Oio où plus de 414 cas de rougeole ont été enregistrés depuis l'apparition de la maladie au mois d'avril dernier. Outre le déplacement des voyageurs qui transitent chaque jour par ces deux régions pour se rendre à Bissau, au Sénégal et en Gambie, les nombreux marchés hebdomadaires situés de part et d'autre de la frontière constituent aussi des lieux qui favorisent le contact direct entre les populations. C'est le cas notamment aux loumas de Diaobé, Nianaou, Saré Yoba Diéga, Diamaye et Salikégné au Sénégal et de Lamman, Bidjini, Tognataba et Cambadiou situés en Guinée-Bissau. "Nous sommes vraiment inquiets avec la présence de la rougeole en Guinée-Bissau. Nous sommes constamment en contact avec nos parents bissau-guinéens, sans compter de nombreux compatriotes qui s'y rendent ou qui en reviennent. Je pense que les autorités sénégalaises devraient prendre les mesures idoines pour nous éviter la contamination", déclare un habitant de Saré Coubé, dans la communauté rurale de Médina El Hadj. Une épidémie de rougeole sévit en effet depuis le mois d'avril dernier en Guinée-Bissau. Les premiers cas avaient été signalés dans le secteur de Mansoa, une ville située à 63 Km environ à l'est de Bissau. La maladie s'est alors répandue dans la plupart des localités de la région d'Oio avant de gagner le reste du pays. Ainsi plus de 674 cas, dont une vingtaine de décès, avaient déjà été enregistrés entre les mois d'avril et d'octobre sur toute l'étendue du territoire national, selon une source médicale. La région d'Oio, frontalière avec celle de Kolda, comptait alors à elle seule 414 cas, soit environ 61% des quelques 604 cas recensés en Guinée-Bissau, depuis l'apparition de la maladie en avril dernier. Les régions de Bafata au centre du pays, Kinara et Tombali situées au sud et de Cacheu au nord, sont également touchées par la maladie, et plusieurs cas de rougeole ont été signalés dans certains quartiers périphériques de Bissau, la capitale. Les autorités sanitaires bissau-guinéennes, qui semblaient débordées par l'ampleur de la maladie, ont du lancer un appel à la communauté internationale pour les aider à pouvoir y faire face. Le gouvernement Bissau-guinéen a lancé depuis juillet dernier un vaste programme de vaccination des enfants avec le soutien de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) et de l'Unicef pour enrayer la maladie. Plus de 25% des enfants âgés de moins de cinq ans ont déjà été vaccinés contre la rougeole sur l'ensemble du territoire national. Par Boubacar DIALLO - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8806&index_edition=262

Contraception d'urgence : Le premier réseau africain de promotion sur les fonts baptismaux - Le soleil - Sénégal - 22/11/2003
Le premier réseau africain de promotion de la contraception d'urgence vient de voir le jour. Son nom EC Afrique, une initiative d'organisations non gouvernementales et privées financée grâce au soutien de la fondation William et Flora Hewlett. Entre autres objectifs, EC Afrique veut servir de cadre d'échange entre les professionnels de la santé et des officines de pharmacie, les chercheurs ainsi que les spécialistes du développement engagés dans la vulgarisation des services et produits de contraception d'urgence en Afrique. A ce titre, EC Afrique se propose également de susciter et d'encourager de nouvelles initiatives, surtout dans des "pays où la demande pour la contraception n'est pas satisfaite". Et pour satisfaire ces deux objectifs, un préalable est nécessaire, à savoir la formation. En effet, c'est sur elle que doit se fonder l'expérience "en vue d'introduire, d'améliorer et d'asseoir des prestations de qualité avec un accent particulier sur les besoins spécifiques des pays d'Afrique". C'est en novembre 2002 que la contraception d'urgence fait son entrée officielle en Afrique francophone. C'était lors de l'atelier de lancement et de promotion de la contraception d'urgence en Afrique francophone, organisé à Dakar par les Ong Equilibres et Populations (E&P), la fédération internationale pour la planification familiale (Ippf) et l'Association sénégalaise pour la planification familiale (Asbef). Cet atelier fait suite à un appel d'offre de la fondation Compton pour coordonner et mettre en œuvre un projet visant à étudier les conditions de la distribution des produits de la contraception d'urgence. Depuis l'atelier de Dakar, l'Association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) a élaboré un projet dit de "promotion de la contraception d'urgence au Sénégal". Cela en vue d'un meilleur accès des populations à des services de qualité, en menant des actions de promotion de la contraception d'urgence. Le but ultime d'un tel programme étant, pour l'Asbef, de "favoriser l'acceptation socioculturelle et l'accessibilité économique et financière de la contraception d'urgence au Sénégal en 18 mois". Rappelons qu'au Sénégal, la contraception d'urgence est intégrée depuis 2000 dans les protocoles élaborés par la Division de la Santé de la reproduction du ministère de la Santé et de la Prévention. Mieux, elle fait l'objet de prescription dans les centres de santé de référence et dans des cliniques comme celles de l'Asbef. Faisant un témoignage dans le numéro 1 (octobre-décembre 2003) de EC Afrique bulletin, Mme Awa Talla, chargée de programme à l'Asbef déclare : "Les prestataires utilisent généralement les plaquettes de pilules traditionnelles". Cependant, lit-on dans le même passage, "sur le marché, le Norlevo (produit contraceptif d'urgence : ndlr) fait partie des produits les plus distribués dans les pharmacies". MAÏMOUNA GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32421&index__edition=10044

Fièvre hémorragique Ebola : Premiers essais sur l'homme d'un vaccin aux Etats-Unis - Le soleil - Sénégal - 22/11/2003
Des essais sur un vaccin contre la fièvre hémorragique à virus Ebola viennent de commencer aux Etats-Unis, selon un communiqué du centre culturel américain de Dakar. "Cette étude, d'une durée d'un an et qui engage un échantillon de 27 cobayes humains, est effectuée par le centre national d'Etudes des Maladies infectieuses et des Allergies de Bethesda, dans l'Etat du Maryland, précise le communiqué. Il précise que le vaccin ne contient toutefois pas d'élément infectieux du virus Ebola, qui fait de temps en temps parler subitement d'elle à travers des foyers fulgurants, avant de s'estomper brutalement au Congo, au Gabon et dans d'autres pays d'Afrique centrale. Le communiqué précise également sur ce sujet que ces études coïncident avec un foyer apparu en République du Congo faisant 11 victimes. Toutes les épidémies qui se sont succédé en Afrique, entre 1976, année de la première flambée au Soudan, et aujourd'hui, la fièvre hémorragique "Ebola" a tué 90% des malades. La maladie, classée dans la liste des maladies émergentes avec d'autres fièvres hémorragiques, est très crainte du fait du taux élevé de létalité et des recherches infructueuses de l'hôte du virus. Selon le communiqué, "le Directeur du NIAID, le Dr Anthony Fauci, a expliqué que la recherche du vaccin devrait permettre d'empêcher l'utilisation des dangereux virus comme Ebola par des groupes terroristes, comme arme biologique". . F.D
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32422&index__edition=10044

Premier congrès de la société africaine de chirurgie pédiatrique : Au chevet de la petite enfance - Internet Gabon - Gabon - 21/11/2003
Placés sous le haut patronage du chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, les travaux ont été ouverts hier par le vice-président de la République, Didjob Divungi Di Dinge. Lire la suite

Lutte contre la mortalité maternelle à Thiès : Ngomène se dote d'une case de santé - Le soleil - Sénégal - 21/11/2003
A Ngomène, dans le département de Thiès, donner la vie était pour les femmes une aventure humaine à haut risque. A la demande des populations, deux associations ont construit une case de santé et formé des agents de santé communautaire pour aider à lutter plus efficacement contre la mortalité maternelle. Lire la suite

Luc Montagnier à Lomé : ''Des anti-rétroviraux pour tout le monde'' - Republicoftogo - Togo - 21/11/2003
Le co-découvreur du virus du Sida, le professeur Luc Montagnier, était à Lomé jeudi dans le cadre d'une conférence organisée par la Banque ouest-africaine de développement. Il avait à ses côtés deux autres éminents spécialistes, Vittorio Colizzi et Pieterluigi Vagliani. Les médecins ont insisté sur la coopération et les interactions entre chercheurs africains et européens. Lire la suite

Lutte contre l'hépatite B : 1.350 doses du vaccin contre l'hépatite B offertes à Touba-Mboul - Le soleil - Sénégal - 21/11/2003
Pour relancer les activités d'un partenariat qu'elles ont scellé, il y a un an, les Ong ASEM-Mireille Casaty (Association Solidarité et Entraide) et SOS/SAHEL ont remis récemment, par l'entremise de leurs représentants respectifs, Saër Sarr et Souleymane Samoura, 1.350 doses de vaccin contre l'Hépatite B et 125 moustiquaires imprégnées aux populations de Touba-Mboul. Selon Saër Sarr, "en initiant ce partenariat, Jean Claude Basire (fils de la marraine et fondatrice de l'ASEM), feue Mme Mireille Casaty), a voulu perpétuer l'œuvre de sa mère qui fut membre du conseil d'administration de SOS/SAHEL. Dans le cadre du partenariat entre ces deux Ong, l'assistance aux populations de Touba-Mboul, confrontées aux ravages de l'hépatite B et du paludisme, occupe une place importante. En effet, ces maladies sont endémiques dans cette zone située dans la communauté rurale de Kaël (département de Mbacké)". Par la voix du sous-préfet, M. Mbengue, et du président du conseil rural de Kaël, Thierno Diakhaté, les populations de Touba-Mboul ont dit un grand merci à ces deux Ong, appréciant à sa juste valeur ce geste "humanitaire de haute portée morale, sociale et civique". En présence des représentants du district sanitaire de Mbacké, les mandataires de ces deux Ong, Saër Sarr et Souleymane Samoura, ont tour à tour réitéré leur engagement à venir en aide aux populations en difficulté. MBAGNICK DIAGNE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32393&index__edition=10043

Les médecins non enseignants grognent - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 20/11/2003
Un projet de loi relatif au statut particulier du médecin voté dans les trois semaines à venir. C'est notre condition pour aller là où le devoir nous appelle ". Dr Gabriel Faye Essetchi, gynécologue-obstétricien, secrétaire général du Syndicat des médecins pharmaciens et chirurgiens dentistes non enseignants de Côte d'Ivoire (SYMEPHADENE-CI) a tenu ces propos, mardi, à l'Institut national de la Santé publique, à Adjamé. A la clé de l'exigence de ces médecins, la grille salariale de leur corporation, jugée discriminatoire, et leur profil de carrière. Selon le Dr Gabriel Faye, certains médecins non enseignants, généralistes, font une spécialisation dans des filières. Un changement de carrière, en somme. Mais qui ne se traduit pas en terme financier. En effet, bien que spécialistes, ceux-ci continuent de percevoir leur salaire de médecins généralistes. " Une injustice " que le SYMEPHADENE-CI souhaiterait voir corrigée. Autre volet des griefs portés contre le gouvernement par le Dr Gabriel Faye et ses camarades, les conditions de redéploiement. Le SYMEPHADENE-CI, réuni en assemblée extraordinaire le 3 octobre à Grand-Bassam, a tracé les grandes lignes de sa version du redéploiement. Celles-ci stipulent la sécurisation des zones à réintégrer, le versement à chaque médecin concerné d'une prime de réinstallation de 5 millions de f cfa. Et, pendant vingt quatre mois, une rallonge salariale de 100 mille f cfa. Mais, surprise dans les rangs du syndicat. " Le gouvernement n'a pas pris en compte nos conditions ", fait remarquer le Dr Gabriel Faye. Qui s'empresse d'ajouter : " Il a même standardisé les conditions de redéploiement, pour ne pas faire deux poids, deux mesures ". Et le secrétaire général du SYMEPHADENE-CI de révéler : " l'Etat a proposé un million de francs pour la prime de réinstallation et 500 mille f cfa à verser sur le salaire pendant douze mois ". D'où la grogne des médecins pharmaciens et chirurgiens dentistes non enseignants, membres du SYMEPHADENE-CI. Le jeudi 13 novembre, ils l'ont exprimé à Albert Mabri Toikeusse, ministre de la Santé. Qui, selon le syndicat, lui a demandé une trêve. Le temps d'examiner, avec bienveillance, ses revendications. Conscients de la situation budgétaire du gouvernement, le Dr Gabriel Faye et les syndiqués espèrent que " l'Etat leur reconnaisse un droit ". Dans l'attente de jours meilleurs. Ernest Aka Simon
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25487

Lutte contre le VIH/Sida : Cinq centres de dépistage opérationnels - Sidwaya - Burkina Faso - 20/11/2003
Le Bam a désormais cinq centres de dépistage volontaire et anonyme du VIH (CDVA). Deux à Kongoussi (CMA et Centre médical diocésain) et les trois autres aux centres de santé et de promotion social de Tikaré, Kiella et Temnaoré. Ces CDVA ont été implantés par l'ONG "Axios" en partenariat avec Plan Burkina et avec l'appui technique du ministère de la Santé et de l'Action sociale. Les frais d'équipement et de formation du personnel de ces centres ont été supportés par Axios. La cérémonie de lancement des activités a eu lieu, samedi 15 novembre 2003 à Kongoussi à la direction de l'Action sociale et de la Solidarité nationale du Bam. Autorités provinciales, représentants d'ONG, de partenaires et d'associations de personnes vivant avec le VIH étaient présents. Le préfet-maire de Kongoussi, M. Nagnan Lamoussa Traoré qui a présidé la cérémonie au nom du haut-commissaire du Bam, a souligné que l'implantation de ces centres est la bienvenue car de plus en plus, on demande le dépistage à Kongoussi. Le MCD de Kongoussi, le docteur Cyriac Da a tout de même lancé un appel à la population à une fréquentation assidue de ces CDVA dont celui du CMA de Kongoussi a été visité. Le directeur exécutif de l'ONG Axios foundation, qui a été vivement remercié, a dit espérer que ces CDVA seront bien entretenus. Loro Rigobert MALO AIB/Bam
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_20_11/sidwaya.htm

Les enfants et le sida : Le complément social aux traitements antirétroviraux gratuits - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 20/11/2003
Un enfant sous traitement antiretroviraux, mais qui n'arrive pas à manger ne serait ce qu'une fois par jour, qui ne peut se soigner quand il fait un paludisme, une tuberculose, une grippe, qui ne peut pas aller à l'école qu'est-ce que cela donne? Rien de bon, sinon qu'il manque au traitement aux antiretroviraux gratuits offerts aux enfants de ce pays, un pan de social. Lire la suite

Subvention de l'insuline humaine par l'état : L'association des diabétiques rappelle le cas des plus démunis - Le soleil - Sénégal - 20/11/2003
L'association sénégalaise de soutien et d'assistance aux diabétiques (ASSAD) souhaite que le gouvernement, qui a décidé de subventionner l'insuline humaine, puisse contribuer à la baisse du coût du traitement et améliorer l'accessibilité aussi bien financière que géographique de la nouvelle insuline bientôt mise sur le marché. A l'occasion de la journée internationale du diabète célébrée le 14 novembre dernier, le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, avait annoncé la décision prise par l'Etat de subventionner l'insuline humaine afin que celle-ci soit cédée au même prix que l'insuline animale. Le secrétaire général de l'Association sénégalaise de soutien et d'assistance aux diabétiques (ASSAD), M. Baye Oumar Guèye, que nous avons rencontré, hier, apprécie hautement cette mesure prise par les autorités. Il souhaite toutefois que le gouvernement puisse contribuer à la baisse du coût du traitement et améliorer l'accessibilité aussi bien financière que géographique de la nouvelle insuline qui sera bientôt mise sur le marché. Selon M. Guèye, 80 % des malades qui souffrent de la pathologie du diabète sont des démunis ou des cas sociaux qui ne peuvent pas faire face au coût onéreux du traitement contre cette maladie. C'est pourquoi il est urgent pour l'Etat de classer le diabète comme une maladie sociale. Pour ce qui est des mesures préconisées avant la mise en place de l'insuline humaine, il a insisté sur la campagne d'information et de sensibilisation en direction des malades (surtout les analphabètes) pour minorer les risques de complications qui peuvent survenir avec des seringues non adaptées à la nouvelle insuline. Sur le même registre, l'ASSAD souhaite que toutes les formations hospitalières du pays soient suffisamment dotées en insulines et seringues adéquates afin d'éviter une rupture qui pourrait être catastrophique pour les diabétiques insulinodépendants. Le diabète, selon M. Guèye, est une maladie chronique qui a connu une progression spectaculaire depuis quelques années, avec près de 2.500 nouveaux cas par an en 2000 contre seulement 500 dans les années 80. Cette progression de la maladie a conduit l'Assad, qui compte 22.000 membres, à mettre sur pied une coopérative de vente et d'achat de produits destinés aux diabétiques. C'est ainsi que l'insuline vendue à 1.648f en pharmacie est cédée à 1.000f soit une subvention de près 600.000 FCFA tous les dix jours supportée par l'association. L'ASSAD prend également en charge des cas sociaux qui, tous les mois, viennent se ravitailler gratuitement en médicaments au centre Marc Sankalé. Malgré tous ces efforts, il reste beaucoup à faire. C'est la raison pour laquelle l'ASSAD lance un appel aux pouvoirs publics pour une assistance plus accrue aux diabétiques. BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32361&index__edition=10042

Sida pédiatrique : 837 enfants suivis, 360 gratuitement sous antirétroviraux - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 19/11/2003
Ils sont 547 dans le service de pédiatrie du CHU de Yopougon, centre national accrédité de prise en charge des enfants infectés par le vih, dont 300 sont gratuitement sous antirétroviraux grâce à la subvention de l'Etat. Lire la suite


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