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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 2607-3951
Edition électronique : ISSN 2491-4886
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Cancer de vessie et risques professionnels. Enquête dans deux régions du Centre d’Algérie (2011-2014)
S. Fraga, N. Zanoun, M. Haddar - Algérie - pages 5-14
Cancer de vessie et risques professionnels. Enquête dans deux régions du Centre d’Algérie (2011-2014) 
Auteurs : S. Fraga, N. Zanoun, M. Haddar - Algérie
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 5-14
Objectif : Evaluer la proportion des cancers de vessie présumés d’origine professionnelle et procéder à leur déclaration en maladie professionnelle.
Patients et méthodes : Le recueil d’informations a été effectué auprès des patients hospitalisés au sein du service d’urologie du CHU de Tizi-Ouzou et de Bab-El-Oued pour un cancer de vessie pendant la période s’étendant du 1er avril 2011 au 31 mars 2014. Un questionnaire médical, professionnel et un autre de repérage des différentes expositions professionnelles aux cancérogènes vésicaux ont été utilisés.
Résultats : La population d’étude comprenait 247 patients dont la moyenne d’âge était de 65 ans et un sex-ratio de 19 hommes pour 1 femme. Il y avait 83,4% des sujets qui fumaient ou avaient fumé en moyenne 32 P/A. Après analyse des dossiers, 45,75% des sujets étaient exposés professionnellement à au moins un produit cancérogène et seulement 12,5% des patients (n = 31) avaient été déclarés en maladie professionnelle.
Conclusion : Il existe un écart important entre les cancers de vessie attribués à une origine professionnelle et ceux déclarés en maladie professionnelle. La mise en place d’une stratégie globale de prévention de ce risque, doit passer par un meilleur repérage des expositions professionnelles.
Objective: To assess the proportion of occupational origin suspected bladder cancer and professional reporting method in occupational disease.
Patients and methods: Information collection was performed with patients hospitalized in the urology service of the University Hospital of Tizi Ouzou and Bab El Oued for bladder cancer during the period from April 1st 2011 to March 31th 2014. A medical, occupational questionnaire and another tracking of different professional exposures to carcinogens bladder were used.
Results: The study population included 247 patients whose average age was 65 years and the sex-ratio was 19 males for 1 female. There were 83.4% of subjects who smoked or had smoked on average 32 packet-years. After analysis of the cases, 45.75% of patients were occupationally exposed to at least one carcinogen and only 12.5% of patients (n = 31) were considered eligible for an occupational disease declaration.
Conclusion: There is a significant gap between bladder cancers attributed to occupational origin and those reported as occupational disease. The establishment of a global strategy to prevent this risk, must go through better identification of occupational exposures.
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Cancer de la thyroïde chez l’enfant
I. Achour, A. Chakroun, S. Ayadi, M. Mnejja, I. Charfeddine, F. Guermazi, B. Hammami, A. Ghorbel - Tunisie - pages 15-19
Auteurs : I. Achour, A. Chakroun, S. Ayadi, M. Mnejja, I. Charfeddine, F. Guermazi, B. Hammami, A. Ghorbel - Tunisie
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 15-19
Problématique : Le carcinome thyroïdien de l’enfant est une affection rare. Il se caractérise par un profil clinique et évolutif particulier et une prise en charge controversée. L’objectif de notre travail était d’étudier ces particularités cliniques et évolutives afin de déduire une approche thérapeutique appropriée.
Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 11 enfants atteints d’un carcinome thyroïdien suivis entre 2000 et 2011.
Résultats : Une prédominance féminine a été notée (7 filles/4 garçons). L’âge moyen était de 14 ans. Le mode révélateur était un nodule thyroïdien dans 54.54% des cas, un goitre multinodulaire dans 36.36% des cas et une adénopathie cervicale isolée dans un cas. Tous les patients ont eu une échographie cervicale et un seul patient a eu une cytoponction pour une adénopathie. Une thyroïdectomie totale et un évidement ganglionnaire central étaient pratiqués dans tous les cas. Neuf enfants étaient classés stade I et les 2 autres stade II. Les 10 patients atteints de carcinome différencié ont reçu une irathérapie. La survie était de 100%. La rémission complète était obtenue dans 72,7% des cas.
Discussion : Le carcinome thyroïdien chez l’enfant est caractérisé par une tendance à l’extension loco-régionale et à distance, contrastant avec un pronostic favorable. Le traitement consiste en une thyroïdectomie totale avec un évidement ganglionnaire adapté à l’extension de la maladie. La place de l’irathérapie est controversée.
Conclusion : La prise en charge des carcinomes thyroïdiens doit être adaptée à l’extension de la maladie sans exposer l’enfant à une morbidité accrue.
Background: Thyroid carcinoma in children is a rare condition. Its clinical and evolution course are different from those of the adult and its management is controversial. The purpose of this study was to evaluate clinical characteristics, course and outcome of thyroid carcinoma in children to deduce an appropriate therapeutic approach.
Patients and methods: Our study is retrospective concerning 11 children with thyroid carcinoma followed between 1996 and 2011.
Results: A female predominance was noted (7 girls /4 boys). The mean age was 14 years. Patients presented with thyroid nodule in 54.54% of cases, multinodular goiter in 36.36% of cases and isolated cervical lymph node in one case. All patients underwent neck ultrasonography and one patient had a lymph node fine needle aspiration. Total thyroidectomy and central neck dissection were performed in all cases. Nine children were classified as stage I and two as stage II. The ten patients with differentiated carcinoma received radioactive iodine therapy. The survival rate was 100%. Complete remission was achieved in 72,7% of patients.
Discussion: Thyroid carcinoma in children is characterized by a tendency for locoregional and metastatic spread, contrasting with a favorable prognosis. The treatment consists of a total thyroidectomy with lymph node dissection. The indication of radioactive iodine therapy is still controversial.
Conclusion: The management of thyroid carcinoma must be adapted to the spread of the disease without exposing the child to increased morbidity.
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Analgésie par site implantable intrathécale en cancérologie
Y. Benhocine, N. Hanouchine, N. Belaidi - Algérie - pages 20-28
Analgésie par site implantable intrathécale en cancérologie 
Auteurs : Y. Benhocine, N. Hanouchine, N. Belaidi - Algérie
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 20-28
But de l’étude : Evaluer l’efficacité analgésique de l’injection de morphiniques par une chambre à cathéter implantable intrathécale pour les douleurs cancéreuses réfractaires.
Type d’étude : Etude prospective expérimentale, monocentrique.
Matériel et méthode : Ont été inclus tous les patients de plus de 18 ans vus en consultation douleur, de mars 2012 à juin 2015 qui présentaient une douleur chronique d'origine cancéreuse. Ceux qui présentaient une contre-indication à la technique ou une injection-test non-efficace n’ont pas été inclus. Mise en place du cathéter intrathécal lombaire et administration de la morphine dont la posologie est fonction du résultat obtenu lors de l’injection-test. Les critères de jugements principaux étaient : l’évaluation de l’intensité de la douleur par l’échelle visuelle analogique, et la qualité de vie des malades. L’analyse statistique a utilisé le logiciel Statistical Package for the Social Sciences.
Résultats : Soixante et un patients étaient inclus dans l’étude, mais seulement 24 patients ont bénéficié d’un site implantable intrathécal. L’âge moyen à l’instauration de l’analgésie était de 55,45 ans ± 7,12 années. Le délai entre le diagnostic et l’implantation était de 3,61 ans en moyenne. La localisation du cancer primitif était essentiellement génito-urinaire et digestive, et la localisation des douleurs étaient essentiellement pelvi-péritonéale. On note que la douleur a chuté de 54,58%, avec une nette amélioration de la qualité de vie. En dehors des effets secondaires classiques, un cas de fuite du liquide céphalo-rachidien, une infection locale au point de ponction, et un cas d’infection de la loge, ont répondu au traitement.
Conclusion : Au terme de cette analyse, il faut bien reconnaître que l’analgésie intrathécale procure une analgésie de très bonne qualité, mais il existe une proportion non-négligeable de complications, pour cela elle n'est proposée aux patients qu'en dernier recours.
Aim of the study: To evaluate the analgesic efficacy of opioids by injection chamber implantable intrathecal catheter for refractory cancer pain.
Design: Experimental prospective study, single-center.
Materials and methods: Were included all patients over 18 years seen in consultation pain, from March 2012 to June 2015 and who had chronic cancer pain. Those who showed contraindication for technical or non-effective injection test were not included. Fitting the lumbar intrathecal catheter and administration of morphine whose dosage is based on the result obtained during the injection test.
Significant judgments criteria are: the assessment of pain intensity by visual analog scale, and quality of life of patients. The statistical analysis used the Statistical Package for the Social Sciences software.
Results: Sixty-one patients were included in the study, but only 24 patients received an implantable intrathecal site. The average age at the introduction of intrathecal analgesia was 55.45 ± 7.12 years. The average time between diagnosis and implantation was 3,61 years. Location of primary cancer was essentially digestive and genitourinary, and location of the pain was essentially pelvic peritoneal. Note that the pain fell 54.58% with a significant improvement in quality of life. Besides the classic side effects, a case of leakage of cerebrospinal fluid, local infection at the puncture site, and infections of the lodge, responded to treatment.
Conclusion: At the end of this analysis, we must recognize that intrathecal analgesia provides very good quality of analgesia, but there is a significant proportion of complications, for this it is proposed to patients as a last resort.
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Drépanocytose : cause inhabituelle d’hématurie macroscopique
L. Soufi, M. Znaiber, J. Hachim, K. Maani, A. Abkari - Maroc - pages 29-32
Drépanocytose : cause inhabituelle d’hématurie macroscopique 
Auteurs : L. Soufi, M. Znaiber, J. Hachim, K. Maani, A. Abkari - Maroc
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 29-32
La drépanocytose est une cause croissante de maladie rénale chronique d’où l’intérêt de diagnostiquer et de dépister précocement ses complications rénales par les praticiens.
Nous rapportons l’observation d’un enfant âgé de 13 ans, de sexe masculin, hospitalisé pour hématurie macroscopique abondante. Dans ses antécédents on trouve une drépanocytose hétérozygote. L’examen clinique a trouvé une pâleur cutanéo-muqueuse intense, apyrexie, tension artérielle normale, hématurie macroscopique avec des caillots de sang sans protéinurie ni leucocyturie à la bandelette réactive. L’enfant n’a pas d’œdème des membres inférieurs. L’examen abdominal a révélé une sensibilité au niveau lombaire droit. Il n’a pas d’hépatosplénomégalie. Le bilan biologique a trouvé une anémie hypochrome microcytaire à 6 g/dl et une fonction rénale normale. L’examen cytobactériologique des urines était stérile. L’échographie vésico-rénale n’a pas montré d’anomalies. Le patient a bénéficié d’une hyperhydratation alcaline et d’une transfusion par un culot globulaire sanguin phénotypé. L’évolution clinique est favorable.
L’hématurie est très fréquente chez le patient drépanocytaire et peut survenir à tout âge. Elle est liée probablement aux lésions vasculaires et aux obstructions micro-vasculaires intra-rénales par les globules rouges falciformés. Il est donc nécessaire de surveiller les patients drépanocytaires afin de guetter ses complications rénales et les prendre en charge précocement.
Sickle cell disease, the most common hemoglobinopathy, is an increasing cause of chronic kidney disease hence the importance of diagnosing and early detection of kidney complications by its practitioners. We report the case of a child under age 13, male, hospitalized abundant macroscopic hematuria.
In his history, there is a sickle cell trait. Clinical examination found a severe muco-cutaneous pallor, apyrexia, normal blood pressure, gross hematuria with blood clots without proteinuria or leucocyturia to the test strip. The child has no lower limb edema. Abdominal examination revealed sensitivity to the right lumbar region. He has no hepatosplenomegaly. Laboratory tests found a microcytic hypochromic anemia 6 g/dl and normal renal function. The urine culture was sterile. The bladder and renal ultrasound showed no abnormalities. The patient underwent an alkaline hydration and a blood transfusion red cell phenotype. The clinical course is favorable.
Hematuria is very common in the sickle cell patient and can occur at any age. It is probably related to vascular lesions and intrarenal microvascular obstructions by sickled red blood cells. It is therefore necessary to monitor sickle cell patients to watch his renal complications and take them early.
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Infections au cours de la première année de la transplantation rénale. Etude monocentrique
M. Kastali, S.A. Ouldarbi, K. Bendjebbar, A. Boulgheraif, C. Beldjazia, E.M Si-Ahmed - Algérie - pages 33-41
Infections au cours de la première année de la transplantation rénale. Etude monocentrique Auteurs : M. Kastali, S.A. Ouldarbi, K. Bendjebbar, A. Boulgheraif, C. Beldjazia, E.M Si-Ahmed - Algérie
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 33-41
Introduction : L’objectif de cette étude était d’identifier les infections observées au cours de la première année post-transplantation, la date d’apparition, le site d’infection et les germes isolés.
Patients et méthodes : C’est une étude prospective de 113 patients transplantés rénaux dans le service d’un âge moyen est de 34,0 ± 10,4 ans et dont le greffon rénal provient de 2 donneurs en état de mort encéphalique et 109 donneurs vivants apparentés (98,2%).
Résultats : Au cours de la 1ère année de la transplantation rénale, on a colligé 109 épisodes infectieux (0,96 épisode/patient/an) observés chez 59 patients (52,2%), 41 épisodes infectieux (37,6%) se sont développés au cours du 1er mois, 37,6% entre le 2ème et le 6ème mois et 24,8% au-delà du 6ème mois post-transplantation. L’infection urinaire représente 56,9% des infections décrites chez les patients. La mise en place d’une sonde double J (p = 0,04), le traitement d’induction par les anticorps anti-thymoglobuline (p = 0,01) et le donneur en état de mort encéphalique (p = 0,06) sont retrouvés comme des facteurs de risque de survenue d’infection urinaire au cours de la première année post-transplantation rénale en analyse univariée. Les pneumopathies sont la deuxième cause avec 17,4%, puis les infections virales 12,8%. En analyse multivariée, seul le traitement d’induction par les anticorps anti–thymoglobuline (ATG) est statistiquement significatif (OR : 3,3 ; IC : 1,11-11,13 ; p = 0,03).
Conclusion : Soixante-quinze virgule deux pour cent (75,2%) des infections ont été observées au cours des six premiers mois post-transplantation rénale et l’infection urinaire représente la cause la plus importante des infections (70,7%) au 1er mois post-transplantation. Le traitement immuno-suppresseur d’induction joue un rôle important dans le développement de ces infections.
Introduction: The objective of this study was to identify the infections observed during the first-year post-transplant, timing, the site of infection and the microorganisms that are isolated.
Patients and methods: This was a prospective study. One hundred and thirteen (113) patients had been transplanted in our center from 109 living related donors (98.2%) and two donors in brain death. Mean recipient age was 34.0 ± 10.4 years.
Results: During the first year of renal transplantation, we compiled 109 infectious episodes (0.96 episodes/patient/year) observed in 59 patients (52.2%), 41 infectious episodes (37.6%) were developed during the first month, 37.6% between the 2nd and 6th months and 24.8% after the 6th month post-transplantation. Urinary tract infection represents 56.9% of infections in patients treated. The double J stent (P = 0.04), induction therapy with anti-thymocyte globulin (ATG) (p = 0.01) and the donor brain-dead (p = 0.06) were found to be risk factors for occurrence of urinary tract infection in the first year post renal transplant in univariate analysis. Pneumonia was the second cause with 17.4% and 12.8% viral infections. In multivariate analysis, only the induction treatment with the anti-thymocyte globulin (ATG) was statistically significant (OR: 3.3; CI: 1.11 to 11.13; P = 0.03).
Conclusion: 75.2% of infections were observed during the first six months post renal transplant, urinary tract infection was the most important cause of infections (70.7%) at 1 month post-transplantation. The induction immunosuppressive therapy plays an important role in the development of these infections.
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Cancer du vagin. A propos de 11 cas dans le service d'oncologie-radiothérapie du CHU Mohammed VI de Marrakech au Maroc
M. Affane, M. Eroui, A. Omrani, M. Khouchani - Maroc - pages 42-46
Cancer du vagin. A propos de 11 cas dans le service d'oncologie-radiothérapie du CHU Mohammed VI de Marrakech au Maroc Auteurs : M. Affane, M. Eroui, A. Omrani, M. Khouchani - Maroc
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 42-46
Objectif de l’étude : Décrire les caractéristiques épidémiologique, clinique et thérapeutique du cancer du vagin dans le service d'oncologie radiothérapie du CHU Mohammed VI de Marrakech au Maroc.
Patients et méthodes : Etude rétrospective à visée descriptive des cas de cancers primitifs du vagin colligés au service d’oncologie-radiothérapie du CHU Mohammed VI de Marrakech entre janvier 2005 et décembre 2014.
Résultats : La moyenne d’âge était de 66 ans (32-88 ans). La majorité des patientes avait un indice de performance égal à 2, un carcinome épidermoïde et un stade FIGO II ou III. Le carcinome épidermoïde a été noté dans 9 cas. Sur le plan thérapeutique, neuf patientes ont reçu une radiothérapie externe. Parmi les 7 patientes évaluables, il y a eu 2 réponses complètes, 2 réponses partielles et 3 progressions.
Conclusion : Le cancer primitif du vagin dans notre région est une tumeur rare et agressive.
Study objective: The aim of our study was to determine the epidemiological, clinical and therapeutic characteristics of the primitive vaginal cancer.
Patients and methods: This is a retrospective study of 11 primitive vaginal cancer cases collected at the Radiotherapy Oncology department of Marrakech, between 2005 and 2014.
Results: The mean age was 66 years (32-88 years). Most patients had a performance status equal to 2, a squamous cell carcinoma and a FIGO stage II or III. Squamous cell carcinoma was noted in 9 cases. Nine patients were treated with external beam radiation. Among 7 evaluable patients, there were 2 complete responses, 2 partial responses and 3 progressions.
Conclusion: Primitive vaginal cancers are rare and aggressive tumors.
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Etude prospective des paralysies faciales après fractures de l’os temporal : série de cas
A. El Bousaadani, S. Anajjar, M. Lezrag, R. Abada, S. Rouadi, M. Roubal, M. Mahtar - Maroc - pages 57-52
Etude prospective des paralysies faciales après fractures de l’os temporal : série de cas 
Auteurs : A. El Bousaadani, S. Anajjar, M. Lezrag, R. Abada, S. Rouadi, M. Roubal, M. Mahtar - Maroc
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 57-52
L'objectif était d'étudier la fréquence, l’exploration et la prise en charge des paralysies faciales (PF) après fractures de l’os temporal.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective colligeant une série de fractures de l’os temporal avec PF (grade III et plus) au service d'ORL de Casablanca. La période de l'étude était entre janvier 2012 et janvier 2015. L'exploitation des données était faite à partir des dossiers médicaux complets et du suivi mensuel des patients.
Résultats : Nous avons colligé 347 cas de fractures de l’os temporal. Les PF étaient notées dans 24 cas soit 7%. La moyenne d'âge était de 23 ans (écart type : 4,65). Tous nos patients étaient de sexe masculin. La PF était grade V et VI respectivement dans 24 et 34%. Le côté droit était atteint dans 56%. Des signes otologiques étaient notés dans 90% notamment la surdité de transmission (63%) et les acouphènes (20%). La tomodensitométrie avait montré une fracture longitudinale extra-labyrinthique dans 59% et mixte dans 14%. L'audiométrie tonale avait objectivé une surdité de transmission dans 64%. L'électromyogramme avait confirmé l'axonotmésis dans 34% et le neurotmésis modéré ou sévère dans 59%. Le test de Schirmer avait noté une hyposécrétion dans 53%. Nous avons réalisé 13 cas de décompression chirurgicale des trois portions du facial par voie rétro-auriculaire trans-mastoïdienne et un cas d'anastomose hypoglosso-faciale. La chaine ossiculaire était discontinue dans 52%. La désarticulation incudo-stapédienne était réalisée dans 36% avec ossiculoplastie type 2. Le suivi était mensuel. L'évolution était favorable chez 80% avec des fonctions faciales et auditives quasiment normales et un recul moyen de 2,7 ans.
Conclusion : Evaluer le degré et le délai d'atteinte nerveuse sont essentiels afin d’explorer rigoureusement les patients candidats à une chirurgie invasive parfois non-dénuée d'effets secondaires.
The objective was to study the frequency, the exploration and management of Facial Paralysis (FP) after fracture of the temporal bone.
Materials and methods: We conducted a prospective study collecting a series of fractures of the temporal bone with FP (grade III and above) to the ENT department of Casablanca. The study period was between January 2012 and January 2015. The use of the data was made from the complete medical records and monthly monitoring of patients.
Results: We collected 347 cases of fractures of the temporal bone. FP was noted in 24 cases or 7%. The average age was 23 years (SD: 4.65). All patients were male. The FP was grade V and VI respectively in 24 and 34%. The right side was affected in 56%. Otologic symptoms were noted in 90% including conductive hearing loss (63%) and tinnitus (20%). Computed tomography showed an extra-labyrinthine longitudinal fracture in 59% and mixed in 14%. The tone audiometry was objectified conductive hearing loss in 64%. Electromyography confirmed the axonotmesis in 34% and moderate to severe in 59% neurotmesis. The Schirmer test hyposecretion noted in 53%. We performed 13 cases of surgical decompression of the three portions of the facial by trans-mastoid behind the ear channel and one case of hypoglossal-facial anastomosis. Ossicular chain was broken in 52%. The stapes incudo-disarticulation was performed in 36% with type 2. Ossiculoplasty was followed monthly. The outcome was favorable at 80% with facial and auditory functions almost normal and a mean of 2.7 years.
Conclusion: Assessing the degree of nerve damage and time are essential to rigorously explore patients for invasive surgery sometimes not devoid of side effects.
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Corps étranger intra-orbitaire négligé chez l’enfant. A propos d’un cas
T. Rachidi, B. Allali, L. El Maaloum, A. El Kettani, K. Zaghloul - Maroc - pages 53-56
Corps étranger intra-orbitaire négligé chez l’enfant. A propos d’un cas 
Auteurs : T. Rachidi, B. Allali, L. El Maaloum, A. El Kettani, K. Zaghloul - Maroc
Publié en Français dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 53-56
Introduction : Les corps étrangers végétaux de l’orbite sont rares. Ils peuvent avoir des présentations cliniques différentes, et entraîner des complications orbitaires et intracrâniennes potentiellement graves.
L’objectif de cet article était de mettre en évidence le danger inhérent à ce type de corps étrangers, et de présenter l’intérêt des examens ophtalmologiques et radiologiques répétés quand un corps étranger végétal intra-orbitaire est suspecté.
Observation : Nous rapportons l’observation d’un corps étranger orbitaire végétal méconnu traité pour cellulite pré-septale récidivante chez un enfant de 2 ans et demi, et chez qui la tomodensitométrie orbitaire réalisée initialement était faussement négative.
Discussion-Conclusion : La détection d’un corps étranger végétal intra-orbitaire est parfois difficile, principalement chez l’enfant où l’histoire du traumatisme orbitaire n’est pas claire. La tomodensitométrie et l’échographie orbitaires peuvent être faussement négatives. La suspicion clinique est cependant primordiale pour poser le diagnostic.
Introduction: Orbital organic foreign bodies are rare. They can present different clinical features. Orbital organic foreign bodies can lead to potentially serious orbital or intracranial complications. The objective of this report was to show the danger of this type of foreign body, and to present the interests of repeated ophthalmological and radiological examinations when an intra-orbital foreign body is suspected.
Case report: We report the case of a neglected orbital organic foreign body treated for recurrent cellulitis in a 2 and a half year, and at that orbital computed tomography was performed initially falsely negative.
Discussion-Conclusion: Detecting an orbital organic foreign body is sometimes difficult, especially in children when the clinical history is unclear. Computed tomography and orbital ultrasound sometimes do not yield an evocative pattern. The analysis is easier when clinical data are suggestive.
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