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Tolérance clinique et biologique de Fansimef® dans le traitement des accès palustres

Auteurs : SAME-EKOBO A., NGOGANG J., LOHOUE J, GNASSOUNOU J. P. - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 3911 - Novembre 1992 - pages 775-780

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Résumé

La tolérance du Fansimef®, l’association de méfloquine sulfadoxine et pyriméthamine (MSP), est appréciée d’après les fluctuations de 9 paramètres biologiques chez 50 patients atteints de paludisme aigu. Les tests biochimiques et hématologiques ont été réalisés avant le traitement (JO) et après celui-ci (J1, J7). Chaque patient a reçu après le diagnostic parasitologique une dose unique de MSP à raison de 1/2 cp/10 kg sans dépasser 2 cp. Les résultats révèlent une normalisation nette des taux d’hématocrite et de glycémie et une absence de perturbations des autres constantes biologiques explorées. Cliniquement, aucune réaction cutanée et/ou cornéenne n'a été observée ; seuls 6 cas de nausées et 3 cas de vomissements ont été signalés. Cette étude confirme que le MSP demeure à la fois efficace et bien toléré dans le traitement du paludisme aigu, et indemne d’effets adverses.

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Summary

The tolerance of Fansimef® the mefloquine sulfadoxine pyrimethamine (MSP) combination was studied by assessing 9 blood parameters in 50 patients (five years old or more) with acute malaria. Biochemical and heamatological tests were performed before (Do) and after (D1, D7) treatment. Each patient was submitted after parasitological diagnosis to the Fansimef® combination at a single dose regimen of 1/2 tablet/10 Kg of body weight, without exceeding 2 tablets per patient.
In the light of this investigation results showed that haematocrit level had increased ; all other parameters were not affected. Clinically, no cutaneous and/or corneal reactions were found ; only 6 cases of nausea and 3 of vomitting had been noticed.
In conclusion Fansimef® should be still considered as both effective in Malaria therapy and devoid of biological adverse effects.

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Prévention et traitement du paludisme dans la région de Brazzaville (Congo). 1 - mesures prises pour les enfants

Auteurs : B. CARME, P. KOULENGANA, A. NZAMBI, H. GUILLO DU BODAN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 3911 - Novembre 1992 - pages 713-720

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Résumé

Les pratiques préventives, vis-à-vis du paludisme, suivies par les enfants congolais vivant dans la région de Brazzaville, en milieu urbain et rural, ont été analysées en 1989 et au cours du premier trimestre 1990. Les informations ont été obtenues par interrogatoire et sont donc subjectives. Trois mesures ont été plus particulièrement étudiées : la chimioprophylaxie, le traitement systématique des accès fébriles par un antipaludéen et l’utilisation des moustiquaires.
Les informations ont été obtenues auprès de 895 personnes : 600 mères de famille interrogées au cours d’une enquête réalisée selon la méthode des sondages en grappe, et 295 parents accompagnant leur enfant à l’Hôpital ou au dispensaire. Globalement, la chimioprophylaxie est moins utilisée que le traitement systématique des accès fébriles, surtout en milieu rural. Celui-ci serait pratiqué, avant toute consultation, dans plus de 50 % des cas. Les posologies seraient insuffisantes une fois sur 3, et (trop) importantes 2 fois sur 10. Deux mères de famille sur 3 déclarent que leurs enfants dorment sous moustiquaire. Celles qui n’en possèdent pas paraissent prêtes à l’acquérir pour un prix maximum souvent inférieur à celui pratiqué dans le commerce. Selon le niveau socio-économique des ménages, on retrouve, pour les moins favorisés, une fréquence :

• 1 - plus faible :
  • 1-1 de la chimioprophylaxie,
  • 1-2 de la présence de médicaments antipaludéens au domicile,
  • 1-3 de la possession de moustiquaires ;
• 2 - plus forte :
  • 2-1 de la préférence des injections,
  • 2-2 de l’achat des médicaments au marché local ;
• 3 - comparable pour :
  • 3-1 le traitement systématique des fièvres,
  • 3-2 le respect ou non des posologies pour la chloroquine,
  • 3-3 l’utilisation des insecticides ou des produits à effet répulsif.

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Summary
Prevention and treatment of malaria in the Brazzaville region. 1 - Measures taken in children

The preventive measures taken against malaria by Congolese children living in urban and rural areas of the Brazzaville region were analyzed in 1989 and in the first quarter of 1990. The information was obtained in interviews. Three measures were studied in particular : chemoprophylaxis, systematic treatment of fever with an antimalarial, and the use of mosquito nets. Information was obtained by interviewing a total of 895 subjects. These included 600 mothers interviewed at home in a survey in which the households were selected by cluster sampling, and 295 parents or relatives who accompanied children to the hospital or clinic. Overall, chemoprophylaxis was used less than the systematic treatment of fever, especially in rural areas. Fever was treated before seeking medical advice in over 50 % of the cases. The dosage regimen was insufficient in one case out of three and excessive in one case out of five. Two mothers out of three reported that their children slept under mosquito nets. For those who did not own a net, the maximum acceptable price for one was often less than the market price. Analysis according to the socio-economic standard of the families found that those in the lower categories reported a lower frequency for the use of chemoprophylaxis, the presence fo antimalarials in the home and the ownership of mosquito nets. A higher frequency was noted with regard to preference for injections and purchasing drugs at the market. The frequencies of systematic treatment of fever, correct chloroquine dosage, use of insecticides or insect repellents were similar in all socioeconomic categories.

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Prévention et traitement du paludisme dans la région de Brazzaville (Congo). 2 - Mesures suivies par les femmes enceintes

Auteurs : B. CARME, P. KOULENGANA, A. NZAMBI, H. GUILLO DU BODAN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 3911 - Novembre 1992 - pages 723-728

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Résumé

Les pratiques préventives et curatives, vis-à-vis du paludisme, ont été analysées en 1989 et 1990 chez 552 femmes enceintes vivant dans la région de Brazzaville (Congo) : 300 pour la zone urbaine, 110 pour la zone suburbaine et 142 pour la zone rurale environnante. La prise d’une chimioprophylaxie dépend du lieu de consultation et donc de l’encadrement médical. Elle est moins fréquemment suivie en milieu rural et suburbain et ne débute, en pratique, qu’après la première consultation prénatale ayant lieu, en moyenne, entre le 4ème et le 5ème mois. Son efficacité est plus que douteuse : les indices plasmodiques ne sont pas significativement différents que les femmes déclarent, ou non, suivre une chimioprophylaxie. Le traitement systématique des fièvres par un antipaludique est une mesure connue par plus de la moitié des personnes. Comme pour l’ensemble de la population de cette région, les femmes enceintes possèdent habituellement une moustiquaire (2 fois sur 3). Celles qui n’en ont pas paraissent consentir à l’acquérir à un prix maximum proche de celui pratiqué dans le commerce.

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Summary
Prevention and treatment of malaria in the Brazzaville region. Measures taken by pregnant women

The preventive and therapeutic measures taken by 552 pregnant women living in the Brazzaville region (Congo) were studied in 1989 and 1990. Of these women, 300 lived in urban districts, 110 in the suburbs and 142 in the surrounding rural areas. The use of chemoprophylaxis varied according to the place of consultation and thus depended on the medical facilities. It was used less often in the rural and suburban areas and usually only began after the first prenatal visit, between the fourth and fifth month of pregnancy. The efficacy was somewhat doubtful since there was no significant difference in the plasmodial indices between women who reported using chemoprophylaxis and those who did not. Over half the subjects had systematically treated fever with an antimalarial. As in the general population in the region, two thirds of the pregnant women owned a mosquito net. Non-owners were prepared to buy one for a maximum price close to the market price.

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