Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Le traumatisme infantile : étude de 116 cas observés à l'Hôpital Général de Yaoundé
J. BAHEBECK, M. NGOWE NGOWE, V. DJIENTCHEU, R. ATANGANA, F. BINAM, SIMO MOYO, M. SOSSO - Cameroun - pages 31-35
Auteurs : J. BAHEBECK, M. NGOWE NGOWE, V. DJIENTCHEU, R. ATANGANA, F. BINAM, SIMO MOYO, M. SOSSO - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 31-35
Les traumatismes constituent la première cause de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés ; mais ils sont souvent occultés en Afrique par la prédominance des maladies infectieuses chez l'enfant. Dans une étude rétrospective, les auteurs rapportent le profil démographique, les facteurs étiologiques, le bilan des lésions, la gravité et le pronostic d'une série de 116 traumatisés observés à l'Hôpital Général de Yaoundé sur une durée de 8 ans.
Etaient inclus, tous les traumatisés observés et âgés de 18 ans au plus, à l'exclusion de ceux dont le dossier était incomplet. Chaque dossier clinique et radiologique était entièrement analysé. Toutes les données des 116 patients étaient ensuite traitées dans le logiciel Excel 97. L'âge moyen de la série était de 9 ans et 6 mois et le sex-ratio de 2,86.
Les accidents de la voie publique représentaient l'étiologie la plus fréquente avec 67 %. Du point de vue du bilan des lésions, les traumatismes crâniens étaient les plus fréquents avec 74 %, suivaient les lésions orthopédiques 36% et les lésions maxillofaciales 9 % ; l'abdomen et le thorax étaient touchés respectivement chez 5 et 3,5 % des victimes 53,5 % des victimes étaient des traumatisés mineurs ou modérés avec un score MISS < 16 (Modify Injury Severety Score), 36 % des traumatisés graves avec score MISS = 16, et 10,5% des polytraumatisés dont le score MISS était supérieur à 16. Dans le groupe des traumatisés mineurs a modéré et dans celui des traumatisés graves, il n'y avait pas de séquelles cliniquement décelables à moyen terme. Dans le dernier groupe, celui des polytraumatisés, on notait 16 séquelles soit 36 %, dont 2 ostéites chroniques du fémur, 6 troubles de mémoire, 6 épilepsies et 2 hémiplégies. Il y avait trois décès (2,6 %).
Comparés à la littérature, la fréquence des accidents de la voie publique du point de vue étiologique, et celle des traumatismes crâniens sur le plan du bilan lésionnel apparaissaient élevés. Cela pourrait être dû au caractère de l'Hôpital Général qui est une institution de référence accueillant à priori les cas les plus graves. La mortalité hospitalière était faible du fait probablement du défaut de secours et de transport rationnel au lieu de l'accident où décédaient peut être une bonne partie des polytraumatisés. La forte proportion des lésions du crâne et la fréquence élevée des séquelles neurologiques nous amènent à suggérer une plus grande expertise neurologique initiale et continue du polytraumatisé et du traumatisé crânien pédiatrique en phase hospitalière et, en amont, la mise en place des structures de secours et de transport des enfants victimes d'accidents dans la ville de Yaoundé.
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Le statut vaccinal de l'enfant drépanocytaire homozygote au Congo
AB M'PEMBA LOUFOUA, S. N'ZINGOULA - Congo-Brazzaville - pages 37-41
Auteurs : AB M'PEMBA LOUFOUA, S. N'ZINGOULA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 37-41
Une évaluation du statut vaccinal des enfants drépanocytaires homozygotes contre les infections à Salmonella typhi, Haemophilus influenzae b, Streptococcus pneumoniae et virus de l'hépatite B a été réalisée dans le service de pédiatrie du CHU de Brazzaville chez des patients hospitalisés d'octobre 2001 à mars 2002. Il ressort de cette étude que le taux de couverture vaccinalE est de 18,2 % pour Salmonella typhi, 9,9 %pour l'hépatite B et 28,9 % pour Streptococcus pneumoniae. Aucun patient n'était vacciné contre Haemophilus influenzae b. 64,5 % des patients n'avaient reçu aucun des vaccins concernant ces germes et, aucun n'était vacciné contre les quatre types de germes. Une proposition de calendrier vaccinal a été faite, basé sur le calendrier du programme élargi de vaccination en vigueur en République du Congo auquel est associé les vaccins contres le virus de l'hépatite B, le Streptococcus pneumoniae, l'Haemophilus influenzae et salmonella typhi. La vaccination contre les principaux germes sources de morbidité et de mortalité chez le drépanocytaire homozygote est un enjeu majeur pour l'amélioration de la qualité et de l'espérance de vie de ces patients.
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Perforation traumatique du tympan par baisers sur l'oreille
G. ONDZOTTO - Congo-Brazzaville - pages 42-44
Auteurs : G. ONDZOTTO - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 42-44
La perforation traumatique du tympan est une entité anatomo-clinique otologique d'étiologies diverses. Nous rapportons un fait insolite de perforation suite aux baisers intempestifs au niveau du méat du conduit auditif externe. Le mécanisme évoqué est celui d'une hyper pression comme dans un tube clos. L'otoscopie et l'audiogramme sont évocateurs. Une prise en charge précoce par le spécialiste ORL est fondamentale. L'attitude préventive consiste à conseiller des baisers moins intempestifs sur l'oreille au cours des rapports intimes.
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Utérus cicatriciel : suivi de 73 parturientes à la Maternité Centrale de Bangui (Centrafrique)
A. SEPOU, M.C. YANZA, E. NGUEMBI, A. PENGUELE, R. NGBALE, M. GODDOT, M.N. NA - Centrafrique - pages 45-49
Auteurs : A. SEPOU, M.C. YANZA, E. NGUEMBI, A. PENGUELE, R. NGBALE, M. GODDOT, M.N. NA - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 45-49
Le risque le plus redouté au cours des accouchements sur utérus cicatriciel est la rupture utérine. Les mesures de prudence dans ces accouchements ont conduit à l'inflation des césariennes dans ce groupe aussi bien dans certains pays développés qu'africains. Le manque de disponibilité des données dans ce domaine dans notre pays nous a amené à effectuer ce travail dont les objectifs étaient : de déterminer la fréquence des accouchements chez ces patientes et les accidents qui y sont liés, d'identifier les facteurs de risque et d'évaluer le pronostic maternel et foetal. Cela pourrait nous amener à proposer des attitudes qui tiennent compte des réalités dans nos structures sanitaires.
Méthodologie : Nous avons effectué une étude transversale dans les six derniers mois de l'année 1999, à la maternité de Bangui. Nous n'avons recruté que les parturientes porteuses d'une cicatrice post-césarienne. Nous avons suivi les parturientes depuis leur admission jusqu'à la sortie, après l'accouchement. Les données collectées à partir des questionnaires préalablement établis et comportant les éléments cliniques et les paramètres socio-démographiques nous ont permis d'obtenir les résultats suivants.
Résultats : Pour 73 parturientes recrutées, nous avons enregistré 74 accouchements dont un gémellaire. L'accouchement par voie basse a été possible dans 45 cas (60,2 %) et dans 29 cas, il s'était terminé par une césarienne. Les femmes porteuses d'un utérus uni-cicatriciel avaient plus accouché par voie basse avec une différence significative. Nous avons enregistré 7 cas de rupture utérine dont le facteur favorisant était l'intervalle intergénésique inférieur à 2 ans. Un décès maternel chez une parturiente présentant une rupture utérine a été enregistré. La mortalité périnatale était de 10,8 %. Aucun nouveau-né n'a survécu dans les ruptures utérines.
Conclusion : L'accouchement par voie basse reste possible dans les utérus cicatriciels au prix d'une bonne surveillance et dans les cas où le bassin osseux est normal et l'intervalle intergénésique supérieur à deux ans.
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Echographie et masses annexiellesde la femme noire africaine : étiologies et aspects épidémio-cliniques
R.D. N'GBESSO, A. COULIBALY, A.M. N'GOAN-DOMOUA, G. QUENUM, M. OULD BEDDI, A.K. KEITA - Côte d'Ivoire - pages 50-54
Auteurs : R.D. N'GBESSO, A. COULIBALY, A.M. N'GOAN-DOMOUA, G. QUENUM, M. OULD BEDDI, A.K. KEITA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 50-54
L'échographie dorénavant disponible en Afrique noire, représente une excellente méthode diagnostique des masses annexielles. Cependant, chez la femme noire africaine, la répartition anatomo-clinique et étiologique des masses annexielles reste encore assez mal connue. Ainsi, nous avons mené une étude prospective par échographie de 278 patientes de race noire, porteuses d'une ou plusieurs masses annexielles.
Nous avons répertorié 315 masses dont ; 275 étaient de siège ovarien (87 %) et 40 étaient de siège tubaire (13 %). Il a été révélé seulement 2 cas de cancers de l'ovaire (0,7 %). Les dystrophies ovariennes représentaient à elles seules 68 % des masses ovariennes et, parmi les kystes organiques de l'ovaire, les kystes dermoïdes étaient plus fréquents que les kystes séreux, mucoïdes et endométriosiques. Les masses tubaires étaient essentiellement d'origine infectieuse.
Globalement la notion d'une interruption de grossesse a été retrouvée chez 175 des 278 patientes, ce qui souligne le rôle favorisant de ce facteur dans la survenue des masses tubo-ovariennes. La comparaison des résultats de cette étude avec ceux rapportés dans la littérature et en particulier les séries occidentales, permet de souligner la rareté des masses annexielles de nature maligne et la place majeure que représente encore le facteur infectieux dans la genèse de ces masses chez la femme africaine.
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L'atteinte pulmonaire au cours du SIDA : aspects histo-pathologiques en milieu camerounais. Résultats préliminaires
A. FEWOU, O. ESSAME, F. MFOU'OU AZO'O, E. AFANE ZE, P. NDOM, B. GASSER, C. KOUABANG, A. ABONDO - Cameroun - pages 55-59
Auteurs : A. FEWOU, O. ESSAME, F. MFOU'OU AZO'O, E. AFANE ZE, P. NDOM, B. GASSER, C. KOUABANG, A. ABONDO - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 55-59
Les pneumopathies sont fréquentes au cours du SIDA. L'incidence de cette pandémie est croissante au fil des ans. L'Afrique subsaharienne héberge 33% des enfants infectés par la voie foeto-maternelle dans le monde. Le Cameroun est impliqué et multiplie les centres de dépistage. Cette étude descriptive longitudinale a été réalisée de juillet 1997 à octobre 1999. Le montage et la lecture des lames ont été effectués dans le laboratoire d'anatomo-pathologie du centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé. 62 sujets ont été retenus et ceux-ci ont révélé les constatations suivantes :
Les inflammations sont non-spécifiques dans (45,16 % des cas) et spécifiques dans (33,87 % des cas). Il s'agit de la pneumocystose (23,6 % des cas), de la tuberculose (17,71 % des cas), la candidose (5,9 % des cas), de l'aspergillose (11,81 % des cas), d'autres mycoses non-identifiées (2,97 % des cas), de la cytomégalovirose (32,45 % des cas). Les néoplasies se répartissent entre les lymphomes malins non-hodgkiniens (9,68 % des cas) et le Sarcome de Kaposi (2,7 % des cas) concernant les LMNH, il s'agit des LMNH à grandes cellules non clivées (1,61 % des cas), des LMNH immunoblastiques (4,83 % des cas), du lymphome de Burkitt (1,61 % des cas), des LMNH à cellules intermédiaires (1,61 % des cas). Les dystrophies représentées à 8,06 % des cas, elles sont faites des fibroses diffuses avec plus ou moins des cellules. Elles associent une déformation de l'architecture normale du poumon et sont probablement des séquelles des pneumopathies déjà prises en charge.
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