Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Analyse des facteurs pronostiques des omphalocèles en Côte d'Ivoire
B.D. KOUAME, R.K. DICK, O OUATTARA, A. TRAORE, J.C. GOULI, C. ROUX - Côte d'Ivoire - pages 193-198
Auteurs : B.D. KOUAME, R.K. DICK, O OUATTARA, A. TRAORE, J.C. GOULI, C. ROUX - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 193-198
L'analyse rétrospective de la létalité de 107 cas d'omphalocèle traités dans l'unité viscérale du service de chirurgie pédiatrique au Centre Hospitalier et Universitaire de Yopougon (Abidjan - Côte d'Ivoire) avait pour objectif de rechercher les facteurs pronostiques de cette affection congénitale avec les moyens actuels dont nous disposons pour son traitement.
L'étude de l'impact des données épidémiologiques et thérapeutiques répertoriées sur sa létalité, a été faite par le test exact de Fischer et par le calcul du risque relatif à partir du logiciel Epi Info 2002. La mortalité globale était de 33 % influencée significativement par le traitement chirurgical et par la rupture de l'omphalocèle qui la multiplie de 3,62. La rupture de l'omphalocèle et le traitement chirurgical représentaient deux facteurs de risque qui étaient liés, la rupture indiquant de principe le traitement chirurgical.
Les auteurs pensent que le développement du diagnostic prénatal peut participer à la réduction de la létalité de l'omphalocèle en indiquant des césariennes programmées pour prévenir les ruptures et donc éviter la chirurgie.
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Notre expérience des traumatismes du cou en pratique civile : à propos de 45 cas
A. TALL, A. SY, R. DIOUF, IC NDIAYE, B.K. DIALLO, B. LOUM, D. FALL, E.M. DIOP - Sénégal - pages 199-202
Auteurs : A. TALL, A. SY, R. DIOUF, IC NDIAYE, B.K. DIALLO, B. LOUM, D. FALL, E.M. DIOP - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 199-202
A travers ce travail, nous posons le problème de l'intégration efficiente des traumatismes du cou dans le système des Urgences Chirurgicales. Nous avons colligé 45 dossiers de patients ayant présenté un traumatisme du cou, dans la période allant de janvier 1976 à décembre 2001. Il s'agissait de 42 hommes et de 3 femmes âgées de 12 à 72 ans.
Les plaies pénétrantes cervicales étaient au premier plan (86 %). Les accidents et la tentative de suicide ont été les premières circonstances étiologiques, respectivement 37 et 29 %. L'arme blanche était le principal agent vulnérant (60 %). Les lésions cervicales intéressaient essentiellement l'axe viscéral médian (70 %). Une cervicotomie exploratrice était indiquée dans 86 % des cas et réalisée dans un délai de 35 heures, en moyenne. Malgré la gravité des lésions et le retard du traitement les suites opératoires lointaines ont été satisfaisantes. Nous avons relevé 3 cas de décès (6 %).
Les auteurs insistent sur la nécessité d'une stratégie et d'un plateau de travail permettant une prise en charge rapide et correcte de ces malades.
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Evaluation de l'utilisation de la planification familiale chez l'adolescente en Côte d'ivoire
S. BONI, K. N'GUESSAN, N. DAGNAN, P. DZUAFFO, N. KONE, K. BOHOUSSOU - Côte d'Ivoire - pages 203-206
Auteurs : S. BONI, K. N'GUESSAN, N. DAGNAN, P. DZUAFFO, N. KONE, K. BOHOUSSOU - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 203-206
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Introduction : Les avortements provoqués clandestins après des grossesses indésirées et les infections sexuellement transmissibles chez les adolescentes constituent une préoccupation majeure en matière de santé de la reproduction. Le but de ce travail est de préciser le comportement des adolescentes vis-à-vis des systèmes de planification familiale en Côte d'Ivoire.
Patientes et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale descriptive réalisée dans les trois principaux établissements secondaires modernes de Cocody (Abidjan), d'octobre 200 à juillet 2001. Cette enquête a intéressé 540 élèves de sexe féminin après leur consentement éclairé.
Résultats : L'âge moyen des filles était de 16,7 ans avec un minimum à 14 ans et un maximum à 20 ans. 98,3 % d'entre elles avaient une connaissance en espacement des naissances, 69,8 % savaient comment éviter les grossesses non-désirées, seulement 12 % savaient comment éviter les infections sexuellement transmissibles, 23,3 % des filles avaient déjà leurs premiers rapports sexuels et dans 76,1 % des cas entre 14 et 17 ans, 10, 3 % ont leur premier rapport entre 8 et 13 ans, 67,1 % de celle qui n'avaient pas leur premier rapport sexuel seraient prêtes à exiger le condom, contre 29 % prêtes à refuser le condom. La méthode de contraception utilisée était de type traditionnel dans 77 % des cas avec 48,4 % de la méthode du calendrier et 30,2 % d'abstinence.
Conclusion : La précocité des rapports sexuels est l'une des tares de nos sociétés africaines qui laisse peu de place à l'éducation sexuelle des adolescentes.
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L'influence de la saison sur la transmission du paludisme pendant la grossesse
Y. DJANHAN, Y. DOUMBIA, P. KOUAKOU, K. SAGBASSOU, K. N'GUESSAN - Côte d'Ivoire - pages 207-210
Auteurs : Y. DJANHAN, Y. DOUMBIA, P. KOUAKOU, K. SAGBASSOU, K. N'GUESSAN - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 207-210
Le paludisme est une affection grave sévissant de façon endémique en zone tropicale. La femme enceinte et son fœtus y sont particulièrement sensibles. Notre étude a pour objectifs de déterminer la prévalence du paludisme chez la parturiente selon le type de saison, et celle de la transmission du paludisme de la mère au nouveau-né.
Patientes et méthode : Nous avons réalisé à Bouaké une étude prospective. Celle-ci comporte 2 enquêtes transversales de trois mois chacune : l'une en saison sèche et l'autre en saison des pluies. Nous avons pratiqué 484 prélèvements sanguins au niveau de chacun des sites (mère, placenta, cordon ombilical). Nous avons utilisé le test X2 pour analyser l'influence de la saison sur la transmission du paludisme pendant la grossesse.
Résultats : La fréquence du paludisme chez la parturiente est de 67,8 % en saison des pluies contre 55,9 % en saison sèche. L'infestation palustre au niveau du placenta est de 51 % en saison des pluies contre 42,8 % en saison sèche. Au cours de la saison des pluies, le plasmodium falciparum a été mis en évidence dans le sang du cordon ombilical dans 25,1 % des cas contre 26,6 % en saison sèche. Le plasmodium falciparum est retrouvé dans 57,3 % des cas et associé à malariae dans 58,2 % des cas.
Conclusion : Le paludisme est hyper endémique en zone de savane. La saison des pluies est une période de recrudescence du paludisme chez la parturiente. La transmission du paludisme congénital au cours des 2 saisons est importante.
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Intérêt du dosage immunologique de la bêta HCG dans le suivi des maladies gestationnelles trophoblastiques au CHU de Dakar
M. MBODJ, O. NDOYE, M. DIARRA, AS DIALLO, G. MBAYE, ND MBAYE, S.S. GASSAMA - Sénégal - pages 211-215
Auteurs : M. MBODJ, O. NDOYE, M. DIARRA, AS DIALLO, G. MBAYE, ND MBAYE, S.S. GASSAMA - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 211-215
138 patientes ont consulté pour avortement molaire à la clinique Gynécologique et Obstétricale du CHU de Dakar durant la période de janvier 1998 à avril 1999. Parmi ces patientes 49 ont fait l'objet d'un suivi post-molaire biologique par le dosage radio immunologique de la Bêta HCG totale. L'évolution est jugée favorable dans 79,59 % et défavorable dans 20,40 % des cas. 3 profils évolutifs ont été notés :
Compte tenu des irrégularités et absences constatées dans le suivi biologique de ces patientes, les cliniciens ont préconisé un schéma de surveillance plus adapté à notre contexte socio-économique : 1er dosage 45 jours après avortement molaire, tous les 3 mois pendant une année, et enfin tous les 6 mois la deuxième année. Pour les malades à risque, un traitement prophylactique sera institué sans attendre un délai de 24 semaines.
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Les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des bronchiolites aiguës du nourrisson au complexe pédiatrique de Bangui (Centrafrique)
G. BOBOSSI-SERENGBE, C. BANGUE, T. MOBIMA - Centrafrique - pages 217-222
Auteurs : G. BOBOSSI-SERENGBE, C. BANGUE, T. MOBIMA - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 217-222
La bronchiolite est décrite comme la plus fréquente des infections respiratoires aiguës basses du nourrisson. La gravité de cette affection repose dans notre contexte sur les complications qu'elle occasionne et qui font l'objet d'hospitalisation fréquente dans les services du Complexe Pédiatrique de Bangui. De mars 1998 à février 1999, une enquête transversale sur les infections respiratoires aiguës basses s'est déroulée au Complexe Pédiatrique de Bangui. Les enfants présentant une bronchiolite ont été retenus pour cette étude.
Les bronchiolites représentaient 20,9 % des IRAB et 1,7 % des hospitalisations. Les patients étaient plus recrutés durant la saison sèche où les mois sont frais. Une prédominance masculine a été rapportée : sex-ratio 1,2. L'âge moyen était de 5,8 mois, 87,7 % avaient moins de 12 mois. Le délai moyen d'hospitalisation était de 8,3 jours. Tous les patients avaient bénéficié d'une antibiothérapie, les autres médicaments étaient utilisés à degrés différents, le taux de létalité était de 20 %. La létalité était aggravée par le recours tardif des patients, le manque de moyens efficaces de réanimation et l'association d'autres affections.
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Place de la chirurgie dans la prise en charge de l'ectopie testiculaire
T. RAJAONARIVONY, HH RANTOMALALA, GD SOLOFOMALALA, H. RAZAFINDRAMBOA - Madagascar - pages 223-226
Auteurs : T. RAJAONARIVONY, HH RANTOMALALA, GD SOLOFOMALALA, H. RAZAFINDRAMBOA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 223-226
Justification : Les séquelles d'une ectopie testiculaire sont graves et irréversibles si la prise en charge est tardive.
Patients et Méthodes : nous avons effectué une étude rétrospective portant sur les patients hospitalisés pour ectopie testiculaire dans les Services Chirurgicaux du Centre Hospitalier de Soavinandriana Antananarivo Madagascar de janvier 1993 à juillet 2001.
Résultats : Sur 39 cas d'ectopies testiculaires, l'âge de nos patients variait de 1 an à 51 ans avec une moyenne de 13,59 ans. Le testicule était en position inguinale dans 87,17 %, à la racine de la verge dans 5,12 %, à la région crurale dans 2,56 % et intra-abdominale dans 5,12 %. L'association avec une hernie inguinale (38,44 %), et hydrocèle (5,12 %) a été observée. Le testicule était hypotrophique dans 10,25 %. Un abaissement suivi d'une orchidopexie était effectué dans 98,74 % des cas dont 76,92 % en un temps et 12,82 % en deux temps. Par contre, si le patient est âgé on procède d'emblée à une orchidectomie (10,25 %). Les suites ont été simples dans 94,87 % des cas. Une douleur inguinale persistante (2,56 %) et une azoospermie (2,56 %) ont été observées.
Conclusion : Le diagnostic et la prise en charge de l'ectopie testiculaire sont très tardifs à Madagascar. La chirurgie à ciel ouvert, pratiquée à temps et avec beaucoup de précaution, est un moyen thérapeutique efficace pour prévenir les complications de cette affection dans les pays sous-équipés.
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La souffrance foetale aiguë : expérience du service de néonatologie du Centre Hospitalier de Libreville - Gabon
J.L. MINKO, JF MEYE, E.H.O. THIANE, M. OWONO-MEGNIEMBO, A. MAKAYA - Gabon - pages 227-230
Auteurs : J.L. MINKO, JF MEYE, E.H.O. THIANE, M. OWONO-MEGNIEMBO, A. MAKAYA - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 227-230
Objectif : Evaluer le pronostic de la souffrance fœtale dans un service de néonatalogie africain.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective sur un an (du 1er janvier 1999 au 31 Décembre 1999). Elle a porté sur tous les cas de souffrance fœtale aiguë, admis dans le service de néonatalogie du Centre Hospitalier de Libreville.
Résultats : La SFA a représenté 61,95 % des admissions. Elle a concerné les nouveau-nés à terme dans 64,28 % des cas et les garçons dans 57,14 % des cas. Le liquide amniotique méconial a été retrouvé dans 20 % des cas. La présentation céphalique a été majoritaire (68,57 %). L'accouchement par voie basse a été effectué dans 72,86 % des cas. Le délai d'hospitalisation a été supérieur à 12 heures de vie dans 60 % des cas. Les pathologies associées ont été : l'infection néonatale (54,28 %) , l'ictère (42,28%), et la détresse respiratoire (20 %). La mortalité a été de 34,28 % des cas .Le tableau clinique a été dominé par des signes neurologiques (82,85 %). Les anomalies à l'échographie transfontanellaire ont été observées dans 36,95 % des cas. Le suivi neurologique jusqu'à 9 mois a été réalisé pour 47,82 % des enfants. Parmi eux, 31,81% ont présenté des séquelles.
Conclusion : La SFA reste une pathologie grave. La prise en charge immédiate et le suivi à long terme sont le garant d'un meilleur pronostic.
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Lutte antipaludique en zones rurale et semi-urbaine de Centrafrique : Rôle des moustiquaires imprégnées
E. NGUEMBI, M.C. YANZA, A. SEPOU, A. YOUSSOUF, R. NGBALE, M.D. VOHITO - Centrafrique - pages 231-235
Auteurs : E. NGUEMBI, M.C. YANZA, A. SEPOU, A. YOUSSOUF, R. NGBALE, M.D. VOHITO - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 231-235
Introduction : Le paludisme reste un grave problème de santé publique dans le monde. En Centrafrique où le Plasmodium falciparum sévit de façon endémique malgré les antipaludéens disponibles. La lutte contre la piqûre des anophèles grâce à l'utilisation des moustiquaires imprégnées se présente comme une alternative. Nous avons décidé de mener cette étude pour évaluer son impact sur la morbidité paludéenne et envisager sa vulgarisation.
Méthodologie : Il s'agit d'une étude menée de janvier 1999 à mars 2000 dans la sous-préfecture de Bossembélé, zone choisie pour tester la vulgarisation des moustiquaires imprégnées dans la lutte antipaludique. Deux enquêtes paludométriques ont été faites, l'une avant l'utilisation des moustiquaires imprégnées, l'autre après cette utilisation. L'enquête a été faite par sondage en grappe sur un échantillon de 900 personnes. Chaque grappe était constituée de 30 personnes. Le premier foyer était tiré de façon aléatoire et les autres se faisaient de proche en proche.
Résultats : Les paramètres paludométriques relevés en janvier 1999 avant la distribution des moustiquaires imprégnées ont montré que l'accès palustre avait concerné 37 % de la population, l'indice plasmodique était de 33,3 %, l'indice splénique de 13 %. Les parasitémies à 1.000 GRP/µl étaient de 24,5 % et les parasitémies à 10.000 GRP/µl à 1,3 %. L'observance des moustiquaires par les utilisateurs était évaluée à 94 %. Les paramètres paludométriques relevés en mars 2000 ont montré que l'accès palustre a concerné 19 % de la population, l'indice plasmodique était de 17 % et l'indice splénique était à 17,7%. Les parasitémies à 1.000 GRP/µl étaient de 14,4 % et les parasitémies à 10.000 GRP/µl étaient de 0,6 %.
Conclusion : Ces résultats montrent que les moustiquaires imprégnées de perméthrine contribuent bien à la réduction de la morbidité due au paludisme. Sa vulgarisation doit être envisagée dans le pays.
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Prise en charge du paludisme chez l'enfant avant hospitalisation
J.R. MABIALA-BABELA, D.A. MALONGA, P. SENGA - Congo-Brazzaville - pages 236-238
Auteurs : J.R. MABIALA-BABELA, D.A. MALONGA, P. SENGA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 236-238
En vue d'apprécier la qualité de la prise en charge initiale des accès palustres avant l'hospitalisation et d'en évaluer l'influence sur la sévérité du paludisme, entre janvier et mars 2002, 381 enfants âgés de 3 mois à 6 ans 1/2, admis dans les hôpitaux de Brazzaville ont été examinés. Parmi eux, 51,2 % avaient consulté dans un centre médical avant l'admission.
Dans l'ensemble le traitement antipalustre avait été institué dans 66,4 % des cas, le traitement antipyrétique seul dans 11 % et 22,6 % des enfants n'avaient reçu aucune médication. La chloroquine (41,1 %), l'amodiaquine (23,37 %) et la quinine (22,9 %) étaient les trois antipaludiques les plus utilisés. La posologie avait été jugée correcte dans 49,5 % des cas. Le traitement antipalustre était le plus souvent institué au-delà du 3ème jour (53 %).
Ce travail illustre la persistance de graves déficiences dans la prise en charge initiale des accès palustres, ce constat implique une meilleure maîtrise des déterminants que sont le déficit d'information, d'éducation, de communication et également la lutte effectuée contre la pauvreté.
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Syndromes épileptiques de l'adulte au Centre Hospitalier de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)
A. MILLOGO, S. SIRANYAN, M. DIAGANA, P.M. PREUX - Burkina Faso - pages 239-242
Auteurs : A. MILLOGO, S. SIRANYAN, M. DIAGANA, P.M. PREUX - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 239-242
La prévalence de l'épilepsie est estimée entre 10 et 16 pour mille en population générale au Burkina Faso. A Bobo-Dioulasso, les crises épileptiques constituent une des causes les plus fréquentes de consultation en neurologie.
Pendant une période de 4 ans, 235 patients adultes (150 hommes et 85 femmes) avaient été consultés ou hospitalisés pour des crises épileptiques. L'âge moyen était de 36,5 ans avec des extrêmes entre 18 et 72 ans. Les crises épileptiques avaient comme principaux facteurs déclenchants, l'arrêt du traitement (48 cas), la privation de sommeil (31 cas), l'abus d'alcool (22 cas). Les antécédents familiaux d'épilepsie avaient été retrouvés chez 47 patients parmi lesquels la consanguinité était évoquée chez 23 patients. Les crises étaient de type tonico-cloniques généralisé dans 76,5%. Les crises survenaient plus de 3 fois par mois chez 82,9 % des patients. Les causes infectieuses parmi lesquelles la toxoplasmose cérébrale, la cryptococcose neuro-méningée et la cysticercose cérébrale étaient les plus fréquentes. Les causes vasculaires et traumatiques étaient retrouvées respectivement dans 12 cas, 15 cas. Le traitement était mixte pour 40 % des patients et le recours à la médecine traditionnelle constitue encore une pratique courante en matière d'épilepsie.
L'augmentation quantitative des neurologues dans notre pays pourrait permettre d'obtenir des statistiques sanitaires plus proches de la réalité du Burkina Faso. Des études ultérieures devront déterminer la place de ces parasitoses dans les causes d'épilepsie dans notre contexte.
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Place de la laparotomie dans le traitement de la grossesse extra-utérine à Madagascar
HZ RABARIJAONA, N. RABEARIVONY, WR RAZAFINDRAKOTO, J.M. RANDRIAMIARANA - Madagascar - pages 243-244
Auteurs : HZ RABARIJAONA, N. RABEARIVONY, WR RAZAFINDRAKOTO, J.M. RANDRIAMIARANA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 243-244
Justification : La grossesse extra-utérine est fréquente et constitue une urgence chirurgicale.
Objectif : Redéfinir la place de la laparotomie dans le traitement de la grossesse extra-utérine au centre hospitalier régional de Tuléar- Madagascar.
Matériels et méthodes : Etude prospective des dossiers des patientes admises au bloc opératoire du centre hospitalier régional de Tuléar entre le 1er avril 1999 et le 30 avril 2002 pour grossesse extra-utérine.
Résultats : La grossesse extra-utérine a constitué les 39 % de nos activités gynéco-obstétriques au bloc opératoire du centre hospitalier régional de Tuléar. L'âge moyen des patientes étaient de 28 ans avec des extrêmes de 17 ans et 47 ans. L'inondation péritonéale a été observée dans 87 % des cas. Dans tous les cas, le traitement a été chirurgical avec une laparotomie sous-ombilicale. La salpingectomie a été réalisée dans 87 % des cas.
Conclusion : Au centre hospitalier régional de Tuléar, la laparotomie reste le seul recours dans le traitement de la grossesse extra-utérine à cause du retard de diagnostic et de l'importance des lésions de l'appareil génital rencontrées.
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Diabète du nourrisson : à propos d'une observation
H. MONABEKA, A. MOUKO, P. KIBEKE, N. NSAKALA-KIBANGOU - Congo-Brazzaville - pages 245-247
Auteurs : H. MONABEKA, A. MOUKO, P. KIBEKE, N. NSAKALA-KIBANGOU - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5104 - Avril 2004 - pages 245-247
Le diabète du nourrisson est très rare. A travers une observation, nous allons essayer d'attirer l'attention sur la rareté, les difficultés diagnostiques et thérapeutiques et sur la surveillance du diabète dans cette tranche d'âge.
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