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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Il y a actuellement 2393 articles.
Cinquantenaire de Médecine d’Afrique Noire (1953-2003)
Professeur P. PENE - France - pages 493-495
Auteurs : Professeur P. PENE - France
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 493-495
Extraits : ... Vers la fin du mois de mai 1953, le Professeur Maurice Payet m'appela en fin de matinée dans son bureau et me présenta Emile Lalanne. Celui-ci nous proposa de développer un Journal de médecine, Médecine d'Afrique Noire, (MAN) à destination des médecins et des professionnels de santé d'Afrique francophone...
Le journal fut très bien accueilli par les médecins africains qui étaient alors nombreux dans les postes de brousse et les professionnels de santé des villes et des hôpitaux qui recevaient jusqu'alors fort peu de documents pour leur formation continue.
... L'évolution des pays africains rend depuis ces dernières années l'action de MAN plus difficile que par le passé, mais il est essentiel, que ce journal de médecine qui a rendu de très grands services au développement de la médecine et de la santé dans tous les pays d'Afrique francophone poursuive son action en fonction des enjeux scientifiques, stratégiques et économiques actuels qui ne sont en rien semblables à ceux du passé...
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Evaluation épidémiologique rapide de l’onchocercose au Congo-Brazzaville
P. TALANI, F. MISSAMOU, J.M. KANKOU, B. NIABE, G. MOYEN - Congo-Brazzaville - pages 496-500
Evaluation épidémiologique rapide de l’onchocercose au Congo-Brazzaville Auteurs : P. TALANI, F. MISSAMOU, J.M. KANKOU, B. NIABE, G. MOYEN - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 496-500
Une étude transversale a été réalisée du 6 juin au 30 septembre 2000. La méthode utilisée est celle de la cartographie épidémiologique rapide de l'onchocercose. L'échantillon a porté sur 47 villages par zone géographique répartis dans les 10 régions du pays.
L'enquête a consisté en un examen physique de 30 à 50 sujets âgés de 20 ans ou plus, tirés au sort selon une fraction de sondage au 1/5, et résidant depuis au moins 10 ans dans un village d'étude. Aucun cas autochtone d'onchocercose n'a été dépisté dans la zone septentrionale. Les enquêtes réalisées dans les régions du Kouilou et de la Lékoumou ont été négatives, et positives dans de nouveaux foyers à Ndzouengué dans la région du Pool (37,1 %), à Kinkoula dans la région de la Bouenza (24,2%) et à Ngouélé dans la région du Niari (9,1 %).
Les résultats de nos enquêtes confirment le niveau d'endémicité de l'onchocercose déjà observé et nous permettent d'associer les populations à la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie de distribution de l'ivermectine sous directives communautaires.
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Les accouchements dystociques à l’hôpital communautaire de Bangui : à propos de 168 cas
E. SERDOUMA, G. BOBOSSI-SERENGBE, CH. GOUMBA, A.J. SIMO NKWENDJO, N.M. NALI - Centrafrique - pages 501-504
Les accouchements dystociques à l’hôpital communautaire de Bangui : à propos de 168 cas Auteurs : E. SERDOUMA, G. BOBOSSI-SERENGBE, CH. GOUMBA, A.J. SIMO NKWENDJO, N.M. NALI - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 501-504
L’étude menée de 2000 à 2001 a retrouvé 168 cas de dystocies qui représentent 4,8 % de tous les accouchements, et intéressent le plus souvent les primipares âgées de 15 à 24 ans (51,8 %). 51,19 % des femmes avaient un bassin pathologique. Les ocytociques ont été utilisés dans 65,5 % des cas. Une césarienne a été réalisée dans 86,9 % des cas avec pour principale indication : la souffrance fœtale aiguë, le défaut d’engagement et la disproportion fœto-pelvienne. La mortalité maternelle était de 3,57 % et la mortalité périnatale de 20,23 %. Ces décès étaient en majorité dus aux difficultés de la réanimation.
La généralisation de l’usage des partogrammes et le renforcement de la structure de prise en charge des parturientes et nouveau-nés sont recommandés comme solution à ce problème.
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Les contusions de l’abdomen. Revue de 360 dossiers à l’hôpital National de Niamey, Niger
R. SANI, NM NGO BISSEMB, MA BADE, BM BAOUA, A. ILLO, L. BAZIRA - Niger - pages 505-508
Auteurs : R. SANI, NM NGO BISSEMB, MA BADE, BM BAOUA, A. ILLO, L. BAZIRA - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 505-508
Les auteurs ont étudié les caractères épidémiologiques des contusions abdominales (CA), les mécanismes étiologiques, le relevé des organes lésés et l’évolution post-opératoire.
Il s’agit d’une revue de dossiers de patients admis aux urgences chirurgicales de l’hôpital National de Niamey (HNN) présentant une contusion abdominale et qui ont subi une intervention chirurgicale de 1985 à 1999.
La série comportait 360 patients dont 284 hommes (79 %) et 76 femmes (21%) soit un sex-ratio de 4/1. L’âge moyen est de 19 ans. Les CA représentent 53 % des cas de traumatismes abdominaux (TA). Pour les mécanismes étiologiques, les accidents de la voie publique(AVP) sont en tête avec 184 cas (51,1%), suivis des chutes dans 97 cas (27 %), puis des coups dans 70 cas (19,4%) et enfin les écrasements dans 9 cas (2,5 %). La rate est l’organe le plus touché dans 199 cas (48,1 %) suivie du tube digestif dans 72 cas (17,4 %), du rein et voies urinaires dans 55 cas (13,3 %) et du foie et voies biliaires dans 30 cas (7,3 %). Il a été noté 36 cas (10 %) de laparotomie blanche et 87 cas (24,1 %) de décès.
Dans nos conditions de travail, très souvent seule la laparotomie permet de faire le diagnostic lésionnel précis et l’hémostase. La ponction lavage péritonéale et la surveillance armée doivent prendre une place importante dans la prise en charge des CA.
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Envenimation par raie pastenague
U. NGABOU, A. DJENNO, E. SOUGOU, C. ALLOGNON, R. TCHOUA - Gabon - pages 509-510
Auteurs : U. NGABOU, A. DJENNO, E. SOUGOU, C. ALLOGNON, R. TCHOUA - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 509-510
Les envenimations posent en milieu tropical le problème de leur létalité, Toutefois elle tend à être limitée par des traitements bien codifiés. Les envenimations le plus souvent rapportées sont les ophidiennes, contrairement aux scorpioniques et par des poissons, qui sont rarement observées, et même décrites au Gabon. Ce qui fait qu'il est difficile d'apprécier leur incidence et leur prise en charge. A Port-gentil ville presque insulaire, la raie pastenague est un poisson rencontré sur les cotes et dans les fonds marins, il constitue également un met culinaire apprécié. Mais ce dernier est dangereux car sa piqûre est venimeuse. Nous rapportons un cas d'envenimation consécutif à une piqûre de raie.
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Intérêt du dépistage volontaire du VIH en milieu du travail en Centrafrique. A propos de MOCAF
S. FEIKOUMO - Centrafrique - pages 511-514
Auteurs : S. FEIKOUMO - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 511-514
Cette étude a pour but de mettre en évidence l’importance de la pratique du dépistage du VIH en milieu du travail.
C’est une étude transversale qui s’est déroulée à Bangui en République Centrafricaine, d’octobre 2002 à décembre 2002. L’échantillon était constitué de 105 employés de la brasserie MOCAF, volontairement inscrits pour le test et référés à l’Institut Pasteur de Bangui. 14 employés soit 17,07 % des travailleurs testés, sont déclarés séropositifs et 8 ont renoncé au dépistage.
Le premier contrôle du taux de CD4 a révélé une forte baisse du taux de ces éléments chez 6 séropositifs, cliniquement en bon état de santé.
Globalement, les indicateurs testés ont montré davantage la nécessité d’une telle opération dans les entreprises de Centrafrique, afin de renforcer les moyens de lutte contre le VIH/SIDA au sein de la population active.
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Contribution à l’étude du syndrome d’hypotension intracrânienne spontanée de Schaltenbrand. A propos de 4 cas personnels
O. MARCOS, D. SMADJA, A. RIDARCH, Y. JULLIEN - Bénin - pages 515-523
Auteurs : O. MARCOS, D. SMADJA, A. RIDARCH, Y. JULLIEN - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 515-523
La chute de la pression intra-crânienne peut être à l’origine de complications neurologiques et psychique diverses allant de la démence au coma rapidement mortel. L’hypotension intracrânienne spontanée (HICS) ou syndrome de SCHALTENBRAND survient sur une fragilité des méninges, de sorte qu’un traumatisme minime voire inapparent entraîne leur rupture responsable d’une fuite du liquide céphalorachidien (LCR).
Quatre cas personnels (3 femmes, 1 homme) admis dans le service de neurologie pour céphalées par HICS sont présentés. Leur symptomatologie d’accompagnement est détaillée.
Les patients bénéficient d’un examen clinique, d’un fond d’œil. Une ponction lombaire avec prise de pression est pratiquée ainsi qu’un scanner cérébral, qu’une IRM cérébrale et médullaire. Un traitement médical est entrepris, suivi d’un «blood patch». Tous les patients présentent des céphalées posturales invalidantes. La pression du LCR mesurée chez 2 patients est égale à 0. L’IRM médullaire et cérébrale est strictement normale dans 1 cas. Un épaississement méningé est présent dans 3 cas, et l’engagement des amygdales cérébelleuses est noté dans 2 cas. L’examen du LCR ne révèle pas de germes dans tous les cas. Une hyperprotéinorrachie est notée dans les 3 cas documentés. Le traitement médical classique (repos au lit strict, hydratation, glucocorticoïdes, caféine, ceinture abdominale) est inopérant dans tous les cas. Un «blood patch» est donc pratiqué. Immédiatement efficace, il doit être répété chez 2 patients en raison d’une rechute précoce. L’évolution finale se fait vers la résolution complète et définitive des symptômes dans tous les cas.
L’HICS n’est pas souvent diagnostiquée parce que méconnue. Elle n’est pas cependant rare. Le traitement de choix en est le "blood patch".
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La tuberculose hépatique : à propos d’un cas chez un sujet immuno-compétent
D. ILBOUDO, A. SAWADOGO, Y. DRABO - Burkina Faso - pages 524-526
Auteurs : D. ILBOUDO, A. SAWADOGO, Y. DRABO - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 524-526
Chez I'immuno-compétent l'atteinte hépatique de la tuberculose est exceptionnelle Nous rapportons un cas chez un homme de 36 ans La maladie était révélée par une anorexie, un amaigrissement, une asthénie et une fièvre vespérale prolongée. Biologiquement, il existait une cytolyse modérée et une cholestase anictérique. Les sérologies virales (VIH, hépatite C et B) étaient négatives. La radiographie pulmonaire montrait une bronchopathie proximale de type inflammatoire à minima et I'échographie notait l'existence d'un foie stéatosique. L'histologie hépatique montrait une hépatite granulomateuse épithélio-giganto-cellulaire évoquant une sarcoïdose ou une tuberculose. L'IDR était positive. L'évolution clinique et biologique a été favorable sous polvchimiothérapie antituberculeuse. Apres une discussion des éléments orientant le diagnostic, nous rappelons que cette affection reste souvent méconnue alors qu'une résurgence de cette pathologie est réelle.
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Méthotrexate à haute dose dans le traitement de l’ostéosarcome à Brazzaville
J.B. NKOUA-MBON, N. ELE, E. KOUTABA, S. MOUBIE, CH. GOMEZ-MBALAWA
avec la collaboration technique de G. IBARA - Congo-Brazzaville - pages 527-531
Auteurs : J.B. NKOUA-MBON, N. ELE, E. KOUTABA, S. MOUBIE, CH. GOMEZ-MBALAWA
avec la collaboration technique de G. IBARA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 527-531
13 patients (7 enfants et 6 adultes) dont 9 évaluables âgés de 10 à 31 ans (âge moyen = 18,6 ans) porteurs d’un ostéosarcome, ont été traités par du méthotrexate haute dose (MTX HD)suivi 20 heures après d’un sauvetage par de la lederfoline dans le service de médecine et carcinologie du CHU de Brazzaville du 1er janvier 1993 au 31 décembre 2002.
3 patients sont inévaluables en raison du décès survenu précocement après une seule cure de chimiothérapie.
Le MTX HD a été administré en adjuvant aux doses de 4 g/m2 dans 4 cas, 8 g/m2 et 12 g/m2 dans un cas respectif. Tous ces malades ont reçu 6 doses chacun.
En néoadjuvant, ce médicament a été prescrit aux doses de 4g/m2 dans 2 cas, 8 g/m2 et 12 g/m2 respectivement dans les 2 autres.
3 patients évaluables de cette population ont reçu en pré-opératoire 3 doses chacun et 3 autres doses en postopé-ratoire étalées sur 12 semaines.
Un patient porteur de métastases pulmonaires a bénéficié de 8 g/m2 par dose (3 doses) Sur 12 semaines avec obten-tion d’une réponse mineure. Ce traitement fut interrompu en raison de la dégradation de son état général.
2 réponses cliniques objectives ont été obtenues après chimiothérapie néoadjuvante chez deux malades traités à 8 g/m2 et 12 g /M2, tous âgés de moins de 12 ans.
Aucun des patients traités en adjuvant n’a présenté ni de reprise évolutive locale, ni de localisation secondaire durant l’année qui a suivi le traitement.
3 décès toxiques sont déplorés aux doses de 4 g/m2 (2 cas du groupe adjuvant) et 8g/m2 (1 cas du groupe néoadjuvant) après 1 seule cure.
De façon globale, nous avons obtenu 9 réponses complètes (6 dans le groupe adjuvant et 3 dans 1er groupe néoadjuvant).
6 patients étaient en rémission complète 36 mois après l’arrêt du traitement. Un seul d’entre eux à été revu sans signe de reprise évolutive de la maladie à 5 ans, après son traitement. Les autres patients ont été perdus de vue. Au vu de nos résultats bien que le recul soit faible le MTX HD semble être une molécule intéressante pour les pays pauvres car elle est capable d’entraîner en monothérapie de longues rémissions complètes voire la guérison.
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Ostéogenèse imparfaite chez deux enfants malgaches
ML ANDRIAMANARIVO, B. RAKOTOARISOA, YH RANTOMALALA, B. RAKOTOAMBININA, R. LAHADY, R. RATSIVALAKA - Madagascar - pages 532-534
Auteurs : ML ANDRIAMANARIVO, B. RAKOTOARISOA, YH RANTOMALALA, B. RAKOTOAMBININA, R. LAHADY, R. RATSIVALAKA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 532-534
Justification : L’ostéogenèse imparfaite est la plus fréquente des ostéochondroplasies. C’est une affection rarissime chez les malgaches. Sa gravité s’explique par ses nombreuses fractures néonatales itératives nécessitant un suivi prolongé.
Description : Nous rapportons deux cas d’ostéogenèse imparfaite de type III de SILLENCE et de MAROTEAUX vus dans le service de radiologie du CHR de Toamasina.
Conclusion : La radiologie conventionnelle semble être la clé du diagnostic.
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Les urgences gériatriques en traumatologie-orthopédie au CHU Treichville. Etude préliminaire
R.D. GOGOUA, A. FAL, M. KOUAME, F. GUEDEGBE, B. KONE, G.G. VARANGO - Côte d'Ivoire - pages 535-539
Auteurs : R.D. GOGOUA, A. FAL, M. KOUAME, F. GUEDEGBE, B. KONE, G.G. VARANGO - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 535-539
Les auteurs rapportent les résultats d’une étude rétrospective réalisée dans le service d’orthopédie-traumatologie du CHU de Treichville. Entre janvier 1998 et décembre 2002.
Cette étude a eu pour objectif de préciser les caractéristiques épidémiologiques et évolutives des urgences traumatologiques et orthopédiques des patients gériatriques (65 ans et plus).
Il ressort de cette étude que la population des malades gériatriques admis dans notre service est dominée par une proportion plus importante de femmes (61,53 %) contre 38,46% d’hommes.
La moyenne d’âge est de 73 ans avec des extrêmes de 65 ans et de 97 ans. 28 % de nos patients ont un antécédent médical (surtout diabétique). 2 grands tableaux caractérisent leur symptomatologie : les fractures prédominent dans 82 % des cas et sont liées essentiellement aux chutes (75 %). Leur traitement est difficile car dépendant de la disponibilité financière des parents (11 fractures du col fémoral sur 16 ont été opérées). L’évolution est en général trop grevée de complications (7,7 % de décès, 8,80 % de complications secondaires).
Il importe donc de mettre en place des mécanismes de leur prise en charge efficiente telle une assurance maladie, des structures spécialisées, mais surtout une meilleure connaissance de la pathologie des personnes âgées dans le cadre d’un enseignement de la gériatrie dans nos universités.
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Aspect de la radiographie thoracique chez l’enfant tuberculeux infecté par le VIH à Abidjan
A.M. N’GOAN-DOMOUA, M.S. DOMOUA-KOUAO, L. ADONIS-KOFFY, F. DICK-AMON-TANOH, COULIBALY, R.D N’GBESSO, A.K. KEITA - Côte d'Ivoire - pages 540-544
Auteurs : A.M. N’GOAN-DOMOUA, M.S. DOMOUA-KOUAO, L. ADONIS-KOFFY, F. DICK-AMON-TANOH, COULIBALY, R.D N’GBESSO, A.K. KEITA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 540-544
A partir d'une étude rétrospective basée sur l'analyse de 33 clichés thoraciques d'enfants tuberculeux infectés par le VIH et traités au CAT d'Adjamé de janvier 1993 à décembre 1994, les auteurs précisent les caractéristiques du cliché thoracique. La tuberculose pulmonaire est la localisation thoracique la plus fréquente chez les enfants infectés par le VIH. La localisation ganglionnaire est la localisation extra pulmonaire la plus fréquente. Les lésions pulmonaires non excavées sont les plus fréquentes et souvent extensives. La tuberculose est d'allure primaire essentiellement retrouvée dans la tranche d'âge de 1 à 4 ans.
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Insuffisance rénale chronique : la prévention est primordiale dans les pays en développement comme Madagascar
C.A. RAHARIVELINA, L.N. ANDRIAMANANTSOA, R. RABENANTOANDRO - Madagascar - pages 545-546
Auteurs : C.A. RAHARIVELINA, L.N. ANDRIAMANANTSOA, R. RABENANTOANDRO - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 545-546
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est la résultante de la perte progressive des fonctions des reins, conséquence commune de diverses maladies au cours desquelles la destruction du parenchyme rénal est irréversible. Au stade évolué, elle oblige à un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation.
Il est notoire que le coût de la prise en charge d’une pathologie chronique comme l’IRC n’est pas à la portée des particuliers, surtout dans les pays en voie de développement (PED) où la vulgarisation de l’accès à un tel soin est illusoire. Cette vulgarisation de l’accès aux soins de derniers recours que sont la dialyse et la transplantation n’est d’ailleurs justifiée que s’il existe une maîtrise préalable et permanente des soins aux niveaux primaire et secondaire dans la prévention des maladies rénales. Cela implique une intégration de processus techniques et scientifiques, ainsi qu’un climat économique favorable (ressources financières et capitaux disponibles).
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Absence congénitale d’appendice vermiculaire chez l’enfant : à propos de 2 cas en milieu africain
G. ANDZE, A.J. SIMONIA, N. EYENGA, S. ARABO, A.C. ZOUNG-KANYI BISSEK - Cameroun - pages 547-548
Auteurs : G. ANDZE, A.J. SIMONIA, N. EYENGA, S. ARABO, A.C. ZOUNG-KANYI BISSEK - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 547-548
Les auteurs rapportent deux observations cliniques d’absence congénitale d’appendice vermiculaire de découverte per opératoire chez l’enfant, colligées dans l’unité de chirurgie pédiatrique de l’Hôpital Général de Yaoundé (HGY).
La littérature médicale est révisée pour une meilleure connaissance de cette entité clinique rare.
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