Anomalies urinaires au cours du diabète : dépistage par la bandelette urinaire. A propos de 346 cas au CHU de Donka-Conakry

Auteurs : N.M BALDE, M.L. KABA, A.O BAH, M.D BALDE, O. KABA, C. BALDE, A.M SOUMAH, A. KAKE, M. DIAKITE, D. BAH, M.M. DIALLO, A. CAMARA, Y.I. TOURE - République de Guinée
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 265-268

Résumé

La bandelette urinaire, examen de dépistage aisé, permet la détection de la macroprotéinurie ainsi que d'autres anomalies associées (leucocyturie, hématurie).
Le but de cette étude était d'estimer la fréquence des anomalies urinaires dépistées par la bandelette urinaire chez le patient diabétique et d'évaluer l'intérêt des bandelettes urinaires dans le dépistage des affections rénales au cours du diabète en milieu hospitalier guinéen.
A travers une étude transversale 346 patients diabétiques [142 hommes (41 %) et 204 femmes (59 %)] reçus consécutivement dans le service d'endocrinologie de Donka ont fait l'objet d'un examen clinique entre le 3 et le 18 novembre 2003. Parmi eux 297 (86 %) ont été vus en ambulatoire et 49 (14 %) en hospitalisation. Ont été exclus les femmes en période de menstrues.
La protéinurie était l'anomalie la plus fréquemment rencontrée, 122 cas soit 35,26 %. Elle était observée plus fréquemment chez sujets âgés de 60 ans et plus (35,60 %). Une hypertension artérielle était présente chez près de la moitié (45,45 %) des patients qui avaient une protéinurie. La durée d'évolution connue du diabète était inférieure à un an chez 14 patients (10,60 %) parmi ceux qui avaient une protéinurie. La protéinurie était isolée dans 57 cas (16,47%) et associée aux autres anomalies dans 65 cas (18,78 %). L'association protéinurie et leucocyturie était la plus fréquente (14,19 %). Vingt et deux patients (6,36 %) avaient une hématurie, celle-ci était isolée dans 9 cas.
Les anomalies urinaires détectées par la bandelette urinaire sont très fréquentes chez les patients diabétiques à Conakry (52,31 %). Elles traduiraient une atteinte rénale fréquemment asymptomatique.

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Anesthésie sécurisante de la maladie de Duchenne de Boulogne à manifestation respiratoire chronique

Auteurs : N. RAHERIZAKA, H.Z. RABARIJAONA, JDC RASOLONJATOVO, B. RAKOTOAMBININA, RA RAMIALIHARISOA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 269-272

Résumé

Justification : La maladie de Duchenne de Boulogne existe bel et bien à Madagascar dont l'insuffisance respiratoire chronique et l'hyperthermie maligne per anesthésique font l'apanage.
Objectif : Avancer une conduite anesthésique sécurisante devant des ténotomies indispensables sous anesthésie générale chez un malade atteint de la Maladie de Duchenne de Boulogne.
Description du cas : Il s'agit d'un petit garçon de 10 ans révolu présentant des rétractions remarquables, progressives et invalidantes (surtout du côté droit) des tenseurs du Fascia lata, des muscles des ceintures scapulaire et pelvienne, une impossibilité de la station debout et de la marche débutant vers l'âge de 4 ans (difficulté progressive et évolutive de la marche : stade VII de WALTON et GARDNER MEDWIN, une insuffisance respiratoire chronique patente).
Les éléments d'orientation bioclinique étaient: une impossibilité précoce de la marche et de la montée d'escaliers, la chute du Testing Muscular à 31 à droite et 33 à gauche (normalement 75 de chaque côté), une amyotrophie scapulo-pelvienne, une hypertrophie du mollet, une élévation importante du CSK, LDH, un effondrement de la créatininurie, une réduction de la capacité vitale à 75 p. 100, de l'oxymétrie pré et per anesthésique à 92 p. 100 et une réduction des ampliations thoraco-pulmonaires.
La conduite anesthésio-réanimatoire a été respectée en interdisant le succinylcholine et l'halothane (surtout) afin de prévenir la survenue d'insuffisance respiratoire aiguë, d'hyperthermie maligne (à forte mortalité) expliquée par l'impact du déficit en réticulum sarcoplasmique (soit une impossibilité de réintégrer le calcium après contraction, rendant celle-ci persistante et irréductible) favorisée par ces agents anesthésiques.
En somme, ce cas témoigne de l'existence de la maladie à Madagascar dont le respect des conditions per anesthésiques empêcherait la survenue des complications respiratoire et hyperthermique.

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Les problèmes transfusionnels en milieu pédiatrique centrafricain. Cas du complexe pédiatrique de Bangui

Auteurs : G. BOBOSSI-SERENGBE, A.B NDOMAKRAH, R. FIOBOY, C. OUITEMBONA, A. KOZEMAKA, R.M SIOPATHIS - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 273-276

Résumé

Au Complexe Pédiatrique de Bangui, les transfusions sanguines sont très fréquentes. Afin d'améliorer sa prescription une étude rétrospective a été menée sur une période de 12 mois.
Durant la période de l'étude, 1059 enfants ont été transfusés, soit une fréquence de 11,5%. Les enfants de 1 mois et 2 ans étaient les plus touchés avec 74,8 %. Les principales affections ayant nécessité la transfusion étaient le paludisme grave forme anémique isolée ou associée à d'autres formes (78,5 %), les infections (9,7 %) et la drépanocytose (7,27 %).
Tous les enfants étaient transfusés avec du sang total. L'anémie n'a été confirmée avant la transfusion que chez 53 % des patients. Leur taux d'hémoglobine moyen à l'entrée était de 5,2 gr/dl.
La prévention réside dans le dépistage de l'anémie nutritionnelle et le traitement correct du paludisme pour éviter le paludisme forme anémique.

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Profil histo-pathologique des tumeurs oculaires au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville

Auteurs : G.G. KAYA, C. MAKITA BAGAMBOULA, C. GOMBE-MBALAWA, J.F. PEKO, J. KOKOLO, L. MANVOURI, M. MADZOU, M. MALENGA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 277-283

Résumé

Buts : Notre étude a pour but de déterminer les différents types histologiques des tumeurs oculaires et des annexes rencontrées en milieu hospitalier.
Matériel et méthodes : Une étude descriptive des lésions anatomo-pathologiques a été réalisée sur un lot de 86 biopsies de tumeurs oculaires malignes et bénignes examinées de 1985 à 1993. Les prélèvements ont été fixés dans le formol et colorés. Les tests statistiques utilisés ont été le test c2 pour la comparaison et l'étude de l'homogénéité des données.
Résultats : Les 86 tumeurs observées représentent 0.23 ± 0,01 % des affections oculaires. On note plus des tumeurs des annexes que celles du globe oculaire avec 53 cas (61.4 %) contre 33 cas (38.4 %). Les tumeurs malignes sont plus nombreuses avec 53,5 ± 5,5 % des cas sont plus nombreuses que les tumeurs bénignes (p < 0.05). Les types histologiques se répartissent de la manière suivante : tumeurs épithéliales 30,3 %, tumeurs rétiniennes (rétinoblastomes 30.3 %), tumeurs vasculaires (19.6 %), tumeurs embryonnaires (6,9 %), tumeurs lymphoïdes et mésenchymateuses (5,8 %), tumeurs lacrymales (2.3 %), phakomatoses (1.2 %), tumeurs osseuses (1.2%). Les tumeurs malignes les plus fréquentes sont le rétinoblastome (30.3 %), les carcinomes épidermiques (11,1 %), le lymphosarcome (2,3 %) et le cylindrome de la glande lacrymale (2.3 %). Les tumeurs bénignes les plus fréquentes se distribuent de la manière suivante : angiomes et hémangiomes (18,5 %), kystes épidermoïdes (6,9 %), papillomes (6,9 %), adénomes pléomorphes des paupières (3,4 %). Les tumeurs secondaires représentent 7 % de l'ensemble.
Conclusion : Les résultats obtenus confirment les données de la littérature sur la fréquence des tumeurs et leur distribution selon les différentes formes cliniques et histo-pathologiques. Les différences observées dans la distribution de certaines formes histologiques sont liées à un biais de recrutement des biopsies. Une meilleure connaissance de l'incidence de ces maladies nous permettra d'améliorer l'association de la chirurgie à la chimiothérapie et la radiothérapie lorsque les anticancéreux, la curithérapie et la téléthérapie pourront être disponibles et accessibles en milieu africain.

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L’éviscération iléale per vaginum : une conséquence grave post-abortum. A propos d’un cas

Auteurs : M. NGOWE-NGOWE, A. NDJOLO, BISSOU MAHOP, C. NGONDE SENDE, P. NDOM, O PASSANG, A.M. SOSSO - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 284-286

Résumé

Nous présentons le cas de Mme N.C, 34 ans, G6P5015, emmenée en urgence pour issue par le vagin d'anses grêles ; cette patiente avait bénéficié d'un curetage (manoeuvre instrumentale) pour avortement d'une aménorrhée de 7 semaines. Il s'agit donc d'une complication chirurgicale grave (Péritonite aiguë généralisée) après avortement clandestin, avec une éviscération iléale per vaginum lors de manoeuvres post abortum.

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Accouchement en présentation du siège au CHU de Brazzaville

Auteurs : S.F. BUAMBO-BAMANGA, P. MAKOUMBOU, P. OYERE-MOKE, A.L GNEKOUMOU, G. NKIHOUABONGA, H. GOKANA, J.R. EKOUNDZOLA, F.H. MAYANDA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 287-292

Résumé

Objectif : Evaluer le pronostic foeto-maternel afin de proposer une approche de conduite.
Méthodologie : Il a été mené une étude rétrospective du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2002, soit 24 mois. Trois cent quarante cinq (345) parturientes ayant une grossesse mono-foetale en présentation du siège et dont l'âge était supérieur ou égal à 28 semaines d'aménorrhée ont été colligées sur 7.304.
Résultats : La fréquence de l'accouchement en présentation du siège est de 4,7%. L'âge moyen de nos parturientes est de 29,4 ans avec des extrêmes de 14 et 43 ans. La prématurité représente 31,7%, alors que 68,3% des enfants sont nés à terme. Les accouchements par voie basse représentent 88,1% et 11,9% des enfants sont nés par voie haute. Le siège décomplété est le mode prédominant avec 65,1%. La plupart de nos enfants (66,1%) ont un poids compris entre 2501 et 4001 grammes. L'Apgar ≥ 7 à la 1ère minute a été constaté principalement chez les enfants nés par voie haute que par voie basse. La mortalité maternelle est de 0,3% contre 7,8% de mortalité néo-natale.
Conclusion : La présentation du siège est peu fréquente. Le risque de sa survenue ne semble pas être influencé par l'âge de la mère, ni la parité par rapport à la population générale. Si l'accouchement par voie naturelle est privilégié, le pronostic foetal est largement meilleur lors de l'accouchement par voie haute. Dans la perspective d'améliorer le pronostic foeto-maternel, il convient impérativement de faire un diagnostic anténatal de cette présentation et d'en évaluer le pronostic d'accouchement. La présence d'un obstétricien et d'un réanimateur en salle de travail est un atout non négligeable. Il faut cependant préférer l'accouchement par voie haute que par voie naturelle au moindre doute.

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La césarienne en milieu africain. Exemple de la maternité centrale Sendwe de Lubumbashi - R.D. Congo

Auteurs : K. KIZONDE, X. KINEKINDA, J. KIMBALA, K. KAMWENYI - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 293-298

Résumé

Le but de l'étude a été d'évaluer l'évolution de la fréquence des césariennes et la morbidité foeto-maternelle afférant et de rechercher les facteurs responsables et les moyens de réduction de cette morbidité dans la population concernée.
Du 1er janvier 1995 au 31 décembre 1999, 625 césariennes ont été pratiquées à la Maternité Sendwe de Lubumbashi (R.D.C.) sur un total de 35.896 accouchements.
La fréquence des césariennes est passée de 1.4 % en 1995 à 1.97 % en 1999, soit un accroissement de 34 % alors que les indications sont demeurées constantes et caractérisées par la prépondérance des urgences (92.56 %). Les taux de mortalité périnatale et maternelle sont respectivement de 35.8 pour mille naissances et 140 pour cent mille accouchements ; mais en rapport avec la voie d'accouchement, le risque létal foetal et maternel paraît très élevé chez les opérées (19.51 % et 1.6 %) en comparaison avec la voie basse (3.29 % et 0.11 %). Cependant, l'analyse des facteurs de responsabilité montre que près de 80 % des décès foetaux et 70% des décès maternels chez les opérées, sont imputables aux tentatives irrationnelles et infructueuses d'accoucher par voie basse. Par ailleurs, une étude d'évitabilité établit que la seule amélioration de la gestion de la parturition accroîtrait le taux des césariennes à un minimum de 3.25 % avec une réduction de la mortalité périnatale globale de près de 50 % et un risque létal maternel réduit à 0.16 %, représentant une amélioration d'environ 90 %.
Les faits observés dans cette étude :

1. Taux bas de césariennes,
2. Prépondérance des indications d'urgences,
3. Forte mortalité foeto-maternelle,

se justifieraient non seulement par les conditions socio-économiques et éducationnelles défavorables mais aussi et surtout, par le rôle que joue l'ethnoculture dans les comportements de la reproduction même en plein milieu urbain ; la mise en place d'un modèle de partogramme réaliste et contraignant vis-à-vis des tentations ethnoculturelles pourrait contribuer à l'amélioration de la sécurité périnatale du couple mère-enfant dans nos milieux.

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Mortalité par accident vasculaire cérébral

Auteurs : P. COWPPLI-BONY, T. SONAN-DOUAYOUA, P. YAPI-YAPO, L. KRAIDIY, F. BOA YAPO, E. BEUGRE KOUASSI - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 299-305

Résumé

C'est une série consécutive de patients admis pour accident vasculaire cérébral (AVC) dans le service de Neurologie du centre hospitalier universitaire de Cocody, constituée de janvier 1999 à décembre 2000. La certitude de l'AVC reposait sur une tomodensitométrie (TDM). Les cas (C), décédés en cours d'hospitalisation ont été comparés aux témoins (T), patients sortis après décision médicale. Il s'agit de 293 adultes âgés en moyenne de 45,3 ± 17,7 avec un AVC probable dans 14,7% et certain dans 85,3% (ischémique : n = 132, hémorragique : n = 118). Chez les C (n = 70) les hommes étaient plus âgés que chez les T (n=223) et on notait une fréquence plus élevée : d'antécédent d'AVC, à l'admission de troubles de la conscience, la nécessité d'une réanimation ; une hyperleucocytose et des complications pulmonaires. Le facteur péjoratif le plus marquant est la non réalisation de la TDM chez les C (37,1% vs 7,7%) qui est une entrave à la prise en charge de ces patients qui ont des signes cliniques et biologiques de mauvais pronostic.

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Bloc plexique par voie axillaire pour fistule artério-veineuse chez les hémodialysés chroniques. A propos de 60 cas. Expérience du service d’anesthésiologie de la polyclinique El Rapha - Libreville - Gabon

Auteurs : A. BAITE, A. NAITLHO, A. MEJDANE, K.N. DRISSI, M. ATMANI, E.L. BONGO ONDIMBA - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 307-311

Résumé

L'insuffisance rénale chronique est devenue une pathologie fréquente en milieu tropical parallèlement à la maladie hypertensive. Son seul traitement est le recours à l'hémodialyse et exceptionnellement la greffe rénale.
L'hémodialyse nécessite un accès au sang du malade à partir d'un cathéter central provisoire, puis la création d'une fistule artério-veineuse (F.A.V) voir une prothèse synthétique.
L'expérience et le recul actuel confirment que la F.A.V est à l'heure actuelle le meilleur accès vasculaire pour l'hémodialyse.
L'anesthésie locorégionale (A.L.R) à contribuer à rendre plus pratique ce type de chirurgie et a permettre de réaliser beaucoup d'interventions en chirurgie ambulatoire.
Nous rapportons notre expérience d'A.L.R (bloc plexique par voie axillaire) chez 60 patients pour F.A.V durant toute l'année 2004 .Cette technique nous a permit d'obtenir une anesthésie per-opératoire de qualité, une satisfaction quasi-totale de la part des chirurgiens et de nos patients. Notre objectif est de faire le point sur cette technique, l'améliorer et bien l'élargir dans le cadre de la chirurgie ambulatoire.

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La maladie du col vésical : un diagnostic toujours difficile. A propos d’un cas chez un nourrisson de deux mois au service de chirurgie pédiatrique du CHU de Treichville - Abidjan - Côte d’Ivoire

Auteurs : F.F. MOUAFO TAMBO, J.B. KIRIOUA, R.K. NANDIOLO, R. BANKOLE, M.L. MOBIOT - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 312-314

Résumé

La maladie du col vésical est une affection rare en chirurgie pédiatrique courante et de diagnostic difficile. L'observation d'un cas vraisemblable dans notre service chez un nourrisson de deux mois de sexe féminin nous a conduit à faire une revue de la littérature. L'examen clinique et l'imagerie ont noté un syndrome obstructif du bas appareil urinaire sans aucune lésion obstruction au niveau urétral.
Cette étude met en relief.

- Les difficultés diagnostiques de la maladie du col vésical,
- la délicatesse de la décision thérapeutique,
- la pauvreté de la littérature francophone sur la question.

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Quelques aspects épidémiologiques des rectorragies chez l’adulte noir africain

Auteurs : C. ASSI, M.J LOHOUES-KACOU, A. TOTH’O, F. TRAORE, E. ALLAH-KOUADIO, B.M. CAMARA - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 315-319

Résumé

But : Répertorier les aspects des lésions observées au cours des rectorragies.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective d'avril 1992 à janvier 2003 portant sur les malades ayant subi une coloscopie totale pour rectorragie dans l'unité d'endoscopie digestive du service de gastroentérologie du CHU de Cocody (Abidjan). Les paramètres étudiés étaient l'âge, le sexe, la qualité de la préparation colique, l'aspect et le siège des lésions.
Résultats : 147 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 44,5 ans et le sex-ratio de 1,73 à prédominance masculine. La préparation colique a été bonne (82,31 % des cas). La coloscopie était normale chez 19 patients (12,9 %). 216 lésions ont été observées chez 128 malades, il s'agissait d'ano-rectocolites (43,5 %), hémorroïdes (30,55 %), cancers (5,53 %), diverticules (8,32 %). Bien que n'étant pas statistiquement significatif (p = 0.14), la topographie anorectale a prédominé avant 45 ans. L'absence d'autres lésions à été prédictive (p < 0,01) de la présence d'hémorroïdes.

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Indications et techniques de l’amygdalectomie dans le service ORL du CHU de Ouagadougou. A propos de 377 cas

Auteurs : O.M. DAO, W.T OUEDRAOGO, A. ELOLA, B. OUEDRAOGO, K. OUOBA - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5305 - Mai 2006 - pages 320-324

Résumé

L'amygdalectomie est une intervention courante en O.R.L. mais qui soulève encore de nos jours des polémiques notamment dans ses indications.
L'objectif de cette étude est de rapporter les principales indications et les modalités techniques de l'amygdalectomie en cours dans le service O. R. L. du CHU de Ouagadougou.
Malades et méthodes : Il s'est agi d'une étude rétrospective de 377 dossiers de malades ayant subi une amygdalectomie dans le service.
L'amygdalectomie a représenté 10 % des activités chirurgicales du service et a concerné les enfants dans 52,78 % des cas.
Les indications opératoires ont été les suivantes : les amygdalites chroniques cryptiques (46,95 %), les amygdalites chroniques hypertrophiques entraînant des apnées du sommeil (32,89 %), les angines à répétition (16,97 % des cas), les antécédents de complications aiguës locales des angines (2,92 %) et un cas de traumatisme amygdalien (0,27 %). L'intervention a été toujours réalisée sous anesthésie générale (100 %) et le plus souvent avec intubation naso-trachéale (91,77 %). L'intervention a consisté en une amygdalectomie par dissection dans 84,42 % des cas. La mortalité a été nulle.
L'amygdalectomie est une intervention certes bénigne en milieu ORL cependant ses indications et ses techniques doivent être bien maîtrisées.

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