Evaluation du traitement chirurgical des hyperthyroïdies. Etude prospective sur 37 cas opérés à l’Hôpital National de Niamey - Niger

Auteurs : SANI R, ADEHOSSI E, ADA A, KADRE SABO R, BAKO H, BAZIRA L - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 581-586

Résumé

Les auteurs rapportent une étude sur l'évaluation du traitement chirurgical de l'hyperthyroïdie à l'Hôpital National de Niamey (HNN) du fait des difficultés de suivi du traitement médical. Il s'agit d'une étude prospective de 2 ans portant sur des patients souffrant d'une hypertrophie thyroïdienne avec signes cliniques d'hyperthyroïdie confirmée par le dosage hormonal, et qui ont subi une intervention chirurgicale après une préparation médicale préopératoire. Le suivi post-opératoire comporte un dosage hormonal au 2e et 6ème mois. La série comportait 37 patients dont 32 femmes (86,5 %) et 5 hommes (13,5 %). L'âge moyen est de 32 ans. La symptomatologie clinique est dominée la tachycardie et les tremblements, dans 94,6 % des cas chacun suivi de l'amaigrissement (81 %) et la thermophobie (78,4 %). La technique chirurgicale a été une thyroïdectomie subtotale dans 81% des cas et lobectomie dans 19 %. Nous avons observé 3 cas (8,1 %) d'hématome, 4 cas (10,8 %) d'hypocalcémie transitoire, 2cas (5,4 %) de lésion du nerf récurrent et aucun décès dans les suites opératoires. Pour le suivi post-opératoire 25 patients (67,6 %) sont revus à 2 mois et 21 patients (56,8 %) à 6 mois. Le bilan hormonal a trouvé 6 cas (24 et 28,6 %) d'hypothyroïdie, les autres patients (76 et 66,7 %) ayant des valeurs de T3 et T4 normales.
Dans le cas du Niger, Le traitement médical de l'hyperthyroïdie est onéreux et prolongé, de compliance difficile. La chirurgie après une courte préparation médicale, malgré son risque est une solution alternative possible aujourd'hui.

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Les perforations digestives dans les contusions de l’abdomen chez l’enfant

Auteurs : G. NGOM, I. FALL, A.A. SANKALE, I. KONATE, OMAR NDOUR, M. NDOYE - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 587-590

Résumé

L'objectif de ce travail était de déterminer les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des perforations digestives consécutives à une contusion de l'abdomen chez l'enfant. Il s'agissait d'une étude rétrospective menée de janvier 1975 à décembre 2002, portant sur 29 cas de perforation digestive reçus au service des Urgences Chirurgicales de l'Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Les aspects épidémiologiques étudiés étaient l'âge, le sexe, les circonstances et le mécanisme du traumatisme et le délai de consultation. Les paramètres diagnostiques notés étaient les motifs de consultation, l'examen clinique, la radiographie de l'abdomen sans préparation et la numération formule sanguine. Pour le traitement, le délai opératoire, la voie d'abord, les découvertes opératoires, les gestes opératoires et les résultats du traitement ont été étudiés. L'âge moyen des enfants était de 9 ans. Le sexe masculin prédominait. La perforation était diagnostiquée tardivement. Elle était le plus souvent consécutive à un coup de pied ou à un accident de la circulation et résultait d'un choc direct dans la majorité des cas. Le diagnostic de la perforation était essentiellement clinique, les examens complémentaires étant peu contributifs. Le délai opératoire était réduit. La voie d'abord chirurgicale était une médiane xypho-pubienne. Les lésions prédominaient sur l'intestin grêle et particulièrement sur ses portions fixes. Le jéjunum et la dernière anse iléale. Les gestes étaient des plus variés allant de la suture simple à la résection anastomose et à la résection avec stomie. Les résultats étaient marqués par une morbidité et une mortalité élevées.
Ces résultats sont le reflet du diagnostic tardif qui constitue le principal facteur de gravité dans les perforations digestives. L'amélioration du pronostic devrait donc passer par un diagnostic précoce, ce qui permettrait de diminuer considérablement la mortalité et la morbidité opératoires.

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Luxations traumatiques de hanche

Auteurs : O. ABDOU RAOUF, J.J. ALLOGO OBIANG - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 591-596

Résumé

Objectif : La luxation traumatique de la hanche, affection autrefois rare en milieu africain, a vu sa fréquence augmentée en raison de l'accidentologie routière et urbaine. Le but de cette étude est de faire une évaluation épidémiologique et d'analyser le devenir fonctionnel des victimes de luxation traumatique de hanche.
Méthodologie : Il s'agit d'une analyse rétrospective de 30 cas de luxations traumatiques de hanche colligés au service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique de Centre Hospitalier de Libreville sur une période de 6 ans (janvier 1996 à décembre 2001). Les données suivantes ont été colligées : l'âge, le sexe, les circonstances, le mécanisme et le lieu du traumatisme, le type de luxation selon la classification de Bigelow, les lésions associées, le délai de prise en charge, le traitement et l'évolution selon les critères de Merle D'Aubigné comprenant la douleur, la marche et la mobilité avec un recul de 8 à 30 mois.
Résultats : Entre 1996 et 2001, trente patients âgés de 16 à 71 ans ont été admis pour luxation de hanche. L'adulte jeune (20 à 35 ans) est le plus touché avec une moyenne d'âge de 32 ans. Le sex-ratio est de 2,3 en faveur des hommes (21H/9F). L'accident de la voie publique représente l'étiologie la plus fréquente (24/30). La luxation était postérieure dans 26 cas (86,66 %) et antérieure dans 4 cas (13,34 %). Dans 56,66 % des cas, la luxation était associée à une autre lésion. Le traitement était orthopédique dans 25 cas (83,34 %) et consistait en une réduction sous anesthésie générale suivie d'une traction de 4 à 6 semaines. Le délai moyen de prise en charge était de 36 heures. Cinq patients (16,66%) avaient bénéficié d'un traitement chirurgical après échec de la réduction orthopédique. Chez tous nos patients, l'appui n'avait pas été autorisé avant 3 mois. Seuls 14 patients ont été revus régulièrement en consultation avec un recul de 8 à 30 mois. Les résultats ont été jugés satisfaisants chez 11 patients (78,57 %).
Discussion : Sans être statistiquement significative, l'analyse des mauvais résultats (3 cas sur 14 patients suivis régulièrement) permet de retenir deux critères de mauvais pronostic dans notre série : la violence du traumatisme et le délai de réduction supérieur à 24 heures.
Conclusion : La luxation traumatique de la hanche est une urgence absolue pouvant mettre en jeu le pronostic fonctionnel du patient. D'où la nécessité de la réduire dans les 6 heures après sa survenue.

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Caractéristiques du ménage associées à la prévalence de la diarrhée en milieu urbain tropical

Auteurs : A. NGAMINI NGUI, M. V. ZUNZUNEGUI, B. E. ALVARADO LLANO - Canada
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 597-604

Résumé

Objectif : étudier l'association entre les caractéristiques des ménages et la diarrhée en milieu urbain tropical.
Population : Ménages urbains.
Effets mesurés : Morbidité diarrhéique vécue dans les ménages.
Schéma de l'étude : étude transversale parmi 1295 chefs de ménages menée entre juin et décembre 2002 (taux de participation 85,25 %).
Résultats : La diarrhée avait été signalée dans 28,2 % des ménages enquêtés. Les principaux facteurs de risque associés à la présence de la maladie était le lieu d'aisance dans le ménage, l'origine de l'eau de boisson, le mode privilégié de recours aux soins de santé en cas de maladie, le sexe du chef de ménage et enfin, la fréquence d'inondation de l'habitation. Nos résultats montrent que l'association entre le niveau de scolarité du chef de ménage et la diarrhée dans le ménage évolue de façon inversement graduelle. Plus le niveau de scolarité augmente, plus le risque de diarrhée diminue.
Conclusion : Les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans la survenue de la diarrhée en milieu tropical.

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Traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate au C.H.U. Sanou Souro de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) - Résultats à court et moyen terme - A propos de 190 cas

Auteurs : KAMBOU T, ZANGO B, EKOUE F, TRAORE A.C, BONKOUNGOU B, OUATTARA T, SANO D - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 605-612

Résumé

Objectif : Evaluer les résultats à court et moyen terme du traitement chirurgical de l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), dans le service d'urologie du centre hospitalier Universitaire Sanou Souro de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).
Méthode : Etude prospective sur 18 mois (janvier 2000-juin 2001). Au cours de cette période 190 patients opérés d'hypertrophie de la prostate (171 par chirurgie ouverte et 10 par résection trans-urétrale) ont été interrogés avant l'intervention, suivis pendant l'hospitalisation et revus aux 1er, 3ème et 6ème mois postopératoires. Une fiche de collecte d'informations a été remplie pour chaque patient. Les données ont ensuite été saisies et analysées sur micro-ordinateur à l'aide du logiciel Epi info version 6.04 en français.
Résultats : L'âge moyen des patients était de 68,34 ans. Avant l'intervention 73,36 % des patients ont été reçu au stade de complication (rétention aiguë d'urine, Insuffisance rénale etc.). Le taux global de morbidité postopératoire était de 37,36 %. Cette morbidité était essentiellement liée aux complications infectieuses représentées par les infections urinaires, les suppurations pariétales et les épididymites. Quant au taux de mortalité il est bas (0,9 %) constituant le point de satisfaction.
Conclusion : A six mois, les résultats, sur le plan mictionnel, étaient bons et satisfaisants dans 97,1 % et 94,7 % des cas, respectivement après adénomectomie transvésicale et résection transurétrale de la prostate.

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Indications et pronostic des applications de forceps dans une maternité de référence du Niger - Etude rétrospective à propos de 522 cas

Auteurs : M. NAYAMA, I. OUTCHE, M. GARBA, N. IDI, A. MARAFA, A. TOURE, F.Z. DIALLO, M.KAMAYE - Niger
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 613-619

Résumé

Introduction : Notre étude réalisée dans une maternité de référence d'un pays en voie de développement a pour but d'évaluer les indications et le pronostic de l'application des forceps dans la réduction de la morbidité et la mortalité périnatale et maternelle.
Méthodologie : Nous avons effectué une étude rétrospective du 1er janvier 1999 au 31 décembre 2000 des dossiers de toutes les parturientes dont l'accouchement a nécessité l'application de forceps dans la maternité Issaka Gazoby de Niamey, maternité de référence nationale de 3éme niveau.
Résultats : Notre fréquence d'utilisation des forceps était de 8,1 %. La majorité de nos parturientes étaient des transferts (84,69 %). L'application des forceps avait concerné la tranche d'âge de 20 à 24 ans (57,50 %), les primipares (72,80 %). La dystocie d'expulsion (37,2 %), la souffrance foetale aiguë (25,9 %) et les arrêts de progression du mobile foetal par défaut de rotation (15,3 %) avaient constitué les indications les plus fréquentes. Nous avons enregistré 102 décès d'enfants (19,5 %). La période du décès périnatal était en ante partum (16,7 %) et en néonatal (2,9 %). 61 patientes (11,7 %) avaient eu des lésions dont les plus fréquentes étaient les déchirures périnéales (3,5 %), les lésions cervicales (2,9 %), les lésions vaginales (2,3 %), et les lésions vulvaires (1,7 %). Nous avons enregistré 10 décès maternels (1,9 %) non liés à l'application des forceps. 3 décès (0,6 %) étaient dus à un choc hémorragique, 2 décès (0,4 %) suite à un choc septique et 5 décès suite (9 %) à une anémie chronique.
Conclusion : L'application de forceps devient de plus en plus marginale dans la pratique obstétricale moderne. La plupart des complications maternelles et périnatales observées sont en rapport avec les mauvaises conditions sanitaires de nos régions et non imputables au forceps.

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Le coeur pulmonaire chronique : aspects épidemiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs au CHU Yalgado Ouedraogo

Auteurs : OUEDRAOGO M., NIAKARA A., LOUGUE/SORGHO L.C, OUEDRAOGO S.M., BADOUM G., OUEDRAOGO G., YAMEOGO S., DRABO Y.J. - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 620-622

Résumé

Bien des incertitudes demeurent concernant le coeur pulmonaire chronique et ce, sans doute, en raison du suivi irrégulier et du diagnostic tardif de cette affection. Cet état de fait est encore plus accru pour le cardiologue et le pneumologue africain dont le contexte professionnel habituel est caractérisé par l'indigence des populations et la modestie des moyens d'investigation.

Objectif : Préciser les principales caractéristiques cliniques, para cliniques, étiologiques, évolutives et thérapeutiques des coeurs pulmonaires chroniques.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur des malades recrutés entre le 1er septembre 1997 et le 1er février 2002 au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo, chez lesquels le diagnostic de CPC a été retenu. Chez chaque malade des données anamnestiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies.
Résultat : Au total 68 cas de CPC ont été recrutés avec 73,6 % de patients de sexe masculin.
Le tableau clinique était celui d'une insuffisance cardiaque droite dans 91,1 % des cas et d'une insuffisance cardiaque globale dans 8,9 % des cas. Les broncho pneumopathies chroniques obstructives étaient les étiologies les plus fréquentes (91,2 %). Le facteur de risque le plus fréquent était le tabagisme (55,9 %), suivi de l'alcoolisme (54 %). La mortalité était forte (25 %).

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Near Miss : épidemiologie et prise en charge - 100 cas vus au CHU de Tananarive

Auteurs : RABENASOLO H., RAOBIJAONA H., RASOLOFONDRAIBE A. - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 623-629

Résumé

Justification : Réduire le taux de mortalité maternelle à Madagascar n'est pas une utopie : les cas de «Near miss» en sont la preuve.
Matériels et méthodes : Etude prospective descriptive des cas de Near Miss allant du 01 février 2003 au 30 juin 2003 au sein du centre hospitalo-universitaire gynécologie obstétrique de Tananarive.
Résultats : Cent cas sur 2834 naissances de Near Miss ont été colligés. Leur fréquence est de 3,52/100 accouchements (âge moyen : 27,66 ans ; parité moyenne : 2,87 dont multiparité : 51 %). 64 % d'état de Near Miss se sont déclarés hors du cadre d'étude contre 36% au cours de l'hospitalisation. 55 % sont des patientes référées dont 54,54% proviennent du milieu rural. 31% des Near Miss sont survenus à domicile.
Il s'est écoulé en moyenne 18,10 mn (avec des extrêmes de 3 à 120 mn) avant l'instauration du traitement symptomatique. Ce délai est de 1560,10 mn soit 1,08 jours (avec des extrêmes de 3 mn à 13 jours) pour le traitement curatif. Quatre causes obstétricales directes sont incriminées : les complications de l'avortement (32 %), l'éclampsie (19 %), les hémorragies de la délivrance (11 %) et les ruptures utérines (11 %). Nous déplorons parmi les facteurs étiologiques : les avortements illégaux, le manque de rigueur des suivis anténataux, le retard d'évacuation sanitaire et/ou de prise en charge appropriée, des fautes professionnelles (pour les dystocies).
Conclusion : La prise en charge des urgences obstétricales sévères est une question de technique mais aussi de conscience professionnelle.

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Prise en charge du pseudo-kyste du pancréas chez l’enfant au CHU Aristide Le Dantec de Dakar

Auteurs : BA P.A, NGOM G, SANKALE AA, FAYE AL, FALL I, NDOYE M - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 630-632

Résumé

Le pseudokyste du pancréas est une affection bénigne, rare en Afrique, en particulier chez l'enfant. Le but de cette étude est d'évaluer la prise en charge des pseudokystes du pancréas chez l'enfant à Dakar. Il s'agissait d'une étude rétrospective couvrant la période de janvier 1997 à janvier 2004. Sept observations de pseudokystes du pancréas ont été colligées dans le service de chirurgie pédiatrique. Deux enfants étaient de sexe masculin et cinq de sexe féminin soit un sex-ratio de 0,4. L'âge moyen des enfants était de 7,5 ans (3,5 - 15 ans). Un antécédent de traumatisme abdominal était retrouvé dans trois cas. La douleur abdominale, la masse abdominale, l'amaigrissement et les vomissements étaient les principaux motifs de consultation. L'examen clinique retrouvait chez tous les enfants une masse épigastrique sensible et une altération de l'état général. L'échographie abdominale et le scanner abdominal réalisés respectivement dans 5 cas et 3 cas permettaient de poser le diagnostic de pseudokyste du pancréas avant l'intervention chirurgicale. Tous les malades étaient traités par la chirurgie. Nous avions opté pour la dérivation interne dont 6 kysto-jéjunostomies sur anse en Y de ROUX et une kystogastrostomie. La morbidité de même que la mortalité étaient nulles. Aucune récidive n'était notée après un recul moyen de 13 mois. A travers cette courte série, les auteurs mettent en relief les bons résultats de la dérivation interne dans la prise en charge des pseudokystes du pancréas chez l'enfant, en particulier dans un pays en développement comme le notre. En effet, ce procédé donne de bons résultats et semble adapté à notre contexte de pays en développement.

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Impact de la stratégie sur la couverture vaccinale à l’extrême Nord-Cameroun

Auteurs : M.T. ABENA OBAMA, F. ATEBA NDONGO, TETANYE EKOE, M. ONDOA MEKONGO, M. KOBELA, E. NOMO, C. AURENCHE, J. MBEDE - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 633-637

Résumé

L'étude transversale comparative menée en septembre 2002 consistait à évaluer la couverture vaccinale du Centre de Promotion de la Santé (CPS) de Tokombéré à l'Extrême-Nord Cameroun, structure privée confessionnelle et celle du Centre de Santé Intégré (CSI) de Mora, structure sanitaire publique de la même localité.
L'échantillon comportait 270 enfants âgés de 0 à 5 ans et 135 mères dans chaque localité. Les principaux aspects étudiés étaient : la couverture vaccinale, le système de vaccination et les connaissances des mères sur la vaccination.
L'exploitation des données du carnet de vaccination et la cicatrice du Bacille de Calmette et Guérin (BCG) a relevé que la couverture vaccinale dans l'aire de santé de Tokombéré était plus de deux fois plus élevée que celle de Mora avec des taux de 98 % et 44,8 % respectivement avec P = 0,0000. Le système de vaccination de l'aire de santé de Tokombéré était de loin plus performant que celui de Mora grâce à l'élargissement de la population cible de 0 à 11 mois à 0 à 59 mois ; un plus grand nombre de personnels affectés à la vaccination, plus de moyens de locomotion, plus d'équipements de la chaîne de froid, une vaccination au quotidien, une plus grande participation communautaire et des meilleures connaissances des mères sur la vaccination.

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Bicytopénie induite par la carbamazépine au C.H.U. Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso)

Auteurs : NACOULMA E.W.C ,MILLOGO A, KAFANDO E - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5311 - Novembre 2006 - pages 638-640

Résumé

Nous rapportons le cas d'une bicytopénie, chez une patiente de 23 ans, épileptique et traitée par la carbamazépine depuis 5 ans. L'évolution a été favorable après arrêt et remplacement de la carbamazépine par le phénobarbital et supplémentation en acide folique. Malgré sa rareté, cette neutropénie associée à une anémie, secondaire à la prise de la carbamazépine souligne l'importance de l'hémogramme dans l'initiation et la surveillance de tout traitement anti-épileptique.

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