Décollements épiphysaires récents de l’extrémité inférieure du fémur. Aspects épidémiologiques et cliniques

Auteurs : C. DIEME, D. FALL, A. SANE, G. NGOM, J.C. SANE, A. NDIAYE, M.H. SY, S. SEYE - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 425-428

Résumé

Introduction : L'objectif de ce travail est d'étudier les aspects épidémiologiques et cliniques des décollements épiphysaires traumatiques de l'extrémité inférieure du fémur.
Matériels et méthodes : C'est une étude rétrospective, concernant les patients présentant un décollement épiphysaire traumatique de l'extrémité inférieure du fémur survenu dans un délai inférieur ou égal à 3 semaines. Le profil épidémiologique a été déterminé à partir des critères suivants : l'âge, le sexe, le délai d'admission. Le profil clinique a été défini à partir des paramètres suivants : les circonstances du traumatisme, le mécanisme, le côté atteint, le type de la lésion selon la classification de Salter et Harris et les complications associées.
Résultats : L'âge moyen des patients était de 15.33 ans, avec des extrêmes de 6 ans et 22 ans. 90.66 % des patients étaient de sexe masculin. Dans la majorité des cas les patients ont été admis à l'hôpital moins de 24 heures après le traumatisme. Les accidents de sports ont été impliqués dans 61.33 % des cas. Le mécanisme de la lésion a été identifié chez 43 patients. La lésion était unilatérale dans tous les cas. Le type II de Salter et Harris représentait 86 % de cas. L'ouverture cutanée a été constatée chez 5 patients.
Conclusion : Les décollements épiphysaires traumatiques de l'extrémité distale du fémur sont une pathologie traumatique de l'enfant de sexe masculin en fin de croissance. La lésion prédominante est le type II de Salter Harris.

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Place des anti-infectieux dans la prise en charge des patients à l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA)

Auteurs : O. KRA, DA KASSI, T. ABA, E. BISSAGNENE, A. KADIO - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 429-432

Résumé

Objectifs : Identifier les principaux anti-infectieux utilisés à l'HMA.
Patients et méthode : Il s'est agi d'une étude rétrospective réalisée sur dossiers des patients hospitalisés au service de médecine interne de l'Hôpital Militaire d'Abidjan (HMA) du 1er janvier au 31 décembre 2004.
Résultats : Mille quatre cent cinquante quatre molécules dont 1098 anti-infectieux (75,6 %) ont été prescrites chez les 668 patients pendant l'étude. Les anti-infectieux étaient des antibiotiques (764 cas : 69,7 %), des antipaludiques (219 cas : 19,9 %) et des antifongiques (115 cas : 10,4 %).
Les principaux antibiotiques étaient les pénicillines (223 cas : 29,4 %), les sulfamides (210 cas : 27,6 %), les imidazolés (113 cas : 14,8 %), les céphalosporines (61 cas : 7,9 %), Les antipaludiques ont été prescrits 219 fois (19,9 %) et se répartissaient de la façon suivante : la quinine (110 cas : 50 %), l'artémisinine (99 cas : 45 %) et l'amodiaquine (10 cas : 5 %).
Les antifongiques ont représenté 115 prescriptions d'anti-infectieux (10,4 %). Il s'agissait du kétoconazole (52 cas : 45,8 %), du fluconazole (22 cas : 19,3 %), de l'amphotéricine B (21 cas : 18,4 %), du miconazole (11 cas : 9,6 %), de l'itraconazole (6 cas : 5,2 %) et de l'éconazole (2 cas : 1,7 %).
Conclusions : Les antibiotiques constituent l'essentiel des anti-infectieux à l'HMA à côté des antipaludiques et des antifongiques. L'absence des anti-rétroviraux dans l'arsenal thérapeutique à l'HMA témoigne des difficultés d'accès à ces médicaments à Abidjan.

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A propos d’un cas de dysplasie ectodermique anhydrotique au CHU de Brazzaville

Auteurs : P. MIAKAYIZILA, J.F. PEKO, NGOUONI, I. LENGA-LOUMINGOU, H.F. MAYANDA - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 433-434

Résumé

Les dysplasies ectodermiques héréditaires sont un groupe large et hétérogène de maladies. Environ 117 variétés ont été décrites par FREIRE-MAIA. Nous rapportons un cas de dysplasie ectodermique anhy-drotique liée au chromosome X observé au CHU de Brazzaville au Congo.

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Profil épidémio-clinique de la tuberculose pulmonaire à microscopie négative (TPM-) en milieu hospitalier

Auteurs : S. DIALLO, B.F. SISSOKO, Y. TOLOBA, BY TRAORE, O. M’BAYE, P. GOMEZ, B. KEITA - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 435-438

Résumé

Ce travail avait pour but de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et la prise en charge des patients suivis pour TPM- dans le service de Pneumo-Phtisiologie (PPH) du point G Bamako. Il s'agit d'une étude rétrospective sur une période de cinq ans (janvier 1999 à décembre 2003). La Tuberculose Pulmonaire (TP) a constitué 72,1 % des cas de tuberculose toutes formes sur lesquels 21,1 % de TPM- . La cicatrice BCG était présente dans 50,8 % des cas. L'IDR était négative dans 21,3 % des cas, ce taux atteint 68,1 % chez les patients VIH positifs. Plus de 60 % de nos patients ont réalisé plus de 3 bacilloscopies qui sont restées négatives. Les images radiologiques étaient suggestives dans tous les cas. La sérologie VIH était positive chez 51,1 % des patients testés. L'hospitalisation a concerné 69,4 % de nos patients, 64 % ont été traité par le régime de la catégorie III.

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Les maladies diarrhéiques : de l’épidémicité à l’endémicité

Auteurs : H.B. NGUENDO YONGSI - Canada
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 439-445

Résumé

Depuis près de deux décennies déjà, l'attention de la communauté internationale scientifique, décideurs économiques et politiques, est plus focalisée sur le VIH/SIDA. Certes l'ampleur et les désastres occasionnés par ce dernier méritent qu'on s'y attarde, mais il ne devrait pas à lui seul mobiliser toutes les ressources. Car, d'autres maladies toutes aussi graves et meurtrières existent ou continuent d'exister. C'est le cas des maladies diarrhéiques, considérées comme la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants de moins de cinq ans à travers le monde. Cette étude vise à recontextualiser et réactualiser cette pathologie et ce à travers une approche historique de la santé.

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Analyse de la chimiothérapie cytotoxique des cancers gynécologiques : description, tolérance et coût en milieu hospitalier public à Abidjan (Côte d’Ivoire)

Auteurs : D.P. ABROGOUA, B.J KABLAN, I. ADOUBI, A.M. AMICHIA, K.A. ECHIMANE - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 447-458

Résumé

Le problème de l'efficacité de la chimiothérapie anticancéreuse se pose en termes de balance entre ses effets toxiques sur les tissus sains d'un côté et son action thérapeutique de l'autre. Notre étude se propose d'analyser la chimiothérapie des cancers gynécologiques et les facteurs cliniques et thérapeutiques susceptibles de corroborer la survenue et la gravité de ses effets toxiques au service de cancérologie du CHU de Treichville à Abidjan afin de mieux appréhender leur prise en charge et d'améliorer le bien-être des patients.
Il s'agit d'une étude transversale de type descriptif basée sur l'analyse du traitement cytotoxique de 52 malades. Le temps de leur suivi est de 5 ans. L'analyse de la toxicité des cytotoxiques a été basée sur l'échelle de toxicité de l'OMS. L'importance des effets toxiques a été évaluée en fonction de la cotation de cette échelle en grade : l'intensité de la toxicité évoluant du grade 1 au grade 4. La plupart des protocoles thérapeutiques incluent selon des modalités diverses et par ordre décroissant : cyclophosphamide, cisplatine, 5-Fluoro-uracil, méthotrexate, bléomycine, vincristine, doxorubicine, vinblastine, mitomycine C, étoposide, actinomycine D, épirubicine. Les posologies utilisées sont standard ou peu variables.
Au total, 159 effets toxiques ont été recensés dont les plus importants constituent des troubles hépato-digestifs et hématologiques. Les effets toxiques de grade supérieur ou égal à deux sont les plus importants. Dans notre étude, il n'y a pas de différence statistique significative entre l'importance des effets toxiques et certains paramètres cliniques et thérapeutiques (âge, score pré-thérapeutique, nombre de cures administrées, durée de traitement, irrégularité des cures). L'évaluation économique de ce traitement a été effectuée pour apprécier son incidence socio-économique. Le coût moyen par cure cytotoxique a été évalué à 79.596 FCFA (anticancéreux uniquement).

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Les personnes vivant avec le VIH face au désir de procréation à Cotonou, Bénin : connaissances, attitudes et pratiques

Auteurs : D.M. ZANNOU, F. HOUNGBE, A. LOKOSSOU, G. ADE, C.A. ABOUKI, A. GOUGOUNOU, J. AKAPKO, E. ALIHONOU - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 459-465

Résumé

Dans le but d'évaluer l'importance du désir de procréation au sein des Personnes vivants avec le VIH (PV VIH), les auteurs ont mené une enquête transversale par entrevue structurée chez des PV VIH dont l'état clinique est amélioré par un traitement en ambulatoire dans le service de Médecine interne du CNHU de Cotonou du 2 mars au 19 mai 2004.

Résultats : Sur 110 PV VIH enquêtés, 56 % étaient des femmes, 63 % étaient en période d'activité génitale. Soixante et un pour cent ne connaissaient pas le statut sérologique de leur partenaire. Près de la moitié (47 %) désirait avoir un enfant. 84 sur les 110 avaient déjà un enfant et parmi elles, 39 % exprimaient encore le désir d'en avoir. Vingt six n'avaient pas d'enfant et parmi elles, 73 % en avaient exprimé le désir (p = 0,003). Soixante neuf pour cent des enquêtés ignoraient les risques de transmission mère/enfant et intra partenaire du VIH. Les mariés étaient les plus nombreux à informer leurs partenaires de la séropositivité au VIH par rapport aux célibataires, divorcés et veufs (p < 0,001). Ceux qui avaient exprimé le désir de procréer utilisaient moins souvent le préservatif que les autres lors des rapports sexuels (p = 0,02).
Conclusion : Il est impératif de prendre en compte le désir de procréation dans le suivi des PVVIH pour réduire les risques de propagation de l'infection VIH.

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Les rétrécissements post-traumatiques de l’urètre masculin

Auteurs : Y.H. RANTOMALALA, P. TSIAVIRY, A.J.C. RAKOTOARISOA, G.D. SOLOFOMALALA, M. RAZAFINDRATRIMO, J.P. KAPIZY, A. RANAIVOZANANY - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 466-470

Résumé

Justificatif : La sténose urétrale est souvent secondaire à un traumatisme et sa survenue peut être liée à la qualité de la prise en charge initiale. Le traitement est difficile et sujette à beaucoup de controverse.
Matériels et méthodes : C'est une étude rétrospective réalisée sur les dossiers et les registres d'hospitalisation des patients pris en charge pour rétrécissement urétral au service d'urologie du CHU Antananarivo, de 1998 à 2003. Les sténoses scléro-inflammatoires sont exclues de cette étude. La nature du traumatisme, la prise en charge initiale, les signes d'examens à l'admission, le traitement entrepris et les résultats ont été analysés.
Résultats : Nous avons colligé 34 patients. L'âge moyen est de 42 ans. La dysurie constitue le premier signe d'appel. La chute en califourchon représente la cause principale du traumatisme initial. Initialement, le sondage vésical a été fait chez 38,23 % des cas. Le reste a fait l'objet de drainage sus-pubien. Le traitement définitif consistait en une résection anastomose chez 44,12 % de nos patients. L'urétroplastie avec lambeau cutané a été faite chez 15 % des patients. La dilatation aux béniqués est encore largement utilisée surtout pour les sujets âgés.
Conclusion : Le rétrécissement post-traumatique de l'urètre est une pathologie rare mais grave. La qualité du résultat thérapeutique dépend de la prise en charge initiale. Le sondage vésical est à éviter en première intention car il peut aggraver la lésion.

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De la dépression chez les patients VIH à Kinshasa - R.D. Congo

Auteurs : M. LELO, M.M. MAMPUNZA, M.N. MATONDA, M. N’SITU, P. VERBANK, E. STREEL, M. LUSIAMA - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 471-475

Résumé

La dépression majeure est présente chez 3/5 des patients VIH dans notre milieu. Ses cibles privilégiées sont les patients au stade 3 et 4, les femmes, les intellectuels, les adultes (50-60 ans) et les sujets du schème comportemental de type A. Son diagnostic ainsi que son traitement précoce peuvent contribuer à prolonger la survie de ces patients.

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Résultats d’une campagne d’élimination de la lèpre dans la région du sud-ouest au Burkina Faso

Auteurs : S. KONFE, M. SANON, L. DOFINI - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5409 - Août/Sept. 2007 - pages 476-480

Résumé

Position du problème : En 1996, le Burkina Faso déclarait la lèpre potentiellement éliminée en tant que problème majeur de santé publique. Dans la région sanitaire du Sud-ouest, une campagne d'élimination de la lèpre a été entreprise afin de revitaliser le programme de lutte contre la lèpre au niveau des districts sanitaires.
Méthodes : Il s'agit d'une analyse des données issues de la mise sous traitement des malades dépistés lors de la campagne d'élimination dans toutes les formations sanitaires de la région.
Résultats : Au cours de cette campagne, le taux de dépistage est de 49,82 pour 100.000 habitants. Le taux d'incidence varie de 35,80 cas pour 100.000 habitants dans le district de Dano à 103,74 pour 100 000 habitants dans le district de Batié. Les mutilations de degré 2 vont de 10,48 % à 12,50 % respectivement dans les districts de Batié et de Gaoua. Cette campagne spéciale a été une opportunité pour former des agents de santé, faire participer les communautés à la lutte contre la maladie et surtout de dépister et de mettre sous traitement des malades.
Conclusion : La lutte contre la lèpre doit faire l'objet d'une attention soutenue de la part des équipes de gestion et des agents de santé et ce particulièrement au niveau des districts sanitaires.

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