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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Lavage des mains en néonatologie : connaissances et attitudes du personnel soignant
Lasme-Guillao B. E., Dick-Amon-Tanoh F., Fanny M., Davous M. J. - Côte d'Ivoire - pages 221-226
Lavage des mains en néonatologie : connaissances et attitudes du personnel soignant 
Auteurs : Lasme-Guillao B. E., Dick-Amon-Tanoh F., Fanny M., Davous M. J. - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 221-226
Introduction : Le taux d’infection lié aux soins en néonatologie est 12 fois plus élevé dans les pays en développement que dans les pays développés ; 60,2% de germes isolés sont dit hospitalier à Abidjan. Leur diversité a mis en cause la qualité des soins infirmiers.
Objectif : L’objectif était de déterminer les connaissances et pratiques du personnel soignant relatives à l’hygiène des mains, en néonatologie à Abidjan.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une enquête prospective sur une période d’un mois d’avril à mars 2008, dans l’unité de néonatologie du CHU de Cocody à Abidjan, à partir d’un questionnaire et d’une grille d’observation.
Résultats : Le personnel soignant (n = 27), a répondu à 100%, que le lavage des mains réduisait le risque de contamination manu portée. Le lavage des mains était nécessaire avant et après le soin pour 67% du personnel, avant le soin pour 26% et après le soin pour 7%. Avant une injection intramusculaire, un prélèvement sanguin et une pose de perfusion, 80,1% du personnel, ne se lavait pas les mains. Cinquante-neuf pour cent du personnel n’avait pas reçu de formation en hygiène hospitalière.
Conclusion : La mauvaise observance du lavage des mains était liée à la méconnaissance du risque réel lié à la contamination manu portée. La formation continue du personnel soignant en matière d’hygiène hospitalière est une priorité afin d’amener un changement de comportement.
Introduction: The rate of infection-related care in newborns is 12 times higher in developing countries than in developed countries, 60.2% of germs are isolated hospital in Abidjan said. Their diversity has questioned the quality of nursing care.
Objective: The objective was to determine knowledge and practices of nursing staff on hand hygiene in Neonatology in Abidjan.
Materials and methods: We conducted a prospective study over a one month period from April to March 2008 in the neonatology Unit of the UTH of Cocody in Abidjan from a questionnaire and an observation grid.
Results: 100% of the caregivers (n = 27) responded that hand washing reduces the risk of hand transmission. Hand washing was required before and after treatment for 67% of staff, before treatment for 26% and after the treatment for 7%. Before intramuscular injection, a blood sample and a haul of infusion, 80.1% of staff did not wash their hands. Fifty nine percent of the staff had not received training in hospital hygiene.
Conclusion: Poor adherence to hand washing was related to unfamiliarity with the actual risk of hand transmission. The training of nursing staff in hospital hygiene is a priority to bring a change of behavior.
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Abcès sous périosté du frontal ou tumeur de Pott. A propos deux cas
J. Miloundja, Th Ella Ondo, J.M. Mandji Lawson, S.A.M Nzenze, A.M. Nziengui, B. Nguema Edzang, L. N’Zouba - Gabon - pages 227-231
Abcès sous périosté du frontal ou tumeur de Pott. A propos deux cas 
Auteurs : J. Miloundja, Th Ella Ondo, J.M. Mandji Lawson, S.A.M Nzenze, A.M. Nziengui, B. Nguema Edzang, L. N’Zouba - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 227-231
Objectif : Analyser à travers deux cas cliniques, les aspects physiopathologiques, diagnostiques et thérapeutiques de l’abcès sous périosté du frontal.
Patients et méthodes : Deux patients âgés de 23 ans et 12 ans avaient consulté pour une tuméfaction frontale hyperalgique et fluctuante. A la tomodensitométrie, on notait une lyse de la paroi antérieure du sinus frontal avec abcès sous-périosté, associée à une sinusite fronto-maxillaire droite chez le premier patient et une pansinusite antérieure chez le deuxième patient.
Résultats : Le diagnostic de tumeur de Pott ou Pott’s puffy tumor des anglo-saxons a été posé. Le traitement comprenait une antibiothérapie et un drainage frontal et maxillaire. Les patients ont été suivis pendant trois mois sans récidive.
Conclusion : L’abcès sous périosté du frontal est une complication rare mais grave de la sinusite frontale. Le spécialiste ORL doit y penser afin d’assurer une prise en charge précoce.
Objective: To analyze through two clinical cases, physiopathological, diagnosis and therapeutic aspects of the subperiostal abscess of the frontal sinus.
Patients and methods: A 23-year-old female and 12-year-old children had consulted our department for a hyperalgic and fluctuating frontal swelling. A computed tomography scan showed a lysis of the former wall of the frontal sinus with sub-periostal abscess associated with a right fronto-maxillary sinusitis at the first patient and a former pansinusitis at the second patient.
Results: The diagnosis of Pott’s puffy tumor was posed. The treatment included an antibiotic therapy and frontal and maxillary sinus drainage. No sign of recurrence was noted after three months of follow-up.
Conclusion: The subperiosteal abscess of the frontal is a rare and serious complication of the frontal sinusitis. ENT specialist must think of it in order to ensure an early diagnosis and treatment.
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Bactériémie à Chryseomonas luteola. A propos de 2 cas à Dakar, Sénégal
N.M. Manga, R. Ka-Sall, C.T. Ndour, S.A. Diop, N.M. Dia, A.I. Sow, B.M. Diop, P.S. Sow - Sénégal - pages 233-236
Bactériémie à Chryseomonas luteola. A propos de 2 cas à Dakar, Sénégal 
Auteurs : N.M. Manga, R. Ka-Sall, C.T. Ndour, S.A. Diop, N.M. Dia, A.I. Sow, B.M. Diop, P.S. Sow - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 233-236
Nous rapportons les deux premiers cas sénégalais de bactériémie à Chryseomonas luteola, chez une patiente de 43 ans, HIV immunodéprimée et une patiente de 67 ans, diabétique de type 2 déséquilibrée. Bien que rares, les infections dues à ce germe et aux autres germes des groupes Ve -1 et Ve -2 du CDC, méritent plus d’attention, vu le nombre croissant d’infections sévères rapportées dans la littérature, en particulier sur les terrains débilités et en milieu hospitalier.
We describe the two first Senegalese cases reports of Chryseomonas luteola bacteraemia noted in a 43 years old HIV immuno-compromised woman and a 67 years old diabetic woman. Chryseomonas luteola bacteraemia and others severe infections caused by Ve -1 and Ve -2 CDC groups germs need more attention, particularly among hospitalised patients with underline diseases.
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Le polype antrochoanal . A propos de deux cas cliniques
Ouedraogo B.P., Sereme M., Gyebre Y.M.C., Diallo O., Ouattara M., Ouoba K. - Burkina Faso - pages 237-240
Le polype antrochoanal . A propos de deux cas cliniques 
Auteurs : Ouedraogo B.P., Sereme M., Gyebre Y.M.C., Diallo O., Ouattara M., Ouoba K. - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 237-240
Introduction : Le polype antrochoanal ou polype de Killian est une pathologie nasosinusienne bénigne, relativement rare.
But : Notre travail se propose de rapporter les caractéristiques cliniques et thérapeutiques de cette pathologie dans notre pratique.
Observations cliniques : Il s’est agi de 2 cas de polype antrochoanal révélés par une obstruction nasale. Nous avons observé pour les 2 cas une importante expression nasale unilatérale associée à une extension pharyngée dans un cas. Le diagnostic a été suspecté à partir de l’examen ORL. Le traitement a été chirurgical, par voie de la fosse canine associée à un abord pharyngé, ayant permis l’exérèse totale du polype antrochoanal. La tomodensitométrie, les constatations per-opératoires et l’examen anatomopathologique ont permis le diagnostic dans les 2 cas. L’évolution a été satisfaisante avec un recul de 20 et 24 mois.
Conclusion : Le développement de la tomodensitométrie et de la chirurgie nasosinusienne par voie endoscopique devraient permettre la précocité de la prise en charge de cette affection dans notre pratique.
Introduction: Antrochoanal polyps or Killian polyp is benign nasal and maxillary sinus pathology, relatively rare.
Aim: Our task is about reporting clinical and therapeutic characteristics of this pathology in our practice.
Clinical observations: This concerns two cases of antrochoanal polyps revealed by a bilateral nasal obstruction. This diagnosis has been done from an ENT test, the Computerized Tomography (CT) and pre-surgical. For the 2 cases, we observed an important unilateral nasal expression associated with a pharyngeal extension in one case. The treatment was surgical, through canine fossa tract associated with a pharyngeal access, which enabled the total resection of the antrochoanal polyp. The anatomo-pathological test confirmed the polyp in both cases. The progression was satisfactory with a regression of 20 and 24 months.
Conclusion: The development of the CT and the nasal and maxillary sinus surgery through endoscopy should improve the treatment of this disease in our practice.
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Complication secondaire et tardive des traumatismes thoraciques fermés. A propos de 17 cas
A.J.C. Rakotoarisoa, A.R. Raherison, G.D. Solofomalala, E. Solofoarimanana, A.L. Rabenitany, H.J.L. Rakotovao - Madagascar - pages 241-245
Complication secondaire et tardive des traumatismes thoraciques fermés. A propos de 17 cas Auteurs : A.J.C. Rakotoarisoa, A.R. Raherison, G.D. Solofomalala, E. Solofoarimanana, A.L. Rabenitany, H.J.L. Rakotovao - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 241-245
Introduction : Pathologie déroutante et souvent grave, le traumatisme thoracique peut mettre en jeu le pronostic vital par les complications respiratoires et/ou circulatoires, qu’il entraîne immédiatement et/ou à distance.
Objectifs : Notre objectif est de présenter l’aspect des complications à distance des traumatismes thoraciques vus au CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU/JRA), Antananarivo Madagascar.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 7 ans, de complication secondaire et tardive des traumatismes fermés initialement bénins, observés dans le service de chirurgie thoracique du CHU/JRA, Antananarivo Madagascar.
Résultats : De janvier 2002 à décembre 2008, 17 cas ont été répertoriés. Il s’agissait dans la majorité des cas de lésions pleuro-pulmonaires (12 cas), trois cas de lésion cardiovasculaire, un cas de lésion œsophagienne et un cas de rupture diaphragmatique. Deux patients sont décédés des suites de leur traumatisme.
Conclusion : Dans notre contexte, un suivi régulier, pour rechercher l’apparition secondaire et/ou tardive des complications du traumatisme thoracique est nécessaire.
Introduction: The thoracic trauma is a disconcerting pathology and usually a serious one. It can dangerously bring into play the vital prognosis through late or instant multiple respiratory and/or circulatory complications.
Background: To show the condition of the extent development of the thoracic trauma seen at the CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU/JRA) Antananarivo Madagascar.
Patients and methods: Post study of 7 years about the secondary and late aggravation of closed trauma, first acknowledged as mild, noted in surgery thoracic of University hospital center Joseph Ravoahangy Andrianavalona Antananarivo Madagascar.
Results: Between January 2002 and December 2008, 17 cases have been reported. The great majority of those cases were pulmonary and pleural lesions (12 cases), 3 were cardiovascular lesions, 1 was esophageal lesion and the last, a case of diaphragmatic rupture. Two patients died after blunt injury as a result of their trauma.
Conclusion: To watch out for a secondary or late emergence complication that can be expected from the trauma, a regular follow up is required.
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Epidémiologie et clinique des cancers du pharynx à Abidjan
Tanon-Anoh M.J., Badou K.E., Yoda M., Kouassi-N’Djeundo J., Koffi-Aka V., Ette-Akre E., Kouassi B. - Côte d'Ivoire - pages 247-252
Epidémiologie et clinique des cancers du pharynx à Abidjan 
Auteurs : Tanon-Anoh M.J., Badou K.E., Yoda M., Kouassi-N’Djeundo J., Koffi-Aka V., Ette-Akre E., Kouassi B. - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 247-252
Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, histopathologiques et cliniques des cancers de la portion digestive du pharynx, en dehors de ceux localisés au niveau du cavum.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive. Elle incluait 48 patients, reçus en ORL dans les CHU d’Abidjan (Côte d’Ivoire), pour un cancer de l’oropharynx ou de l’hypopharynx histologiquement confirmé, durant la période de janvier 1998 à décembre 2007.
Résultats : Ces tumeurs représentaient 21,02% des cancers ORL. L’âge moyen des patients atteints était de 50,75 ans, avec des extrêmes de 20 et 69 ans. Il existait une prédominance masculine (sex-ratio : 2,2). Les facteurs de risque identifiés étaient surtout l’alcool et/ou le tabac (43,75%). L’odynophagie était le signe d’appel le plus fréquent (58,33%), suivi par la dysphagie (43,75%), puis par la dysphonie et l’amaigrissement, avec respectivement 27,08% des cas. Le délai du diagnostic variait de 13 à 64 jours (moyenne : 35,5 jours). La tumeur était de siège oro-pharyngé (64,5%) ou hypo-pharyngé (6,25%) ou pharyngo-laryngé (18,75%). Le carcinome épidermoïde était le type histologique prédominant (85%). Les patients étaient majoritairement à un stade III (29,73%), ou IV (59,46%), au moment du diagnostic. La survie brute à 5 ans était de 11,54%.
Conclusion : Les cancers du pharynx connaissent une augmentation de fréquence ces dernières années à Abidjan. Si les caractéristiques épidémiologiques et cliniques sont conformes aux données de la littérature, le rôle de certains facteurs de survenue autres que le tabac et l’alcool, reste à déterminer, afin de mieux orienter la prévention de ces cancers. Le diagnostic est le plus souvent tardif, bien que les signes d’appel soient précoces.
Objective: To describe the epidemiologic, clinical and histopathologic aspects of cancers of the digestive portion of the pharynxes, apart from those localised on the level of the cavum.
Patients and methods: It was a retrospective and descriptive study in which were included 48 patients. There were received in the ENT’s service of the Abidjan’s UTH (Ivory Coast) for a oropharyngeal or hypopharyngeal cancer, histologically confirmed, during the period from January 1998 to December 2007.
Results: These tumours accounted for 21.02% of ENT cancers. The average age of the patients was 50.75 years (extremes: 20 and 69 years). There was a male prevalence (sex-ratio: 2.2). The identified risks factors were especially alcohol and/or tobacco (43.75%). Painful dysphagia was the most frequent key symptom (58.33%) followed by dysphagia (43.75%) then hoarseness and weight loss with respectively 27.08% of the cases. The diagnosis delay varied from 13 to 64 days (average: 35.5 days). The seat of the tumour was at the oropharynx (64.5%) or hypopharynx (6.25%) or pharynx and larynx (18.75%). Squamous cell carcinoma was the prevalent histological type (85%). The patients were at a stage III (29.73%) or IV (59.46%) at diagnosis. The five-years survival rate was 11,54%.
Conclusion: Pharyngeal cancers know an increase in frequency these last years in Abidjan. If the epidemiologic and clinical characteristics are in conformity with the data of the literature, the role of certain factors of which has occurred, others that the tobacco and alcohol, remain to be determined in order to target the prevention of these cancers. The diagnosis is generally late although the symptoms are early.
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Prolapsus rectal de l’enfant au CHU Gabriel Touré
Togo A, Coulibaly Y, Keita M, Diakite I, Dembele BT, Bogola A, Diallo G. - Mali - pages 253-257
Prolapsus rectal de l’enfant au CHU Gabriel Touré 
Auteurs : Togo A, Coulibaly Y, Keita M, Diakite I, Dembele BT, Bogola A, Diallo G. - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 253-257
Objectifs : Déterminer les facteurs étiopathogéniques et analyser les résultats du traitement du prolapsus rectal chez l’enfant.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective réalisée de janvier 2002 à décembre 2008 sur une durée de 7 ans. Elle a concerné tous les enfants âgés de 0 à 15 ans présentant un prolapsus rectal traité dans le service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Gabriel Touré. Les invaginations intestinales prolabées n’ont pas été inclues dans notre étude.
Résultats : Nous avons enregistré en 7 ans, 247 enfants présentant un prolapsus rectal. L’âge moyen de découverte a été de 3,4 ± 2,3 ans. Le sex-ratio a été de 1,06. Les troubles du transit ont été retrouvés dans 85% des cas, une anémie dans 28%, une parasitose intestinale dans 21% et une broncho-pneumopathie dans 7,3%. Le prolapsus était muqueux chez 161 malades (65,2%), total chez 86 autres (34,8%). Le traitement a été médical dans 90% des cas et chirurgical dans 10%. Les résultats ont été satisfaisants dans 72,96% après le traitement médical. Le taux de récidive post-opératoire a été 8% (2 cas). La satisfaction post-opératoire a été de 84%.
Conclusion : Bien que le prolapsus rectal soit multifactoriel dans notre milieu, la constipation demeure la cause dominante. Le traitement médical reste de première intention chez l’enfant.
Aims: Determine the etiopathogenic factors and analyse results of the treatment of rectal prolapse in children.
Material and methods: It was about a prospective study done from January 2002 to December 2008 during 7 years. It has concerned all children aged from 0 to 15 years treated for rectal prolapse in the service of paediatric surgery of the teaching hospital Gabriel Touré. Prolapsed intestinal intussusceptions were not included in our study.
Results: We have gathered in 7 years 247 children with a rectal prolapse. The mean age at the time of diagnosis was 3.4 ± 2.3 years. The sex-ratio was 1.06. Transit troubles like constipation and constipation alternated with diarrhoea were found in 85% of cases, anaemia in 28%, intestinal parasites in 21% and broncho-pneumopathy in 7.3%. Prolapse was mucous in 161 patients (65.2%), total in 86 others (34.8%). The treatment was medical in 90% of cases and surgical in 10%. Results were satisfying in 72.96% after medical treatment. The rate of satisfaction after surgery was 84%.
Conclusion: Although rectal prolapse is multifactorial in our environment; the constipation remains the main cause. Medical treatment remains of first intention in children.
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Connaissances, attitudes et pratiques relatives à la cataracte et au glaucome dans la population de Kara
Ayena K.D, Awoussi S, Lawson Sla, Banla M, Koffi KS, Nabroulaba KT, Balo KP. - Togo - pages 258-262
Connaissances, attitudes et pratiques relatives à la cataracte et au glaucome dans la population de Kara 
Auteurs : Ayena K.D, Awoussi S, Lawson Sla, Banla M, Koffi KS, Nabroulaba KT, Balo KP. - Togo
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 258-262
But : Evaluer les niveaux de connaissances, attitudes et pratiques de la population de Kara vis-à-vis de la cataracte et du glaucome.
Matériel et méthode : Une interview a été réalisée auprès d’un échantillon opportuniste de 802 personnes âgées, de 20 ans et plus, résidant à Kara.
Résultats : La connaissance d’une maladie oculaire a été notée chez 649 personnes (80,9%), contre 153 (19,1%). La connaissance de la cataracte est notée chez 569 sujets (70,9%). Pour 535 enquêtés (94%), la cataracte est grave et cécitante, elle se soigne selon 563 sujets (98,9%) et son traitement est chirurgical, pour 523 enquêtés (91,9%). La connaissance du glaucome est notée chez 296 enquêtés (36,9%) dont 39 étaient glaucomateux (13,2%), 27 (9,1%) non-glaucomateux et 230 (77,7%) ignoraient leur statut vis-à-vis du glaucome. Le glaucome est une affection grave et cécitante pour 197 enquêtés (66,5%). Son traitement est chirurgical pour 54,4% (n = 161), médical dans 42,2% (n = 125) et traditionnel dans 3,4% des cas (n = 10).
Conclusion : Relever le niveau d’instruction de la population de Kara, contribuerait à améliorer son niveau des connaissances, attitudes et pratiques relatives à la cataracte et au glaucome. Des campagnes de sensibilisations et de dépistage de masses seront très contributives.
Aim: To value the levels of knowledge, attitudes and practices of Kara’s population regarding cataract and glaucoma.
Materiel and methods: An interview was conducted among an opportunist sample of 802 people, aged 20 years and more, living in city of Kara.
Results: The knowledge of eye disease is accounted for 649 people (80,9%) against 153 (19,1%). Cataract was known by 569 people (70,9%). For 535 people (94%), cataract is grave and blindness, can be healed according to 563 (98,9%) and its treatment is surgical for 523 people (91,9%). Glauco-ma was known by 296 people (36,9%) among that 39 were glaucomatous (13,2%), 27 (9,1%) non glaucomatous and 230 (77,7%) unknown their status regarding glaucoma. Glaucoma is grave and blindness disease for 197 people (66,5%). Its treatment is surgical for 54,4% (n = 161), medical for 42,2% (n = 125 ) and traditional for 3,4% of cases (n = 10).
Conclusion: Raising the instruction level of Kara’s population would allow increasing its level of knowledge, attitudes and practices regarding to cataract and glaucoma. People awareness and screen campaigns shall be high contributed.
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Thrombocytémie essentielle : les moyens de diagnostic à Madagascar
Randriamahazo R.T., Rakoto Alson A.O., Rakotovao A.L., Rasamindrakotroka A. - Madagascar - pages 263-268
Thrombocytémie essentielle : les moyens de diagnostic à Madagascar Auteurs : Randriamahazo R.T., Rakoto Alson A.O., Rakotovao A.L., Rasamindrakotroka A. - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5805 - Mai 2011 - pages 263-268
La Thrombocytémie Essentielle (TE), est un syndrome myéloprolifératif caractérisé par un excès durable de production de plaquettes fixé à 450 g/l par l’OMS. Dans les pays développés sa fréquence est en train d’augmenter, alors que dans les pays africains elle reste relativement rare. La clinique est dominée par la survenue d’événements thrombotiques et hémorragiques. Son diagnostic n’est pas toujours évident il est fait souvent par élimination, mais surtout il n’existe pas de marqueur génétique qui permette un diagnostic de certitude. L’acutisation leucémique est rare et la médiane de survie est proche de la normale.
Le but de cette étude est d’estimer la prévalence de cette maladie à Madagascar et de démontrer les moyens de diagnostic disponibles de cette maladie dans les pays en voie de développement. Pour cela nous avons fait une étude rétrospective se portant sur 3 ans où on a rapporté 4 cas de TE au CHU/JRA Antananarivo. Dans cette étude les moyens de diagnostic sont basés sur la clinique mais surtout sur la cytologie cellulaire pour éliminer les nombreuses causes de thrombocytose secondaire.
Mais ces moyens limités constituent tout de même un frein dans le diagnostic des cas difficiles où le recours à des techniques plus performantes serait d’un grand secours.
Essential Thrombocytemia (ET), is a myeloproliferative discorder characterized by a lasting excess of platelet’s production fixed at 450 g/l by WHO. In the industrialized country the frequency of this disea-se is getting high, even though in the Africa countries it remains rare. The clinical picture is dominated by a predisposition to vascular occlusive events and hemorrhages. The diagnosis not always evident, is done by elimination, and above all specific genetic marker are not available. Acutisation represents only rare cases and mediane to survival is similar to the normal.
The aim of this study is to evaluate the prevalence of this disease in Madagascar and to illustrate the tools available in the developing countries to diagnose this disease. A retrospective study performed during three years reported four cases of ET at the CHU/JRA Antananarivo.
In this study the diagnosis is based on the preceding clinic expression and above all on cytology in order to eliminate the numerous cases of secondary thrombocytosis. In difficult cases, the use of molecular biology is necessary.
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