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Médecine d'Afrique Noire

Médecine d'Afrique Noire N° 5904 - Avril 2012

Médecine d'Afrique Noire

N° 5904 - Avril 2012

Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Il y a actuellement 2393 articles.


Archives (par année de publication)

Sommaire du N° 5904 - Avril 2012

Docteur Christian Diamant Mossoro-Kpindé Sensibilité aux antibiotiques des sérotypes Typhi, Paratyphi A, B et C de Salmonella à Bangui
Mossoro-kpinde CD, Lango-Yaya E, Mossoro-Kpinde HD, Yandoumba M, Nambei SW, Koffi B, Le Faou A - Centrafrique - pages 181-186


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Docteur Christian Diamant Mossoro-Kpindé Sensibilité aux antibiotiques des sérotypes Typhi, Paratyphi A, B et C de Salmonella à Bangui Sensibilité aux antibiotiques des sérotypes Typhi, Paratyphi A, B et C de Salmonella à Bangui est évalué 2 étoiles

Auteurs : Mossoro-kpinde CD, Lango-Yaya E, Mossoro-Kpinde HD, Yandoumba M, Nambei SW, Koffi B, Le Faou A - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 181-186


Résumé

Contexte : Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes constituent un important et persistant problème de santé publique dans les pays en voie de développement. L’émergence chez les sérotypes de Salmonella de souches multirésistantes aux antibiotiques couramment utilisés menace l’efficacité de leur traitement.
Objectif : Evaluer la sensibilité aux antibiotiques des sérotypes Typhi et Paratyphi A, B et C de Salmonella enterica isolées à Bangui en 2010.
Matériel et méthodes : Cette étude transversale s’était déroulée en 6 mois. Elle avait concerné 1517 coprocultures (de selles) de patients adressés au laboratoire et 509 hémocultures (de sang) de patients admis dans les 3 grands hôpitaux de Bangui. Les souches des sérotypes Typhi et Paratyphi A, B, et C provenant d’autres prélèvements (urine, liquide cérébro-spinal, sécrétion vaginale) ont également été incluses dans cette étude. L’isolement, l’identification et les antibiogrammes des souches de Salmonella ont été obtenus selon les procédures standardisées.
Résultats : Durant la période d’étude, 95 souches des 4 sérotypes étudiés de Salmonella ont été isolées : 59 de 1517 coprocultures (3,9%) contre 28/509 en hémoculture (5,5%) et 8 d’autres échantillons (urines, liquide céphalorachidien et sécrétions vaginales). La proportion de résistance la plus élevée était de 72,1% ; elle concernait l’ampicilline. La triple résistance (ACSu, à l’ampicilline, au chloramphénicol et au cotrimoxazole) et la pentarésistance (ACSSuT, à l’ampicilline, au chloramphénicol et au cotrimoxazole, à la streptomycine et aux tétracyclines) avaient atteint 20%. La résistance à la ciprofloxacine était faible. Aucune résistance à la ceftriaxone n’avait été observée.
Ces 2 derniers antibiotiques conviennent mieux au traitement.


Summary
Antibiotic sensitivity of Typhi and Paratyphi A, B and C of Salmonella in Bangui

Background: Typhoid and paratyphoid fevers are a major and persistent public health problem in developing countries. The emergence of Salmonella multi-resistant strains to antibiotics threatens the efficiency of their treatment.
Objective: To determine the sensitivity to antibiotics of the serovars Typhi and Paratyphi A, B and C isolated in Bangui in 2010.
Material and methods: This cross-sectionnal study was conducted in 6 months. It had concerned 1517 stools samples (from faeces) and 509 blood cultures obtained from patients admitted in the three major hospitals of Bangui. The Typhi and Paratyphi A, B and C strains isolated from samples originated from diverse sources (urine, Cephalospinal Liquid and vaginal secretion) were also included in this study. The isolation, the identification and the antibiograms were performed according to the standardized procedures.
Results: During the study period, 95 strains of the 4 serotypes (Typhi and Paratyphi A, B, and C) have been isolated : coprocultures allowed isolating 59 serotypes from the 1517 stools (3.9%), 28 serotypes were isolated from 509 blood by hemoculture (5.5%) and 8 from other diverse sources (urine, cephalospinal liquid and vaginal secretion). The proportion of highest resistance was 72.1%; It concerned the ampicillin. Triple resistance (ampicillin, chloramphenicol and cotrimoxazol or ACSu) and the penta resistance (ampicillin, chloramphenicol, cotrimoxazol, streptomycin, tetracyclin or ACSSuT) represented 20%. Resistance to ciprofloxacine was low and no resistance to ceftriaxone was observed.
These last two antibiotics are better suited to the treatment.



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Le rhabdomyosarcome botryoïde de l’utérus chez une fillette de 28 mois
J. Denakpo, S. Gbenou, F. Dossou, P. Yekpe, E. Zoumenou, M. Diall, MR Akele-Akpo, R. Darboux, RX Perrin - Bénin - pages 187-192


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Le rhabdomyosarcome botryoïde de l’utérus chez une fillette de 28 mois Le rhabdomyosarcome botryoïde de l’utérus chez une fillette de 28 mois est évalué 1 étoiles

Auteurs : J. Denakpo, S. Gbenou, F. Dossou, P. Yekpe, E. Zoumenou, M. Diall, MR Akele-Akpo, R. Darboux, RX Perrin - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 187-192


Résumé

Le rhabdomyosarcome est une tumeur maligne dérivée des cellules mésenchymateuses. C’est une tumeur rare ubiquitaire dont l’une des localisations préférentielles est la sphère urogénitale. Nous rapportons le premier cas de rhabdomyosarcome botryoïde de l’utérus documenté au Bénin chez une fillette de 2 ans 4 mois, pris en charge en 2007 à Cotonou, suivi de la revue de littérature. Les métrorragies étaient le principal symptôme. A l’issue d’un examen clinique complet et un bilan complémentaire dominé par l’imagerie, le diagnostic de rhabdomyosarcome a été posé. Une résection de la tumeur a été faite par laparotomie et l’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de rhabdomyosarcome botryoïde embryonnaire. La patiente n’a pu bénéficier que d’une cure de chimiothérapie et est décédée 3 mois après la chirurgie dans un tableau de récidive locale et de métastases cérébrales.


Summary
Botryoid rhabdomyosarcoma of the uterus in a little girl of 28 months

Rhabdomyosarcoma is a malignant tumor derived from mesenchymal cells. This is a rare tumor which one of the ubiquitous preferential localization is urogenital. We report the first case of botryoid rhabdomyosarcoma of the uterus documented in Benin, in a little girl of 2 years 4 months, paid in 2007 in Cotonou. The bleeding was the main symptom. Following a full clinical examination and an additional work-dominated imaging, the diagnosis of rhabdomyosarcoma was made. Resection of the tumor was made by laparotomy and histological examination confirmed the diagnosis of rhabdomyosarcoma botryoid embryo. The patient did not receive as a course of chemotherapy and died 3 months after surgery in an array of local recurrence and brain metastasis.



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Monsieur Mamadou Lamine Diakité Les rétrécissements de l’urètre au CHU Gabriel Touré. A propos de 77 cas
ML Diakite, T. Fofana, M. Sanogo, S.A. Kane, Z. Ouattara, K. Ouattara - Mali - pages 193-198


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Monsieur Mamadou Lamine Diakité Les rétrécissements de l’urètre au CHU Gabriel Touré. A propos de 77 cas Les rétrécissements de l’urètre au CHU Gabriel Touré. A propos de 77 cas est évalué 1,5 étoiles

Auteurs : ML Diakite, T. Fofana, M. Sanogo, S.A. Kane, Z. Ouattara, K. Ouattara - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 193-198


Résumé

Cette étude avait pour but de déterminer les aspects épidémiologique, clinique, radiologique et thérapeutique du rétrécissement urétral dans le service d’urologie CHU Gabriel Touré. L’étude était rétrospective et a porté sur 77 dossiers de patients admis dans le service pour rétrécissement de l’urètre sur une période de 3 ans (octobre 2005 à janvier 2008). Nous avons inclus les dossiers de tous patients porteurs d’un rétrécissement urétral diagnostiqué et opéré dans le service pendant la période d’étude. Les dossiers incomplets ont été exclus.
La prévalence du rétrécissement urétral a été de 12,09%, l’âge moyen des patients était de 50,5 ans (3 ans et 92 ans). Le principal motif de consultation était la dysurie dans 58,56%. L’UCR a permis de poser le diagnostic, surtout de préciser le siège et la multiplicité du rétrécissement chez tous les patients. La longueur moyenne du rétrécissement était de 1 cm (0,5 à 3 cm). Le traitement a été dans 55,84% une dilatation urétrale, suivie de la mise en place d’une sonde à demeure. Les suites opératoires ont été marquées dans 27,27% des cas par une urétrite sur sonde.
La prise en charge du rétrécissement urétral reste problématique au Mali. Elle est rendue difficile par le manque de moyens techniques. C’est une pathologie invalidante pour l’adulte qui affecte sa vie socio-professionnelle.


Summary
Urethral stricture in Gabriel Toure UTH, about 77 cases

This study aimed to determine the epidemiological, clinical, radiological and treatment of urethral stricture in the Urology department of UTH Gabriel Touré. The study was retrospective and focused on 77 patients admitted for urethra stricture for 3 years period (from October 2005 to January 2008). We included all patients with urethral stricture diagnosed and operated in the urology department during the study period. Incomplete applications are excluded.
The prevalence was 12.09% ; the average age of patients was 50.5 years (3-92 years). The main symptom was dysuria (58.56%). Urethocystography diagnosed especially the site and the multiplicity of stricture in all patients. The average length of the stricture was 1 cm (0.5 to 3 cm). The treatment was urethral dilation (55.84%) followed by urethral catheterism. Postoperative urethritis probe was observed in 27.27% of cases.
The management of urethral stricture remains a problem in Mali. It’s difficult by the lack of technical means. It is a debilitating disease that affects the adult’s socio-professional life.



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Docteur Hubert Yao Hypertension artérielle de Novo compliquée de l’adulte en milieu hospitalier noir africain
K.H. Yao, S. Sanogo, A.Y.O. Binan, A. Hue Lou, A.D. Diallo - Côte d'Ivoire - pages 199-203


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Docteur Hubert Yao Hypertension artérielle de Novo compliquée de l’adulte en milieu hospitalier noir africain Hypertension artérielle de Novo compliquée de l’adulte en milieu hospitalier noir africain est évalué 1 étoiles

Auteurs : K.H. Yao, S. Sanogo, A.Y.O. Binan, A. Hue Lou, A.D. Diallo - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 199-203


Résumé

L’hypertension artérielle (HTA) peut être révélée par des complications. Nous avons réalisé cette étude dans le but de décrire le profil épidémiologique de l’HTA de novo compliquée.
Patients et méthode : Il s’agissait d’une étude longitudinale prospective de 18 mois ayant inclus tout patient non hypertendu connu présentant une HTA à l’examen clinique.
Résultats : Sur 119 patients admis pour HTA compliquée, 31 n’étaient pas hypertendus connus, soit une fréquence d’HTA de novo de 26%. L’âge moyen était de 44 ans avec des extrêmes de 18 ans et 82 ans. Une prédominance masculine a été observée avec un sex-ratio de 2,44. Les patients avaient pour antécédents des œdèmes des membres inférieurs (19,3%), une HTA familiale (9,6%) et étaient admis pour perte de connaissance (35,4%), dyspnée (29%), déficit de l’hémicorps (12,9%) et vomissements (9,6%). Les signes cliniques étaient l’anémie (48,3%), l’œdème aigu du poumon (38,7%), le syndrome pyramidal (38,7%). Les complications étaient respectivement rénales (58%), neurologiques (38,7%) et cardiaques. La mortalité de 25,8% était liée aux complications cérébro-vasculaires et/ou rénales.
Conclusion : Un patient sur quatre admis pour HTA compliquée ne se savait pas hypertendu. Un patient sur trois était hypertendu du fait d’une glomérulopathie chronique.


Summary
Complicated Novo hypertension in adults in black African hospital

Hypertension can be revealed by complications. We carried out this study in order to describe the epidemiological profile of complicated Novo hypertension.
Patients and method: It was about a prospective longitudinal study of 18 months that involved all patients without hypertension history who presented hypertension on clinical examination.
Results Out of 119 patients admitted for complicated hypertension, 31 were not known hypertensive that is a frequency of Novo hypertension of 26%. The mean age was 44 years with extremes of 18 and 82 years. A male predominance was observed with a sex ratio of 2.44. Patients presented a history of lower limbs edema (19.3%), family hypertension (9.6%) and they were admitted for loss of consciousness (35.4%), dyspnea (29%), deficit of hemibodies (12.9%) and vomiting (9.6%). Clinical signs were anemia (48.3%), acute pulmonary edema (38.7%), and pyramidal syndrome (38.7%). Complications were respectively, renal (58%), neurological (38.7%) and cardiac. Mortality, in the order of 25.8% was related to cerebrovascular and/or renal complications.
Conclusion: One in four patients admitted for complicated hypertension was not known hypertensive. One in three patients was hypertensive due to chronic glomerulopathy.



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Docteur Khalifa Ababacar Wade Amputation de jambe au décours d’un syndrome de Lyell par prise de paracétamol
K.A. Wade, E.H.M. Niang, B. Diatta - Sénégal - pages 205-210


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Docteur Khalifa Ababacar Wade Amputation de jambe au décours d’un syndrome de Lyell par prise de paracétamol Amputation de jambe au décours d’un syndrome de Lyell par prise de paracétamol est évalué 2,625 étoiles

Auteurs : K.A. Wade, E.H.M. Niang, B. Diatta - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 205-210


Résumé

La nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell est l’urgence dermatologique la plus grave. Elle résulte le plus souvent d’une allergie médicamenteuse. Elle est rare et imprévisible mais grave et potentiellement mortelle. Les survivants sont souvent exposés à de nombreuses complications et de lourdes séquelles.
Les auteurs rapportent un cas de syndrome de Lyell chez un adolescent de quinze ans au décours d’une prise de paracétamol pris en charge au niveau de la réanimation médicale de l’hôpital Principal de Dakar.
Cette toxidermie était apparue 10 jours après la prise médicamenteuse. Le tableau avait rapidement évolué vers une nécrolyse épidermique toxique atteignant plus de 50% de la surface corporelle avec "signe de Nicolski" positif définissant le syndrome de Lyell. Le patient avait présenté une atteinte ophtalmique, quasi constante dans le Lyell, et une insuffisance rénale.
L’évolution a été marquée par une complication infectieuse nosocomiale à Acinetobacter baumanii et une gangrène humide bilatérale des deux jambes qui avaient motivé une amputation bilatérale devant la survenue d’un choc septique. Le patient a été transféré dans un service d’appareillage après 45 jours de séjour en réanimation.
Le paracétamol est un antalgique antipyrétique d’utilisation très large dans nos régions. La survenue d’un syndrome de Lyell bien que rare reste une complication possible et potentiellement mortelle.


Summary
Leg amputation due to Lyell’s syndrome occurred after taking paracetamol

Toxic epidermal necrolysis or Lyell’s syndrome is the most severe skin emergency. It is most often the result of a drug allergy. It is rare and unpredictable but serious and potentially fatal. Survivors are often exposed to many complications and heavy sequelae.
The authors report a case of Lyell syndrome in a teenager of fifteen year-old in the course of taking paracetamol, taken care at the intensive care unit of the main hospital of Dakar. This cutaneous drug-reaction appeared 10 days after taking medication. The clinical picture had quickly evolved into a toxic epidermal necrolysis reaching more than 50% of the body surface with a positive "Nikolsky’s sign" setting the Lyell’s syndrome.
The patient had presented an ophtalmic injury, almost constant in Lyell’s syndrome, and renal failure. The evolution was marked by an Acinetobacter baumanii nosocomial infectious complication and a bila-teral moist gangrene of both legs which had led to a bilateral amputation because of the occurrence of a septic shock. The patient was transferred to a service of equipment after 45 days of stay in ICU.
Paracetamol is an antipyretic analgesic very broad use in our regions. The occurrence of Lyell’s syndrome is a rare though potentially fatal complication.



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L’anesthésie en urgence à la maternité de l’hôpital général de référence nationale de N’Djamena (Tchad)
M. Kaboro, M.A. Djibril, E. Zoumenou, P. Assouto, T. Lokossou, M. Chobli - Tchad - pages 211-220


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L’anesthésie en urgence à la maternité de l’hôpital général de référence nationale de N’Djamena (Tchad) L’anesthésie en urgence à la maternité de l’hôpital général de référence nationale de N’Djamena (Tchad) est évalué 3 étoiles

Auteurs : M. Kaboro, M.A. Djibril, E. Zoumenou, P. Assouto, T. Lokossou, M. Chobli - Tchad
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 211-220


Résumé

Objectif : Faire l’état des lieux en matière d’anesthésie réalisée dans le cadre des urgences obstétricales et gynécologiques à la maternité de l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) de N’Djaména.
Patientes et méthode : Il s’agit d’une étude prospective et descriptive réalisée pendant une période de 5 mois allant du 1er septembre 2010 au 31 janvier 2011. Ont été incluses dans l’étude, toutes les patientes en âge de procréer ou non, admises en urgence au bloc opératoire de la maternité pour une intervention chirurgicale obstétricale ou gynécologique.
Résultats : L’étude a concerné 275 femmes anesthésiées en urgence pour une intervention chirurgicale obstétricale ou gynécologique, soit une moyenne de 0,72 patiente anesthésiée par jour. Les anesthésies réalisées en urgence ont représenté 79,20% des anesthésies durant cette période. L’âge moyen des patientes a été de 27 ans avec des extrêmes de 13 ans et 53 ans. Les tranches d’âge les plus concernées ont été celles de 15 à 19 ans, 20 à 24 ans et 25 à 29 ans. Elles ont constitué 63,98% des femmes anesthésiées en urgence. 43,64% des femmes anesthésiées étaient référées par les hôpitaux de District et par les centres de santé périphériques contre 56,36% de femmes non référées venues directement à l’HGRN. L’AG a été réalisée chez 96% de femmes contre la rachianesthésie qui a été pratiquée chez 3,60% de femmes. Les patientes classées ASA I et ASA II ont représenté 89,45% de l’effectif. 84,73% de patientes ont été anesthésiées pour les urgences obstétricales chirurgicales contre 15,27% pour les urgences gynécologiques chirurgicales. Les indications de l’anesthésie en urgence ont été surtout : la césarienne dans 84,73% des cas et la grossesse extra-utérine rompue dans 7,64% des cas. Le refus de l’intervention chirurgicale par certains membres influents de la famille (28,08% des causes de retard), est la deuxième cause de retard à l’intervention après la difficulté ou l’impossibilité d’achat de médicaments par la famille (43,84% des causes de retard). Les types de complications les plus observés en per ou en post-opératoire ont été les complications cardiovasculaires dans 36,65% des cas et les complications respiratoires dans 29,83% des cas. La complication la plus observée a été l’hypotension artérielle. L’éclampsie et la rupture utérine ont été les principales pathologies qui ont contribué au décès. La mortalité précoce liée à l’anesthésie a été de 4%.
Conclusion : Dans l’anesthésie pratiquée en urgence à la maternité de l’HGRN de N’Djamena, une partie importante des décès a concerné les femmes référées des hôpitaux de district. Une politique dynamique de formation des praticiens d’anesthésie et de gynéco-obstétrique en nombre suffisant est une nécessité qui s’impose d’urgence aux décideurs. Tous les acteurs qui œuvrent pour réduire la mortalité maternelle doivent avoir à l’esprit qu’il n’y a pas d’alternative à cette politique de formation.




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Docteur Emmanuel Nzau Ngoma Hystérectomie aux Cliniques Universitaires de Kinshasa : de 2002 à 2010
NE. Nzau, E. Mboloko, N.F.B. Tandu-Umba, L.D. Lokengo - Congo-Kinshasa - pages 221-230


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Docteur Emmanuel Nzau Ngoma Hystérectomie aux Cliniques Universitaires de Kinshasa : de 2002 à 2010 Hystérectomie aux Cliniques Universitaires de Kinshasa : de 2002 à 2010 est évalué 1 étoiles

Auteurs : NE. Nzau, E. Mboloko, N.F.B. Tandu-Umba, L.D. Lokengo - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 221-230


Résumé

L’hystérectomie est l’intervention majeure la plus fréquente en gynécologie. Il y a trois décades, une étude menée aux Cliniques Universitaires de Kinshasa avait noté que l’hystérectomie était pratiquée dans 68,2% pour myome utérin et dans 10,18 % pour indications obstétricales. La voie d’abord avait été abdominale dans 96,9% de cas. Nous avons revu les hystérectomies pratiquées dans la même institution en vue de décrire les caractéristiques des patientes, de dégager la tendance en rapport avec sa fréquence, ses principaux types, ses indications, ses complications et d’autres caractéristiques associées à sa pratique.
Méthodologie : Etude documentaire portant sur les cas d’hystérectomie pratiquée du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2010. L’âge, la parité, le statut matrimonial, les antécédents d’une chirurgie abdominale, l’état de ménopause, les indications, les voies d’abord, les types d’hystérectomies, le temps opératoire, les complications et le séjour hospitalier postopératoire ont été étudiés. Le seuil de signification était fixé à p = 0,05.
Résultats : 469 hystérectomies ont été pratiquées sur 9 ans. L’âge moyen des patientes était de 47,2 ± 10,2 ans. Plus des trois quarts de patientes étaient mariées (82,30%). La myomatose utérine a indiqué l’hystérectomie dans 42,22%. La voie vaginale représentait 4,05% de cas. L’hystérectomie totale inter annexielle était pratiquée dans 57,14% de cas. La durée moyenne de l’hystérectomie par voie abdominale était de 173,37 ± 51,44 minutes alors qu’elle était de 111,11 ± 53,02 minutes pour l’hystérectomie vaginale (p = 0,008). Le séjour hospitalier postopératoire moyen était de 7,73 ± 3,38 jours pour l’hystérectomie vaginale et de 14,07 ± 7,55 jours pour la voie abdominale (p = 0,000).
Conclusion : L’hystérectomie reste une des interventions les plus pratiquée dans le département de gynécologie et obstétrique des Cliniques Universitaires de Kinshasa. La myomatose utérine est l’indication la plus fréquente et le type le plus fréquent est l’hystérectomie totale inter annexielle. Le temps opératoire et le séjour postopératoire restent longs surtout pour l’hystérectomie abdominale.


Summary
Hysterectomy in the University Hospital of Kinshasa: a review from 2002 to 2010

Hysterectomy is one of the commonest interventions in gynecology. A study conducted 30 years ago at the University Hospital of Kinshasa found that 68,2% of hysterectomies were performed for uterine fibroid and 10,18% for obstetrical indications. The abdominal hysterectomy represented 96,9%. We reviewed cases of hysterectomies performed into the same institution in order to describe patients’ characteristics, to have trends about its frequency, mean types, indications, complications and other characteristics associated to its practice.
Methodology: We retrieved hysterectomies performed from January, 1st 2002 to December, 31st 2010. Age, parity, matrimonial status, abdominal surgical history, menopausal state, indications, surgical approach, types of hysterectomies, operating time, complications, postoperative hospital stay were studied. The threshold of statistical significance was p = 0,05.
Results: 469 hysterectomies were performed within 9 years. The mean age was 47,2 ± 10,2 years. More than Three quarters of patients were married (82,30%). In 42,22%, hysterectomy was indicated for uterine fibroid. Vaginal hysterectomy represented 4,05%. Total hysterectomy without oophorectomy was performed in 57,14%. The mean operating time was 173,37% minutes for abdominal hysterectomy and 111,11 ± 53,02 minutes for vaginal hysterectomy (p = 0,008). The mean post-operative hospital stay was 7,73 ± 3,38 days for vaginal hysterectomy and 14,07 ± 7,55 days for abdominal hysterectomy (p = 0,000).
Conclusion: Hysterectomy remains one of the most practiced interventions in the Department of Obstetrics and Gynecology of the University Hospital of Kinshasa. The uterine fibroid in the most frequent indication and total hysterectomy without oophorectomy is the most frequent type. The operative time and the postoperative stay remain long specially for abdominal hysterectomy.



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Madame Sanata Bamba Enquête sur les médicaments vendus dans le marché parallèle à usage antipaludique dans la ville de Ouagadougou, Burkina Faso
S. Bamba, I. Sangare I, R. Nossamba-Dioumande R, A. Zida, B. Sondo, TR Guiguemde - Sénégal - pages 231-236


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Madame Sanata Bamba Enquête sur les médicaments vendus dans le marché parallèle à usage antipaludique dans la ville de Ouagadougou, Burkina Faso Enquête sur les médicaments vendus dans le marché parallèle à usage antipaludique dans la ville de Ouagadougou, Burkina Faso est évalué 1,5 étoiles

Auteurs : S. Bamba, I. Sangare I, R. Nossamba-Dioumande R, A. Zida, B. Sondo, TR Guiguemde - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 231-236


Résumé

Introduction : Une enquête transversale a été réalisée sur les médicaments de la rue à usage antipaludique dans la ville de Ouagadougou. Elle avait pour objectifs de décrire les différentes familles d’anti-paludiques de la rue de Ouagadougou, leurs doses et leurs présentations et d’évaluer l’importance des combinaisons thérapeutiques à base de dérivés d’artémisinine (CTA) dans ces antipaludiques.
Matériel et méthode : Les vendeurs étaient inclus dans l’étude par échantillonnage accidentel, au gré des rencontres entre l’enquêteur et ces vendeurs dans leurs sites de vente. La technique utilisée pour la collecte des données était l’interview.
Résultats : Les vendeurs des antipaludiques de la rue étaient des jeunes, d’âge moyen de 21,3 ans. Ils sont tous de sexe masculin et 56% d’entre eux n’ont pas été scolarisés. Ont été recensés 517 schizonticides appartenant à deux groupes d’action pharmacologique : les amino-4 quinoléines dans 69,3% des cas et les sulfamides dans 30,7%. Il n’y avait aucun médicament à base d’artémisine. Tous les médicaments antipaludiques recensés avaient une dénomination commune et internationale (DCI) associés au nom commercial ou de fantaisie. Certains étaient des copies de spécialités connues dans le circuit licite de médicament. Ainsi, on a retrouvé 19,9% de copies de Maloxine® sous le nom de Melaxime, et 15,5% de copies de Nivaquine® sous les noms de Nirupquin et Viviaquin. Les conditionnements de ces copies étaient calqués sur celui des originaux. Tous les antipaludiques recensés étaient administrables par voie orale. Parmi les 517 antipaludiques recensés, 353 (soit 68,3%) portaient une date de péremption en cours de validité au moment de l’enquête.
Discussion : Les vendeurs ne maîtrisaient pas les posologies des antipaludiques : celles des enfants étaient systématiquement la moitié des adultes. Les posologies mal adaptées contribuent à l’émergence de souches résistantes de Plasmodium falciparum et à l’augmentation de formes graves de paludisme. Notre étude n’a pas retrouvé d’antipaludiques à base d’artémisinine. Ceci serait une aubaine pour nos pays qui doivent renforcer les mesures réglementaires pour empêcher la vente illicite de ces dernières molécules qui restent efficaces contre le paludisme.


Summary

Introduction: An exploratory survey was carried out on the street medicines to use control malaria in the city of Ouagadougou. It aimed to describe the various families from antimalarial drugs of the street of Ouagadougou, their amounts and their presentations and to evaluate the importance of the Artemisinine based combination therapies (ACT) among these antimalarial drugs.
Material and method: Salesmen were included in the study by accidental sampling, according to the meetings between the investigator and these salesmen in their sites of sale. The technique used for the data collection was the interview.
Results: The salesmen of antimalarial drugs of the street were young people, of 21.3 years middle age. They are all of male sex and 56% were not provided education. 517 schizontocidal were listed; belonging to two action groups pharmacological: amino-4 quinolones in 69.3% of the cases and sulphamides in 30.7%. There was no drug containing artemisinine. All the recorded antimalarial drugs had a common and international denomination (DCI) associated with trade name or with imagination. Some were copies of specialties known in the licit circuit of drug. Thus, these were 19.9% of copies of Maloxine® under the name of Melaxime, and 15.5% of copies of Nivaquine® under the name of Nirupquin and Viviaquin. Conditionings of these copies were copied on that of the originals. All the antimalarial drugs listed were administrable by oral route. Among the 517 antimalarial drugs 353 (that is to say 68.3%) had a valid expiry date at the time of the investigation.
Discussion: The salesmen did not control dosage of the antimalarial drugs : those of the children were systematically half of the one of adults. Badly adapted dosage contributes to the emergence of resistant strains of Plasmodium falciparum and to the increase in serious forms of malaria. Our study did not find antimalarial drugs containing artemisinin. This would be a godsend for our countries which must reinforce lawful measurements to prevent the illicit sale of these last molecules which remain effective against malaria.



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