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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Etude de la couverture vaccinale contre l’hépatite virale B chez les agents de santé de Pointe-Noire, Congo
F. Bossali, L. Koumou-Okandzé, O.G. Ngouloubi, R. Taty-Taty - Congo-Brazzaville - pages 205-212
Etude de la couverture vaccinale contre l’hépatite virale B chez les agents de santé de Pointe-Noire, Congo 
Auteurs : F. Bossali, L. Koumou-Okandzé, O.G. Ngouloubi, R. Taty-Taty - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 205-212
Introduction : Les agents de santé sont un groupe à risque de contamination par le virus de l'hépatite B. L'objectif de notre étude a été d'évaluer la couverture vaccinale contre l'hépatite B chez le personnel de santé des hôpitaux publics de Pointe-Noire.
Méthodes : Il s'est agit d'une étude transversale, descriptive, comparative et analytique qui s'est déroulé du 1er au 30 avril 2011 chez des agents de santé.
Résultats : Deux-cent quarante neuf agents de santé ont été interrogés dans les 4 hôpitaux publics de Pointe-Noire. Il s'agissait de 97 hommes (39%) et 152 femmes (61%) d'âge médian 42 ans. Sur 249 agents : 92 (37%) ignoraient le risque de contamination par le virus de l'hépatite B ; 157 (63%) le savaient. 32 agents (13%) étaient vaccinés contre l'hépatite B contre 217 (87%). Sur 32 agents vaccinés : il y avait 22 (69%) hommes et 10 (31%) femmes ; 20 (62,5%) possédaient un carnet de vaccination contre 12 (37,5%). La couverture vaccinale était : 41,3% chez les médecins ; 4,3% chez les infirmières ; 2/23 chez les sages-femmes ; 2/18 chez les agents techniques de santé ; 2/17 chez les assistants sanitaires ; 2/16 chez les laborantins ; 1/3 chez les brancardiers et de 0 pour les autres groupes.
Conclusion : La couverture vaccinale contre l'hépatite B chez les agents de santé était très faible à Pointe-Noire en 2011. Compte tenu du risque de contamination ; nous recommandons aux directeurs des hôpitaux et le ministère de la santé d'organiser la vaccination contre l'hépatite B de tous les agents de santé au Congo-Brazzaville.
Introduction: Health care workers are at risk of Hepatitis B infection. The aim of our study was to screen Hepatitis B vaccination coverage among health professionals in public hospitals in Pointe-Noire.
Methods: We conducted a cross-sectional, descriptive, comparative and analytical study between April 1st and April 20th, 2011, among health professionals. Results: A total of 249 health workers from four public hospitals in Pointe-Noire were interviewed, including 97 men (39%) and 152 women (61%), of median age 42 years. Of these 249 individuals, 92 (37%) were unaware of the risk of Hepatitis B infection. Thirty-two individuals (13%) were vaccinated against Hepatitis B, including 22 men (69%) and 10 women (31%). Twenty workers (62.5%) had a vaccination card. Vaccination coverage concerned 41.3% of physicians, 4.3% of nurses, two of 23 mid-wives, two of 18 health technicians, two of 17 health assistants, two of 16 laboratory technicians, one of three stretcher-bearers and no one in the other groups.
Conclusions: Thirteen percent of health care workers in Pointe-Noire in 2011 were vaccinated against Hepatitis B. Given the risk of contamination, the directors of hospitals and the Ministry of Health should organize Hepatitis B vaccinations of all health workers in Congo-Brazzaville.
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La pathologie œsophagienne à l’hôpital universitaire de l’amitié de Bangui. Aspects épidémiologiques cliniques et endoscopiques
S.M. Camengo Police, B. Koffi, G. Service, N. PH. Boua Akelelo, J.R. Molowa Kobendo, S. Nangouma - Centrafrique - pages 213-218
La pathologie œsophagienne à l’hôpital universitaire de l’amitié de Bangui. Aspects épidémiologiques cliniques et endoscopiques Auteurs : S.M. Camengo Police, B. Koffi, G. Service, N. PH. Boua Akelelo, J.R. Molowa Kobendo, S. Nangouma - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 213-218
Objectif : Déterminer la prévalence de la pathologie œsophagienne à Bangui.
Patients et méthode : Pendant 13 mois nous avons mené une étude transversale longitudinale dans le service d'hépato-gastro-entérologie et de médecine Interne de l'Hôpital Universitaire de l'Amitié de Bangui. Tous les malades ayant donné leur consentement et subi une endoscopie digestive haute (EDH) ont été inclus. Les paramètres étudiés étaient épidémiologiques, cliniques et endoscopiques. Les données étaient collectées sur une fiche d'enquête individuelle à administration directe. L'analyse des données était faite sur le logiciel Epi info 3.5.2.
Résultats : Neuf cent quatre-vingt endoscopies digestives hautes étaient réalisées parmi lesquelles les anomalies œsophagiennes étaient observées chez 548 patients (55,9%). Il s'agissait de 278 hommes (50,7%) et de 270 femmes (49,3%) avec un sex-ratio (H/F) de 1,03. L'âge moyen était de 41,1 ans avec des extrêmes de 16 ans et 84 ans. Les principales indications de l'EDH étaient les épigastralgies (n = 224), les éructations (n=138), le pyrosis (n = 133), les régurgitations (n=115), l'ascite (n=78), les vomissements (n = 72), l'hématémèse (n = 66). Les anomalies œsophagiennes retrouvées à l'EDH étaient l'œsophagite peptique (n = 239), les varices œsophagiennes (n = 134), œsophagite peptique et hernie hiatale (n = 81), hernie hiatale (n = 50), candidose œsophagienne (n = 25), œsophagite caustique (n = 15) et syndrome de Mallory-Weiss (n = 4).
Conclusion : La pathologie œsophagienne est fréquente. Elle touche les sujets jeunes. Les manifestations cliniques fréquentes sont les épigastralgies. Les principales anomalies endoscopiques sont l'œsophagite peptique, les varices œsophagiennes et la hernie hiatale.
Objective: To determine the prevalence of the esophageal pathology in Bangui.
Patient and method: During 13 months we led a longitudinal transverse survey in the service of gastroenterology hepatology and Internal medicine of the Academic hospital of the "Friendship" of Bangui. All patients having given their consent and having undergone the high digestive endoscopy (HDE) have been included were kept after illuminated consent. Studied parameters were epidemiological, clinical and endoscopic. Data were collected on an individual investigation card in direct administration. The analysis of the data was made on the software Epi info 3.5.2.
Results: Nine hundred and eighty HDE were achieved among which esophageal anomalies were observed among 548 patients (55,9%). It was about 278 men (50,7%) and of 270 women (49,3%) with a sex-ratio (H/F) of 1,03. The middle age was of 41,1 years with extremes of 16 years and 84 years. The main indications of the EDH were epigastric pain (n = 224), eructations (n = 138), heartburn (n = 133), regurgitations (n = 115), ascitis (n = 78), vomiting (n = 72) and bloody vomiting (n = 66). Esophageal anomalies recovered during the EDH were peptic esophagitis peptic (n = 239), esophageal varicose veins (n = 134), peptic esophagitis and hiatal hernia (n = 81), hiatal hernia (n = 50), esophageal candidosis (n = 25), caustic esophagitis (n = 15) and Mallory-Weiss syndrome (n = 4).
Conclusion: Esophageal pathology is frequent. It affects young patients. Epigastralgies are the frequent clinical demonstrations. Main endoscopic anomalies are the peptic esophagitis, esophageal varicose veins and hiatal hernia.
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Kyste amygdaloïde cervical de l’adulte
S. Ille, V. Koffi-Aka, N. Yavo, NT Ngouan Tano - Côte d'Ivoire - pages 219-222
Kyste amygdaloïde cervical de l’adulte 
Auteurs : S. Ille, V. Koffi-Aka, N. Yavo, NT Ngouan Tano - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 219-222
Les auteurs rapportent un cas de kyste amygdaloïde cervical chez une femme de 60 ans. Le scanner a en plus découvert des nodules thyroïdiens associés. L’exérèse du kyste couplée à une lobo-isthmectomie a été réalisée par voie de cervicotomie latérale. Le recul à 3 ans est satisfaisant sans récidive.
The authors report a case of lateral cervical cyst amygdaloid in a 60 years aged woman. CT Scan has also revealed associated thyroid nodules. Surgical removed of the cyst coupled with a lobo-isthmectomy was performed through lateral cervicotomy. The outcome after three years is correct without any recurrence.
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Dermatomyosite et polymyosite : 15 cas au Gabon
J. Iba Ba, JR Nzenze, A. Metoule, L. Missounga, S. Coniquet, R. Bignoumba Ibouili, J.B. Moussavou Kombila, JB Boguikouma - Gabon - pages 223-229
Dermatomyosite et polymyosite : 15 cas au Gabon 
Auteurs : J. Iba Ba, JR Nzenze, A. Metoule, L. Missounga, S. Coniquet, R. Bignoumba Ibouili, J.B. Moussavou Kombila, JB Boguikouma - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 223-229
Introduction : Les myopathies inflammatoires sont des maladies auto-immunes, du groupe des connectivites, peu diagnostiquées en zone sub-saharienne.
Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, incluant les myopathies inflammatoires répondant aux critères de Bohan et Peter, chez des sujets âgés de plus de 18 ans, nous avons voulu préciser la prévalence hospitalière et tenter de dégager les caractéristiques dans la population gabonaise.
Résultats : Quinze patients (10 femmes, 5 hommes) de 36 ans d'âge moyen étaient inclus dans l'étude. Les signes musculaires (n = 15), articulaires (n = 4), et cutanées (n = 3) constituaient les manifestations cliniques prédominantes, apparaissant en saisons de faibles température (n = 15). La créatinine phosphokinase (n = 15) était augmentée (n = 12) de 1,2 N à 82N, les anticorps anti-nucléaires (n = 15) étaient positifs (n = 7) de spécificité anti RNP (n = 1). L'électromyogramme (n = 6) retrouvait un syndrome myogène (n = 1), neurogène (n = 1), et l'association d'un syndrome neurogène et myogène (n = 4). La biopsie musculaire (n = 15), permettait à l'histologie de différencier une dermatomyosite (n = 9), d'une polymyosite (n = 6). Un hépatocarcinome (n = 1), et un néoplasie ovarienne (n = 1) étaient retrouvées en association avec la myopathie inflammatoire. La corticothérapie (n = 15) couplée au méthotrexate (n = 5) ou à l'azathioprine (n = 2) d'emblée ou en relais au cyclophosphamide (n = 2) permettait une évolution favorable. Trois décès ont été imputables : 1 aux complications évolutives attendues d'un hépatocarcinome, et 2 à un choc septique.
Conclusion : Les myopathies inflammatoires sont peu diagnostiquées au Gabon, avec des particularités climatiques et électromyographiques, à étudier sur une population plus importante.
Introduction: Inflammatory myopathies are autoimmune diseases, few diagnosed in sub-Saharan area.
Material and methods: In a retrospective, and monocentric study, including inflammatory myopathies cases meeting to the Bohan and Peter criteria's, in subjects over 18 year-old, we wanted to precise hospital prevalency and specify characteristics in Gabonese population.
Results: Fifteen patients (10 women, 5 men) of 36 mean-aged were included. Muscular signs (n = 15), arthralgias (n = 4), and cutaneous (n = 3) symptoms were dominant, appearing in dry seasons (n = 15). Creatinine-phospho-kinase (n = 15) was increased (n = 12) from 1,2 N to 82N, anti nuclear antibodies (n = 15) were positive (n = 7) with anti RNP specificity (n = 1). Electromyography (n = 6) found myogenic (n = 1) and neurogenic (n = 1) syndrome, and the association of neurogenic and myogenic (n = 4) syndrome. Muscular biopsy (n = 15), permit in histology to differentiate dermatomyositis (n = 9), and polymyositis (n = 6). Hepatocarcinoma (n = 1), and an ovarian neoplasia (n = 1) were found in association with the inflammatory myopathy. Corticosteroid (n = 15) coupled with methotrexate (n = 5) or azathioprin (n = 2) at once or in relay of cyclophosphamid (n = 2) allowed favorable evolution. Three deaths were attributable: one in the evolutionary complications of hepatocarcinoma, and two in a toxic shock.
Conclusion: Inflammatory myopathies are few diagnosed in Gabon, with climatic and electromyo-graphic particularities, needing study on more important population.
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Urgences hypertensives : aspects cliniques et évolutifs
M. Diao, FG Ba, Ad Kane, A. Sall, MB Ndiaye, M. Bodian, SA Sarr, M. Sarr, SA Ba - Sénégal - pages 231-236
Auteurs : M. Diao, FG Ba, Ad Kane, A. Sall, MB Ndiaye, M. Bodian, SA Sarr, M. Sarr, SA Ba - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 231-236
Introduction : L'urgence hypertensive recouvre toutes les situations d'élévation soudaine de la pression artérielle avec ou sans souffrance viscérale aiguë concomitante. Les objectifs de ce travail étaient d'étudier les aspects cliniques des urgences hypertensives et d'évaluer leur évolution.
Méthodologie : Nous avons mené une étude sur 2 ans, d'octobre 2008 à septembre 2010, au service de cardiologie de l'hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Les dossiers de patients âgés de 18 ans et plus, hospitalisés pour une HTA sévère (PA 3 180/110 mmHg) avec ou sans souffrance viscérale, ont été pris en compte. Les données épidémiologiques, de l'examen clinique et paraclinique avaient été recueillies. L'évolution sous traitement avait été appréciée.
Résultats : Sur 1795 patients hospitalisés, 264 étaient admis pour une hypertension artérielle. Il y avait 55 cas d'urgence hypertensive, représentant 3,1% des hospitalisés et 20,8% des cardiopathies hypertensives. L'urgence hypertensive vraie représentait 85,5% des cas et l'urgence hypertensive relative, 14,5% des cas. L'âge moyen était de 59,31 ans. On notait une prédominance féminine (sex ratio = 0,77). Les signes et symptômes les plus fréquents étaient les précordialgies (27,3%), la dyspnée et le déficit neurologique (21,8% chacun) pour les urgences hypertensives vraies et les épistaxis (9,1%), les céphalées (7,3%) et les vertiges (3,6%) pour les urgences hypertensives relatives. Les manifestations des urgences hypertensives vraies étaient dominées par celles cardio-vasculaires (61,8 %) suivies de celles neuro-vasculaires (32,8%). Les principaux facteurs déclenchant retrouvés étaient la rupture thérapeutique (61,8%) et l'écart de régime (49,1%). Les classes médicamenteuses administrées à l'admission et durant l'hospitalisation étaient dominées par les IEC (52,7%), les diurétiques (50,9%) et les inhibiteurs calciques (49,1%). Trente cinq patients (74,5%) avaient évolués favorablement et 6 patients (10,9%) avaient gardé des séquelles neurologiques. La mortalité globale était de 33 % dont 9,1% pendant l'hospitalisation.
Conclusion : Les urgences hypertensives sont dominées par l'urgence hypertensive vraie, dont la principale manifestation est l'insuffisance ventriculaire gauche aiguë. Elles restent graves et grevées d'une morbi-mortalité importante, d'où l'intérêt d'insister sur la prévention par une prise en charge correcte de l'HTA.
Introduction: Hypertensive emergency covers all situations of sudden rise of blood pressure with or without visceral concomitant acute suffering. The objectives of this work were to study the clinical aspects of hypertensive emergency and assess their evolution.
Method: We conducted a 2-year study, from October 2008 to September 2010, in the service of Cardiology of Aristide Le Dantec Hospital in Dakar. The records of patients aged 18 years and over, hospitalized for a severe HTA (PA 3 180/110 mmHg) with or without visceral pain, have been taken into account. Epidemiological, clinical and paraclinical examination had been collected. The evolution under treatment had been appreciated.
Results: On 1795 in-patients, 264 were admitted for hypertension. There were 55 cases of hypertensive emergency, representing 3.1% of the hospitalized and 20.8% of hypertensive heart disease. The true hypertensive urgency accounted for 85.5% of the cases and hypertensive urgency relating, 14.5% of cases. The average age was 59,31 years. There was a female predominance (sex ratio = 0.77). The most frequent symptoms and signs were precordialgia (27.3%), dyspnea and neurological deficit (21.8% each) for true hypertensive emergencies and epistaxis (9.1%), headache (7.3%) and dizziness (3.6%) for related hypertensive emergencies. Manifestations of true hypertensive emergencies were dominated by cardiovascular ones (61.8%) followed by neuro-vascular ones (32.8%). The main triggering factors found were therapeutic failure (61.8%) and the gap of regime (49.1%). Drug classes administered at admission and during hospitalization were dominated by the IEC (52.7%), diuretics (50.9%) and calcium antagonists (49.1%). Thirty-five patients (74.5%) had evolved favorably and 6 patients (10.9%) had kept neurological sequelae. Overall mortality was 33% 9.1% during hospitalization.
Conclusion: Hypertensive emergencies are dominated by the true hypertensive emergency, the main manifestation is acute left ventricular failure. They remain serious and have an important morbidity-mortality, hence the interest to emphasize prevention through a correct support for hypertension.
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Endoscopie en Oto-Rhino-Laryngologie : experience du service d’ORL - CHU de Brazzaville
D. Akolbout, A. Tall, G. Ondzotto, T. Fouemina, E.M. Diop - Congo-Brazzaville - pages 237-240
Endoscopie en Oto-Rhino-Laryngologie : experience du service d’ORL - CHU de Brazzaville 
Auteurs : D. Akolbout, A. Tall, G. Ondzotto, T. Fouemina, E.M. Diop - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 237-240
Introduction : L'endoscopie des voies aéro-digestives supérieures est une pratique courante en ORL. L'objectif de cette étude a été de rapporter sa fréquence, ses indications et résultats, au plan épidémiologique et de la pathologie sous-jacente ayant indiqué l'examen endoscopique, dans service d'ORL du CHU de Brazzaville.
Méthodologie : Il s'agissait d'une étude rétrospective, allant de janvier 2000 à décembre 2011. Les paramètres étudiés étaient l'âge, le sexe, le type d'endoscopie, la répartition de la pathologie ayant indiqué l'endoscopie et les suites.
Résultats : Deux cent quatre-vingt onze endoscopies au tube rigide ont été réalisées, toutes sous anesthésie générale. Les enfants représentaient 52,57% des cas, les sujets de sexe masculin, 62,88% pour 37,11% de sujets de sexe féminin. La laryngoscopie directe en suspension, 54,29% et l'œsophagoscopie au tube rigide avec 40,54% de cas ont été les gestes les plus couramment réalisés. La cavoscopie, 4,81% et la laryngo-trachéo-bronchoscopie, 0,34% représentaient la 2ème série d'examens réalisés. Les indications ont été dominées par les corps étrangers (46%) et les cancers (32%). Les pseudotumeurs (17 %), les causes inflammatoires ont représenté 5%. Les suites opératoires ont été simples dans la majorité des cas.
Conclusion : L'endoscopie garde une place importante dans l'exploration des voies aérodigestives de la sphère ORL dans notre pratique. Ses atouts sont importants aussi bien au plan diagnostique que thérapeutique.
Introduction: The upper aero-digestive tract endoscopy is a frequently used exploration technique in our office. The aim of this study was to give precision on its indications and results in the ENT unit in the Brazzaville UTH.
Method: This was a retrospective study based on consultation of patient's files from January 2000 to December 2011.
Results: The main results were : 291 endoscopies were performed, all under general anesthesia. Children represented 52,57% of cases, the men were 62, 88% of cases, but female patients represented 37,11% of cases. Amongst the different methods used, the suspension laryngoscopy was most performed (54,29% of cases), it was followed by the rigid tube esophagoscopy in 40,54% of cases. These two endoscopies were followed by cavoscopy and trachea-bronchoscopy in 4,81% and 0,34% of the cases. Indications were dominated by suspicion of foreign bodies in 46% of cases and tumors in 32%. The pseudo tumors in 17% of cases, the inflammatory causes represented 5% of cases. The post surgery consequences were uneventful in majority of the cases.
Conclusion: Endoscopy still occupies an important place in the exploration of the aero digestive tract in our daily practice. Its properties are also important in diagnosis and treatment.
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La tuberculose ostéoarticulaire extra-vertébrale à Madagascar : à propos de 37 cas
SSEN Rabesalama, A. Randrianirina, NNM Razafimanjato, A. Rakotoarijaona, HJC Razafimahandry, H.N. Rakoto-Ratsimba - Madagascar - pages 241-246
La tuberculose ostéoarticulaire extra-vertébrale à Madagascar : à propos de 37 cas Auteurs : SSEN Rabesalama, A. Randrianirina, NNM Razafimanjato, A. Rakotoarijaona, HJC Razafimahandry, H.N. Rakoto-Ratsimba - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6005 - Mai 2013 - pages 241-246
Propos : Les tuberculoses ostéoarticulaires sont rares. Par contre, il existe une recrudescence importante des formes extra-vertébrales en particulier dans les pays en développement au cours des 2 dernières décennies. Notre objectif est de montrer les aspects épidémiologique, diagnostique et thérapeutique des tuberculoses ostéoarticulaires extra-vertébrales à Madagascar.
Patients et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective de 37 cas de tuberculose ostéo-articulaire extra-vertébrale colligés entre 1996 et 2011. Le diagnostic est retenu après confirmation bactériologique, ou histologique, ou avec des arguments de présomptions.
Résultats : Trente sept cas sont colligés, avec une sex-ratio de 2,7 et un âge moyen de 19 ans. La notion de contage est trouvée dans 16% des cas. Un antécédent de tuberculose pulmonaire et/ou urogénitale est présent dans 10% des cas et un facteur de risque dans 13% des cas. Le délai de consultation après l'apparition des signes cliniques varie de 4 mois à 3 ans. La douleur motive la consultation dans 75% des cas. Les genoux sont les plus touchés (51%). La tuberculose multifocale est observée dans 13% des cas. Le diagnostic a été retenu sur preuve histologique et/ou bactériologique dans 81% des cas. Le traitement antibacillaire de 8 mois a permis la guérison dans tous les cas.
Conclusion : Par rapport à la littérature, nos résultats montrent des patients beaucoup plus jeunes avec une prédominance masculine. La localisation principale est le genou et les formes multifocales sont fréquentes. Le traitement antibacillaire de 8 mois suffit dans tous les cas, mais nous n'avons pas encore assez de recul.
About: Osteoarticular uberculosis are rare. By cons, there is a sharp rise of extravertebral forms, particularly in developing countries. Over the last two decades. Our goal is to show epidemiological, diagnostic and therapeutic aspects of osteoarticular extravertebral tuberculosis in Madagascar.
Patients and methods: This is a retrospective study of 37 cases of osteoarticular extravertebral tuberculosis collected between 1996 and 2011. The diagnosis is retained after bacteriological or histological confirmation or presumption arguments.
Results: Thirty-seven cases were collected, with a sex ratio of 2,7 and an average age of 19 years ; The notion of contagion is found in 16% of cases. A history of pulmonary and/or uroogenital tuberculosis is present in 10% and a risk factor in 13% of cases. The consultation period after the onset of clinical signs ranged from 4 months to 3 years. Pain motivates consultation in 75% in cases. Knees are the most affected location (51%). Multifocal tuberculosis was observed in 13% of the cases. The diagnosis was made on histological and/or bacteriological evidence in 81% of the cases. The eight-month treatment against tuberculosis has healing in all cases.
Conclusion: Compared to the literature, our results show younger patients and a male predominance. The main location is the knee and a multifocal forum is frequent. Eight months antibacillary treatment is sufficient for the treatment against tuberculosis, but we do not have enough recoil yet.
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