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Médecine d'Afrique Noire

Médecine d'Afrique Noire N° 6010 - Octobre 2013

Médecine d'Afrique Noire

N° 6010 - Octobre 2013

Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Il y a actuellement 2383 articles.


Archives (par année de publication)

Sommaire du N° 6010 - Octobre 2013

Docteur Adama Ouattara Les urgences urologiques traumatiques au CHNU-HKM de Cotonou : aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques. A propos de 32 cas colligés en deux ans
A. Ouattara, J.G. Avakoudjo, P.P. Hounnasso, D. Cisse, F. DJM Hodonou, I. Gandaho, M. Yevi, R. Hodonou, C.E. Akpo - Bénin - 395-401


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Docteur Adama Ouattara Les urgences urologiques traumatiques au CHNU-HKM de Cotonou : aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques. A propos de 32 cas colligés en deux ans Les urgences urologiques traumatiques au CHNU-HKM de Cotonou : aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques. A propos de 32 cas colligés en deux ans est évalué 2,33333333333333 étoiles

Auteurs : A. Ouattara, J.G. Avakoudjo, P.P. Hounnasso, D. Cisse, F. DJM Hodonou, I. Gandaho, M. Yevi, R. Hodonou, C.E. Akpo - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 395-401


Résumé

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des urgences urologiques traumatiques au Centre National Hospitalier Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou.
Matériel et méthodes : Il s'est agi d'une étude descriptive rétrospective sur une période de 24 mois allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2009 au cours de laquelle nous avons enregistré 37 cas d'urgences urologiques traumatiques. Nous avons analysé rétrospectivement 32 dossiers qui étaient complets et exploitables.
Résultats : L'urgence traumatique urologique est l'apanage du sujet jeune avec un âge moyen de 32,3 ans, de sexe masculin (sex-ratio = 4) et actif. Les circonstances de survenue ont été dominées par les accidents de la circulation routière (40,62%), les complications iatrogènes chirurgicales (28,12%) et les accidents de travail (18,75%). Les lésions urogénitales étaient dominées par la rupture traumatique de l'urètre au cours des traumatismes du bassin, la ligature-section de l'uretère, les ruptures vésicales, les traumatismes fermés du rein et des organes génitaux externes.
Conclusion : L'urgence urologique traumatique a été relativement peu fréquente dans notre contexte de travail. Sa prise en charge en urgence a consisté en une cystostomie de drainage, une laparotomie ou une scrototomie exploratrice selon le cas et un traitement symptomatique médico-chirurgical. La'prise en charge a été multidisciplinaire.


Summary
Traumatic urological emergencies at Cotonou University Teaching Hospital. Epidemiology, diagnosis and management. About 32 cases during two years.

Objective: To describe the epidemiological profile, the diagnosis and management of traumatic urological emergencies at Cotonou University Teaching Hospital.
Material and methods: We have conducted a descriptive study of traumatic urological emergencies in the University Teaching Hospital of Cotonou, in Benin republic. During two years, 32 patient's records are retrospectively analyzed.
Results: The urological traumatic emergency is the prerogative of the young subject, the mean age was of 32,3 years, with predominance of active male sex (sex ratio = 4). Circumstances have been dominated by road traffic accidents (40,62%), iatrogenic injuries during pelvic surgery (28,12%) and work accidents (18,75%). Genitourinary lesions were dominated by the traumatic rupture of the urethra during the traumas of the basin, the ligature-section of the ureter, the bladder ruptures, closed injury of kidney and external genitalia.
Conclusion: Traumatic urological emergencies are not so common in our setting. Its management in emergency has mainly consisted in suprapubic cystostomy, exploratory laparotomy or scrototomy and medico-surgical symptomatic treatment with a multidisciplinary team.



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Docteur Aloïse Macaire Bani Anévrisme de l’aorte abdominale et ectasie de l’aorte ascendante compliquée de cardiomyopathie dilatée. A propos d’un cas
A.M. Bani, F. Ntsiba, C. Loemba-Mavoungou, M.M. Bidounga, D. Moukassa - Congo-Brazzaville - 403-408


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Docteur Aloïse Macaire Bani Anévrisme de l’aorte abdominale et ectasie de l’aorte ascendante compliquée de cardiomyopathie dilatée. A propos d’un cas Anévrisme de l’aorte abdominale et ectasie de l’aorte ascendante compliquée de cardiomyopathie dilatée. A propos d’un cas est évalué 2 étoiles

Auteurs : A.M. Bani, F. Ntsiba, C. Loemba-Mavoungou, M.M. Bidounga, D. Moukassa - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 403-408


Résumé

Les auteurs présentent l'observation d'un patient hospitalisé pour anévrisme de l'aorte abdominale associé à une ectasie de l'aorte ascendante, et compliquée de cardiomyopathie dilatée. Le traitement de l'anévrisme thoraco-abdominal est chirurgical lorsque le diamètre de l'anévrisme dépasse 60 mm (> 55 mm en présence de syndrome de Marfan ou de Loeys-Dietz). Ils mettent en évidence combien de fois la prise en charge en Afrique au sud du Sahara de ce type de cardiopathie est difficile en milieu médico-chirurgical, et dans une société sans sécurité sociale.


Summary
Aneuvrysm of the abdominal aorta and ectasia the ascending aorta of complicated cardiomyopathy dilated

The authors present the case of an abdominal aortic aneurysm associated with ectasia of the ascending aorta and complicated with cardiomyopathy dilated. The treatment of thoraco-abdominal aneuvrysm surgery is when the diameter of the aneurysm exceeds 60 mm (> 55mm in the presence of Marfan syndrome or Loeys-Dietz). They highlight how many times the management in sub-Saharan Africa of this type of heart disease is difficult in medical and surgical middle, and in a society without social security.



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Docteur Marcel Simaleko Mbeko Caractéristiques socio-démographiques et pratiques sexuelles à risque chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes à Bangui, République Centrafricaine
M.B. Simaleko, S.P. Camengo, J.D.D. Longo, A. Backo Richard, M. Bétchem, G. Gresenguet, L. Bélec, D. Piette - Centrafrique - 409-414


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Docteur Marcel Simaleko Mbeko Caractéristiques socio-démographiques et pratiques sexuelles à risque chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes à Bangui, République Centrafricaine Caractéristiques socio-démographiques et pratiques sexuelles à risque chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes à Bangui, République Centrafricaine est évalué 2,5 étoiles

Auteurs : M.B. Simaleko, S.P. Camengo, J.D.D. Longo, A. Backo Richard, M. Bétchem, G. Gresenguet, L. Bélec, D. Piette - Centrafrique
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 409-414


Résumé

p>Objectif : Montrer l'existence des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et décrire leurs caractéristiques sociodémographiques ainsi que leurs pratiques sexuelles à risque.
Patients et méthode : Nous avons mené une étude transversale, d'une durée d'un an, au Centre National de Référence des Infections Sexuellement transmissibles et de la Thérapie Antirétrovirale de Bangui. Cette étude a concerné uniquement les hommes ayant des rapports sexuels avec les autres hommes. Les variables étudiées étaient, les caractéristiques sociodémographiques, les comportements sexuels et prise de risques face au VIH. Les données recueillies à l'aide d'une fiche pré-établie avaient été analysées à l'aide du logiciel SPSS 12.0.
Résultats : Cent-trois HSH étaient inclus. L'âge variait entre 15 et 40 ans, avec une médiane à 23 ans. Soixante-quatre pour cent des HSH avaient un niveau d'étude secondaire, 55% avaient un niveau de connaissance moyen sur le VIH, 70% avaient leurs premiers rapports sexuels avant 16 ans, 98% avaient eu leurs premiers rapports sexuels sans préservatif ; 46% de leurs premiers partenaires sexuels étaient des hommes plus âgés. Cinquante pour cent des HSH ont au moins 3 partenaires sexuels au cours du dernier mois. Sept pour cent des HSH n'utilisaient jamais les préservatifs lors des rapports sexuels occasionnels. Cinquante-six pour cent des HSH sont bisexuels, 48% ont un profil uniquement réceptif au cours des rapports. Les pratiques sexuelles les plus fréquentes chez les HSH étaient : pénétration anale (98%), fellation (91%), baiser profond (92%), doigt-anus (86%).
Conclusion : Les HSH en République Centrafricaine, jusqu'alors insoupçonnés, représentent un groupe bien identifiable avec des pratiques à risque bien connues.


Summary
Socio demographic characteristics and sexual risk practices among men who have sex with men in Bangui, Central African Republic

Aim: To show the existence of men who have sex with men (MSM) in Bangui, and to describe their socio-demographic characteristics and their sexual practices at risk.
Patients and method: We conducted a cross-sectional study, for a period of one year, in the National Reference Center for Sexually Transmitted Diseases and Antiretroviral Therapy in Bangui. Were included, men who have sex with men. The studied variables were sociodemographic characteristics and sexual risk practices. Data collected using a survey form pre-established had been analyzed using SPSS 12.0 software.
Results: A total of 103 MSM were included. Their median age was 23 years (range, 15-40); 64% had received secondary education; 55% had low level information about HIV; 70% claimed having their first sexual intercourse before the age of 16 years; 50% had three or more sexual partners the last month; 56% defined themselves as bisexual. Most of them (98%) didn't use condom at their first sexual intercourse; 7% never used condom at occasional sexual intercourse; 46% had sexual intercourse with a male sexual partner older than them. Sexual practices included anal sex (98%); fellatio (91%); French kiss (92%), and anal fisting (86%).
Conclusion: Population of MSM in Central African Republic, previously unsuspected, is clearly identifiable as a group with well-known risk practices.



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Docteur Amadou Njifou Njimah Profil de la pathologie ORL à l’Hôpital Laquinitinie de Douala
A. Njifou Njimah, R. Ndjock, L. Essama, H. Moby, M. Motah, V. Fonyam, L.J. Bitang, J.C. Zambo Oyono, A. Ndjolo, C. Ebana Mvogo - Cameroun - 415-418


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Docteur Amadou Njifou Njimah Profil de la pathologie ORL à l’Hôpital Laquinitinie de Douala Profil de la pathologie ORL à l’Hôpital Laquinitinie de Douala est évalué 1 étoiles

Auteurs : A. Njifou Njimah, R. Ndjock, L. Essama, H. Moby, M. Motah, V. Fonyam, L.J. Bitang, J.C. Zambo Oyono, A. Ndjolo, C. Ebana Mvogo - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 415-418


Résumé

Objectif de l'étude : L'objectif de notre étude était de déterminer les principales affections ORL, leur incidence et leur distribution en fonction du sexe et de l'âge à l'hôpital Laquintinie de Douala au Cameroun.
Patients et méthode : Il s'agissait d'une étude descriptive et rétrospective effectuée du 1er janvier au 31 décembre 2009 au service d'ORL de l'Hôpital Laquintinie de Douala. Nous avons inclus tous les patients reçus en consultation présentant une pathologie ORL, les paramètres de l'étude étaient l'âge, le sexe et le type d'affection.
Résultats : Nous avons enregistré 3223 cas soit une incidence de 2,14%, l'âge de nos patients variait de 1 jour à 86 ans, avec 52,09% des cas entre 16 et 40 ans. Nous avons noté une prédominance féminine (57,28%). Concernant les types d’affections inventoriés, nous avons noté une prédominance des affections infectieuses à 50,92%, suivies des affections otologiques non-infectieuses entraînant surdité ou acouphènes à 19,24%, des rhinites allergiques à 15,79%, des traumatismes et corps étrangers ORL à 5,30%, des algies diverses à 5,24%, des tumeurs ORL et des malformations ORL respectivement à 2,70% et 0,43%. Au plan topographique, les affections rhino-sinusiennes étaient les plus fréquentes à 35,24%, suivies des affections otologiques à 32,30% et des affections pharyngo-laryngées à 17,15%. La rhino-sinusite était la pathologie la plus fréquente à 19,45%.
Conclusion : La pathologie ORL est dominée par les infections, elle concerne surtout les jeunes et plus le sexe féminin. La localisation rhino-sinusienne est la plus fréquente.


Summary
ENT pathology profile in Douala Laquinitinie hospital

Introduction: The objective of this study was to determine the different types of ENT diseases, incidence, age and sex distribution in Laquintinie Douala Hospital (Cameroon).
Methodology: It was a descriptive and retrospective study carried out from January 1st to December 31st 2009 in the ENT department at Laquinitinie hospital in Douala. All patients presenting ENT diseases were included in our study. The age, sex and type of disease were examined.
Results: We registered 3223 cases with incidence of 2.14%, the ages of our patients varied from one day to 86 years, with 52.09% between 16 and 40 years. We noted female predominance 57.28%. Looking at the different type of diseases, we had infectious diseases 50.92%, non-infectious ears diseases with deafness or humming ears 19.24%, allergic rhinitis 15.79%, ENT traumatism 5.30%, neuralgias 5.24%, ENT tumors 2.70%, ENT malformations 0.43%. From the topographic point of view, noses and sinus pathology were more frequent: 35.24%, followed by otologic pathology: 32.30% and pharyngo-laryngeal pathology, 17.15%. Rhinosinusitis was most the frequent disease: 19.45%.
Conclusion: The ENT diseases concerned mostly women, infections was the most frequent. On the topographic sphere, noses and sinus pathology was dominating.



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Professeur Djimon Marcel Zannou Risque cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH à l’hôpital universitaire de Cotonou, Bénin
D.M. Zannou, Y. Tchabi, C. Ahomadégbé, J. Akakpo, A. Azon-Kouanou, G. Adé, C. Ahouada, J. Bashi, I. Abdoulaye, K.D. Amoussou-Guenou, F. Houngbé - Bénin - 419-426


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Professeur Djimon Marcel Zannou Risque cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH à l’hôpital universitaire de Cotonou, Bénin Risque cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH à l’hôpital universitaire de Cotonou, Bénin est évalué 3 étoiles

Auteurs : D.M. Zannou, Y. Tchabi, C. Ahomadégbé, J. Akakpo, A. Azon-Kouanou, G. Adé, C. Ahouada, J. Bashi, I. Abdoulaye, K.D. Amoussou-Guenou, F. Houngbé - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 419-426


Résumé

Les trithérapies antirétrovirales entrainent à long terme des complications métaboliques qui sont des facteurs de risque de morbidité et de mortalité cardiovasculaires. L'objectif de l'étude était d'évaluer le niveau de risque cardiovasculaire (RCV) chez les personnes vivant avec le VIH dans le contexte de ressources limitées où le suivi cardiovasculaire des patients est insuffisant.
Matériel et méthodes : Etude transversale descriptive et analytique, conduite de janvier à avril 2010 sur 420 patients infectés par le VIH (210 traités et 210 non traités). Le RCV a été déterminé par la table de Framingham. A l'aide de la régression binomiale, les facteurs significativement associés à un RCV majeur (≥ 5%) ont été identifiés. Les intervalles de confiance ont été déterminés à 95%.
Résultats : Sur les 420 patients, 36% présentaient un niveau de RCV majeur. Les patients traités par les antirétroviraux avaient 4,75 fois le risque des non-traités (p < 0,001). Les molécules antirétrovirales dont l'utilisation étaient significativement associée à un RCV majeur étaient la Zidovudine : RP = 3,77 [2,18-6,51] et l'indinavir boosté par le ritonavir : RP = 2,72 [1,22-6,06]. En analyse multivariée, les variables tabagisme, antécédent de diabète familial et stade clinique OMS 3 et 4 étaient significativement associées à un RCV majeur avec des rapports de prévalence respectifs de 1,92 [1,07-3,44] ; 1,9 [1,04-3,45] et 1,68 [1,00-2,81].
Conclusion : Le traitement antirétroviral est associé à un risque RCV majeur chez le noir africain. Ce risque doit être prévenu par l'application de mesures hygiéno-diététiques et un suivi cardiologique chez tout patient traité par les antirétroviraux.


Summary
Cardiovascular risk among people living with HIV at the academic hospital of Cotonou, Benin

Using HAART leads long-term metabolic complications which are factors of cardiovascular morbidity and mortality. This study aims to evaluate cardiovascular risk level in people with HIV in the African context where there is no cardiovascular monitoring of patients under treatment.
Methods: Cross-section study, from January to April 2010 on 420 HIV infected patients; 210 treated by HAART (Group 1) and 210 non treated (Group 2). Cardiovascular risk (CVR) has been determined by the Framingham table. Factors associated to a CVR level ≥ 5% are determined by the binomial regression.
Results: 36% of the 420 patients had a CVR level ≥ 5%. When we compared group 1 and group 2, HAART has been associated to a CVR level ≥ 5%: OR = 4,75 [2,27-9,94]. Using of zidovudine: RP = 3,77 [2,18-6,51] orindinavir/ritonavir : RP = 2,72 [1,22-6,06] are significantly associated to CVR level ≥ 5%. In the multivariate model, smoking, familial diabetes history and WHO stage 3 or 4 are significantly associated to a CVR level ≥ 5% with the respective odds ratio : 1,92 [1,07-3,44] ; 1,9 [1,04-3,45] et 1,68 [1,00-2,81].
Conclusion: Antiretroviral treatment is associated to an important CVR level among black African peoples. This risk must be prevented by lifestyle measures and cardiovascular monitoring in all patients treated with HAART.



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Docteur Moustapha Sérémé Complications évolutives de la papillomatose laryngée au Burkina-Faso
M. Sereme, M. Ouattara, M. Kadyogo, YMC Gyébre, B. Ouedraogo, K. Ouoba - Burkina Faso - 427-431


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Docteur Moustapha Sérémé Complications évolutives de la papillomatose laryngée au Burkina-Faso Complications évolutives de la papillomatose laryngée au Burkina-Faso  est évalué 1 étoiles

Auteurs : M. Sereme, M. Ouattara, M. Kadyogo, YMC Gyébre, B. Ouedraogo, K. Ouoba - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 427-431


Résumé

Introduction : Le processus évolutif de la papillomatose laryngée juvénile même après un traitement curatif est encore incertain. Cette étude nous offre la possibilité de déterminer les évolutions possibles de cette pathologie dans notre contexte d'exercice.
Matériels et méthodes : L'étude a concerné les enfants d'âge compris entre 6 mois et 17 ans traités et suivi dans le service d'ORL du CHU Yalgado Ouédraogo pour une papillomatose laryngée entre novembre 2007 et octobre 2012.
Résultats : En per et post opératoire immédiat, les complications respiratoires ont prédominé, à type de dyspnées laryngées aiguës qui ont nécessité la pratique d'une trachéotomie dans 6 cas. En post opératoire secondaire, nos complications ont été essentiellement phonatoires sous la forme d'une dysphonie persistante (8 cas). Tardivement, la récurrence de la papillomatose laryngée a été la règle avec 33 cas de récidives. Le nombre de décès en per et post opératoire immédiate a été de 3.
Conclusion : La papillomatose laryngée, pathologie de l'enfant par excellence, est d'évolution en générale satisfaisante. Cependant, elle peut mettre en jeu de façon aiguë le pronostic vital par ses complications obstructives.


Summary
Evolutive complications of laryngeal papillomatosis in Burkina-Faso

Introduction: The process of juvenile laryngeal papillomatosis even after a cure is still uncertain. This study offers us the possibility to determine the possible evolutions of this pathology in our context of exercise.
Materials and methods: The study concerned children aged between 6 months and 17 years treated and followed in the ENT service of teaching hospital Yalgado Ouedraogo for laryngeal papillomatosis between November 2007 and October 2012. 
Results: In per and immediately postoperative, respiratory complications are predominated type of acute laryngeal airway obstruction that required practice of a tracheotomy in six cases. In secondary surgical post-operative, our complications were essentially phonatory in the form of persistent dysphonia (8 cases). Belatedly, the recurrence of laryngeal papillomatosis was the rule with 33 cases. The number of deaths per and immediate post-operative was three.
Conclusion: The evolution of the juvenile laryngeal papillomatosis is generally satisfactory; however, it can involve acute life-threatening of the child by obstructive complications.



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Professeur Ntagirabiri Rénovat Syndrome de l’intestin irritable chez l’adulte jeune au Burundi
R. Ntagirabiri, S. Niyonzima, A. Mumana - Burundi - 432-436


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Professeur Ntagirabiri Rénovat Syndrome de l’intestin irritable chez l’adulte jeune au Burundi Syndrome de l’intestin irritable chez l’adulte jeune au Burundi est évalué 3,66666666666667 étoiles

Auteurs : R. Ntagirabiri, S. Niyonzima, A. Mumana - Burundi
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 432-436


Résumé

But : Evaluer la prévalence du syndrome de l'intestin irritable (SII) et les facteurs de risques associés.
Méthodes : Enquête transversale menée à l'Université du Burundi en juillet 2011. Au total, 446 étudiants ont été invités à répondre à un questionnaire incluant les critères de Rome III pour le SII. L'anxiété, l'exercice physique et la prise quotidienne de l'eau et des aliments ont été aussi enquêtés.
Résultats : Quatre cents étudiants ont fourni des données exploitables pour l'étude. La prévalence du SII était estimée à 33,8% selon les critères de Rome III. Une différence statistiquement significative a été observée en faveur des filles : 40,9% IC 95% = [0,32 ; 0,50] versus 30,6% IC95% = [0,25 ; 0,36] chez les garçons : X² = 4,11 ; p < 0,05. Selon le symptôme dominant, trois groupes ont été identifiés : prédominance de constipation (49,6%), alternance diarrhée-constipation (41,5%) et prédominance de diarrhée (8,9%). Le haut niveau d'exercice physique (plus de 3 fois par semaine) améliorait la qualité de vie des étudiants ayant un SII tandis que l'anxiété et les plats alimentaires à base de manioc et de haricot déclenchaient des symptômes du SII.
Conclusion : Selon les critères de Rome III, la prévalence du SII était de 33,8%. L'exercice physique améliorerait la qualité de vie des individus ayant le SII. Améliorer et diversifier la qualité des aliments ainsi que l'exercice physique régulier pourront faire baisser le SII.


Summary
Irritable bowel syndrome in young adult in Burundi

Aim: To estimate the prevalence of irritable bowel syndrome (IBS) and linked factors.
Methods: A total of 446 students were asked in July 2011 to complete questionnaires including the Rome III criteria, anxiety, physical exercise and intake in water and food.
Results: Four hundred students gave complete data. The prevalence of IBS was 33,8% according to the Rome III criteria. There was a significant difference between female and male 40,9% CI95% = [0,32; 0,50] versus 30,6% CI95% = [0,25; 0,36]: X² = 4,11; p < 0,05. Most students had IBS-constipation dominance subtype (49.6%), followed by IBS mixed (alternance diarrhea–constipation) subtype (41.5%) and IBS diarrhea dominance subtype (8.9%). High exercise level (more than 3 times a week) improved the quality of life while anxiety and food based on cassava and beans induced IBS attack (symptoms).
Conclusion: The prevalence of IBS was 33,8% according to the Rome III criteria. High exercise level may improve the quality of life of IBS individuals. To improve and to vary the quality of food and to exercise regularly will help to reduce the SII prevalence



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Prévalence de l’hyperuricémie dans la population sénégalaise
N.N. Diouf, O. Boye, E.M. Saware, G. Lo, A. Sow-Ndoye, M. Djite, M. Sylla-Niang - Sénégal - 437-440


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Prévalence de l’hyperuricémie dans la population sénégalaise Prévalence de l’hyperuricémie dans la population sénégalaise est évalué 1 étoiles

Auteurs : N.N. Diouf, O. Boye, E.M. Saware, G. Lo, A. Sow-Ndoye, M. Djite, M. Sylla-Niang - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 437-440


Résumé

But : Etablir la prévalence de l'hyperuricémie dans la population sénégalaise.
Patients et méthodes : Etude rétrospective menée sur 6 ans sur des patients venus pour un bilan d'analyses sanguines au laboratoire d'analyses de biologie médicale de l'Hôpital Général de Grand-Yoff. L'âge, le sexe et la date de dépistage ont été recueillis et l&'uricémie de chaque malade a été notée.
Résultats : L'âge moyen des patients est de 53,60 ± 17,05 ans avec un sex-ratio hommes/femmes qui est égal à 0,60. La prévalence globale de l'hyperuricémie est de 20,61%. Elle est de 30,77% chez les hommes et de 14,52% chez les femmes (p < 0,001). La prévalence de l'hyperuricémie est plus élevée en 2010 chez les hommes et en 2011 chez les femmes. Les concentrations moyennes d'acide urique plasmatique, 366,94 ± 144,34 µmol/L chez les hommes et 280,72 ± 124,83 µmol/L chez les femmes (p < 0,001), augmentent avec l'âge.
Conclusion : L'hyperuricémie est fréquente dans la population sénégalaise avec une prévalence plus élevée chez les hommes que chez les femmes.


Summary
Prevalence of hyperuricemia in the Senegalese population

Purpose: To establish the prevalence of hyperuricemia in the Senegalese population.
Patients and methods: Retrospective study of 6 years on patients who came for blood analysis in testing laboratory of medical biology of Grand-Yoff General Hospital. Age, sex and date of screening were collected and serum uric acid of each patient was noted.
Results: The mean age of patients was 53.60 ± 17.05 years and the sex ratio men/women was 0.60. The overall prevalence of hyperuricemia was 20.61%. It was 30.77% for males and 14.52% for females (p < 0.001). The prevalence of hyperuricemia was higher in 2010 for men and in 2011 for women. Mean concentrations of plasma uric acid, 366.94 ± 144.34 µmol/L in men and 280.72 ± 124.83 µmol/L in women (p< 0.001), increased with age.
Conclusion: Hyperuricemia is common in the Senegalese population with a higher prevalence in men than in women.



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Docteur Etienne  Mokondjimobe Dépistage du trait drépanocytaire chez les jeunes recrues des forces armées congolaises
E. Mokondjimobé, R. Moutsitsa, J. Akiana, M. MBio, R. Mounkengué, F.R. Niama, P. Ibata, R.L. Dossou-Yovo, D. Moukassa, M. Diatewa, H-J. Parra - Congo-Brazzaville - 441-444


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Docteur Etienne  Mokondjimobe Dépistage du trait drépanocytaire chez les jeunes recrues des forces armées congolaises Dépistage du trait drépanocytaire chez les jeunes recrues des forces armées congolaises est évalué 1 étoiles

Auteurs : E. Mokondjimobé, R. Moutsitsa, J. Akiana, M. MBio, R. Mounkengué, F.R. Niama, P. Ibata, R.L. Dossou-Yovo, D. Moukassa, M. Diatewa, H-J. Parra - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 441-444


Résumé

Cette étude descriptive de type transversal, sur un échantillon de 160 sujets dont l'âge moyen était de 22,5 ± 0,26 ans, visait à évaluer la prévalence du trait drépanocytaire, qui est un critère de non-incorporation, chez les jeunes recrues des Forces Armées Congolaises. L'électrophorèse à pH alcalin a été utilisée pour l'identification de l'hémoglobine S et des autres fractions hémoglobiniques.
Les taux du trait drépanocytaire S et des fractions hémoglobiniques A1 et A2 ont été estimés, en moyenne, à 28,80%, 64,16%, et 1,5%, respectivement. Ces résultats sont conformes aux données de la littérature quant à la persistance du trait drépanocytaire S au sein de la population Bantou au sud du Sahara dont le taux varie entre 20% et 40%. Il en est de même pour la population saine de notre étude dont la répartition des fractions hémoglobiniques est conforme aux valeurs de référence.
Cependant, une réflexion éthique s'impose quant à la non-incorporation des porteurs du trait drépanocytaire dans les Forces Armées Congolaises.


Summary

This descriptive study of transverse type, on a sample of 160 subjects whose average age was 22.5 ± 0.26 years, aimed to evaluate the prevalence of the sickle cell anaemia trait, that is a criteria of non-inclusion in the Congolese Armed Forces. The electrophoresis at alkaline pH was used for the identification of hemoglobin S and the other hemoglobin fractions. The rate of the sickle cell trait S and the haemoglobin fractions A1, A2 was estimated at 28.80%, 64.16% and 1.5%, respectively. These results are in conformity with the data of the literature as for the persistency of the sick cell trait within the Bantu population in the south of the Sahara whose rate varies between 20% and 40%. It is in the same way for the healthy population of our study where the hemoglobin fractions distribution is compliant to reference values.
However, an ethical discussion concerning the non-inclusion of sickle cell anaemia trait carriers in Congolese Armed Forces is necessary.



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