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Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

 Dermatologie / Classement des articles « Dermatologie »

Les mieux notés - Les plus commentés

Top 10 des articles les plus lus

Classé N° 1 sur 60 articles

Dakin Cooper® stabilisé : une solution dans le traitement de la candidose buccale de l’enfant

M. Kaloga, C. Assouan, R. Azagoh-Kouadio, S. Kourouma, A. Sangare, E.J. Ecra, B. Camara, A. Aka, I.P. Gbery.I.P. Yoboue, J.M. Kanga - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5806 - Juin 2011 - pages 273-276

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Objectifs : Apprécier l’efficacité et la tolérance du Dakin Cooper® stabilisé dans les soins locaux de la candidose buccale de l’enfant.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective, descriptive et non comparative portant sur des enfants vus en consultation du 1er mars 2010 au 28 février 2011 dans le service de dermatologie du CHU de Treichville. Cent patients ont été recensés. Tous ont reçu le Dakin Cooper® stabilisé comme antiseptique en bain de bouche.
Résultats : La moyenne d’âge était de 2,8 ans, le sex-ratio est de 1,6 en faveur des hommes, la durée moyenne du traitement était de 10 jours, la quasi-totalité des patients était guérie au bout de 15 jours, quel que soit le traitement associé et la tolérance était bonne chez tous nos patients.
Conclusion : De par son efficacité Dakin Cooper® stabilisé est un antiseptique de choix pour le traitement de la candidose buccale et présente une tolérance excellente.

Mots clés : Dakin, Cooper, stabilisé, candidose buccale, enfant,

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Classé N° 2 sur 60 articles

Présentation initiale du lupus érythémateux systémique au Sénégal

Fall S., Pouye A, Ndiaye FS, Ndongo S, Leye Y, Dioum A, Dieng MT, Ka EF, Ka MM, Moreira-Diop T - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5803 - Mars 2011 - pages 156-160

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Objectif : Les publications antérieures sur le lupus érythémateux systémique au Sénégal, rapportaient des séries réduites de malades. Les auteurs ont cherché avec une série plus importante à préciser les circonstances diagnostiques de la maladie lupique au Sénégal.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective, transversale, analytique effectuée dans les services de référence de médecine interne de dermatologie et de néphrologie de Dakar. Etaient inclus les dossiers de patients suivis de janvier 1996 à décembre 2006, pour lupus érythémateux systémique. Ceux qui ne répondaient pas aux critères diagnostiques du collège américain de rhumatologie étaient exclus.
Résultats : Un total de 142 patients (123 femmes, 19 hommes), qui avaient un âge moyen de 33,9 ans [6-72 ans], étaient recrutés. Ces malades avaient moins de 50 ans dans 85,2% (n = 121) des cas et plus de 50 ans dans 14,8% (n = 21) des cas. Les critères cliniques étaient principalement cutanés (90,8%), dont 57,7% de photosensibilité, suivis de la polyarthrite (68,3%), de l’atteinte rénale (49,3%), du neuro-lupus, (17,6%) et de la sérite (9,9%). Les critères hématologiques étaient dominés par l’anémie hémolytique (49,2%), suivie de la leucopénie (19,7%), puis de la thrombopénie (14,8%) et de la lymphopénie (13,4%). Le bilan immunologique lorsqu’il est effectué, objectivait 97,8% d’anti-nucléaires, 56,5% d’anti-Sm et 45,7% d’anti-DNA natif. Les autres signes étaient la fièvre prolongée (60%), les myalgies (16,2%), les lésions de vascularite (15,5%), l’Hypertension Artérielle (HTA) (9,2%) et les thromboses (3,5%). Le mode de présentation au-delà de 50 ans, était peu variable avec un score de SLEDAI de 6,4 contre 7,2 chez ceux qui avaient moins de 50 ans (p = 0,3).
Conclusion : Le lupus érythémateux systémique au Sénégal reste une maladie multi systémique polymorphe de l’adulte jeune de sexe féminin. La disponibilité du bilan immunologique et hématologique aide à compléter les critères requis par l’ACR afin de faire un diagnostic précoce des formes pauci symptomatiques.

Mots clés : lupus érythémateux systémique,

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Classé N° 3 sur 60 articles

Mycose des plis : quelle place pour les antiseptiques ? Cas du Dakin Cooper®

M. KALOGA, S. KOUROUMA, A. SANGARE, E.J. ECRA, B. CAMARA, A. AKA, I.P. GBER, Y.P. YOBOUE, J.M. KANGA - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5610 - Octobre 2009 - pages 481-483

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Objectif : Apprécier l’efficacité et la tolérance du Dakin Cooper® stabilisé dans les soins locaux de la mycose des plis.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude prospective, analytique et non comparative, portant sur les patients vus en consultation, au service de dermatologie du CHU de Treichville du 15 juin 2009 au 15 août 2009. Cinquante patients ont été recensés. Ces patients ont reçu le Dakin Cooper® stabilisé, comme antiseptique local.
Motivations de l’étude : Elaborer un protocole de soins simple, efficace et peu coûteux pour les patients dans le traitement des dermatoses parmi lesquelles, les mycoses des plis.
Résultats : La moyenne d’âge était de 35,6 ans. Vingt-cinq patients présentaient des pieds d’athlète et les 25 autres les mycoses des grands plis (fessiers, inguinaux, aisselles). Le sex-ratio est de 1,6 en faveur des hommes. La durée de traitement était de 30 jours avec le Dakin Cooper® stabilisé associé à des antimycosiques en crème. Un contrôle était effectué à J15 et l’autre à J30. La tolérance du Dakin Cooper® stabilisé était bonne chez tous les patients inclus dans l’étude.
Conclusion : Le Dakin Cooper® stabilisé utilisé comme antiseptique dans le traitement de la mycose des plis, a donné de bons résultats, tant pour son efficacité que pour sa bonne tolérance.

Mots clés : mycoses des plis, Dakin Cooper stabilisé,

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Classé N° 4 sur 60 articles

L’acné chéloïdienne de la nuque : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques en Côte d’Ivoire

K. KOUAME, I. GBERY, J.M. KANGA, K. KASSI, P. YOBOUE - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5604 - Avril 2009 - pages 195-200

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L’acné chéloïdienne de la nuque (ACN) est une folliculite chronique observée essentiellement chez les sujets de race noire. Bien que n’étant pas une affection mettant en jeu le pronostic vital du patient, elle n’en demeure pas moins préoccupante, du fait des suppurations chroniques et des préjudices esthétiques et moraux.
Elle constitue un motif de consultation fréquent en Afrique noire (2,8 %). Cependant, la littérature est pratiquement inexistante sur ses modalités d’apparition et sa prise en charge. Nous avons donc entrepris une étude prospective pour en déterminer la fréquence, les facteurs favorisants et proposer un traitement adapté aux différents stades cliniques d’évolution.
Notre étude a porté sur 124 patients, tous de sexe masculin, âgés de 15 à 55 ans, qui ont consulté sur une période d’un an. La tranche d’âge la plus touchée est comprise entre 30 et 35 ans avec une moyenne de 31 ans. Le facteur favorisant le plus retrouvé a été la coupe des cheveux à ras (79 %). Aucun cas familial ni de traitements immunosuppresseurs n’a été observé. Les infiltrations locales aux corticoïdes retard ont été le traitement utilisé dans les formes papulo-nodulaires, (76,6 %). Nous avons obtenu 84 % de stabilisation et 12,6 % de rechute. La cryothérapie a donné de bons résultats dans les formes débutantes chez 6,4 % des patients. Pour les chéloïdes étendues, nous avons eu recours à des excisions chirurgicales sériées (16,9 %) complétées par des infiltrations aux corticoïdes retard après cicatrisation.
Dans tous les cas un conseil relatif à la coupe des cheveux a été donné comme mesure d’accompagnement du traitement.

Mots clés : acné chéloïdienne de la nuque, rasage bas des cheveux, corticoïdes retard, sujet noir de sexe masculin,

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Classé N° 5 sur 60 articles

Amputation de jambe au décours d’un syndrome de Lyell par prise de paracétamol

K.A. Wade, E.H.M. Niang, B. Diatta - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5904 - Avril 2012 - pages 205-210

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La nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell est l’urgence dermatologique la plus grave. Elle résulte le plus souvent d’une allergie médicamenteuse. Elle est rare et imprévisible mais grave et potentiellement mortelle. Les survivants sont souvent exposés à de nombreuses complications et de lourdes séquelles.
Les auteurs rapportent un cas de syndrome de Lyell chez un adolescent de quinze ans au décours d’une prise de paracétamol pris en charge au niveau de la réanimation médicale de l’hôpital Principal de Dakar.
Cette toxidermie était apparue 10 jours après la prise médicamenteuse. Le tableau avait rapidement évolué vers une nécrolyse épidermique toxique atteignant plus de 50% de la surface corporelle avec "signe de Nicolski" positif définissant le syndrome de Lyell. Le patient avait présenté une atteinte ophtalmique, quasi constante dans le Lyell, et une insuffisance rénale.
L’évolution a été marquée par une complication infectieuse nosocomiale à Acinetobacter baumanii et une gangrène humide bilatérale des deux jambes qui avaient motivé une amputation bilatérale devant la survenue d’un choc septique. Le patient a été transféré dans un service d’appareillage après 45 jours de séjour en réanimation.
Le paracétamol est un antalgique antipyrétique d’utilisation très large dans nos régions. La survenue d’un syndrome de Lyell bien que rare reste une complication possible et potentiellement mortelle.

Mots clés : Lyell, amputation, paracétamol,

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Classé N° 6 sur 60 articles

Prurigo strophulus : aspects épidémiologiques et étiologiques sur peau noire à Abidjan

C. AHOGO, A. SANGARE, P. YOBOUE, V. BAMBA, M. KALOGA, I. GBERY, J.M. KANGA, T. SOCADJO - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5506 - Juin 2008 - pages 313-316

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Une enquête transversale a été réalisée au centre de dermatologie du CHU de Treichville (Abidjan - RCI) afin de déterminer les aspects épidémiologiques et de dégager les différentes étiologies du Prurigo strophulus sur peau noire. Dans ce travail ont été inclus tous les patients de moins de 16 ans présentant un Prurigo strophulus dont le diagnostic a été fait cliniquement. L’étude a permis de constater au plan épidémiologique que :

  • La tranche d’âge la plus touchée est comprise entre 0-5 ans avec une prédominance féminine dans 58,2 5 % des cas,
  • le Prurigo strophulus survient généralement en période de forte pluviométrie,
  • il sévit surtout dans les quartiers aux conditions de vie précaire.

Il en ressort de cette étude que les aspects étiologiques de cette pathologie sont dominés par les piqûres de moustiques, d’acariens et autre insectes.

Mots clés : Prurigo strophulus, peau noire, dermatoses,

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Classé N° 7 sur 60 articles

Polysensibilisation dans l’eczéma de contact professionnel des pieds chez un électricien au Bénin

M. Adjobimey, I. Mama Cissé, R. Mikponhoué, F. Gounongbé, A.V. Hinson, P. Ayélo - Bénin
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 7012 - Décembre 2023 - pages 666-670

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Le port régulier de chaussures de sécurité peut entraîner une exposition à des allergènes susceptibles d’entraîner des manifestations allergiques cutanées. Le cas présenté ici porte sur une polysensibilisation à 3 allergènes de contact. Il s’agissait d’un électricien âgé de 50 ans avec une ancienneté de 26 ans sans antécédant particulier. Il a présenté des lésions papulo-vésiculeuses bilatérales au niveau des pieds évoluant sur un mode intermittent puis devenu chronique ayant motivé plusieurs consultations et traitement en dermatologie puis une consultation en dermatologie professionnelle pour la réalisation de tests épicutanés. Un patch test à la batterie standard européenne et un test apporté avec des coupons de sa chaussure de sécurité ont été réalisés. Le patient avait une polysensibilisation au paraphénylènediamine, formaldéhyde et textile Dye mix. Le test à la chaussure était aussi positif confirmant le diagnostic d’eczéma de contact chronique allergique. Les trois allergènes identifiés sont souvent présents dans les chaussures et les vêtements. Il a été proposé au travailleur un changement des chaussures de sécurité sous surveillance clinique ainsi que des mesures d’hygiène. La connaissance des allergènes en cause au cours d’un eczéma est un atout pour une meilleure prise en charge du travailleur.

Mots clés :

Polysensibilisation, eczéma professionnel, chaussures de sécurité

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Classé N° 8 sur 60 articles

Vitiligo : profil épidemio-clinique et aspects thérapeutiques sur peau noire à Abidjan, Côte d’Ivoire

K.C Ahogo, I.P. Gbery, A. Sangare, M. Kaloga, K. Kassi, E. Ecra, K. Kanga, S. Hamdan, A. Kouassi, Y.P., Yoboue, J.M. Kanga - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5910 - Octobre 2012 - pages 482-486

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Le vitiligo est une leucodermie acquise de pathogénie non encore bien élucidée. C’est une pathologie bénigne d’étiologie inconnue. Sur peau noire il est très affichant et cause un préjudice esthétique important. Son traitement est décevant. Nous avons initié ce travail afin de décrire le profil épidémiologique, de dégager les particularités cliniques et de déterminer les aspects thérapeutiques à Abidjan.
Au plan épidémiologique, le vitiligo a une prévalence de 0,91% à Abidjan. La moyenne d’âge des patients était de 27 ans. La durée moyenne d’évolution était de 15 ans. Les antécédents familiaux de vitiligo ont été retrouvés dans 8% des cas.
Au plan clinique le vitiligo était généralisé de type vulgaire dans 12% des cas et acrofacial dans 11% des cas. Les formes localisées représentaient 78% des cas dont 22% de type segmentaire. La localisation la plus fréquente était le visage avec 51% des cas. Les aspects thérapeutiques étaient dominés par la prescription de la méthoxsalène, des dermocorticoïdes et des psoralènes.

Mots clés : vitiligo, leucodermie, peau noire,

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Classé N° 9 sur 60 articles

La gale croûteuse, source de cas nosocomiaux dans une salle post-opératoire à l’hôpital Le Dantec de Dakar

K. Diongue, W. Ndoye Ndeye, S. Diadie, A. S. Badiane, M. Ndiaye, M.C. Seck, M.A. Diallo, D. Ndiaye - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6207 - Juillet 2015 - pages 386-388

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La gale croûteuse survient généralement sur un terrain d’immunodépression. Elle est extrêmement contagieuse et peut vite se propager si elle est tardivement diagnostiquée. Nous rapportons des cas de gale nosocomiale dont la patiente source présentait une forme croûteuse sur terrain de diabète et de maladie de Basedow.

Mots clés : Sarcoptes scabiei, gale norvégienne, diabétique, maladie de Basedow, ivermectine, benzoate de benzyle

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Classé N° 10 sur 60 articles

Profil clinique, biologique, et évolutif du lupus systémique en milieu hospitalier à Libreville

Iba Ba J, Nzenze JR, Biteghe B, Missounga L, Bignoumba Ibouili R, Moussavou Kombila JB, Boguikouma JB - Gabon
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5812 - Décembre 2011 - pages 551-559

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Introduction : Le lupus est une maladie auto-immune avec une susceptibilité génétique connue dans la population noire. Toutefois, les données de la littérature demeurent parcellaires. L’objectif de l’étude était d’apprécier le profil clinique, biologique, et évolutif des patients atteints de lupus systémique, dans le but de tenter de dégager certaines particularités de la maladie dans la population gabonaise.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude multicentrique incluant les cas de lupus systémique répondant aux critères de l’American College of Rhumatology (ACR) chez des sujets âgés de plus de 15 ans, enregistrés dans 2 hôpitaux gabonais sur une période de 9 ans.
Résultats : 37 patients (35 femmes, 2 hommes) de 31,8 ans d’âge moyen étaient inclus dans l’étude. Les atteintes cutanées (62,1%) et articulaires (59,4%) étaient les manifestations cliniques prédominantes. Sur le plan biologique existait un contexte inflammatoire constant avec une vitesse de sédimentation moyenne de 94,1 millimètres et une CRP > 30 mg/l dans 15 cas sur 31 sans mise en évidence d’infection active. Les anticorps anti nucléaires (n = 36) étaient toujours positifs, avec prédominance de spécificité anti DNA dans 63,8 %, et un facteur rhumatoïde (n=14) négatifs. La corticothérapie était le traitement de base, couplée, à un traitement immuno-suppresseur lors d’atteinte neurologique (n = 2), articulaire (n = 2) et rénales (n = 1). La durée moyenne d’hospitalisation était de 25,1 jours, le suivi ambulatoire de 21,7 ± 13,3 mois. 31 patients ont été revus, 6 perdus de vue et 4 décédés.
Conclusion : La présentation clinique du lupus dans la population gabonaise retrouve des atypies portant sur l’augmentation significative de la PCR en l’absence de tout contexte infectieux, avec normalisation sous corticothérapie seule, et sans réveil septique. Ce qui fait discuter de la possibilité d’un sous-type particulier de lupus exprimant plus facilement la CRP dans la population gabonaise.

Mots clés : lupus systémique, PCR, anticorps antinucléaires, corticoïde,

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