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Paludisme / Revue de presse31/10/2025 - The Conversation - France
Le paludisme reste l'une des maladies infectieuses les plus dévastatrices au monde, causant plus d'un demi-million de décès chaque année. En Afrique, la maladie est principalement causée par un parasite transmis par les moustiques, le Plasmodium falciparum.
Lorsque le parasite envahit le corps humain, il se retrouve dans un environnement hostile : forte fièvre, attaques du système immunitaire et stress causé par les médicaments antipaludiques. Il parvient néanmoins à survivre grâce à un système de défense interne composé de molécules « auxiliaires » appelées protéines de choc thermique.
Parmi celles-ci, un groupe puissant appelé petites protéines de choc thermique agit comme la dernière ligne de défense du parasite. Ces molécules se comportent comme de minuscules gardes du corps, protégeant les autres protéines à l'intérieur du parasite contre les dommages lorsque les conditions deviennent extrêmes. Elles constituent l'équipe de secours d'urgence du parasite lorsque ses réserves d'énergie sont dangereusement faibles, par exemple en cas de forte fièvre ou d'exposition à des médicaments.
Dans mon laboratoire de biochimie, nous cherchons des moyens de perturber ces gardes du corps.
Francisca Magum Timothy, étudiante en master, et moi-même utilisons des outils avancés de chimie des protéines pour examiner trois petites protéines de choc thermique présentes dans le parasite. Celles-ci partagent une structure centrale commune, mais se comportent différemment.
Nous avons découvert qu'elles peuvent être perturbées chimiquement. C'est une piste prometteuse pour la recherche sur le paludisme. Au lieu de tuer directement le parasite, cette approche vise à désarmer ses défenses, permettant ainsi à d'autres traitements ou au système immunitaire de l'organisme de faire le reste.
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