L'actualité de la santé tropicale Février 2002 | |||
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PRODUITS FRAIS DE LA SIM NON CONFORMES AUX NORMES : L’Ascosen accuse, la Sim méprise - Wal Fadjri - Sénégal - 08/02/02 | ||
“Ordonner
le retrait du marché des produits frais, yaourts aux fruits, yaourts nature
de la société Sim sise 109, rue Carnot, fabricant des glaces Star”.” C’est
la demande que l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) a
adressée au ministre de la Santé et de la Prévention, Awa Marie Cole Seck,
dans un courrier daté du 4 février dernier. Cette lettre signée par le
président national de l’Ascosen avertit le ministre de la Santé et de
la Prévention que la société Sim “ne respecte ni les normes ni la déontologie”
concernant les produits qu’elle met sur le marché. Selon la missive de
l’Ascosen, la Sim est au fait que ses produits frais yaourts fruités et
natures “ne satisfont pas aux normes prévues en la matière, car contenant
un taux de microbes coliformes 1 500 fois supérieur aux normes prévues”.
Par exemple, sur un rapport d’essai du laboratoire de sécurité alimentaire
et d’hygiène de l’environnement de l’institut Pasteur, on peut lire un
résultat de 15 000 coliformes totaux par gramme sur un échantillon de
yaourt fruité abricot 0202 lot 01 prélevé le 3 janvier 2002. Or, selon
les normes, le maximum toléré dans un aliment est de 100. Pareil pour
les coliformes thermotholérants, dont le dénombrement a révélé 1 500 par
gramme pour un maximum toléré de 10. D’où la conclusion : “qualité microbiologique
non satisfaisante du point de vue des coliformes thermotolérants” ou des
coliformes totaux. Et de telles conclusions sont lisibles, en tout cas
sur quatre rapports d’essai concernant quatre variétés de yaourt, pour
le compte du client Sim. Toutefois, les rapports d’essais précisent que
ces “résultats mentionnés concernent uniquement l’échantillon soumis à
essai”. Le terme “uniquement” est souligné sur le rapport. Brandissant
ces rapports d’analyses demandées par la Sim à l’Institut Pasteur de Dakar
sur des échantillons de yaourt nature, de yaourt avec morceaux de fruits
exotiques, de yaourt avec des morceaux de fraises, l’Ascosen estime “intolérable”
et même “criminel” que “la Sim mette sur le marché ces produits en toute
connaissance de cause”. Fort des résultats de ces analyses effectuées
selon la normalisation française, le président national de l’Ascosen attire
l’attention du ministre de la Santé sur un “problème de santé publique”
que posent ces produits qui doivent être retirés du marché. Du côté de
la Sim, point de réaction. Joint par téléphone, le responsable de production
de la société incriminée par l’Ascosen prétend ne pas être au fait de
tels rapports d’essai et se borne juste à dire que la Sim procède à des
“analyses habituelles”. Aminatou M. DIOP |
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PRODUITS FRAIS DE LA SIM NON CONFORMES AUX NORMES : Des risques sanitaires réels - Wal Fadjri - Sénégal - 08/02/02 | ||
Le
mutisme de la société Sim quant aux accusations de l’Ascosen laisse beaucoup
de questions sans réponses. Il s’agit de savoir si les échantillons qui
ont fait l’objet d’analyses certifiant une “qualité microbiologique non
satisfaisante” ont été mis sur le marché. Ou si les produits ont été retirés
au cas où les analyses seraient effectuées après leurs mises sur le marché.
En tout cas, la procédure normale veut qu’après contrôle microbiologique,
tout produit ne répondant pas aux critères soit éliminé ou retiré du marché.
En fait, les résultats d’analyses externes constituent une contre-expertise
aux analyses internes d’une quelconque société. Et dans le cas précis, que
les résultats externes confirment ou infirment les résultats internes, il
y a faille dans le processus de fabrication des yaourts ciblés par l’Association
des consommateurs du Sénégal. En effet, les coliformes totaux et thermotolérants
présents dans les échantillons soumis à une analyse microbiologique sont
largement supérieurs à la norme maximale qui est de 100 pour les coliformes
totaux et 10 pour les thermotolérants. Or avec ce genre d’analyse, la qualité
microbiologique d’un aliment est satisfaisante si les résultats sont inférieurs
ou égaux à la norme, explique un bactériologiste. Ce qui n’a pas été le
cas pour les résultats d’échantillons pour quatre variétés de yaourts, produits
de la société Sim, sur lesquels l’Ascosen se base pour exiger leur retrait
du marché. A défaut, le président national de l’Ascosen demande aux consommateurs
de bouder ces produits jusqu’à ce que le lot en question soit retiré du
marché. En fait, pour les consommateurs, il y a des risques sanitaires réels
si ces produits sont sur le marché. Le cas échéant, ce sont des diarrhées,
douleurs abdominales et gastro-entériques, c’est-à-dire une inflammation
de la muqueuse gastrique ou intestinale qui menacent les consommateurs.
Les coliformes sont des bactéries qui fermentent le lactose en vingt-quatre
à quarante-huit heures avec production de gaz. Ces germes peuvent être source
“d’infections opportunistes face à un terrain propice” chez l’individu,
explique un bactériologiste. En plus, un aliment à la qualité microbiologique
non satisfaisante indique que “les règles d’hygiène n’ont pas été respectées
dans l’élaboration des produits”, poursuit notre interlocuteur. Mais ces
germes se retrouvent dans la flore intestinale de la personne humaine et
“peuvent ne pas causer de dommages à l’individu”, explique-t-il. Seulement,
la recherche microbiologique concernant un produit alimentaire ne cible
pas l’aspect pathogène des coliformes. En effet, ces germes pathogènes se
retrouvent aussi dans les selles, passage obligé pour contaminer un aliment.
Ce qui veut dire que “des mesures d’hygiène et de sécurité n’ont pas été
respectées dans le processus d’élaboration de l’aliment contaminé”, affirme
le bactériologiste. Sur internet, on peut lire qu’il “existe en effet une
corrélation entre la présence de bactéries coliformes, témoins de la contamination
fécale, et la présence de bactéries pathogènes”. Les bactéries coliformes
qui peuplent l’intestin, sont présentes dans l’intestin des animaux à sang
chaud (dont l’être humain), mais elles sont aussi présentes dans les sols,
sur les débris végétaux. Seulement, précise la source internet, “la présence
de ces coliformes thermotolérants est une preuve indiscutable d’une contamination
par matières fécales”. Ces coliformes thermotolérants sont présents à un
taux au minimum 40 fois supérieur à la norme sur les pièces fournies par
l’Ascosen pour défendre sa cause. Par ailleurs, avec un résultat nul, les
conclusions de ces rapports d’essai indiquent une “qualité microbiologique
satisfaisante du point de vue des salmonella”. Les salmonelles sont aussi
des bactéries pathogènes spécifiques qu’on retrouve dans les selles. quand
ces germes contaminent un aliment, ils peuvent être responsables du virus
de la poliomyélite ou de la typhoïde. D’ailleurs, ajoute notre interlocuteur,
quand ces germes sont détectés chez une personne, elle “doit faire l’objet
d’une cessation de service immédiate et ce jusqu’à la fin de son traitement
pour éviter la contagion qui se fait de manière rapide”. A. M. DIOP Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=7406&unelocale__edition=2973 |
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Les infirmiers menacent de paralyser les structures sanitaires - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/02/02 | ||
Les
infirmiers, infirmières et techniciens supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire
ne sont pas contents de leur ministre de tutelle. Ceux-ci en effet, regroupés
au sein d’un collectif comprenant les six syndicats dits des frères du secteur
(SYNSFI, SYNICI, SYNABCI, SYNAPGPCIN SYNATMCI et SYNATIACI) ont marqué leur
indignation face à ce qu’ils qualifient “ d’attitude de négligence notoire
du ministère de la Santé publique ” à leur égard, hier au cours d’un point
de presse à la Bourse du travail à Treichville. Pour M. Boko Kouaho, secrétaire
général du Syndicat national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire
(SYNICI) et porte-parole du collectif, “ depuis son avènement à la tête
du département de la Santé publique, le ministre Abouo N’Dori n’a jamais
manifesté le moindre intérêt pour notre corporation ”. Toujours selon lui,
“ malgré les démarches entreprises auprès de son cabinet par le collectif
en vue de la satisfaction de ses doléances, celui-ci n’a voulu les recevoir”.
“Aussi, prenant à témoin l’opinion, les différents secrétaires généraux
des syndicats sus-mentionnés, menacent-ils d’aviser leurs bases respectives,
si d’aventure leurs revendications ne sont pas satisfaites avant le vendredi
15 février à venir ”. De fait, ce collectif souhaite le reclassement des
infirmiers et infirmières diplômés d’Etat de même que les techniciens supérieurs
de la santé en catégorie A, grade A2 au lieu de les maintenir en B3. Comme
c’est le cas actuellement. Il réclame aussi l’octroi d’indemnités (de risque,
de garde et de logement). Enfin, les infirmiers, infirmières et techniciens
supérieurs de la santé préconisent l’adoption d’un profil de carrière épanouissant
allant de A2 à A7. Signalons qu’au terme de ce point de presse, le collectif
a lu une déclaration à travers laquelle il réaffirme sa détermination à
aller jusqu’au bout dans sa quête du bien-être des membres de la corporation.
Toujours dans cette déclaration, le collectif invite le gouvernement et
singulièrement le ministre de tutelle, “ à réviser sa position vis-à-vis
de leur corporation. Faute de quoi, il menace de paralyser les structures
sanitaires ”. “ Nous constituons une frange importante du personnel soignant.
Soit une population estimative de 9.932 agents dont 7.204 infirmiers et
infirmières, 2.051 sages-femmes et 677 techniciens supérieurs de santé.
JEAN-LOUIS MAKE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9519 |
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3ème congrès des pharmaciens Abouo N’Dori dénonce les praticiens complices des “pharmacies par terre” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 07/02/02 | ||
Depuis
hier se tient à l’hôte Ivoire le 3ème congrès ordinaire des pharmaciens
privés de Côte d’Ivoire, sous le haut patronage du Président de la République
et parrainé par le ministre de la Santé le Pr N’Dori Raymond. Le thème
retenu : “ Le pharmacien face aux défis de la santé ”. Le ministre de
la Santé s’adressant aux congressistes a affirmé que “ passé le stade
d’observation, il ne tolérerait plus ceux des pharmaciens qui ne respectent
pas la réglementation en vigueur ”. Plus grave “ des pharmaciens sont
les complices des vendeuses de médicaments dans la rue ” et de rappeler
ceux-ci à l’ordre. Selon Amichia Victoire du comité d’organisation, ce
congrès a pour but de “ renforcer la solidarité entre les pharmaciens
de Côte d’Ivoire”. D’autre part, nous dit Dr Kouamelan Christine, présidente
du syndicat national des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire, “ le choix
du thème est la suite des deux précédents congrès : “ La pharmacie en
Côte d’Ivoire, place et avenir ” en 1993 et “ Le pharmacien et la politique
des médicaments ” en 1996. Ainsi les congressistes ont eu à plancher sur
les points suivants : le pharmacien face aux défis de santé publique ;
politique générale et finances ; statuts et règlement intérieur ; fiscalité
du pharmacien. C’est le lieu de rappeler que le pharmacien est le spécialiste
du médicament. En tant que tel, “ il doit répondre aux exigences particulières
liées au monopole qui lui est conféré par la loi ”, déclare Dr Kouamelan
Christine, qui poursuit : “ Ce thème nous permettra de passer en revue,
de façon exhaustive, les conditions d’exercice de la pharmacie selon les
règles de l’art qui exigent du dispensateur de médicaments : conscience
professionnelle, respect de l’éthique, responsabilité pleine et entière
”. Ce congrès est donc celui du bilan qui permet de justifier une ouverture
ou une orientation vers de nouvelles perspectives. Cet après-midi sera
connu le nouveau président du syndicat national des pharmaciens privés
de Côte d’Ivoire. DOUMBIA ADHAM |
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Mauritanie : Projet «Parlons du Sida » Vaste campagne de sensibilisation et d’informations en milieu secondaire sur les dangers du Sida - AMI - 07/02/02 | ||
Nouakchott, 7 Fév (AMI) Mieux informer et sensibiliser les jeunes élèves du cycle secondaire sur les dangers du Sida, sur ses voies de transmission et les moyens de sa prévention, tels sont les objectifs d’un projet intitulé « Parlons du Sida » qui a été conçu par le programme national de lutte contre le Sida avec la collaboration technique et financière du FNUAP. La première phase de ce programme vient de s’achever. Elle avait ciblé la wilaya de Nouakchott pour toucher 28702 élèves et réaliser un taux de distribution de brochures et de stylos contenant des messages clairs et précis sur la pandémie du Sida et la conduite à tenir pour l’éviter. Selon le Dr Abdallahi Ould Horma Ould Babana, coordinateur du programme national de lutte contre la Sida et les maladies sexuellement transmissibles (PNLS) au ministère de la Santé et des Affaires Sociales, cette campagne devra toucher avant la fin de l’année scolaire prochaine environ 70.000 élèves. Parlant des modalités d’exécution du projet et des résultats de sa première phase, le coordinateur du PNLS a indiqué que l’exécution du projet « Parlons du Sida » dont le lancement était donné en décembre dernier par les ministres de la Santé et des Affaires Sociales M. Diop Abdoul Hamet et son homologue de l’Education Nationale, Monsieur Aboubekrine Ould Ahmed, en présence du wali de Nouakchott, et des représentants du FNUAP et de l’OMS était confié à l’ONG SOS Pairs Educateurs. Le choix de cette ONG nationale résulte de son efficacité en matière de sensibilisation, du fait qu’elle se compose de personnes de même âge qui se concertent et se comprennent facilement et amicalement, a-t-il dit. Il a ajouté que les jeunes de cette ONG ont bénéficié d’une formation en matière de mobilisation sociale et de sensibilisation dispensée par des ONGs nationales et internationales, telles Stop-Sida et World-Vision de Mauritanie. Lire l'article | ||
UNE THESE DE MEDECINE CONFIRME : La drogue règne dans le milieu de la lutte - Wal Fadjri - Sénégal - 06/02/02 | ||
Le
milieu de la lutte traditionnelle est frappé par le dopage. La plupart de
lutteurs de nos écuries utilisent des produits nocifs et interdits pour
accroître leurs performances. C’est ce qui ressort d’un mémoire de thèse
de doctorat en pharmacie, défendu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
L’auteur en est Melle Ndèye Khar Bâ. Elle explique ce phénomène par une
manifestation commune à l’ensemble des sports de haut niveau : “Il paraît
évident que plus un sport se professionnalise, plus il procure ou est susceptible
de procurer, à plus ou moins brève échéance, des avantages socio-économiques
importants et plus, il s’expose à des pratiques illicites telles que le
dopage.” La lutte, sport traditionnel sénégalais par excellence, a semblé
longtemps à l’abri des corruptions et des dangers que l’argent introduit.
Elle a toujours véhiculé des vertus morales aux antipodes de celles qui
sont induites par le dopage. Le lutteur représentait son clan, son village,
son quartier et toute une communauté. Il ne pensait pas à se doper. Du moins,
pas dans le sens que nous étendons ce mot de nos jours. En réalité, certains
pensent que, dans les pratiques mystiques, il entre une part de dopage,
du fait de certaines décoctions que les lutteurs ingurgitent. Melle Bâ s’est
attelée, dans son travail, à recenser les plantes médicinales traditionnelles
auxquelles les lutteurs ont recours pour améliorer leurs performances. A
côté de ces produits traditionnels, elle a relevé aussi les produits de
la pharmacopée moderne. Au départ, elle a élaboré un questionnaire qu’elle
a fait parvenir aux sociétaires de toutes les écuries de lutte existant
à Dakar. Pendant trois mois, d’avril à juillet 2001, l’étudiante en pharmacie
a touché les cent vingt lutteurs licenciés qui appartiennent aux huit grandes
écuries de Dakar. Mais seuls soixante-seize lutteurs ont daigné répondre
au questionnaire. Ce qui représente tout de même 63 % du total. Le sondage
a révélé que les sportifs utilisent de manière générale des produits plus
ou moins dangereux pour accroître leurs performances. Dans la pharmacopée
traditionnelle, environ seize plantes font partie de l’attirail régulier
du lutteur qui ne veut plus se contenter de l’entraînement pour optimiser
ses performances. L’éventail va du bissap au yamba, dans l’ordre alphabétique.
Pour les produits vendus en pharmacie, la majeure partie est faite d’antiasthéniques.
Cela semble démontrer que la fatigue est la grande hantise des lutteurs.
Mais l’anxiété avant le combat et la douleur sont aussi leurs grandes ennemies.
Il faut donc les combattre. Les anabolisants, les antalgiques et les anxiolytiques
sont donc bien prisés par de nombreux lutteurs. Certains de ces produits
ne présentent pas de danger, quand ils sont pris seuls et de façon modérée.
Mais l’abus est toujours dangereux. Le jury de la faculté de Médecine a
considéré que le travail de Ndèye Khar Bâ est une œuvre pionnière dans le
domaine. Elle déclare que le but recherché a été de “sensibiliser les lutteurs
sur l’usage abusif de certains produits et d’attirer l’attention du Cng
de lutte sur l’ampleur de la pratique du dopage dans le milieu”. Si le dopage
a pris de l’ampleur dans ce sport, c’est dû aussi à sa médiatisation et
à l’importance des sommes qui y circulent maintenant. Des spécialistes se
souviennent qu’il y a une dizaine d’années, peu de lutteurs pouvaient espérer
percevoir un cachet d’un million de francs. Aujourd’hui, ce genre de montant
est banalisé. Plus les enchères vont monter dans l’arène, moins il va être
aisé d’endiguer l’usage des produits dopants. Il ne faudrait donc pas que
les enjeux économiques tuent la beauté de ce sport qui fait la fierté du
Sénégal. Cependant, les thèses développées par Melle Bâ ne rencontrent pas
l’agrément de tous. Le Pr Abdourahmane Dia de l’Association sénégalaise
de médecine sportive (Asms) soutient qu’il n’est pas conséquent de déclarer
que le dopage est endémique dans le milieu de la lutte traditionnelle. Paré
du manteau de président de la Commission médicale centrale du Cng de lutte,
il rappelle que les sportifs sénégalais ont souvent défendu les couleurs
nationales sur plusieurs théâtres internationaux. Dans toutes les compétitions
où le contrôle antidopage est obligatoire et systématique, “jamais on n’a
enregistré un seul résultat positif chez les sociétaires de l’équipe nationale
de lutte, au niveau international”, précise-t-il. Mohamed GUEYE Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=7343&unelocale__edition=2971 |
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LE DOPAGE DANS LA LUTTE : Dangereux pour la santé et interdit par la loi - Wal Fadjri - Sénégal - 06/02/02 | ||
La
thèse de Ndèye Khar Bâ a mis en évidence ce que tout le monde savait déjà.
Comme le dit le Pr Niama Diop Sall, “un sportif qui se dope est comme une
voiture qui roule sans indicateur d’huile, de vitesse ou de carburant. Le
dopage masque les voyants qui indiquent les limites à ne pas dépasser”.
Obnubilés par le résultat qu’ils cherchent à obtenir, les sportifs ne voient
pas les dégâts qu’ils causent à leur organisme. Certains sont irréversibles.
Comme souvent dans ces cas, les gens ne voient que les effets immédiats.
Dans le milieu de la lutte, encore imprégné de croyances et de pratiques
mystico-religieuses, la prise de plantes traditionnelles est justifiée par
des pratiques et des usages qui se perdent dans la nuit des temps. Il n’empêche
que, selon le Pr Lamine Guèye, neurophysiologiste, “les plantes traditionnelles
que les lutteurs utilisent contiennent des principes actifs prohibés”. Ainsi,
de l’aphania senegalensis, nom scientifique du cerisier du Cayor ou xewer
en wolof. Cet arbre couvre tous les Niayes et les forêts de Casamance. Il
donne des fruits qui poussent en grappes et qui deviennent rouges à maturité,
au mois de juin. Les tests pharmacologiques ont démontré la toxicité des
fruits du xewer. Un animal qui en absorbe 100g d’amandes meurt assez vite.
En dehors de cette plante, des sportifs recourent aussi au cassia sieberiana
(senjen) et au cannabis sativa (yamba). L’utilisation dépend de l’effet
recherché. Ndèye Khar Bâ affirme que le yamba (chanvre indien) sert souvent
comme anxiolytique, c’est-à-dire qu’il combat l’anxiété. Elle souligne que
c’est un produit prohibé par le Comité international olympique (Cio). De
même, les lois sénégalaises en interdisent l’utilisation. C’est aussi le
cas des testostérones et autres stéroïdes anabolisants. Plus de 10 % des
lutteurs interrogés ont reconnu en faire usage. Il s’agit, pour eux, surtout
d’augmenter leur masse musculaire. Mais leurs inconvénients pathologiques
sont grands, surtout quand le sportif avance en âge. Le travail de Ndèye
Khar Ba a posé des jalons qui vont permettre à d’autres d’approfondir la
recherche. Sa thèse a reçu la mention “Très honorable” avec les félicitations
du jury. M. GUEYE Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=7342&unelocale__edition=2971 |
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Lutte contre le sida : Shell offre un institut aux populations de la région des Lacs - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/02/02 | ||
En
dépit des efforts sans cesse croissants en matière de lutte contre le
sida, Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de notre pays,
haut lieu de toutes les rencontres nationales et internationales, persiste
dans son rang de leader dans la pandémie du siècle. C’est forte de ce
constat et pour mettre un frein à ce triste record, que la société Shell
Côte d’Ivoire a décidé d’offrir un institut d’information sur le Vih/sida
aux populations jeunes de cette ville. PSI à qui est confié cet institut,
est chargé de la supervision et du suivi des activités du programme de
marketing social. Ces programmes seront menés par un coordinateur travaillant
à plein temps à Yamoussoukro avec une équipe de 6 paires d’éducateurs
venant des différentes écoles de la ville. L’inauguration de ce fleuron
a eu lieu le Week-end dernier par Mme Alimata Koulibaly, épouse du président
de l’Assemblée nationale. Après avoir exprimé toute sa gratitude à l’endroit
des responsables de Shell pour cette noble initiative, Mme Koulibaly a
espéré que cet institut contribue fortement à faire reculer le sida de
Yamoussoukro et surtout de notre pays. Très ému par ce don à sa commune,
le maire M. Gnrangbé Jean a promis de mettre tout en œuvre afin que cet
institut soit connu de toute la population. Projection de films, murailles
anti-sida, soirées prudence, programmes de radio, café Internet, animations,
commentaires, animations publiques, animations commentaires, vente de
préservatifs, telles sont les activités de cet institut qui, dans les
mois à venir, comporteront un volet dépistage. Puisque le représentant
de l’ambassadeur de France a promis l’extension des locaux, ainsi que
l’équipement pour le dépistage du Vih/sida. La société Shell-ci qui a
désormais décidé de s’affirmer à plus grande échelle dans cette lutte,
entend parcourir pour 2002 toutes ses 145 stations de distribution afin
de sensibiliser tout son personnel, grâce à des travailleurs dont la formation
en matière de sida a été confiée au CIRBA. Il faut noter que cette entreprise
qui se veut citoyenne, a déboursé 75 millions de FCFA pour l’achat, l’équipement
et la subvention de cet institut qui est situé à la station Shell, dans
les locaux de l’ex-Motel AGIP. N’DRI CELESTIN |
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Mauritanie : Démarrage d’un programme de renforcement du PEV de routine dans la wilaya de Nouakchott : Réaliser d’ici avril prochain une couverture vaccinale de 80% contre tous les antigènes chez les enfants de 0 à 11 mois - Immuniser 40% des femmes en âge de procréer - AMI - 05/02/02 | ||
Nouakchott,
5 Fév (AMI) - Pour renforcer le Programme Elargi de Vaccination (PEV) de
routine, la wilaya de Nouakchott a procédé hier au lancement d’un programme
dont l’objectif porte sur la réalisation d’ici avril prochain d’une couverture
vaccinale de 80% pour tous les antigènes chez les enfants de 0 à 11 mois
et 40% chez les femmes en âge de procréer. Pour parvenir à cet objectif
ambitieux la Délégation Régionale à la Promotion Sanitaire et Sociale (DRPSS)
de Nouakchott s’attelle à redynamiser les unités fixes de vaccination situées
dans les structures sanitaires, faire le porte-à-porte multi-antigènes de
mettre en action des équipes mobiles dans les périphéries et les endroits
enclavés. La délégation assure également la supervision et l’évaluation
des activités entreprises. Pour mener à bien ce programme, la délégation
régionale de Nouakchott a mobilisé des moyens importants dont 84 équipes
porte-à-porte, 37 fixes et 12 équipes mobiles. L’opération porte sur une
population cible de 27.534 enfants de 0 à 11 mois. Cet effort vaccinal est
soutenu par une mobilisation sociale impliquant les média, les élus et la
société civile pour cultiver une plus large prise de conscience chez les
populations de la nécessité de la vaccination en tant que moyen approprié
pour immuniser leurs enfants contre les maladies tout en leur assurant un
développement psychique et physique adéquat. Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020205.htm |
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Rougeole, oreillons et rubéole : éradication possible - Le soleil - Sénégal - 04/02/02 | ||
Le
Sénégal devrait vraiment faire des efforts pour relancer sa vaccination
infantile et maternelle qui, depuis quelques années, bât sérieusement de
l’aile. Déjà dans les pays développés, le moindre fléchissement dans les
programmes de vaccination laisse surgir des flambées et fait reculer le
contrôle des maladies, voire leur éradication. En France 82% seulement des
enfants ont reçu le vaccin ROR contre la rougeole, les oreillons et la rubéole,
alors qu'un taux de couverture de 95% serait nécessaire pour interrompre
la transmission.… Très efficace - 95% de succès en primo-vaccination - le
vaccin ROR a pourtant besoin d'une seconde dose pour atteindre son meilleur
effet. Une seconde dose, et non un rappel. Celle-ci permet le rattrapage
des échecs liés à la première vaccination. Par ailleurs, du fait de la stagnation
de la couverture vaccinale, les trois virus circulent toujours. Sans oublier
que les trois maladies se déplacent vers des tranches d'âges plus élevées,
avec une sévérité croissante. D'où la nécessité de recommander aux parents
l'administration d'une deuxième dose. Mais ce n'est pas tout ! Aujourd'hui,
jeunes adultes et adolescents non vaccinés des deux sexes doivent également
être immunisés. Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=11200&index__edition=9506 |
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Drépanocytose : vers la thérapie génique - Le soleil - Sénégal - 04/02/02 | ||
Une
équipe franco-américaine est parvenue à guérir des souris atteintes de
drépanocytose grâce à une thérapie génique. Les chercheurs ont prélevé
des cellules de la moelle osseuse (lieu de fabrication des globules rouges)
des souris malades et y ont introduit le gène sain de l’hémoblobine bêta.
Une fois réinjectées dans la moelle osseuse, ces cellules souches ont
pu fabriquer des globules rouges normaux faisant disparaître les symptômes
liés à la maladie. Des essais sont maintenant en cours sur le singe avant
de pouvoir envisager le traitement chez l’homme. La drépanocytose (anémie
falciforme) frappe chaque année 300.000 nouveaux-nés dans le monde : l’Afrique
sub-saharienne est la région la plus touchée avec un nouveau-né sur cent
atteint. Cette maladie héréditaire provoque des douleurs très vives, de
l’anémie et des accidents vasculaires cérébraux. |
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A Louga, on connaît la contraception sans la pratiquer à une grande échelle - Le soleil - Sénégal - 04/02/02 | ||
Dans la région de Louga, l’objectif des structures de santé du service public et des organisations non gouvernementales comme l’Asbef est, aujourd’hui, de réduire l’écart entre le niveau de connaissance de la contraception (80% ) et le taux de pratique de la contraception (9 %). Dans ce dessein, il s’agira, en plus des services offerts, d’accentuer la sensibilisation des populations et de procéder à des distributions à base communautaire des contraceptifs pour répondre aux besoins dans les localités où les services n'existent pas. Situé au Sud de la ville de Louga, dans le quartier Montagne, l’antenne de l’association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) dans le Ndiambour est logée dans un imposant bâtiment peint en blanc. L’antenne doit certes “ son succès à son sérieux et à son sens de l'organisation ”, mais aussi “ à la qualité de ses services dans un environnement pourtant marqué par l’existence de tabous et autres préjugés liés à la santé de la reproduction ”. Lire l'article | ||
Mauritanie : Ouverture d’une formation sur le trachome : Impliquer les acteurs sociaux dans la lutte contre le trachome par la prévention - AMI - 03/02/02 | ||
Nouakchott,
3 Fév (AMI) - Une formation sur le trachome organisée au profit de trente
infirmiers d’Etat et agents de santé opérant dans les wilaya de Nouakchott,
de l’Adrar et du Trarza a débuté vendredi à Nouakchott. La formation est
organisée par le Programme national de lutte contre la cécité avec la collaboration
de l’OMS et la fondation Lions Club dans le cadre de l’effort visant la
lutte contre les maladies cécitantes en Mauritanie à travers l’amélioration
des compétences des prestataires. Le programme de la formation prévoit la
présentation de thèmes traitant de la définition clinique, l’épidémiologie
et la stratégie de lutte contre le trachome en Mauritanie, ainsi que sa
prévention. Les participants sont dotés chacun d’une trousse comportant
du matériel de diagnostic et de traitement de la maladie. Ouvrant la session,
le Dr Idoumou Ould Mohamed Lemine, directeur de la Protection Sanitaire
au ministère de la Santé et des Affaires Sociales a prononcé un mot dans
lequel il a précisé que cette formation intervient dans le cadre de l’effort
visant l’amélioration des conditions socio-sanitaires des populations en
application des orientations du Président de la République, Monsieur Maaouya
Ould Sid’Ahmed Taya, traduites dans les faits par le gouvernement du Premier
ministre, M. Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna. « Elle se situe également
dans le plan d’activités du programme national de lutte contre la cécité
qui a effectué pour l’an 2001 une enquête sur la cécité en Mauritanie, l’envoi
de missions à l’intérieur du pays et la formation du personnel soignant
», a-t-il ajouté. Parlant de l’actuelle formation, le directeur de la Protection
Sanitaire a précisé qu’elle a pour but d’impliquer tous les acteurs sociaux
dans la lutte contre le trachome en s’appuyant sur la prévention. Le Dr
Idoumou a enfin exhorté les bénéficiaires de la formation à faire preuve
de dynamisme et de dévouement dans l’accomplissement de leur tâche afin
de juguler le fléau du trachome dans notre pays. De son côté, le représentant
de l’OMS, le Dr El Hadi Benzerough a souligné l’importance de cette formation
et réitéré la volonté de son organisation de soutenir la lutte contre le
trachome en Mauritanie. Les participants se sont rendus dans le quartier
de Dar El Beidha relevant de la moughataa d’El Mina pour consulter et traiter
300 enfants contre le trachome. Le traitement du trachome s’effectue par
l’usage de la pommade ophtalmologique et l’hygiène. Ses vecteurs de transmission
sont l’eau et les mouches. Une enquête menée l’an dernier par le Programme
national de lutte contre la cécité a montré que le trachome constitue l’une
des principales maladies cécitantes en Mauritanie. Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020203.htm |
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Mauritanie : Journée de plaidoyer sur la santé reproductive : Impliquer les journalistes dans la sensibilisation en matière de santé reproductive - AMI - 03/02/02 | ||
Nouakchott,
3 Fév (AMI) - Une journée de plaidoyer sur la santé reproductive organisée
par l’Association mauritanienne pour la protection de la famille (AMPF)
et le programme national pour la santé de la reproduction à l’intention
de vingt journalistes a été organisée jeudi à Nouakchott. La rencontre a
été marquée par la présentation de plusieurs exposés ayant trait à la conception
et le contenu de la santé reproductive, ses dimensions culturelles et sociales
et le rôle des journalistes dans le plaidoyer en faveur de la santé reproductive.
Ces exposés sont enrichis par des débats permettant de lever toute équivoque.
Ouvrant la journée, le Dr Mohamed Lemine Ould Sidi Hamed, chargé de mission
au ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a souligné
le rôle des journalistes dans la diffusion de l’information utile pour les
populations surtout en matière de santé. Il a ajouté que l’implication des
journalistes dans la plaidoirie en faveur la santé reproductive entre dans
le cadre des orientations du Président de la République, Monsieur Maaouya
Ould Sid’Ahmed Taya visant à créer une société éveillée et prospère. Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020203.htm |
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Le district sanitaire de Vélingara étrenne sa nouvelle maternité - Le soleil - Sénégal - 02/02/02 | ||
Le
Préfet de Vélingara, M. Gabriel Sidy Diouf, a présidé, récemment, la cérémonie
d’inauguration de la nouvelle maternité (entièrement rénovée et équipée)
d’un coût global de 12,5 millions de FCFA, co-financée par le Corps Américain
de la Paix, pour un montant de 6,5 millions de FCFA et le Comité/District
Sanitaire de Vélingara, pour 6 millions de FCFA. Dégageant l’importance
et les bienfaits de la cérémonie, le Préfet a, au nom de Mme le ministre
de la Santé et de la Prévention, félicité la représentante du Corps Américain
de la Paix, pour la coopération bénéfique, illustrant, note-t-il, la réalisation
de la nouvelle maternité. A ce propos, le Préfet a exhorté les acteurs et
l’équipe-cadre à sensibiliser les populations-cibles, pour les amener à
fréquenter régulièrement la maternité, mais veiller également à la bonne
maintenance de la structure, au grand bonheur des populations. Dans son
intervention, le Colonel Samba Ndiaye, médecin-chef de la région médicale
de Kolda, devait abonder dans le même sens, avant d’exposer les différents
axes de la politique de santé, en parlant du PDIS, de la couverture sanitaire,
de la formation du personnel, la protection maternelle et infantile, de
la lutte contre la rougeole et de la mortalité infanto-juvénile, tout comme
de la relance du PEV (en mars dans la région de Kolda), avant d’annoncer
un financement de 480 millions de FCFA en 2002/2003 pour la modernisation
du Centre de Santé de Vélingara, par la construction et l’équipement d’un
bloc opératoire et d’un laboratoire, mais aussi, la dotation d’une ambulance
(dans un proche avenir, a-t-il précisé). Les différents intervenants ont
salué ce bel exemple de coopération vitale, puis invité tout le monde à
marquer davantage son adhésion totale à la politique de santé pour relever
tous les défis. PAPE ATOUMANE DIOP Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=11167&index__edition=9505 |
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Santé scolaire : Abouo N’Dori lance le dépistage Systèmatique - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/02/02 | ||
Ce
centre médico-scolaire de la commune de Yopougon a été le théâtre d’une
double cérémonie hier. Notamment de la remise officielle des clés de ce
local au ministre de la Santé publique, le Pr Abouo N’Dori Raymond et
le lancement des visites systématiques de dépistage en milieu scolaire
et universitaire. Pour le maire de Yopougon, M. Gbaminan Djidan Félicien,
le choix de sa commune comme cité pilote du Programme national de santé
scolaire et universitaire est un honneur et un hommage rendu à la population.
Aussi, a-t-il exprimé au ministre de la Santé la disponibilité et le soutien
de son conseil qui, a-t-il conclu, “ ne ménagera aucun effort pour accompagner
la politique du gouvernement en matière d’éducation et de santé pour tous
”. Auparavant, Dr Ouraga Loba Marie-Paule, directrice et coordinatrice
du Programme national de santé scolaire et universitaire a rappelé les
objectifs assignés à son équipe ainsi que les défis à relever. Il s’agit
donc pour cette structure, “ de traduire dans les actes la volonté du
gouvernement de faire de l’éducation et de la santé une priorité ”. A
ce propos d’ailleurs, elle a annoncé pour cette année la construction
de 30 nouveaux, médico-scolaires grâce à un financement de la BAD (Banque
africaine de développement). Signalons que ces visites systématiques de
dépistage qui ont démarré hier s’étendent sur deux mois. Ainsi que l’a
notifié la coordinatrice nationale du programme. Dans son intervention,
le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS),
M. Abissy, a réaffirmé l’engagement de cette structure à soutenir les
efforts du ministère de la Santé. Quant M. N’Dori Raymond, il s’est montré
très déterminé à faire de la santé à l’école une préoccupation. Il a,
à cet effet, remercié les partenaires au développement de la Côte d’Ivoire,
notamment en matière de santé (Oms, Unicef, Pam, U.E et la Coopération
française) pour leur assistance technique et leur soutien financier. Le
premier responsable de la santé a en outre exprimé toute sa reconnaissance
et sa gratitude au maire de Yopougon qui, poursuit-il, “ en offrant à
son ministère un centre médico-scolaire, anticipe sur le projet de décentralisation
et de communalisation à réaliser ”. Signalons que le local offert a été
entièrement construit par la mairie de Yopougon et a mobilisé un investissement
de 75 millions de FCFA. JEAN-LOUIS MAKE |
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Lutte contre le sida : Les préfets du Sud prêts à jouer leur partition - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/02/02 | ||
Depuis
sa création en janvier 2001, le ministère délégué a entrepris une série
d’action visant à cerner et à organiser le cadre de la lutte contre le sida.
C’est dans cette optique que les préfets et les maires ont bénéficié pendant
deux jours d’une formation sur l’élaboration du cadre stratégique et du
plan d’actions 2001-2004 de lutte contre le Vih/Sida. Une telle formation
constitue aux yeux des responsables du MLS une étape essentielle dans le
processus de coordination des activités de lutte dans les départements,
communes et localités dont ces derniers assurent l’administration. L’objectif
essentiel assigné à cet atelier est de sensibiliser les leaders que sont
les préfets, sous-préfets et maires, sur l’ampleur de la pandémie du Vih/Sida
en Côte d’Ivoire en général et, dans les localités respectives en particulier.
Il s’agit comme l’a dit le ministre Assana Sangaré de démontrer le lien
entre la pandémie du Vih/Sida et les problèmes de développement et de pauvreté
; de fournir des armes pour présider avec succès aux travaux des délégations
départementales et communales de lutte contre le Vih/Sida placés sous la
présidence directe des responsables départementaux qui seront nommés par
le ministère, au cours du tour de la Côte d’Ivoire contre le Sida. Au terme
donc de ce séminaire et dans le cadre de la décentralisation de la lutte
contre le Vih/Sida, la volonté du ministère est de convaincre la population
de son rôle extrêmement important dans la mise en place des structures de
lutte à travers le pays. ‘‘Seule la conjugaison des efforts de tous les
habitants de ce pays, où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs
lieux d’activité, nous permettra de remporter la victoire sur la pandémie
du Vih/Sida’’, a déclaré Mme Sangaré. A la faveur de cet atelier, un don
de 11 millions 500 mille francs CFA de la part de la société Ranger oil
a été remis par le directeur adjoint M. Koffi Emmanuel. Cette somme devait
servir à la prise en charge des malades d’Abengourou et d’Agnibilékrou.
Il a recommandé aux préfets et aux maires d’inviter les cadres, les administrés
à agir afin que les moyens puissent suivent et permettre aux spécialistes
de travailler avec du matériel adéquat. Les préfets de la Région des Lacs
commenceront eux leur formation à partir de lundi prochain. LAMBERT AKA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9429 |
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Lutte contre le sida : Préfets et Maires donnent le coup d’envoi du “Tour de la Côte d’Ivoire” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 01/02/02 | ||
Pour
préparer les préfets, sous-préfets et maires à une mobilisation des ressources
dans la lutte contre le Sida le ministère de la lutte contre le sida réunit
à partir de ce matin à l’Hôtel de Ville le corps préfectoral et les maires
de la Zone Sud. Cette rencontre, qui prend fin demain, se situe dans le
cadre de l’opération “Tour de la Côte d’Ivoire” de la lutte contre le Sida.
Il s’agit d’une action visant à la décentralisation de la prise en charge
des personnes touchées par l’infection à VIH; pour une plus grande efficacité
de la réponse au niveau national. Ce tour contre le sida est annoncé pour
s’étendre sur une période d’un an à compter du mois de février 2002. Période
durant laquelle les plans multisectoriaux locaux et décentralisés devraient
intégrer l’ensemble des actions à entreprendre. Le département étant le
niveau opérationnel de déconcentration et de décentralisation, il est apparu
nécessaire d’associer le ministère d’Etat chargé de l’Intérieur et de la
décentralisation, à travers la formation et la sensibilisation des préfets.
Cette action de plaidoyer devrait mener à une plus grande implication les
leaders et les décideurs, et à leur donner les arguments nécessaires pour
inclure la problématique du VIH/SIDA dans le cadre du dialogue permanent
avec leurs différentes communautés. LAMBERT AKA. Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9408 |
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