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PRODUITS FRAIS DE LA SIM NON CONFORMES AUX NORMES : L’Ascosen accuse, la Sim méprise - Wal Fadjri - Sénégal - 08/02/02

“Ordonner le retrait du marché des produits frais, yaourts aux fruits, yaourts nature de la société Sim sise 109, rue Carnot, fabricant des glaces Star”.” C’est la demande que l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) a adressée au ministre de la Santé et de la Prévention, Awa Marie Cole Seck, dans un courrier daté du 4 février dernier. Cette lettre signée par le président national de l’Ascosen avertit le ministre de la Santé et de la Prévention que la société Sim “ne respecte ni les normes ni la déontologie” concernant les produits qu’elle met sur le marché. Selon la missive de l’Ascosen, la Sim est au fait que ses produits frais yaourts fruités et natures “ne satisfont pas aux normes prévues en la matière, car contenant un taux de microbes coliformes 1 500 fois supérieur aux normes prévues”. Par exemple, sur un rapport d’essai du laboratoire de sécurité alimentaire et d’hygiène de l’environnement de l’institut Pasteur, on peut lire un résultat de 15 000 coliformes totaux par gramme sur un échantillon de yaourt fruité abricot 0202 lot 01 prélevé le 3 janvier 2002. Or, selon les normes, le maximum toléré dans un aliment est de 100. Pareil pour les coliformes thermotholérants, dont le dénombrement a révélé 1 500 par gramme pour un maximum toléré de 10. D’où la conclusion : “qualité microbiologique non satisfaisante du point de vue des coliformes thermotolérants” ou des coliformes totaux. Et de telles conclusions sont lisibles, en tout cas sur quatre rapports d’essai concernant quatre variétés de yaourt, pour le compte du client Sim. Toutefois, les rapports d’essais précisent que ces “résultats mentionnés concernent uniquement l’échantillon soumis à essai”. Le terme “uniquement” est souligné sur le rapport. Brandissant ces rapports d’analyses demandées par la Sim à l’Institut Pasteur de Dakar sur des échantillons de yaourt nature, de yaourt avec morceaux de fruits exotiques, de yaourt avec des morceaux de fraises, l’Ascosen estime “intolérable” et même “criminel” que “la Sim mette sur le marché ces produits en toute connaissance de cause”. Fort des résultats de ces analyses effectuées selon la normalisation française, le président national de l’Ascosen attire l’attention du ministre de la Santé sur un “problème de santé publique” que posent ces produits qui doivent être retirés du marché. Du côté de la Sim, point de réaction. Joint par téléphone, le responsable de production de la société incriminée par l’Ascosen prétend ne pas être au fait de tels rapports d’essai et se borne juste à dire que la Sim procède à des “analyses habituelles”. Aminatou M. DIOP
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PRODUITS FRAIS DE LA SIM NON CONFORMES AUX NORMES : Des risques sanitaires réels - Wal Fadjri - Sénégal - 08/02/02
Le mutisme de la société Sim quant aux accusations de l’Ascosen laisse beaucoup de questions sans réponses. Il s’agit de savoir si les échantillons qui ont fait l’objet d’analyses certifiant une “qualité microbiologique non satisfaisante” ont été mis sur le marché. Ou si les produits ont été retirés au cas où les analyses seraient effectuées après leurs mises sur le marché. En tout cas, la procédure normale veut qu’après contrôle microbiologique, tout produit ne répondant pas aux critères soit éliminé ou retiré du marché. En fait, les résultats d’analyses externes constituent une contre-expertise aux analyses internes d’une quelconque société. Et dans le cas précis, que les résultats externes confirment ou infirment les résultats internes, il y a faille dans le processus de fabrication des yaourts ciblés par l’Association des consommateurs du Sénégal. En effet, les coliformes totaux et thermotolérants présents dans les échantillons soumis à une analyse microbiologique sont largement supérieurs à la norme maximale qui est de 100 pour les coliformes totaux et 10 pour les thermotolérants. Or avec ce genre d’analyse, la qualité microbiologique d’un aliment est satisfaisante si les résultats sont inférieurs ou égaux à la norme, explique un bactériologiste. Ce qui n’a pas été le cas pour les résultats d’échantillons pour quatre variétés de yaourts, produits de la société Sim, sur lesquels l’Ascosen se base pour exiger leur retrait du marché. A défaut, le président national de l’Ascosen demande aux consommateurs de bouder ces produits jusqu’à ce que le lot en question soit retiré du marché. En fait, pour les consommateurs, il y a des risques sanitaires réels si ces produits sont sur le marché. Le cas échéant, ce sont des diarrhées, douleurs abdominales et gastro-entériques, c’est-à-dire une inflammation de la muqueuse gastrique ou intestinale qui menacent les consommateurs. Les coliformes sont des bactéries qui fermentent le lactose en vingt-quatre à quarante-huit heures avec production de gaz. Ces germes peuvent être source “d’infections opportunistes face à un terrain propice” chez l’individu, explique un bactériologiste. En plus, un aliment à la qualité microbiologique non satisfaisante indique que “les règles d’hygiène n’ont pas été respectées dans l’élaboration des produits”, poursuit notre interlocuteur. Mais ces germes se retrouvent dans la flore intestinale de la personne humaine et “peuvent ne pas causer de dommages à l’individu”, explique-t-il. Seulement, la recherche microbiologique concernant un produit alimentaire ne cible pas l’aspect pathogène des coliformes. En effet, ces germes pathogènes se retrouvent aussi dans les selles, passage obligé pour contaminer un aliment. Ce qui veut dire que “des mesures d’hygiène et de sécurité n’ont pas été respectées dans le processus d’élaboration de l’aliment contaminé”, affirme le bactériologiste. Sur internet, on peut lire qu’il “existe en effet une corrélation entre la présence de bactéries coliformes, témoins de la contamination fécale, et la présence de bactéries pathogènes”. Les bactéries coliformes qui peuplent l’intestin, sont présentes dans l’intestin des animaux à sang chaud (dont l’être humain), mais elles sont aussi présentes dans les sols, sur les débris végétaux. Seulement, précise la source internet, “la présence de ces coliformes thermotolérants est une preuve indiscutable d’une contamination par matières fécales”. Ces coliformes thermotolérants sont présents à un taux au minimum 40 fois supérieur à la norme sur les pièces fournies par l’Ascosen pour défendre sa cause. Par ailleurs, avec un résultat nul, les conclusions de ces rapports d’essai indiquent une “qualité microbiologique satisfaisante du point de vue des salmonella”. Les salmonelles sont aussi des bactéries pathogènes spécifiques qu’on retrouve dans les selles. quand ces germes contaminent un aliment, ils peuvent être responsables du virus de la poliomyélite ou de la typhoïde. D’ailleurs, ajoute notre interlocuteur, quand ces germes sont détectés chez une personne, elle “doit faire l’objet d’une cessation de service immédiate et ce jusqu’à la fin de son traitement pour éviter la contagion qui se fait de manière rapide”. A. M. DIOP
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Les infirmiers menacent de paralyser les structures sanitaires - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/02/02
Les infirmiers, infirmières et techniciens supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire ne sont pas contents de leur ministre de tutelle. Ceux-ci en effet, regroupés au sein d’un collectif comprenant les six syndicats dits des frères du secteur (SYNSFI, SYNICI, SYNABCI, SYNAPGPCIN SYNATMCI et SYNATIACI) ont marqué leur indignation face à ce qu’ils qualifient “ d’attitude de négligence notoire du ministère de la Santé publique ” à leur égard, hier au cours d’un point de presse à la Bourse du travail à Treichville. Pour M. Boko Kouaho, secrétaire général du Syndicat national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (SYNICI) et porte-parole du collectif, “ depuis son avènement à la tête du département de la Santé publique, le ministre Abouo N’Dori n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour notre corporation ”. Toujours selon lui, “ malgré les démarches entreprises auprès de son cabinet par le collectif en vue de la satisfaction de ses doléances, celui-ci n’a voulu les recevoir”. “Aussi, prenant à témoin l’opinion, les différents secrétaires généraux des syndicats sus-mentionnés, menacent-ils d’aviser leurs bases respectives, si d’aventure leurs revendications ne sont pas satisfaites avant le vendredi 15 février à venir ”. De fait, ce collectif souhaite le reclassement des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat de même que les techniciens supérieurs de la santé en catégorie A, grade A2 au lieu de les maintenir en B3. Comme c’est le cas actuellement. Il réclame aussi l’octroi d’indemnités (de risque, de garde et de logement). Enfin, les infirmiers, infirmières et techniciens supérieurs de la santé préconisent l’adoption d’un profil de carrière épanouissant allant de A2 à A7. Signalons qu’au terme de ce point de presse, le collectif a lu une déclaration à travers laquelle il réaffirme sa détermination à aller jusqu’au bout dans sa quête du bien-être des membres de la corporation. Toujours dans cette déclaration, le collectif invite le gouvernement et singulièrement le ministre de tutelle, “ à réviser sa position vis-à-vis de leur corporation. Faute de quoi, il menace de paralyser les structures sanitaires ”. “ Nous constituons une frange importante du personnel soignant. Soit une population estimative de 9.932 agents dont 7.204 infirmiers et infirmières, 2.051 sages-femmes et 677 techniciens supérieurs de santé. JEAN-LOUIS MAKE
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3ème congrès des pharmaciens Abouo N’Dori dénonce les praticiens complices des “pharmacies par terre” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 07/02/02

Depuis hier se tient à l’hôte Ivoire le 3ème congrès ordinaire des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire, sous le haut patronage du Président de la République et parrainé par le ministre de la Santé le Pr N’Dori Raymond. Le thème retenu : “ Le pharmacien face aux défis de la santé ”. Le ministre de la Santé s’adressant aux congressistes a affirmé que “ passé le stade d’observation, il ne tolérerait plus ceux des pharmaciens qui ne respectent pas la réglementation en vigueur ”. Plus grave “ des pharmaciens sont les complices des vendeuses de médicaments dans la rue ” et de rappeler ceux-ci à l’ordre. Selon Amichia Victoire du comité d’organisation, ce congrès a pour but de “ renforcer la solidarité entre les pharmaciens de Côte d’Ivoire”. D’autre part, nous dit Dr Kouamelan Christine, présidente du syndicat national des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire, “ le choix du thème est la suite des deux précédents congrès : “ La pharmacie en Côte d’Ivoire, place et avenir ” en 1993 et “ Le pharmacien et la politique des médicaments ” en 1996. Ainsi les congressistes ont eu à plancher sur les points suivants : le pharmacien face aux défis de santé publique ; politique générale et finances ; statuts et règlement intérieur ; fiscalité du pharmacien. C’est le lieu de rappeler que le pharmacien est le spécialiste du médicament. En tant que tel, “ il doit répondre aux exigences particulières liées au monopole qui lui est conféré par la loi ”, déclare Dr Kouamelan Christine, qui poursuit : “ Ce thème nous permettra de passer en revue, de façon exhaustive, les conditions d’exercice de la pharmacie selon les règles de l’art qui exigent du dispensateur de médicaments : conscience professionnelle, respect de l’éthique, responsabilité pleine et entière ”. Ce congrès est donc celui du bilan qui permet de justifier une ouverture ou une orientation vers de nouvelles perspectives. Cet après-midi sera connu le nouveau président du syndicat national des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire. DOUMBIA ADHAM
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Mauritanie : Projet «Parlons du Sida » Vaste campagne de sensibilisation et d’informations en milieu secondaire sur les dangers du Sida - AMI - 07/02/02
Nouakchott, 7 Fév (AMI) Mieux informer et sensibiliser les jeunes élèves du cycle secondaire sur les dangers du Sida, sur ses voies de transmission et les moyens de sa prévention, tels sont les objectifs d’un projet intitulé « Parlons du Sida » qui a été conçu par le programme national de lutte contre le Sida avec la collaboration technique et financière du FNUAP. La première phase de ce programme vient de s’achever. Elle avait ciblé la wilaya de Nouakchott pour toucher 28702 élèves et réaliser un taux de distribution de brochures et de stylos contenant des messages clairs et précis sur la pandémie du Sida et la conduite à tenir pour l’éviter. Selon le Dr Abdallahi Ould Horma Ould Babana, coordinateur du programme national de lutte contre la Sida et les maladies sexuellement transmissibles (PNLS) au ministère de la Santé et des Affaires Sociales, cette campagne devra toucher avant la fin de l’année scolaire prochaine environ 70.000 élèves. Parlant des modalités d’exécution du projet et des résultats de sa première phase, le coordinateur du PNLS a indiqué que l’exécution du projet « Parlons du Sida » dont le lancement était donné en décembre dernier par les ministres de la Santé et des Affaires Sociales M. Diop Abdoul Hamet et son homologue de l’Education Nationale, Monsieur Aboubekrine Ould Ahmed, en présence du wali de Nouakchott, et des représentants du FNUAP et de l’OMS était confié à l’ONG SOS Pairs Educateurs. Le choix de cette ONG nationale résulte de son efficacité en matière de sensibilisation, du fait qu’elle se compose de personnes de même âge qui se concertent et se comprennent facilement et amicalement, a-t-il dit. Il a ajouté que les jeunes de cette ONG ont bénéficié d’une formation en matière de mobilisation sociale et de sensibilisation dispensée par des ONGs nationales et internationales, telles Stop-Sida et World-Vision de Mauritanie. Lire l'article
UNE THESE DE MEDECINE CONFIRME : La drogue règne dans le milieu de la lutte - Wal Fadjri - Sénégal - 06/02/02
Le milieu de la lutte traditionnelle est frappé par le dopage. La plupart de lutteurs de nos écuries utilisent des produits nocifs et interdits pour accroître leurs performances. C’est ce qui ressort d’un mémoire de thèse de doctorat en pharmacie, défendu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. L’auteur en est Melle Ndèye Khar Bâ. Elle explique ce phénomène par une manifestation commune à l’ensemble des sports de haut niveau : “Il paraît évident que plus un sport se professionnalise, plus il procure ou est susceptible de procurer, à plus ou moins brève échéance, des avantages socio-économiques importants et plus, il s’expose à des pratiques illicites telles que le dopage.” La lutte, sport traditionnel sénégalais par excellence, a semblé longtemps à l’abri des corruptions et des dangers que l’argent introduit. Elle a toujours véhiculé des vertus morales aux antipodes de celles qui sont induites par le dopage. Le lutteur représentait son clan, son village, son quartier et toute une communauté. Il ne pensait pas à se doper. Du moins, pas dans le sens que nous étendons ce mot de nos jours. En réalité, certains pensent que, dans les pratiques mystiques, il entre une part de dopage, du fait de certaines décoctions que les lutteurs ingurgitent. Melle Bâ s’est attelée, dans son travail, à recenser les plantes médicinales traditionnelles auxquelles les lutteurs ont recours pour améliorer leurs performances. A côté de ces produits traditionnels, elle a relevé aussi les produits de la pharmacopée moderne. Au départ, elle a élaboré un questionnaire qu’elle a fait parvenir aux sociétaires de toutes les écuries de lutte existant à Dakar. Pendant trois mois, d’avril à juillet 2001, l’étudiante en pharmacie a touché les cent vingt lutteurs licenciés qui appartiennent aux huit grandes écuries de Dakar. Mais seuls soixante-seize lutteurs ont daigné répondre au questionnaire. Ce qui représente tout de même 63 % du total. Le sondage a révélé que les sportifs utilisent de manière générale des produits plus ou moins dangereux pour accroître leurs performances. Dans la pharmacopée traditionnelle, environ seize plantes font partie de l’attirail régulier du lutteur qui ne veut plus se contenter de l’entraînement pour optimiser ses performances. L’éventail va du bissap au yamba, dans l’ordre alphabétique. Pour les produits vendus en pharmacie, la majeure partie est faite d’antiasthéniques. Cela semble démontrer que la fatigue est la grande hantise des lutteurs. Mais l’anxiété avant le combat et la douleur sont aussi leurs grandes ennemies. Il faut donc les combattre. Les anabolisants, les antalgiques et les anxiolytiques sont donc bien prisés par de nombreux lutteurs. Certains de ces produits ne présentent pas de danger, quand ils sont pris seuls et de façon modérée. Mais l’abus est toujours dangereux. Le jury de la faculté de Médecine a considéré que le travail de Ndèye Khar Bâ est une œuvre pionnière dans le domaine. Elle déclare que le but recherché a été de “sensibiliser les lutteurs sur l’usage abusif de certains produits et d’attirer l’attention du Cng de lutte sur l’ampleur de la pratique du dopage dans le milieu”. Si le dopage a pris de l’ampleur dans ce sport, c’est dû aussi à sa médiatisation et à l’importance des sommes qui y circulent maintenant. Des spécialistes se souviennent qu’il y a une dizaine d’années, peu de lutteurs pouvaient espérer percevoir un cachet d’un million de francs. Aujourd’hui, ce genre de montant est banalisé. Plus les enchères vont monter dans l’arène, moins il va être aisé d’endiguer l’usage des produits dopants. Il ne faudrait donc pas que les enjeux économiques tuent la beauté de ce sport qui fait la fierté du Sénégal. Cependant, les thèses développées par Melle Bâ ne rencontrent pas l’agrément de tous. Le Pr Abdourahmane Dia de l’Association sénégalaise de médecine sportive (Asms) soutient qu’il n’est pas conséquent de déclarer que le dopage est endémique dans le milieu de la lutte traditionnelle. Paré du manteau de président de la Commission médicale centrale du Cng de lutte, il rappelle que les sportifs sénégalais ont souvent défendu les couleurs nationales sur plusieurs théâtres internationaux. Dans toutes les compétitions où le contrôle antidopage est obligatoire et systématique, “jamais on n’a enregistré un seul résultat positif chez les sociétaires de l’équipe nationale de lutte, au niveau international”, précise-t-il. Mohamed GUEYE
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LE DOPAGE DANS LA LUTTE : Dangereux pour la santé et interdit par la loi - Wal Fadjri - Sénégal - 06/02/02
La thèse de Ndèye Khar Bâ a mis en évidence ce que tout le monde savait déjà. Comme le dit le Pr Niama Diop Sall, “un sportif qui se dope est comme une voiture qui roule sans indicateur d’huile, de vitesse ou de carburant. Le dopage masque les voyants qui indiquent les limites à ne pas dépasser”. Obnubilés par le résultat qu’ils cherchent à obtenir, les sportifs ne voient pas les dégâts qu’ils causent à leur organisme. Certains sont irréversibles. Comme souvent dans ces cas, les gens ne voient que les effets immédiats. Dans le milieu de la lutte, encore imprégné de croyances et de pratiques mystico-religieuses, la prise de plantes traditionnelles est justifiée par des pratiques et des usages qui se perdent dans la nuit des temps. Il n’empêche que, selon le Pr Lamine Guèye, neurophysiologiste, “les plantes traditionnelles que les lutteurs utilisent contiennent des principes actifs prohibés”. Ainsi, de l’aphania senegalensis, nom scientifique du cerisier du Cayor ou xewer en wolof. Cet arbre couvre tous les Niayes et les forêts de Casamance. Il donne des fruits qui poussent en grappes et qui deviennent rouges à maturité, au mois de juin. Les tests pharmacologiques ont démontré la toxicité des fruits du xewer. Un animal qui en absorbe 100g d’amandes meurt assez vite. En dehors de cette plante, des sportifs recourent aussi au cassia sieberiana (senjen) et au cannabis sativa (yamba). L’utilisation dépend de l’effet recherché. Ndèye Khar Bâ affirme que le yamba (chanvre indien) sert souvent comme anxiolytique, c’est-à-dire qu’il combat l’anxiété. Elle souligne que c’est un produit prohibé par le Comité international olympique (Cio). De même, les lois sénégalaises en interdisent l’utilisation. C’est aussi le cas des testostérones et autres stéroïdes anabolisants. Plus de 10 % des lutteurs interrogés ont reconnu en faire usage. Il s’agit, pour eux, surtout d’augmenter leur masse musculaire. Mais leurs inconvénients pathologiques sont grands, surtout quand le sportif avance en âge. Le travail de Ndèye Khar Ba a posé des jalons qui vont permettre à d’autres d’approfondir la recherche. Sa thèse a reçu la mention “Très honorable” avec les félicitations du jury. M. GUEYE
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Lutte contre le sida : Shell offre un institut aux populations de la région des Lacs - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/02/02

En dépit des efforts sans cesse croissants en matière de lutte contre le sida, Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de notre pays, haut lieu de toutes les rencontres nationales et internationales, persiste dans son rang de leader dans la pandémie du siècle. C’est forte de ce constat et pour mettre un frein à ce triste record, que la société Shell Côte d’Ivoire a décidé d’offrir un institut d’information sur le Vih/sida aux populations jeunes de cette ville. PSI à qui est confié cet institut, est chargé de la supervision et du suivi des activités du programme de marketing social. Ces programmes seront menés par un coordinateur travaillant à plein temps à Yamoussoukro avec une équipe de 6 paires d’éducateurs venant des différentes écoles de la ville. L’inauguration de ce fleuron a eu lieu le Week-end dernier par Mme Alimata Koulibaly, épouse du président de l’Assemblée nationale. Après avoir exprimé toute sa gratitude à l’endroit des responsables de Shell pour cette noble initiative, Mme Koulibaly a espéré que cet institut contribue fortement à faire reculer le sida de Yamoussoukro et surtout de notre pays. Très ému par ce don à sa commune, le maire M. Gnrangbé Jean a promis de mettre tout en œuvre afin que cet institut soit connu de toute la population. Projection de films, murailles anti-sida, soirées prudence, programmes de radio, café Internet, animations, commentaires, animations publiques, animations commentaires, vente de préservatifs, telles sont les activités de cet institut qui, dans les mois à venir, comporteront un volet dépistage. Puisque le représentant de l’ambassadeur de France a promis l’extension des locaux, ainsi que l’équipement pour le dépistage du Vih/sida. La société Shell-ci qui a désormais décidé de s’affirmer à plus grande échelle dans cette lutte, entend parcourir pour 2002 toutes ses 145 stations de distribution afin de sensibiliser tout son personnel, grâce à des travailleurs dont la formation en matière de sida a été confiée au CIRBA. Il faut noter que cette entreprise qui se veut citoyenne, a déboursé 75 millions de FCFA pour l’achat, l’équipement et la subvention de cet institut qui est situé à la station Shell, dans les locaux de l’ex-Motel AGIP. N’DRI CELESTIN
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Mauritanie : Démarrage d’un programme de renforcement du PEV de routine dans la wilaya de Nouakchott : Réaliser d’ici avril prochain une couverture vaccinale de 80% contre tous les antigènes chez les enfants de 0 à 11 mois - Immuniser 40% des femmes en âge de procréer - AMI - 05/02/02
Nouakchott, 5 Fév (AMI) - Pour renforcer le Programme Elargi de Vaccination (PEV) de routine, la wilaya de Nouakchott a procédé hier au lancement d’un programme dont l’objectif porte sur la réalisation d’ici avril prochain d’une couverture vaccinale de 80% pour tous les antigènes chez les enfants de 0 à 11 mois et 40% chez les femmes en âge de procréer. Pour parvenir à cet objectif ambitieux la Délégation Régionale à la Promotion Sanitaire et Sociale (DRPSS) de Nouakchott s’attelle à redynamiser les unités fixes de vaccination situées dans les structures sanitaires, faire le porte-à-porte multi-antigènes de mettre en action des équipes mobiles dans les périphéries et les endroits enclavés. La délégation assure également la supervision et l’évaluation des activités entreprises. Pour mener à bien ce programme, la délégation régionale de Nouakchott a mobilisé des moyens importants dont 84 équipes porte-à-porte, 37 fixes et 12 équipes mobiles. L’opération porte sur une population cible de 27.534 enfants de 0 à 11 mois. Cet effort vaccinal est soutenu par une mobilisation sociale impliquant les média, les élus et la société civile pour cultiver une plus large prise de conscience chez les populations de la nécessité de la vaccination en tant que moyen approprié pour immuniser leurs enfants contre les maladies tout en leur assurant un développement psychique et physique adéquat.
Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020205.htm
Rougeole, oreillons et rubéole : éradication possible - Le soleil - Sénégal - 04/02/02
Le Sénégal devrait vraiment faire des efforts pour relancer sa vaccination infantile et maternelle qui, depuis quelques années, bât sérieusement de l’aile. Déjà dans les pays développés, le moindre fléchissement dans les programmes de vaccination laisse surgir des flambées et fait reculer le contrôle des maladies, voire leur éradication. En France 82% seulement des enfants ont reçu le vaccin ROR contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, alors qu'un taux de couverture de 95% serait nécessaire pour interrompre la transmission.… Très efficace - 95% de succès en primo-vaccination - le vaccin ROR a pourtant besoin d'une seconde dose pour atteindre son meilleur effet. Une seconde dose, et non un rappel. Celle-ci permet le rattrapage des échecs liés à la première vaccination. Par ailleurs, du fait de la stagnation de la couverture vaccinale, les trois virus circulent toujours. Sans oublier que les trois maladies se déplacent vers des tranches d'âges plus élevées, avec une sévérité croissante. D'où la nécessité de recommander aux parents l'administration d'une deuxième dose. Mais ce n'est pas tout ! Aujourd'hui, jeunes adultes et adolescents non vaccinés des deux sexes doivent également être immunisés.
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=11200&index__edition=9506
Drépanocytose : vers la thérapie génique - Le soleil - Sénégal - 04/02/02

Une équipe franco-américaine est parvenue à guérir des souris atteintes de drépanocytose grâce à une thérapie génique. Les chercheurs ont prélevé des cellules de la moelle osseuse (lieu de fabrication des globules rouges) des souris malades et y ont introduit le gène sain de l’hémoblobine bêta. Une fois réinjectées dans la moelle osseuse, ces cellules souches ont pu fabriquer des globules rouges normaux faisant disparaître les symptômes liés à la maladie. Des essais sont maintenant en cours sur le singe avant de pouvoir envisager le traitement chez l’homme. La drépanocytose (anémie falciforme) frappe chaque année 300.000 nouveaux-nés dans le monde : l’Afrique sub-saharienne est la région la plus touchée avec un nouveau-né sur cent atteint. Cette maladie héréditaire provoque des douleurs très vives, de l’anémie et des accidents vasculaires cérébraux.
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=11199&index__edition=9506

A Louga, on connaît la contraception sans la pratiquer à une grande échelle - Le soleil - Sénégal - 04/02/02
Dans la région de Louga, l’objectif des structures de santé du service public et des organisations non gouvernementales comme l’Asbef est, aujourd’hui, de réduire l’écart entre le niveau de connaissance de la contraception (80% ) et le taux de pratique de la contraception (9 %). Dans ce dessein, il s’agira, en plus des services offerts, d’accentuer la sensibilisation des populations et de procéder à des distributions à base communautaire des contraceptifs pour répondre aux besoins dans les localités où les services n'existent pas. Situé au Sud de la ville de Louga, dans le quartier Montagne, l’antenne de l’association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) dans le Ndiambour est logée dans un imposant bâtiment peint en blanc. L’antenne doit certes “ son succès à son sérieux et à son sens de l'organisation ”, mais aussi “ à la qualité de ses services dans un environnement pourtant marqué par l’existence de tabous et autres préjugés liés à la santé de la reproduction ”. Lire l'article
Mauritanie : Ouverture d’une formation sur le trachome : Impliquer les acteurs sociaux dans la lutte contre le trachome par la prévention - AMI - 03/02/02
Nouakchott, 3 Fév (AMI) - Une formation sur le trachome organisée au profit de trente infirmiers d’Etat et agents de santé opérant dans les wilaya de Nouakchott, de l’Adrar et du Trarza a débuté vendredi à Nouakchott. La formation est organisée par le Programme national de lutte contre la cécité avec la collaboration de l’OMS et la fondation Lions Club dans le cadre de l’effort visant la lutte contre les maladies cécitantes en Mauritanie à travers l’amélioration des compétences des prestataires. Le programme de la formation prévoit la présentation de thèmes traitant de la définition clinique, l’épidémiologie et la stratégie de lutte contre le trachome en Mauritanie, ainsi que sa prévention. Les participants sont dotés chacun d’une trousse comportant du matériel de diagnostic et de traitement de la maladie. Ouvrant la session, le Dr Idoumou Ould Mohamed Lemine, directeur de la Protection Sanitaire au ministère de la Santé et des Affaires Sociales a prononcé un mot dans lequel il a précisé que cette formation intervient dans le cadre de l’effort visant l’amélioration des conditions socio-sanitaires des populations en application des orientations du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, traduites dans les faits par le gouvernement du Premier ministre, M. Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna. « Elle se situe également dans le plan d’activités du programme national de lutte contre la cécité qui a effectué pour l’an 2001 une enquête sur la cécité en Mauritanie, l’envoi de missions à l’intérieur du pays et la formation du personnel soignant », a-t-il ajouté. Parlant de l’actuelle formation, le directeur de la Protection Sanitaire a précisé qu’elle a pour but d’impliquer tous les acteurs sociaux dans la lutte contre le trachome en s’appuyant sur la prévention. Le Dr Idoumou a enfin exhorté les bénéficiaires de la formation à faire preuve de dynamisme et de dévouement dans l’accomplissement de leur tâche afin de juguler le fléau du trachome dans notre pays. De son côté, le représentant de l’OMS, le Dr El Hadi Benzerough a souligné l’importance de cette formation et réitéré la volonté de son organisation de soutenir la lutte contre le trachome en Mauritanie. Les participants se sont rendus dans le quartier de Dar El Beidha relevant de la moughataa d’El Mina pour consulter et traiter 300 enfants contre le trachome. Le traitement du trachome s’effectue par l’usage de la pommade ophtalmologique et l’hygiène. Ses vecteurs de transmission sont l’eau et les mouches. Une enquête menée l’an dernier par le Programme national de lutte contre la cécité a montré que le trachome constitue l’une des principales maladies cécitantes en Mauritanie.
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Mauritanie : Journée de plaidoyer sur la santé reproductive : Impliquer les journalistes dans la sensibilisation en matière de santé reproductive - AMI - 03/02/02
Nouakchott, 3 Fév (AMI) - Une journée de plaidoyer sur la santé reproductive organisée par l’Association mauritanienne pour la protection de la famille (AMPF) et le programme national pour la santé de la reproduction à l’intention de vingt journalistes a été organisée jeudi à Nouakchott. La rencontre a été marquée par la présentation de plusieurs exposés ayant trait à la conception et le contenu de la santé reproductive, ses dimensions culturelles et sociales et le rôle des journalistes dans le plaidoyer en faveur de la santé reproductive. Ces exposés sont enrichis par des débats permettant de lever toute équivoque. Ouvrant la journée, le Dr Mohamed Lemine Ould Sidi Hamed, chargé de mission au ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a souligné le rôle des journalistes dans la diffusion de l’information utile pour les populations surtout en matière de santé. Il a ajouté que l’implication des journalistes dans la plaidoirie en faveur la santé reproductive entre dans le cadre des orientations du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya visant à créer une société éveillée et prospère.
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Le district sanitaire de Vélingara étrenne sa nouvelle maternité - Le soleil - Sénégal - 02/02/02
Le Préfet de Vélingara, M. Gabriel Sidy Diouf, a présidé, récemment, la cérémonie d’inauguration de la nouvelle maternité (entièrement rénovée et équipée) d’un coût global de 12,5 millions de FCFA, co-financée par le Corps Américain de la Paix, pour un montant de 6,5 millions de FCFA et le Comité/District Sanitaire de Vélingara, pour 6 millions de FCFA. Dégageant l’importance et les bienfaits de la cérémonie, le Préfet a, au nom de Mme le ministre de la Santé et de la Prévention, félicité la représentante du Corps Américain de la Paix, pour la coopération bénéfique, illustrant, note-t-il, la réalisation de la nouvelle maternité. A ce propos, le Préfet a exhorté les acteurs et l’équipe-cadre à sensibiliser les populations-cibles, pour les amener à fréquenter régulièrement la maternité, mais veiller également à la bonne maintenance de la structure, au grand bonheur des populations. Dans son intervention, le Colonel Samba Ndiaye, médecin-chef de la région médicale de Kolda, devait abonder dans le même sens, avant d’exposer les différents axes de la politique de santé, en parlant du PDIS, de la couverture sanitaire, de la formation du personnel, la protection maternelle et infantile, de la lutte contre la rougeole et de la mortalité infanto-juvénile, tout comme de la relance du PEV (en mars dans la région de Kolda), avant d’annoncer un financement de 480 millions de FCFA en 2002/2003 pour la modernisation du Centre de Santé de Vélingara, par la construction et l’équipement d’un bloc opératoire et d’un laboratoire, mais aussi, la dotation d’une ambulance (dans un proche avenir, a-t-il précisé). Les différents intervenants ont salué ce bel exemple de coopération vitale, puis invité tout le monde à marquer davantage son adhésion totale à la politique de santé pour relever tous les défis. PAPE ATOUMANE DIOP
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Santé scolaire : Abouo N’Dori lance le dépistage Systèmatique - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/02/02

Ce centre médico-scolaire de la commune de Yopougon a été le théâtre d’une double cérémonie hier. Notamment de la remise officielle des clés de ce local au ministre de la Santé publique, le Pr Abouo N’Dori Raymond et le lancement des visites systématiques de dépistage en milieu scolaire et universitaire. Pour le maire de Yopougon, M. Gbaminan Djidan Félicien, le choix de sa commune comme cité pilote du Programme national de santé scolaire et universitaire est un honneur et un hommage rendu à la population. Aussi, a-t-il exprimé au ministre de la Santé la disponibilité et le soutien de son conseil qui, a-t-il conclu, “ ne ménagera aucun effort pour accompagner la politique du gouvernement en matière d’éducation et de santé pour tous ”. Auparavant, Dr Ouraga Loba Marie-Paule, directrice et coordinatrice du Programme national de santé scolaire et universitaire a rappelé les objectifs assignés à son équipe ainsi que les défis à relever. Il s’agit donc pour cette structure, “ de traduire dans les actes la volonté du gouvernement de faire de l’éducation et de la santé une priorité ”. A ce propos d’ailleurs, elle a annoncé pour cette année la construction de 30 nouveaux, médico-scolaires grâce à un financement de la BAD (Banque africaine de développement). Signalons que ces visites systématiques de dépistage qui ont démarré hier s’étendent sur deux mois. Ainsi que l’a notifié la coordinatrice nationale du programme. Dans son intervention, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), M. Abissy, a réaffirmé l’engagement de cette structure à soutenir les efforts du ministère de la Santé. Quant M. N’Dori Raymond, il s’est montré très déterminé à faire de la santé à l’école une préoccupation. Il a, à cet effet, remercié les partenaires au développement de la Côte d’Ivoire, notamment en matière de santé (Oms, Unicef, Pam, U.E et la Coopération française) pour leur assistance technique et leur soutien financier. Le premier responsable de la santé a en outre exprimé toute sa reconnaissance et sa gratitude au maire de Yopougon qui, poursuit-il, “ en offrant à son ministère un centre médico-scolaire, anticipe sur le projet de décentralisation et de communalisation à réaliser ”. Signalons que le local offert a été entièrement construit par la mairie de Yopougon et a mobilisé un investissement de 75 millions de FCFA. JEAN-LOUIS MAKE
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Lutte contre le sida : Les préfets du Sud prêts à jouer leur partition - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/02/02
Depuis sa création en janvier 2001, le ministère délégué a entrepris une série d’action visant à cerner et à organiser le cadre de la lutte contre le sida. C’est dans cette optique que les préfets et les maires ont bénéficié pendant deux jours d’une formation sur l’élaboration du cadre stratégique et du plan d’actions 2001-2004 de lutte contre le Vih/Sida. Une telle formation constitue aux yeux des responsables du MLS une étape essentielle dans le processus de coordination des activités de lutte dans les départements, communes et localités dont ces derniers assurent l’administration. L’objectif essentiel assigné à cet atelier est de sensibiliser les leaders que sont les préfets, sous-préfets et maires, sur l’ampleur de la pandémie du Vih/Sida en Côte d’Ivoire en général et, dans les localités respectives en particulier. Il s’agit comme l’a dit le ministre Assana Sangaré de démontrer le lien entre la pandémie du Vih/Sida et les problèmes de développement et de pauvreté ; de fournir des armes pour présider avec succès aux travaux des délégations départementales et communales de lutte contre le Vih/Sida placés sous la présidence directe des responsables départementaux qui seront nommés par le ministère, au cours du tour de la Côte d’Ivoire contre le Sida. Au terme donc de ce séminaire et dans le cadre de la décentralisation de la lutte contre le Vih/Sida, la volonté du ministère est de convaincre la population de son rôle extrêmement important dans la mise en place des structures de lutte à travers le pays. ‘‘Seule la conjugaison des efforts de tous les habitants de ce pays, où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs lieux d’activité, nous permettra de remporter la victoire sur la pandémie du Vih/Sida’’, a déclaré Mme Sangaré. A la faveur de cet atelier, un don de 11 millions 500 mille francs CFA de la part de la société Ranger oil a été remis par le directeur adjoint M. Koffi Emmanuel. Cette somme devait servir à la prise en charge des malades d’Abengourou et d’Agnibilékrou. Il a recommandé aux préfets et aux maires d’inviter les cadres, les administrés à agir afin que les moyens puissent suivent et permettre aux spécialistes de travailler avec du matériel adéquat. Les préfets de la Région des Lacs commenceront eux leur formation à partir de lundi prochain. LAMBERT AKA
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Lutte contre le sida : Préfets et Maires donnent le coup d’envoi du “Tour de la Côte d’Ivoire” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 01/02/02
Pour préparer les préfets, sous-préfets et maires à une mobilisation des ressources dans la lutte contre le Sida le ministère de la lutte contre le sida réunit à partir de ce matin à l’Hôtel de Ville le corps préfectoral et les maires de la Zone Sud. Cette rencontre, qui prend fin demain, se situe dans le cadre de l’opération “Tour de la Côte d’Ivoire” de la lutte contre le Sida. Il s’agit d’une action visant à la décentralisation de la prise en charge des personnes touchées par l’infection à VIH; pour une plus grande efficacité de la réponse au niveau national. Ce tour contre le sida est annoncé pour s’étendre sur une période d’un an à compter du mois de février 2002. Période durant laquelle les plans multisectoriaux locaux et décentralisés devraient intégrer l’ensemble des actions à entreprendre. Le département étant le niveau opérationnel de déconcentration et de décentralisation, il est apparu nécessaire d’associer le ministère d’Etat chargé de l’Intérieur et de la décentralisation, à travers la formation et la sensibilisation des préfets. Cette action de plaidoyer devrait mener à une plus grande implication les leaders et les décideurs, et à leur donner les arguments nécessaires pour inclure la problématique du VIH/SIDA dans le cadre du dialogue permanent avec leurs différentes communautés. LAMBERT AKA.
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