Actualités de la santé
en Afrique
Septembre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Bénin :
© Le Ministre de la Santé Publique dote le CNHU d’un appareil performant de dépistage des VIH/SIDA

Burkina Faso :
© District sanitaire de Tougan : Un plan d'action 2006-2010
© Docteur Norbert Coulibaly, Dr de la santé du centre-est : "Nous sommes parvenus à une augmentation notable des couvertures vaccinales"

Cameroun :
© Une nouvelle contribution contre le VIH : Le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso vient de publier deux brochures sur le sujet

Côte d'ivoire :
© La solution par la médecine traditionnelle
© VIH/SIDA - Journée bilan de l’ONG ACONDA – VS – CI : 2800 patients sous traitements Anti-Rétro-Viraux

Madagascar :
© Lutte contre le paludisme - Des moustiquaires pour le Nord
© Un partenariat pour mieux servir les patients
© 221 médicaments sur liste noire

Maurice :
© Médicaments génériques : Le remède miracle...

RD Congo :
© Lutte contre la polio : le Katanga, les deux Kasaï, le Bandundu et le Bas-Congo, visés par les Journées Nationales de Vaccination

Sénégal :
© Épidémie de cholera - Hôpital Fann - La maladie des mains sales gagne du terrain : Pour des mesures draconiennes
© Diabète : L’ASSAD déplore la recrudescence de la maladie

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Lutte contre le paludisme - Des moustiquaires pour le Nord - L'express - Madagascar - 20/09/2005
Les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans sont les principales cibles de la campagne.
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide (Mid) s'y tient pendant une semaine, et ce depuis hier.
Le coup d’envoi de cette campagne a été donné par le Dr Jean-Louis Robinson, ministre de la Santé et du planning familial, dans la commune rurale de Farahalana à Sambava.
Près de 240 000 moustiquaires imprégnées d'insecticide (Mid) seront distribués à la population locale, en particulier les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, souvent vulnérables au paludisme.
Cette campagne s'inscrit dans la mise en œuvre des objectifs d'Abuja, qui visent à assurer une couverture en Mid pour 60% des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, d’ici 2005. Elle entre aussi dans la politique générale du gouvernement malgache, qui consiste à réduire la morbidité des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, liée au paludisme.
Elle est réalisée par le ministère, en synergie avec ses différents partenaires dont le PSI, l'Unicef, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Croix-rouge malgache, le gouvernement néerlandais à travers le Global Fund...
D'ailleurs, ce dernier a alloué la somme de 1,2 million de dollars US pour la lutte contre le paludisme, dont 20 000 dollars US pour l'achat des moustiquaires pour les populations de Sava et Diana.
Le paludisme figure encore parmi les principales causes de mortalité à Madagascar. Les dernières statistiques, qui datent de l'année 2000, font état de 1,4 million de cas suspects par an, avec un taux de mortalité de 9 %. Un malade sur quatre y succombe.
De fait, 135.000 personnes meurent du paludisme par an, soit 369 victimes par jour. Ces chiffres s'expliquent par le fait que 95 % du territoire malgache et 90% de la population sont exposés à la transmission permanente ou saisonnière du paludisme. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=36083&r=13&d=2005-09-20

Médicaments génériques : Le remède miracle... - L'express - Ile Maurice - 20/09/2005
Les médicaments sont chers. Ils coûteront Rs 1,6 milliard aux Mauriciens cette année. La solution est l’utilisation des génériques, moins coûteux mais tout aussi efficaces.
Les Mauriciens sortent souvent des pharmacies plus malades que lorsqu’ils y sont entrés. Cause du malaise : le prix des médicaments. Cette année, ils devraient dépenser plus de Rs 1,6 milliard dans les pharmacies, soit une moyenne annuelle de Rs 1 300 par tête d’habitant. La facture s’alourdit à chaque visite chez le pharmacien. Il ne reste plus qu’un seul remède contre le mal de tête des patients et de l’Etat : les médicaments génériques.
Le prix d’un médicament en pharmacie est influencé par une série de facteurs : son coût à sa sortie du laboratoire (plus on achète, moins cela coûte), l’évolution du taux de change, le fret ainsi que la marge de profits des importateurs et pharmaciens locaux. Si le gouvernement peut contrôler les marges, il sait bien que freiner la baisse de la roupie par rapport aux principales devises serait suicidaire pour les exportations mauriciennes. Par contre, il est impuissant face aux prix des fabricants et les transitaires. La seule marge de manœuvre pour faire baisser les prix est de revoir l’approvisionnement.
Le poids du marketing
Le marché mondial des produits pharmaceutiques est partagé entre les marques et les génériques. Quand un laboratoire découvre un nouveau remède, il le brevette. Ce qui l’autorise à commercialiser ce médicament de manière exclusive pendant une période qui varie entre 12 et 25 ans. Ce délai passé, les autres laboratoires peuvent fabriquer le même remède. Ils imposent alors le nom générique du médicament, ou une autre marque, sur leurs produits. Par exemple, le médicament Ibruprofène est commercialisé sous diverses marques : Nurofen, Brufen ou Anadin. Ces comprimés contiennent le même ingrédient actif et ont le même effet sur les patients. Seuls les excipients – substances neutres dans lesquelles on incorpore un médicament pour permettre son absorption – varient.
La différence majeure se situe au niveau du prix : les génériques coûtent jusqu’à 80 % moins cher. Les grands laboratoires, qui ne produisent que les marques, estiment que les prix élevés sont justifiés. Ils disent investir massivement dans la recherche et le développement, même s’ils ne révèlent jamais le montant. Le revers de la médaille est hallucinant. Les grands laboratoires dépensent beaucoup plus dans le marketing (Rs 800 milliards rien qu’aux Etats-Unis) et réalisent des profits records.
Les médicaments génériques ont longtemps souffert d’idées reçues. Les patients croyaient qu’ils étaient de qualité inférieure aux produits griffés. Beaucoup de médecins, qui bénéficiaient du gros budget marketing des laboratoires, ont contribué à propager ce mythe. Le dicton veut que “les médecins signent les ordonnances et les multinationales signent les chèques”.
Considérés jusqu’ici comme les parents pauvres de l’industrie pharmaceutique, les génériques ont aujourd’hui le vent en poupe. Les gouvernements européens encouragent activement leur utilisation afin de mieux contrôler les dépenses de santé, tandis qu’aux États-Unis, plusieurs médicaments vedettes tombent dans le domaine public.
Les gouvernements, les autorités de tutelle et les patients ont réussi à découvrir ce qui fonctionne et l’accumulation des preuves que les génériques sont sûrs et rentables signifie que le vent souffle désormais fortement en leur faveur. Résultat : la croissance de l’industrie pharmaceutique sera tirée par les génériques au cours des cinq prochaines années. En France seulement, le marché des “copies” croît d’environ 60 % par an contre 10 % pour l’ensemble de l’industrie.
Nouvelle attitude envers les “copies”
Si le chiffre d’affaires des médicaments génériques représente 12 % du marché mondial, ceux-ci représentent déjà 25 % des volumes consommés : on prévoit qu’en 2010, le marché des génériques pourrait représenter 20 % de la valeur et 50 % des volumes consommés. Autrement dit, un client d’une pharmacie sur deux recevra un produit générique.
Le marché mondial des médicaments dépassera 600 milliards de dollars cette année. L’industrie pharmaceutique continuera à connaître une croissance à deux chiffres au cours des prochaines années. Les principaux bénéficiaires seront toutefois les fabricants de génériques. Les ventes mondiales de médicaments génériques vont augmenter chaque année de plus de 20 % pour atteindre 80 milliards de dollars d’ici 2008.
Le monde a changé d’attitude envers les “copies”. Il est grand temps que les Mauriciens en fassent de même. Les factures allégées guériront les maux de tête. Ryan COOPAMAH
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=50513

District sanitaire de Tougan : Un plan d'action 2006-2010 - Sidwaya - Burkina Faso - 20/09/2005
Il s'est tenu du 29 août au 2 septembre 2005 à Tougan, un atelier d'élaboration du Plan de développement sanitaire 2006-2010 du district de Tougan
Cet atelier, qui s'est fixé pour objectif d'élaborer un plan de développement sanitaire pour la période de 2005 à 2006 du district de Tougan, a réuni une cinquantaine de participants composés des membres du conseil de santé du district, des membres de l'équipe-cadre du district, des représentants de direction régionale de la santé de la Boucle du Mouhoun, des représentants du niveau central et des partenaires locaux de la santé du plan de développement sanitaire du district de Tougan.
Le plan de développement sanitaire de Tougan, faut-il le rappeler, a pour objectif général : contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité en général de la population du Sourou d'ici fin 2010. L'élaboration de ce plan d'action sanitaire a consisté d'abord à amender l'analyse de situation du district de Tougan, puis à identifier les problèmes de santé découlant de cette analyse, de déterminer et de regrouper les problèmes prioritaires, de fixer les objectifs du plan, déterminer des stratégies, d'identifier les activités, de déterminer les ressources, d'élaborer le plan de mise en œuvre et enfin d'élaborer un mécanisme de suivi et d'évaluation. De l'examen de l'analyse de la situation, il ressort que la prévalence hospitalière des maladies endémo épidémiques est élevée, la mortalité maternelle intro hospitalière est élevée (484/100 000), la prévalence de la malnutrition aiguë des enfants de -10 ans est élevée, la participation communautaire et la collaboration intro inter sectorielle ne sont pas développées.
L'examen retient qu'il y a un sous dépistage des cas de VIH/Sida, que les indicateurs du district sanitaire sont faibles, l'insuffisance du système de maintenance curative et préventive des infrastructures des équipements et des ressources humaines. Cet examen fait ressortir la faible mobilisation des ressources financières et la faible capacité des gestionnaires ainsi que l'insuffisance des infrastructures et équipements du district en quantité et en qualité.
A tous ces problèmes, les participants ont déterminé les stratégies d'amélioration, identifier et programmé dans le temps et dans l'espace des actions à réaliser et ciblé leurs principaux acteurs. Dans sa stratégie de rapprochement des services de santé de base aux populations, ce plan prévoit la construction de six (6) nouvelles CSPS. Dans la perspective de faire abstraction d'éventuelle insuffisance les travaux d'élaboration de ce plan se sont déroulés sous forme d'exposés, des travaux de groupes suivis de plénières.
Au terme des travaux, le haut-commissaire de la province, M. Joachim Somda a félicité les participants pour la qualité du travail abattu. Il n'a pas manqué de signifier à ceux-ci que disposer d'un plan d'action n'est pas une fin en soi, l'essentiel est sa concrétisation. Aussi, a-t-il invité les uns et les autres à faire de la mise en œuvre de ce plan la leur, afin qu'à l'heure des bilans les résultats soient à la hauteur des ambitions.  Paul DRABO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_20_09/sidwaya.htm

Une nouvelle contribution contre le VIH : Le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso vient de publier deux brochures sur le sujet - Cameroon tribune - Cameroun - 20/09/2005
Les deux ouvrages présentés jeudi dernier dans la salle des banquets des Services du gouverneur du Littoral sont complémentaires. " Les communautés africaines peuvent vaincre le Vih/Sida ", et " Vers l’assistance santé dans les communautés africaines " apparaissent comme un brin d’espoir dans la lutte que les pouvoirs publics mènent contre la terrible pandémie.
S’agissant du premier, le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso apporte la preuve que le fléau peut être résumé, malgré sa complexité, par l’arbre à problème divisé en trois compartiments : les racines, le tronc et les branches. Selon cet éminent homme de science, les causes profondes de cette maladie sont cachées dans les racines. A ce niveau, l’on note les causes directes qui vont des rapports sexuels non protégés à la transmission de la mère à l’enfant, en passant par le sang contaminé. Les causes intermédiaires relèvent de l’alcoolisme ôtant toute prudence dans la recherche du plaisir, de l’infidélité, de la curiosité, du snobisme et des films pornographiques ainsi que du souci de prouver son amour pour son ou sa partenaire. La dernière racine, quant à elle, va chercher dans les causes profondes proprement dites : elles reposent essentiellement sur l’ignorance, l’habillement sexy, des sorties nocturnes lors des surprises parties avec des conséquences qui peuvent en découler, ainsi que la pauvreté, l’analphabétisme et les traditions locales.
Lorsque l’on remonte au tronc, l’on se retrouve face à un problème à résoudre : l’évolution de la maladie, avec l’apparition d’anticorps spécifiques, le déclin des lymphocytes CD4 et les manifestations cliniques diverses. Après cette étape apparaissent les branches qui sont en fait des conséquences. Chez l’individu, la maladie entraîne l’échec scolaire, les souffrances physiques et morales, le désespoir, la baisse de rendement, l’isolement et les décès. Au sein de la société, la relève par les jeunes est hypothéquée, la main d’œuvre baisse, ainsi que les activités socio-économiques, culturelles et sportives. De ce fait, la démographie en prend un coup. Enfin, les familles plongées dans le désespoir et couvertes de déshonneur doivent faire face à des charges supplémentaires.
Pour prétendre effacer progressivement ce sinistre tableau, Gottlieb Lobe Monekosso envisage une solution qui relève d’un défi : " C’est de pouvoir influencer les comportements humains les plus intimes très rapidement à partir des foyers/ménages. " En attendant d’optimiser cette démarche, il suggère, en matière d’assurance santé, que les ménages se mobilisent en association pour une épargne collective. Mais en parcourant ces deux brochures, les uns et les autres seront davantage édifiés. Benjamin LISSOM LISSOM
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La solution par la médecine traditionnelle - Notre voie - Côte d'Ivoire - 19/09/2005
Axel Koblan Avoni est professeur de philosophie à l'Université de Cocody. De ses parents, il a hérité de bonnes connaissances en médecine traditionnelle qu'il a décidé de mettre au service de la population. Ses patients, notamment ceux qui souffrent d'hémorroïdes, d'ulcère gastrique, ne tarissent pas d'éloges à l'endroit de ses traitements.
Pour la stérilité, qu'elle soit masculine ou féminine, il propose des solutions presqu'imparables. “Avant de soigner un patient ou une patiente, je m'assure, par des examens radiologiques qu'il ou elle ne souffre d'aucune lésion organique”, dit-il avant de préciser que ces examens, à partir desquels il travaille, sont recommandés par des médecins modernes. “Quand il n'y a pas de lésions organiques, genre fibrome utérin ou kyste ovarien par exemple chez la femme, la stérilité est toujours d'origine vasculaire. Or, c'est dans le domaine des maladies vasculaires que je suis particulièrement efficace”. Pr. Koblan Avoni connaît en effet une plante de la famille des opocynacées dont l'analyse dans les laboratoires de l'UFR de pharmacie a révélé une très grande richesse en alcaloïdes à effet vasodilatateur ainsi que des saponosides. Ces substances sont particulièrement performantes pour stimuler la circulation périphérique et donc permettre une bonne vascularisation. “Avec cette plante, mon père a donné la joie de la maternité à de nombreuses femmes qu'on avait définitivement et hâtivement classées comme stériles. Moi-même j'en fais en ce moment positivement l'expérience”, soutient le tradipraticien pas comme les autres.
D'après ses collègues du laboratoire qui ont analysé la plante en question, son efficacité dans les troubles vasculaires, qui sont à l'origine de très nombreuses maladies, serait liée à la présence simultanée et à l'état naturel des alcaloïdes et des saponosides. Pour les hommes, c'est à partir du spermogramme que Pr. Koblan Avoni propose un traitement. “Avec le spermogramme, on peut savoir avec précision s'il s'agit d'une azoospermie, c'est-à-dire une absence totale de spermatozoïdes ou bien d’une oligospermie c’est-à-dire une trop petite quantité de spermatozoïdes dans la semence”. A en croire le “professeur-médecin-guérisseur”, les plantes pour soigner les deux affections sont différentes. Mais les deux traitements commencent toujours par une action préliminaire sur la circulation sanguine.
Défenseur acharné de la nécessité d'une collaboration harmonieuse entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne, Pr. Koblan Avoni n'utilise que les plantes dont les vertus curatives supposées par la tradition sont scientifiquement confirmées. Cendres Glazaï
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/archives/develop.asp?id=7720&issue=2191

Le Ministre de la Santé Publique dote le CNHU d’un appareil performant de dépistage des VIH/SIDA - L'@raignée - Bénin - 19/09/2005
Le vendredi 16 09 2005, le Ministre de la Santé publique Mme Dorothée Kindé Gazard a gracieusement mis à la disposition de du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert MAGA, l’un des deux appareils de dépistage du Sida d’une valeur de 25 millions de francs cfa chacun, offert par le laboratoire ABBOTT pendant la période du Téléthon de juillet 2005.
Pour la mise en service du joyau, les responsables du laboratoire Abbott ont effectué le déplacement afin de s’assurer du bon usage de l’appareil. Des spécialistes sont formés pour une bonne utilisation de l’ensemble des composantes de l’appareil et pour sa gestion rationnelle. Pour le Directeur du CNHU, des dispositions sont prises pour l’achat régulier des réactifs nécessaires pour le dépistage. Avec l’arrivée de cet appareil au CNHU les résultats des tests du Sida ne vont plus faire plusieurs semaines avant d’être connus.
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VIH/SIDA - Journée bilan de l’ONG ACONDA – VS – CI : 2800 patients sous traitements Anti-Rétro-Viraux - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 17/09/2005
Trois ans après sa création l’ONG ACONDA-VS-CI dresse le bilan de ses activités de prise en charge des malades du VIH/SIDA.
Bilan satisfaisant. Ainsi se résume les activités de ACONDA-VS-Côte d’Ivoire depuis sa création le 26 janvier 2002 pour la prise en charge globale des malades du VIH/SIDA.
En faisant le point desdites activités le mercredi 14 septembre 2005 lors d’une journée bilan à l’hôtel Ivoire de Cocody, la Présidente du conseil d’administration (PCA) s’est réjouie de l’engagement des partenaires, du soutien du gouvernement mais surtout de la détermination de ses collaborateurs dans la réalisation des objectifs de l’ONG. Ainsi, selon le Pr N’Dri Yoman, son organisation, chargée de la recherche et de la formation, des soins, du soutien psychologique, de l’appui communautaire et de la prévention de la maladie gère aujourd’hui une file active de 3500 patients dont plus de 2800 sont effectivement sous traitement Anti-Retro-viraux (ARV).
« … ces personnes sont essentiellement des enfants et des couples casés sur 12 sites à Abidjan, Dabou et Sassandra », ajoute-elle.
Saluant le mérite et les efforts de l’ONG ACONDA, le Dr Christine Nebout Adjobi, ministre de la lutte contre le Sida a souhaité l’extension de ses activités à tout le territoire. Car pense-t-elle, c’est à ce seul prix que la Côte d’Ivoire arrivera à une éradication totale du fléau. Coulibaly Moussa
Lire la suite : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=19990

Un partenariat pour mieux servir les patients - L'express - Madagascar - 17/09/2005
Une belle initiative au service de l'humanité. Les médecins regroupés au sein de l'association “Les confrères de Mada” (CDM) viennent de conclure un accord de partenariat avec l'Association des pharmaciens de Madagascar (APM).
“Cette collaboration vise à améliorer la qualité des soins par le perfectionnement continu des professionnels de la santé, de manière à offrir aux patients des soins conformes aux données les plus récentes de la médecine ”, a indiqué le Dr Eric Andrianasolo, le président de l'Association “Les Confrères de Mada ”, lors d'une interview qu'il nous a accordée hier.“ Elle va aussi nous permettre d'étendre nos activités respectives ”.
Pour sa part, le Dr Baovola Rajaosafara, membre du bureau de l'APM, précise qu ' “un professionnel de santé, qu'il soit médecin, pharmacien ou chirurgien-dentiste, est un scientifique qui doit régulièrement mettre à jour ses connaissances. La majorité des membres de l'APM sont déjà affiliés au CDM. Concrètement, cette collaboration devra apporter aux deux associations près de 100 bureaux de liaison répartis dans toute l'île. Ce qui nous permettra d'offrir une opportunité de formation médicale continue et gratuite à tous les professionnels de santé, même les plus isolés.”
Les deux parties entendent ainsi mettre en commun leurs expériences en matière de communication médicale, sans que l'une ou l'autre y perde son identité. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=36002&r=4&d=2005-09-17

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Lutte contre la polio : le Katanga, les deux Kasaï, le Bandundu et le Bas-Congo, visés par les Journées Nationales de Vaccination - Digitalcongo - RD Congo - 16/09/2005
La réapparition du virus de la poliomyélite dans certains pays limitrophes de la Rdc a poussé les autorités sanitaires congolaises à penser à une campagne de vaccination en vue de prévenir les enfants contre cette maladie très paralysante. Les provinces du pays qui sont visées dans un premier temps sont le Katanga, les deux Kasaï, le Bandundu et le Bas-Congo
Plus que deux semaines pour le lancement des Journées nationales de vaccination dans les cinq provinces visées pour cette année. En effet, la réapparition des cas de polio, considérée comme éradiquée sur le territoire congolais a amené les autorités du secteur de la santé, avec le concours des partenaires extérieurs, à envisager de nouvelles opérations de vaccination des enfants principalement dans les provinces qui partagent les frontières avec l’Angola. Mais, avant de procéder au lancement proprement dit des opérations, le ministère de la Santé a tenu à organiser, à l’intention des médecins chefs de secteur. Le cas de la province du Katanga où les différents responsables se sont retrouvés à Lubumbashi.
Du 22 au 25 septembre prochains, la Rdc va revivre l’épisode des journées nationales de vaccination. Pour cette année, cinq provinces seulement seront visitées.
Il s’agit des provinces du Katanga, Kasaï-Oriental, Kasaï-Occidental, Bas-Congo, et Bandundu. Toutes des provinces qui partagent des frontières avec l’Angola où quelques cas de poliomyélite, pourtant éradiqués en Rdc, ont été observés.
C’est pour donner un succès à cette opération que le ministère de la Santé a organisé un séminaire du 05 au 07 septembre à Lubumbashi. Ce séminaire a été animé par le médecin inspecteur provincial, Dr Micheline Mabila, le superviseur et représentant du Ministre, M. Bonane Ya Nganzi.
Pour la province du Katanga, les médecins ont été regroupés en trois sites principaux, notamment Lubumbashi, Kolwezi et Likasi. Le pool Lubumbashi regroupe 18 centres dont les responsables ont bénéficié des enseignements donnés durant le séminaire.
Ce séminaire, a déclaré M. Bonane, est une répétition générale pour vérifier si, dans chaque zone, les conditions technique, logistique, la mobilisation sociale sont réunies. Il s’agit également de vérifier si les différents centres disposent des intrants (vaccins) d’une chaîne de froid pour la conservation des produits (besoin de pétrole et gas-oil), des dossards ainsi que des moyens de locomotion (Véhicules, hors-bord...). Surtout que la plupart des territoires visés souffrent de l’enclavement du fait de la destruction des infrastructures routières.
Tous ces éléments devraient être apprêtés avant la date du 20 septembre pour donner un signal fort à tous les partenaires engagés à soutenir cette opération et surtout à rectifier le tir pour éviter les conséquences des sous-estimations éventuelles des données.
Comme on peut le voir, la lutte contre la poliomyélite demeure une préoccupation pour le Gouvernement de transition et ses partenaires dont l’Organisation mondiale de la Santé. L’investissement réalisé durant la dernière décennie a eu des effets encourageants avec l’éradication de cette maladie à travers toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
Malheureusement, l’effort enregistré en Rdc ne semble pas avoir été suivi par certains pays qui partagent avec elle les frontières. C’est le cas de l’Angola et de la République Centrafricaine où des cas de poliomyélite ont été détectés à la fin de l’année dernière. Pour prévenir une résurgence éventuelle de cette maladie sur son territoire, la Rdc est déterminée à anéantir de nouvelles zones d’infection qui pourraient se déclarer sur son territoire. Victoire EYOB
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=5838916/09

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Épidémie de cholera - Hôpital Fann - La maladie des mains sales gagne du terrain : Pour des mesures draconiennes - Le quotidien - Sénégal - 16/09/2005
Hier matin, tout était calme dans l’hôpital de Fann, au Service des maladies infectieuses. Personne ne pourrait deviner qu’une tragédie se joue derrière ces murs. Pourtant, les médecins de ce service sont les témoins discrets de la reprise de l’épidémie du choléra.
Un panneau «Accès interdit» est placardé sur la porte donnant accès à la zone où sont rassemblées les personnes cholériques. Il faut faire le tour de l’hôpital pour apercevoir les deux tentes qui, à l’écart du bâtiment principal, abritent les malades. A l’entrée, un aide-soignant refuse de parler sans avoir eu l’autorisation du chef. Il confirme, cependant, la rumeur, il y a beaucoup de cas de choléra et des morts «en pagaille». Il ajoute que l’isolement des cholériques est nécessaire pour éviter toute contagion avec les autres patients de l’établissement, notamment avec les sidéens dont le système immunitaire est extrêmement affaibli.
Une odeur âcre et entêtante de produits de désinfection et de sueur flotte sous les tentes. Les courants d’air occasionnés par les deux pans de tente ouverts n’arrivent pas à la chasser. Huit malades, décharnés, gisent sans force sur des lits de camp disposés à même le sol, dans la poussière. La moyenne d’âge est de quarante ans. L’écume aux lèvres, ils relèvent périodiquement leur buste pour vomir dans des bassines. Des perfusions pendent à leur côté. La détresse et le questionnement se lisent dans leurs yeux. Il s’agit des cas les plus graves, en phase C de la maladie. Extrêmement faibles, ils ne peuvent témoigner. Les malades les moins atteints, au nombre de six, sont assis par terre dans un coin. Il n’y a pas de lits mis à leur disposition. Pourtant, ils ne se plaignent pas, soulagés d’être sur la voie de la guérison.
Les malades habitent principalement la banlieue de Dakar. Une infirmière du service social affirme que la maladie touche surtout les peulhs, sans doute à cause de leur profession. «Pour la plupart marchands ambulants, ils vendent des aliments frais, fruits ou légumes, qui passent de main en main. Ce commerce est propice à la diffusion de la maladie des mains sales.» Le personnel soignant, en blouse blanche, circule entre les lits. Les infirmiers distribuent des bouteilles d’eau pour éviter la déshydratation des patients. Ils ont des mots rassurants pour chacun. Des agents de nettoyage s’activent aux côtés des blouses blanches. En bleu de travail et en bottes, ils passent le sol à l’eau de javel et désinfectent les lits en pulvérisant un mélange d’Agrigerm 2000 et d’A Sept.
Les médecins acceptent de bon cœur de parler. Le docteur Sylvie Diouf s’inquiète : «Il faut alerter la population sur les risques de choléra et les moyens de prévention pour éviter la propagation de l’épidémie.»
Epidémie, le mot est lâché. Depuis début septembre, le nombre de malades ne cesse d’augmenter. Les inondations qui s’abattent sur le pays, depuis le début de ce mois, ne sont pas étrangères à cette recrudescence. Le médecin regrette que les gens ne se rendent pas à l’hôpital, dès les premiers symptômes. «Traitée dans les vingt-quatre heures, cette maladie se soigne très-bien. Malheureusement, les personnes attendent souvent quarante-huit heures.» Sur ces entre-faites, un camion des sapeurs pompiers amène une nouvelle victime, un jeune garçon. Son état est critique et les médecins se dépêchent de lui donner les premiers soins. Selon le médecin, il y a près de trente nouvelles arrivées par jour. Neuf personnes sont déjà décédées depuis le début du mois. Des chiffres des plus alarmants. Il serait temps pour le gouvernement de prendre des mesures draconiennes pour éviter l’hécatombe. Emmanuelle LOVAT
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=28256&index_edition=818

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221 médicaments sur liste noire - L'express - Madagascar - 15/09/2005
Des échantillons de médicaments figurant dans la liste noire
La longue liste devant lui, Rémy n’en croit pas ses yeux. Ce pharmacien de Saint-Denis découvre le nom de quelque 221 médicaments que la Haute autorité de santé considère comme ayant un Service médical rendu (Smr) insuffisant selon une information rendue publique hier par le journal le Parisien et qui ont de grandes chances de ne plus être remboursés. Dans la liste : les veinotoniques pour les problèmes de jambes lourdes, les sirops pour la toux, quantité de collyres ou encore des médicaments pour les maux de ventre. Le pharmacien est estomaqué : “Ce sont des médicaments très prescrits et très utilisés. On en vend tous les jours. Je ne vois pas bien ce que les médecins vont pouvoir proposer à la place”. Oui mais voilà, les spécialistes de la commission de la transparence chapeautée par la Haute autorité de santé considèrent, eux, que ces médicaments ne sont que des traitements de confort et “soulagent des pathologies trop bénignes pour être remboursées”, selon Le Parisien.
Médecine à deux vitesses
Cette institution créée par le gouvernement pour l’aider à faire un tri entre médicaments utiles et inutiles devrait lui rendre son avis dès demain. Le ministère de la Santé s’est engagé l’an dernier à dérembourser les produits à Smr insuffisant et, à moins d’un tollé général du côté des consommateurs, sirops pour la toux et autres pommades risquent de ne plus être accessibles pour les malades qu’en mettant largement la main au portefeuille. Et tant pis si ces médicaments sont utilisés régulièrement par des millions de Français. De quoi inquiéter les professionnels de la santé qui ne partagent pas tous, loin de là, l’avis des experts sur l’intérêt de ces produits. Les pharmaciens, pour qui ces déremboursements vont représenter un vrai manque à gagner ne sont évidemment pas ravis. “C’est catastrophique. On va finir pas faire une médecine totalement à deux vitesses. Ceux qui ont les moyens pourront accéder aux soins et aux médicaments, les autres resteront sur le carreau”, s’insurge ainsi Salah Baasou, le vice-président de l’Union départementale des pharmaciens de la Réunion. Mais ce sont les médecins qui en premier lieu s’alarment.
Efferalgan vitamine C, Daflon, Mucomyst, Exomuc : tous ces médicaments qui se retrouvent aujourd’hui sur la sellette étaient pour eux des solides alliés. “Ce sont des médicaments que je prescrivais souvent et que je vais regretter”, se désole François André, médecin-gastroentérologue et président du syndicat CSMF-Réunion qui regrette “que l’on s’attaque à la médecine libérale alors que c’est le seul secteur qui va bien en matière de dépense de santé”.
Oui mais voilà le déficit de l’Assurance maladie ne cesse de s’aggraver. Il atteint cette année le montant record de 8,3 milliards d’euros. Or le déremboursement des 221 médicaments sur liste noire pourrait faire économiser à la Sécu : 430 millions d’euros par an. Une manne financière en période de disette économique auquel le gouvernement risque à coup sûr d’être très sensible.
En voici une petite sélection bien loin d’être exhaustive. Antipyrétique : Efferalgan vitamine C. Phyto-sédatifs : Euphytose, Passiflorine. Rhumatologie : Antiphlogistine, Inongan. Ophtalmologie : Stiralgol, ophtalmine collyre.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=35947&r=14&d=2005-09-15

Docteur Norbert Coulibaly, Dr de la santé du centre-est : "Nous sommes parvenus à une augmentation notable des couvertures vaccinales" - Le pays - Burkina Faso - 15/09/2005
Le Docteur Norbert Coulibaly est médecin épidémiologiste. Il occupe les fonctions de Directeur régional de la santé du Centre-Est à Tenkodogo, depuis un an et demi. Pourtant nous l'avons croisé très loin de la province du Boulgou où il exerce habituellement.
C'est à Kumamoto au Japon que nous l'avons rencontré dans la soirée du 29 juin 2005. Il revenait d'un cours entrant dans le cadre du séminaire sur l'éradication des maladies évitables par la vaccination. La formation, organisée par l'ACIH (Agency for cooperation national health), a été offerte aux participants venus de plusieurs pays du Sud par l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Le Docteur Norbert Coulibaly et trois de ses collègues nous ont dit tout le bonheur de prendre part à cette session de formation. Entretien au Pays du soleil levant avec le premier responsable de la santé de la Région du Centre-Est du Burkina. Lire l'interview

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Diabète : L’ASSAD déplore la recrudescence de la maladie - Le Soleil - Sénégal - 14/09/2005
Les représentants des différentes antennes de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad) se sont réunis le lundi 12 septembre 2005 au Centre Marc Sankalé de l’hôpital Abass Ndao, en vue de la préparation de la Journée mondiale du diabète.
Les membres de cette association, qui ont pris part à cette réunion ont, dans leur déclaration, fait un amer constat : « la recrudescence du taux de prévalence du diabète à l’intérieur du pays à partir des séances de dépistage organisées par les antennes sur le terrain ». À titre d’exemple, note leur communiqué, le représentant de l’antenne de Nioro a relevé lors d’une séance de dépistage à Médina Sabakh que sur 26 personnes dépistées, 14 étaient décelées comme nouveaux diabétiques.
Ces membres de l’Assad dénoncent aussi « le manque de volonté des autorités dans la prise en charge médicale du diabète, l’absence de personnel qualifié dans l’essentiel des structures d’accueil des malades de l’intérieur du pays ».
« À quoi alors sert le Programme national de lutte contre le diabète qui n’existe que de nom ? Alors que dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Ghana, la prise en charge du diabète connaît de plus en plus un grand essor », se demandent-ils dans leur déclaration.
« Repliés sur eux-mêmes, les diabétiques préparent les Journées portes ouvertes de novembre en prélude à la Journée mondiale du diabète le 14 novembre 2005 », lit-on encore dans le communiqué.
La ville de Rufisque a été choisie pour l’organisation de cette Journée mondiale du diabète. Ainsi, un comité préparatoire comprenant 06 membres de l’Assad et 10 de l’antenne de Rufisque a été mis en place.
Les membres de cette structure se sont enquis de la situation des leurs touchés par les inondations et restent disponibles à leur apporter un soutien. Ont pris part à cette réunion les présidents des antennes de Cambérène, des Parcelles assainies, de Dakar, Rufisque, Thiès, Pire, Nioro, Kaolack, Ziguinchor, Diourbel, Touba, et Tambacounda. J. B. SÈNE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3260

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