Les données du monitorage indépendant laissaient clairement voir depuis plusieurs jours que la qualité de la campagne n’était guère optimale dans la capitale Conakry, en particulier. L’initiative de prolonger la campagne, au delà des quatre jours habituels, décidée à la réunion de coordination du 31 janvier, a pour objet de rattraper ces enfants de façon ciblée dans les écoles, les marchés, gares routières et certains quartiers insuffisamment couverts.

Ainsi, au 5ème jour de la campagne, près de 5.000 enfants ont été rattrapés, rien que dans la seule DCS de Ratoma. Pour accompagner les vaccinateurs dans leur tâche, la gestion des cas de refus paraît de plus en plus indispensable à l’atteinte de certains enfants, particulièrement à Conakry où de nombreuses réticences ont été rapportées.

Il convient de féliciter toutes les personnes qui s’impliquent fortement dans ce sens, notamment les autorités politico-administratives et les leaders religieux pour encourager les populations à faire confiance aux services de santé, en général, et aux programmes de la vaccination en particulier. Un effort supplémentaire reste malgré tout à fournir. Les enfants non vaccinés doivent être retrouvés afin de leur donner les deux gouttes de vaccin qui vont les protéger contre la polio.

Source : OMS

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