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Revue de presse de Santé tropicale

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Maladies parasitaires : la dengue est là, le réactif aussi

L'Observateur | Burkina Faso | 12/09/2017 | Lire l'article original

On se rappelle encore cette épidémie de dengue qui a pratiquement ébranlé les populations de Ouagadougou l’an dernier : entre août et novembre 2016 en effet, le Burkina Faso, sa capitale notamment, a connu une épidémie de dengue qui n’a pas manqué de perturber la vie économique et sociale des habitants. Selon le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1 061 cas probables (test de diagnostic rapide positif) sur 1 266 suspects ont été enregistrés.

On croyait l’épidémie passée quand, avec l’installation de l’hivernage, des cas ont refait surface. Des formations sanitaires font actuellement face à la recrudescence de la maladie. C’est le lieu donc d’inviter les populations à la vigilance vis-à-vis des symptômes de la dengue, qui peuvent s’apparenter à ceux du paludisme, et à avoir le réflexe de toujours confirmer les cas à l’aide du Test de diagnostic rapide (TDR), dont les autorités sanitaires assurent cette année la population de la disponibilité dans les établissements publics de santé.

Fièvre virale transmise par un vecteur du nom d’Aedes aegypti, également appelé moustique tigre, la dengue sévit dans les zones tropicales et s’apparente à une fièvre grippale. En l’absence d’un diagnostic clair, cette maladie peut être confondue au paludisme sur le plan symptomatique : en effet, les deux maladies ont beaucoup de symptômes en commun ; d’où d’ailleurs l’expression « palu dengue » utilisée par les populations pour désigner la dengue. Toutefois des différences existent entre elles, et il est important de les connaître en vue de prévenir les complications, qui peuvent être redoutables dans l’un ou l’autre cas.

L’agent causal : l’anophèle femelle est le vecteur du paludisme ou Malaria alors que celui de la dengue, c’est l’Aedes aegypti. En ce qui concerne les germes responsables, la dengue est causée par un virus alors que le paludisme est provoqué par un parasite, le plasmodium. Tandis que le moustique du paludisme opère dans la soirée et la nuit (22h-23h), celui de la dengue a la particularité de piquer dans la journée (6h et aux environs de midi). L’anophèle femelle se trouve partout en ville comme en campagne, mais l’Aedes aegypti affectionne plus les zones urbaines ; d’où la forte prévalence de la dengue à Ouagadougou.

Le mode de transmission : dans les deux cas, la maladie est transmise par la piqûre d’un moustique infecté. Lorsque le vecteur pique une personne malade, il est infecté et devient contaminant. Et quand le même moustique pique une personne saine, il lui transmet la maladie.

Les symptômes : le paludisme peut se manifester par une fièvre plus ou moins élevée, des douleurs abdominales, articulaires, musculaires, des maux de tête, des troubles digestifs avec des nausées, vomissements et diarrhées, des frissons, des sueurs. Chez l’enfant et la femme enceinte, l’anémie et des difficultés respiratoires peuvent être, en plus, observées.

Dans le cas de la dengue, les mêmes signes peuvent être observés, mais avec une plus grande intensité : la fièvre, par exemple, est beaucoup plus forte et apparaît de façon brutale et les maux de tête sont intenses. Ces signes sont accompagnés de douleurs autour des yeux, de douleurs musculaires et articulaires, d’éruptions cutanées, de fatigue, de faiblesse généralisée, de perte d’appétit et de gonflement des ganglions lymphatiques. Des spécialistes expliquent que certains de ces symptômes, comme la fatigue, la faiblesse généralisée et les éruptions cutanées, sont le résultat d’un faible taux de plaquettes sanguines qui se produit quand on contracte la maladie.

Toutefois, dans l’un ou l’autre cas, un Test de diagnostic rapide (TDR) est nécessaire pour confirmer le diagnostic, cela pour éviter l’automédication et donc les complications. Le prix du TDR tourne autour de 5 000 FCFA dans les formations sanitaires publiques.

Les formes : tout comme il y a une forme grave de paludisme (paludisme cérébral), qui se manifeste par des convulsions ou le coma, il y a la dengue sévère, laquelle peut se manifester par des hémorragies.

Traitement : des médicaments existent contre les deux maladies, et il faut, dès l’apparition des signes, se rendre dans un centre de santé pour des soins appropriés. Il est aussi important de savoir que la prise d’anti-inflammatoires est strictement interdite dans le traitement de la dengue.

Prévention : étant donné que c’est un vecteur qui est responsable de ces maladies, le premier acte à entreprendre dans la prévention, c’est de lutter contre les moustiques. Il faut ainsi veiller à :

  • éliminer les eaux stagnantes, chez soi et autour de soi. Par exemple, les pneus usés qui traînent souvent dans les concessions, les canaris et les pots de fleurs peuvent être des abris des germes de ces maladies qu’il faut détruire ;
  • porter des vêtements de couleur claire et à manches longues ;
  • utiliser des crèmes répulsives ;
  • dormir sous moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) de jour comme de nuit ;
  • utiliser les spirales et des pulvérisateurs ;
  • pulvériser les abris d’animaux domestiques pour tuer les moustiques adultes vecteurs qui s’y trouvent .
  • planter dans nos habitations des arbres comme la citronnelle, qui repousserait les moustiques.

Alima Séogo/Koanda

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