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Madagascar tribune | Madagascar | 02/02/2010 | Lire l'article original
Au début, la grève des personnels de Santé qui exercent dans le secteur public a consisté à observer ce qu’ils appellent le « week end prolongé ». Ce système a pris par la suite la forme de « service minimum ».
Aujourd’hui, les personnels de Santé menacent d’exercer davantage de pression en voulant cette semaine ne plus considérer que les urgences et la réanimation. Et selon ses leaders, ce mouvement qui implique toutes les catégories de personnels de Santé (infirmiers, sage femmes, laborantins et autres personnels techniques, personnels administratifs, médecins…), toucherait toutes les régions. À Toamasina, par exemple, on apprend que les personnels de Santé des hôpitaux observeront la grève générale après avoir pratiqué le « week end prolongé » sans succès. Les personnels de Santé de la région Ihorombe aussi adhèrent au mouvement de grève. À Soanierana Ivongo, Région Analanjirofo également, les personnels de Santé sont en grève ; cela n’empêche que les patients sont tout de même pris en considération car la grève y est observée un jour par semaine seulement.
Face à l’ampleur du mouvement de grève, on remarque que des voix s’élèvent un peu plus insistantes pour « faire revenir » les médecins à la raison car ils ont prêté serment argumente-t-on. Des anciens députés issus d’un parti réputé « mpisabaka » ou centriste et fervent partisan du régime de fait pour l’avoir installé en lieu et place du précédent qu’il a installé aussi, ont aujourd’hui l’audace ou le toupet de rappeler le respect de la loi. Ils font noter qu’on ne peut prendre les malades en otage. Pire, ils osent insinuer que le contexte ne peut autoriser un tel mouvement de grève et qu’il faut observer la loi et la conscience professionnelle et s’attacher au serment que les médecins ont effectué. En tout cas, la situation est peut-être si grave que des religieux ne s’empêchent plus d’interpeller les grévistes. Faut-il rappeler que le vice premier ministre en charge de la Santé a déjà brandi les 19 000 demandes ou dossiers qui sont sur son bureau pour dire aux médecins et autres personnels en grève qu’il peut se passer des médecins grévistes.
Recueilli par Valis
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