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Lutte contre le cancer : la Linac prône la prévention

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 08/02/2010 | Lire l'article original

Le cancer est aussi guérissable, mais il vaut mieux le prévenir. Car dépisté tardivement, le coût du traitement est onéreux. La Ligue nationale contre le cancer (Linac) s’investit dans la sensibilisation de la population pour la prévention de cette maladie. La communauté internationale a célébré, le 4 février 2010, la Journée mondiale contre le cancer. Dans ce cadre, la Ligue nationale contre le cancer (Linac) a lancé un appel à la prévention de cette maladie qui compte parmi celles dites oubliées. « Nous sommes ici pour attirer l’attention d’un chacun. Si nous nous unissons, nous allons combattre cette maladie », a déclaré, le président national de la LINAC, Dr. Sulu Maseb A Mwang.

C’était au cours d’un entretien avec la presse organisé le 04 février 2010 à l’Hôtel Sultani pour marquer la journée placée sous le thème : « Le cancer peut aussi être prévenu ».

Il sied de noter que Dr Sulu était assisté de trois autres spécialistes en la matière, à savoir l’oncologue médical Dr. Daniel Baume, l’oncologue radio thérapeutique Dr. Ampion Elom et le professeur d’anatomie pathologique, Dr. Kalengayi.

Pour Dr. Sulu, la RDC ne pouvait rater cette opportunité car le cancer constitue la première cause de mortalité au monde. C’est une maladie qui tue plus que le paludisme, le Sida et la tuberculose.

Cela étant, il a déploré qu’il n’existe pas en RDC un plan de lutte contre le cancer.

Quant à la thérapie, il a fait savoir que le cancer nécessité un thérapie pluridisciplinaire. Le traitement est moins cher en RDC mais c’est le faible pourvoir d’achat qui fait défaut. D’où, a-t-il conclu : « Mieux vaut ne pas avoir le cancer. La prévention est possible car il y a des facteurs évitables à hauteur de 37% ».

Les recommandations clés

A propos de la prévention, Dr. Daniel Baume a insisté sur les mesures à respecter. Tout en invitant à la prise de conscience sur la maladie. Selon lui, le cancer est causé par trois groupes d’éléments, à savoir l’environnement, l’hérédité et le hasard. Parmi ces éléments, les facteurs environnementaux sont à la base de 40% de cancers. Mais ces cancers peuvent être prévenus si l’on contrôle l’environnement. Il a également souligné dix recommandations pour prévenir le cancer en insistant sur cinq qui sont principales. Dr. Daniel Baume a recommandé de s’abstenir de fumer autant que possible et de modérer la consommation d’alcool (consommer en terme d’unité. Une unité est l’équivalent de 33cl de bière et d’un verre traditionnel de vin). Ainsi, a-t-il indiqué, pour les femmes pas plus de deux unités par jour et pour les hommes pas plus de trois.

Dr. Baume a aussi recommandé le contrôle du poids corporel (l’index de masse corporel doit varié entre 20 et 25), l’exercice physique (au moins trente minutes de marche par jour et une alimentation variée et équilibrée par jour). Pour lui, le respect de ces règles permettrait d’éviter 40% à 43% de cancer.

De son côté, Dr. Kalengayi est revenu sur la définition du cancer. Il s’agit d’un groupe des cellules particulières dans le corps qui échappent à une division harmonieuse ou contrôlée par l’organisme. Il a noté que même les enfants peuvent souffrir de cette maladie. Mais c’est surtout entre 41 et 50 ans qu’on peut en souffrir. Les hommes sont les plus nombreux à souffrir de la maladie par rapport aux femmes.

Dr. Kalemngayi a également noté que le cancer se développe dans plusieurs sites du corps. Mais le cancer du col de l’utérus chez la femme est le plus fréquent, il est suivi par les ganglions lymphatiques, le cancer du foi, du sein, etc.

Par sa part, Dr. Ampion a insisté sur la prévention. Selon lui, elle doit se situer à trois niveaux, à savoir lutter contre les causes, traiter précocement les lésions et la surveillance pour éviter les récidives.

Par Raymonde Senga Kosi

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