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Réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvenile : le Sénégal valide son plan opérationnel des interventions à haut impact

Sud Quotidien | Sénégal | 08/02/2010 | Lire l'article original

Le Sénégal a encore bien du pain sur la planche pour réduire de manière sensible la mortalité maternelle et infanto-juvénile. 401 décès maternels pour 100 mille naissances vivantes, 35 décès néo natals pour 1000 naissances vivantes et 121 décès d’enfants de moins de cinq ans pour 1000 naissances vivantes, d’après les résultats de l’enquête démographique et de santé (EDS). Des chiffres alarmants auxquels devrait remédier l’application à l’échelle nationale du Plan opérationnel des interventions à haut impact sur la mortalité infanto juvénile, un plan dont l’atelier de validation a été organisé hier, à Dakar.

Quoique la mortalité infanto-juvénile ait connu « une amélioration remarquable de 2005 à 2008 avec 10% de réduction par an », selon les résultats des Enquêtes démographiques de santé (EDS), les indicateurs de base de ce sous-secteur de la santé renseignent que le Sénégal doit encore renforcer ses efforts afin d’accélérer la mise en œuvre des stratégies propices à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement relatifs à la santé. C’est là l’un des grands enseignements de l’atelier national devant valider le Plan opérationnel de passage à l’échelle nationale des interventions à haut impact sur la mortalité infanto juvénile dans notre pays.

Réunissant une panoplie d’acteurs de la santé, de décideurs et des représentants des partenaires techniques et financiers, la rencontre présidée par le ministre de la Santé, Modou Diagne Fada, a été une vaste plateforme d’échange autour d’une problématique essentielle à la promotion des ressources humaines au Sénégal, à savoir la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.

Pour le Directeur de la Santé, le Professeur Omar Faye, qui a jeté un regard critique sur les acquis réalisés par notre pays, le rythme de réduction de la mortalité maternelle et infanto juvénile reste « encore très lent » et cela, malgré les efforts consentis pour la mise en œuvre de la politique nationale de santé. Pour preuve, le Pr Faye citant les résultats de l’Enquête démographique et de santé (EDS) a fait savoir que la mortalité maternelle n’a connu qu’une réduction de 21% en 13 ans, soit « juste 1,6% par an pendant toute cette durée ». C’est dire à quel point, expliquera le Directeur de la Santé, « une accélération de la mise en œuvre des stratégies s’avère nécessaire et indispensable pour réaliser ou approcher les cibles des Objectifs du millénaire pour le développement relatifs à la santé en 2015 ».

Pour le ministre de la Santé Modou Diagne Fada, la réduction de la mortalité infanto juvénile pour atteindre les Omd en 2015 devra par contre passer par des « stratégies simples, efficaces, peu coûteuses et pratiques ». Et le ministre d’affirmer : « Aujourd’hui, à 5 ans de l’échéance 2015, il est urgent d’accélérer le pas pour réduire la mortalité et assurer une survie de qualité à nos enfants conformément à nos engagements ». Et pour y arriver, il importe selon le ministre de dérouler le Plan opérationnel de passage à l’échelle nationale des interventions à haut impact sur la mortalité des enfants de moins de cinq ans, sur l’ensemble du territoire et à tous les niveaux du système national de soins.

L’exécution d’un tel plan, dont les médecins-chefs de région et de district devraient s’approprier activement la démarche, pourrait contribuer efficacement à doper la croisade contre la mortalité infanto-juvénile au Sénégal. Un pays où on enregistre annuellement 401 décès maternels pour 100 mille naissances vivantes, 35 décès néo natals pour 1000 naissances vivantes et 121 décès d’enfants de moins de cinq ans pour 1000 naissances vivantes, d’après les résultats de l’enquête démographique et de santé (EDS).

Notons enfin que le plan opérationnel de passage à l’échelle nationale des interventions à haut impact sur la mortalité infanto-juvénile, dont l’atelier de validation a été organisé hier, à Dakar, est le fruit de la collaboration Etat du Sénégal/ Unicef. Il entend par ailleurs compléter le Plan national pour la survie de l’enfant (PNSE 2007-2015) considéré par les responsables comme un véritable plan de guerre pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant sur le court, moyen et long terme en vue de mobiliser les politiques et les stratégies pour l’atteinte des OMD relatifs à la santé.

Moctar DIENG

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