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L'essor | Mali | 17/02/2010 | Lire l'article original
Cette formation continue du personnel médical et paramédical sur la prise en charge du diabète est assurée par les professeurs, Bernard Vialettes, endocrinologue et chef du service de nutrition et diabétologie du CHU La Timone (Marseille), Assa Traoré, endocrinologue au service de médecine interne du Point G, et le Dr Ibrahim Nientao du Centre de lutte contre le diabète. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Pr Hamar Alassane Traoré, chef du service de médecine interne du Point G, et Stéphane Besançon, directeur des programmes de Santé Diabète Mali. Les statistiques liées au diabète préoccupent de plus en plus le monde en général et les pays en développement, notamment ceux du continent africain, en particulier. Le diabète tue près de 3,8 millions de personnes par an dans le monde. Il est la cause d’un million d’amputations durant la même période. Ces chiffres sont révélateurs de l’ampleur de la maladie et rappellent l’urgence et surtout la nécessité d’agir pour circonscrire ses conséquences. Forts de cette réalité, les formateurs ont partagé leurs expériences et vécus en matière de prise en charge du diabète avec la jeune garde de médecins et techniciens de santé venus de toutes les régions du pays. Ils ont apporté les précisions utiles sur les généralités, les classifications du diabète, les complications (aiguës et chroniques dégénératives), entre autres. Stéphane Besançon a expliqué que notre pays est de plus en plus cité en exemple pour ce qu’il fait en la matière. On a voulu sortir du principe du point focal et travailler sur la formation continue, a indiqué le directeur des programmes de Santé diabète. Le Pr Hamar Alassane Traoré relèvera que la formation continue est une obligation pour le médecin et un devoir envers le malade. Il nous faut trouver la meilleure des stratégies pour la prise en charge du diabète dans notre pays.
Dans une communication, le Pr Bernard Vialettes a détaillé les complications macrovasculaires comme l’accident cardiovasculaire (AVC), les cardiopathies (notamment l’hypertension artérielle), les lésions discales. Quant aux complications microvasculaires, elles se manifestent par la rétinopathie et cataracte, la néphropathie, les dysfonctions érectiles. Les informations générales données par le scientifique marseillais établissent que l’évolution de l’incidence des complications liées au diabète est à la baisse. Sur la base d’études sur l’évolution de l’incidence de l’insuffisance rénale (1990-2007) liée au diabète, l’on retient que la courbe ascendante au départ a pris la trajectoire opposée à partir des années 1998. Par ailleurs, une étude danoise donne une indication intéressante sur la baisse de la néphropathie du diabète de type 1. Globalement, les conséquences liées au diabète peuvent être cernées. A cet effet, le Pr Bernard Vialettes a souligné la nécessité d’assurer le contrôle glycémique mais surtout de diagnostiquer tôt et d’agir sur les facteurs de risques par une prise en charge. Rappelons que depuis quelques années, Santé Diabète Mali et ses partenaires font porté les efforts de sensibilisation sur la prévention. L’ONG accomplit des actions en faveur de la décentralisation des soins diabétiques, contribuant ainsi à ouvrir des consultations diabétiques dans les différentes régions.
Bréhima Doumbia
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