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L'express de Madagascar | Madagascar | 02/03/2010 | Lire l'article original
Confirmée par la police
Cette série d'arrestations a été perçue comme étant une sorte de mesure coercitive
pour mâter leurs revendications. Les grévistes ont alors durci le ton, tout
en décrétant la poursuite de leur mouvement «Nous ne pouvons plus rester les
bras croisés parce que le pouvoir veut casser notre dossier», a argué Marcellin
Razafimahefa, leur leader.
Employés auprès de la vice-Primature chargée de la Santé, deux des suspects
avaient été respectivement arrêtés, vendredi et samedi. Les sept autres dont
quatre femmes ont été, interceptés, hier à l'issue du sit-in, tenu l'hôpital
Joseph Ravoahangy-Andrianavalona.
«Les deux employés du ministère n'ont rien à voir avec notre manifestation»,
indique un gréviste. «L'un d'entre eux serait soupçonné d'avoir fourni une voiture
pour nous permettre de nous déplacer dans la préparation de nos dossiers», explique
Marcellin Razafimahefa. «Quant au deuxième, il serait poursuivi pour être de
connivence avec un politicien, suspecté d'être notre bailleur de fonds», poursuit-il.
L'existence de ces arrestations a été confirmée par le directeur de la police judiciaire auprès de la Sécurité publique à Anosy. Joint au téléphone, cet officier supérieur rapporte que ces individus ont été interpellés pour renseignements. Pour le moment aucune plainte relative aux éventuels incidents qui pourraient être provoqués par la grève n'est déposée auprès de ce service.
Niant la véracité de cette déclaration, Ahmad Ahmad, directeur de cabinet de la vice-Primature chargé de la Santé affirme que la négociation entre les deux parties continue. Et qu'il n'était pas au courant de l'existence de ces interpellations.
Indemnité de subordination
Le conseil du gouvernement du mercredi 24 février avait étudié le cas ces grévistes.
«À cette occasion, le ministère avait a passé outre en proposant l'indemnité
de subordination que nous n'avons jamais réclamée dans nos dossiers», rapporte
Marcellin Razafimahefa. Pendant leur sit-in d'hier, les grévistes ont réitéré
qu'ils persistent sur quatre révendications à savoir la revision de leur grille
indiciaire par l'attribution du statut particulier, les indemnités de sujétion,
de risque et de logement. À ce sujet, le directeur de cabinet de la VPM chargée
de la Santé fait remarquer que dans la conjoncture actuelle, il ne faut pas
allumer du feu pour des revendications que l'État n'est pas en mesure de satisfaire.
D'après lui, certains points des doléances des paramédicaux ne répondent pas
à leur profil. L'indemnité de sujétion est destinée uniquement aux fonctionnaires
de la catégorie 8 et plus. Il en est de même du statut particulier à attribuer
aux employés gérés par le budget autonome.
Teholy Martin
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