Pour permettre la mise en place effective du comité, plusieurs éléments ont été proposés, notamment l'investissement en formation du personnel de pharmacie ; l'adoption d'une politique des prix pour le recouvrement des produits pharmaceutiques ; un budget annuel de la pharmacie en prenant en compte les produits pharmaceutiques non recouvrés. Il s'agira aussi de garantir la pérennité du stock, ainsi que la disponibilité des ressources financières pour la pharmacie.

« Le problème des médicaments au CHU de Brazzaville, tout le monde le sait, n'est pas un secret, car il est à la fois d'ordre organisationnel et financier. Nos efforts ont été chaque fois insignifiants, c'est la raison pour laquelle nous avons orienté nos débats uniquement sur la pharmacie », a indiqué le directeur général du CHU.

Toujours dans le cadre du renforcement des capacités du service de pharmacie, les administrateurs envisagent également la création d'un Comité du médicament qui aura pour mission d'améliorer l'accessibilité à moindre coût des médicaments et autres dispositifs médicaux, de contrôler la gestion et l'utilisation du médicament à l'hôpital.

Le troisième projet concerne la création d'une direction des soins infirmiers pour permettre une organisation plus efficace, et constamment opérationnelle des soins des malades. Selon la direction, « la qualité des soins ne sera plus un vain mot au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ». Il s'agit de permettre une prise en charge efficace des patients durant leur séjour hospitalier, en créant des conditions favorables d'accueil ; d'administrer des soins de bonne qualité ; de participer à l'évolution et au développement de l'hôpital ; d'aider les paramédicaux à exercer pleinement leurs fonctions ; d'encourager les équipes de soins et enfin de favoriser la communication avec tous les autres hôpitaux.

Yvette Reine Nzaba

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