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Santé publique : sauver la vie des femmes et des nouveau-nés

La gazette de la grande île | Madagascar | 26/03/2010 | Lire l'article original

«La situation est encore précaire pour la mère et l’enfant », c’est ce que les statistiques démontrent. La mortalité infanto-juvénile atteint les 159 pour 1 000 nouveau-nés, la mortalité maternelle s’élève à 488 pour 100 000 nouveau-nés et la mortalité néonatale est de 40 pour 1 000. Suite à quoi, FNUAP, l’UNICEF et l’AMDD se sont alliés pour accélérer les efforts pour sauver les vies de femmes et de nouveau-nés, d’évaluer ainsi la possibilité, l’utilisation et la qualité des soins obstétricaux et néonatals d’urgence à Madagascar. Lancé depuis 2008, l’objectif est de réduire le taux de mortalité maternelle à 273/1 000, de réduire le taux de mortalité maternelle à 273/1 000 NV, de réduire le taux de mortalité néonatale à 20/ 1 000 NV, d’augmenter le taux d’accouchement dans les formations sanitaires à 50%, d’augmenter le taux d’opérations césariennes à 5% et de maintenir le taux de létalité par complications obstétricales à moins de 1% d’ici 2012.

A l’instar du taux d’opérations de césarienne, à moins 5% pour le cas de Madagascar, le niveau des soins obstétricaux est encore très faible : 1 à 2 % seulement. Pourtant l’OMS a déclaré que « le taux de césariennes dans une population donnée ne devrait pas être inférieur à 5% ni supérieur à 15% ». En effet, le taux inférieur à 5% est une indication de pauvreté, indiquant que de nombreuses femmes n’ont suffisamment pas les moyens d’accéder à un service obstétrical. A l’échelle mondiale, 600 000 femmes meurent chaque année et 15 millions subissent de blessures douloureuses à cause d’une grossesse malmenée ou d’un accouchement mal géré. Effectivement, les indicateurs témoignent le cas de la grande île, très inquiétant : 2 lits d’hôpitaux sont disponibles pour 10 000 habitants, un médecin pour 6 000 habitants, 58% de la population sont dans un rayon de 5km d’établissement sanitaire, 44% des enfants de moins de 2 ans sont complètement vaccinés 12% des enfants de moins de 15 ans ont la diarrhée.

Face à la réalité, l’alliance des 3 entités a donné naissance à l’évaluation des besoins en Soins Obstétricaux et néonatal d’Urgences à Madagascar ou SONU. Depuis son lancement, SONU a pu réaliser l’installation des 22 formations sanitaires dans 17 districts de l’île dont 14 urbains et 8 ruraux. Le projet de par ses enquêtes a démontré qu’à 40% des décès maternels sont des jeunes femmes de moins de 24 ans, à 20% sont celles plus de 35 ans, à 86 % des cas sont des décès fœtal. Les 19,53 % des décès maternels sont dues à l’hémorragie et les 16,03% des complications d’avortement, les 12,54 % l’éclampsie, les 8,16 % à la rupture utérine et à 7,58 % au travail d’accouchement prolongé. Des 6 résultats justifiés par le retard de l’arrivée des formations sanitaires à 70,99%, le retard de transfert et de l’administration des soins appropriés à 26,9% et le retard dû au manque de fournitures à 22,58%. Si l’OMS fixe la norme de un hôpital pour 150 000 habitants, le cas de Madagascar est loin d’être la référence avec un hôpital pour 131 823 habitants. Basée sur trois piliers dont la planification familiale, l’accouchement assisté par un personnel qualifié, et Soins Obstétricaux et Néonatal d’Urgence, le projet dans son optique de contribuer à l’atteinte de l’OMD 5(améliorer la santé maternelle) a pour objectif de donner un traitement rapide et adapté à des complications car au moins 15% des femmes enceintes pourrait présenter des complications nécessitant des soins d’urgence. Mais pour cela, il faut que les structures soient disponibles, utilisables et de qualité. A rappeler que la commission européenne a dépensé plus de 32 millions d’euro en six ans pour financer des projets d’ordre sanitaires en Afrique Subsaharienne, aux Caraïbes et à Madagascar.

Ihary RN

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