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L'essor | Mali | 29/03/2010 | Lire l'article original
Dans leurs exposés, ils ont peint le tableau épidémiologique d’une tuberculose déclarée depuis quelques années « urgence mondiale ». Selon les statistiques mondiales, chaque année près de neuf millions de personnes développent la maladie et celle-ci en tue environ deux millions par an. Le 24 mars de chaque année choisi pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose correspond à la date anniversaire de la découverte du bacille de Koch (agent pathogène de la tuberculose) par le médecin allemand, le Dr Robert Koch en 1882. Sur la question de l’implication des tradithérapeutes dans la prise en charge de la tuberculose, le président du comité antituberculeux a tenu à lever toute équivoque. Pour lui, il n’y a pas de médicaments traditionnels contre la tuberculose. Mais le programme a créé un cadre de concertation avec les tradithérapeutes pour une collaboration en vue de les amener à référer les malades tuberculeux aux structures de santé, a-t-il indiqué.
La mobilisation insuffisante des partenaires en faveur de la tuberculose a été aussi évoquée par les journalistes. La coordinatrice du PNLT, le Dr Diallo Alima Naco, a confirmé que la tuberculose ne mobilisait pas beaucoup les partenaires. Le constat est général, c’est pourquoi le Fonds mondial a apporté une véritable bouffée d’oxygène aux différents programmes qui étaient tous ou presque moribonds. Or de l’avis de ces spécialistes, la tuberculose tue 40% des patients atteints du virus du Sida. Il y a eu donc une résurgence de la maladie du fait de son association avec le VIH/Sida. Pour d’autres conférenciers, le problème de la visibilité des activités du PNLT est lié à l’ancrage institutionnel du programme. Celui-ci est, en effet, logé dans une division de la direction nationale de la santé. D’autres aspects liés à la tuberculose ont été développés par les praticiens permettant aux journalistes d’engranger informations et précisions sur une maladie qui touche durement les pays en développement surtout ceux du continent africain.
par Bréhima Doumbia
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