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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 08/04/2010 | Lire l'article original
Le professeur Alain Buguet qui a dirigé ces travaux, a précisé que le rapport met en exergue les points forts accomplis pendant cinq ans. Il s'agit, entre autres, de la mise au point d'un nouveau moyen pour diagnostiquer la pathologie. La nouvelle technique d'identification des lymphocytes B, sécréteurs d'anticorps, améliore considérablement l'examen du liquide céphalorachidien. Et la présence d'au moins deux de ces lymphocytes dans un microlitre de liquide céphalorachidien atteste de l'existence de la pathologie.
Hormis les aspects techniques, le test mis au point présente des avantages en termes de coût. Il sera en dessous d'un dollar, qu'il s'agisse du premier diagnostic ou de l'évaluation du stade de la maladie. L'autre point se rapporte à l'avancée dans le suivi des patients. Grâce au projet polysomnographique, consistant à poser des électrodes sur le cuir chevelu ou sur les muscles du menton du patient, pour enregistrer des données, le nombre des ponctions lombaires de contrôle pourrait baisser. Sur ce point, le professeur Buguet a indiqué que son équipe a érigé un système expert d'enregistrement polysomnosographique allégé, couplé au logiciel de détection automatique. Ce système permet d'introduire l'éléctroencéphalographie clinique dans les villages, avec transmission des données par Internet.
Enfin le troisième point fort du livre a trait aux cibles thérapeutiques découvertes par l'impact du monoxyde d'azote. Cela résulte d'une étude menée depuis une quinzaine d'années. Ces résultats permettent d'envisager de nouvelles molécules actives sur les trypanosomes, l'agent pathogène qui provoque la maladie du sommeil. Ils ouvrent la voie à la mise au point d'un médicament non toxique et accessible du point de vue des coûts.
A l'issue de la présentation des conclusions auxquelles ont abouti ces travaux, le ministre de la Recherche Scientifique, Henri Ossébi, a estimé que le Congo devrait être en première ligne dans la lutte en vue d'éradiquer la maladie du sommeil. Notamment, en tirant profit des résultats contenus dans le livre intitulé La recherche sur la maladie du sommeil au Congo de 2004 à 2009.
Les deux interlocuteurs ont convenu de la tenue dans les tout prochains jours d'une rencontre au cours de laquelle le professeur Alain Buguet exposera ses conclusions devant des scientifiques et peut-être des membres du gouvernement.
Thierry Noungou
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