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Revue de presse de Santé tropicale

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La cherté du traitement de la drépanocytose appauvrit les malades

Le quotidien | Sénégal | 06/05/2010 | Lire l'article original

A l’instar de l’insuffisance rénale ou encore du paludisme, les malades souffrant de la drépanocytose veulent un «effort significatif» de l’Etat, pour les aider dans leur traitement. Viviane Wade invitée à engager la bataille de la gratuité des soins.

A l’instar de l’insuffisance rénale ou encore du paludisme, les malades souffrant de la drépanocytose veulent un «effort significatif» de l’Etat, pour les aider dans leur traitement. Certains sont même allés plus loin, en plaidant pour la gratuité des soins. Ils n’ont pas manqué de lancer cet appel à Mme Viviane Wade, président de l’association Education Santé, qui présidait hier, la Journée de sensibilisation et de dépistage de la drépanocytose, à l’Assemblée nationale. A Mme Wade, des malades, membres de l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, ont demandé d’engager la bataille, pour la gratuité de ces soins onéreux. Certains d’entre eux interrogés en marge de la cérémonie, estiment que «c’est bien possible» pour la Première dame, d’arriver à ce stade. Elle qui, avec «l’appui» des autres Premières dames d’Afrique a «beaucoup contribué» à améliorer la prise en charge de la maladie mais aussi à obtenir des Nations unies, sa reconnaissance, comme une priorité de santé publique.
Maintenant, les malades souhaitent que Mme Wade s’engage au Sénégal, pour l’accessibilité financière des soins, dont le coût est évalué à 500 000 francs par an et par malade. Ce qui équivaut à 500 milliards de francs par an, pour les 10% de malades enregistrés au Sénégal. Un coût qui participe au déséquilibre des budgets des ménages mais aussi qui alourdit les dépenses en santé du pays.

Dans sa plaidoirie pour la reconnaissance de la drépanocytose, Viviane Wade indiquait que la maladie, par sa fréquence, sa distribution géographique, sa morbidité et sa mortalité, réunit suffisamment de critères pour être érigée en priorité de santé publique. Avec la cherté du traitement, elle peut avoir voix au chapitre et mener une campagne de plaidoyer à l’image des hémodialysés, qui ont fini par avoir le soutien de l’Etat. Etant donné qu’elle est en plus, la marraine de l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, elle peut être «une bonne interprète auprès du chef de l’Etat», de l’avis de nos interlocuteurs.

Au cours de la cérémonie, qui a pratiquement réuni tous les députés, Mme Wade a réitéré son engagement auprès des malades et a plaidé pour le dépistage des couples au moment de choisir de mettre au monde un enfant. Pour elle, c’est la seule solution pour arrêter la naissance d’enfants porteurs de la maladie. Ceux qui viennent au monde sont estimés à 1 700 par an, avec la forme grave de la maladie ou forme SS. Mais le plus alarmant est que 50% d’entre eux vont mourir avant leur cinquième anniversaire.

Chez les étudiants aussi, le mal est là, prégnant. Puisqu’au campus universitaire, pas moins de 164 étudiants souffrant de la drépanocytose ont été enregistrés, l’an dernier. Ceux-ci n’ont jamais caché leur spleen face à cette maladie qui empêche certains d’entre eux de suivre régulièrement leurs cours. Suffisant pour Viviane Wade de devoir porter le combat pour arriver in fine, à la gratuité des soins tant souhaitée.

Par Aly FALL

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