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L'express de Madagascar | Madagascar | 06/05/2010 | Lire l'article original
« Nous arrivons toujours à nous occuper de nos parturientes, mais à la fin
du service, nous sommes complète-ment épuisées », note Razaiarisoa Christine,
sage-femme major à la maternité du CHRR d’Antsirabe, lors de la célébration
de la journée internationale des sages-femmes, hier. Selon le dernier recensement,
il n’en existe que
3 541 dans toute l’île, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
exige une norme de 5 000 personnes pour chaque sage-femme.
Pas d’indemnité
Sur les centaines d’accouchements et de naissances enregistrés à l’Hopitaly be, on note 1 à 2 décès chaque année. L’utilisation des techniques et matériels modernes comme les ventouses ou l’aspiration manuelle inter-utérine, qui sont à la disposition de cette maternité, sont à l’origine de ce recul de la mortalité.
« Il s'agit d’un noble travail car il consiste à donner la vie à un bébé et à épargner celle de la mère. La motivation peut faire défaut chez les jeunes pour devenir sages-femmes, car certaines ont du mal à s’habituer au manque d'hygiène », annonce Tiana Ratsimbazafy, sage-femme en service depuis 23 ans. « Nous sommes obligées de travailler 72 heures par semaine à cause du problème d’effectif. Par contre, on ne nous accorde aucune indemnité supplémentaire », se désole-t-elle.
Face à la disparition des kits d’accouchement, survenue depuis un certain temps, les sages-femmes sont contraintes de payer de leur propre poche pour atteindre leur objectif : « 1 000 mères, 1 000 vies ». « Certaines mères ne sont même pas capables de se payer un flacon d’alcool, une paire de gants ou un clamp ombilical pour le pansement du nombril du nourrisson... », soulève Tiana Ratsimbazafy.
En outre, la maternité souffre d’un problème d’hébergement. En effet, elle
ne dispose que de 6 chambres collectives et 6 chambres individuelles payantes.
Ce qui contraint souvent les responsables à abréger le séjour de la mère et
son nouveau-né à la maternité, exceptées celles qui ont subi une césarienne.
Angola Ny Avo et Stephane Solofonandrasana
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