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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 28/05/2010 | Lire l'article original
A la cérémonie d’ouverture, hier matin, Pr. Houenou-Agbo Yveline, vice-présidente de la Sip, qui intervenait à double titre (en qualité de présidente du comité d’organisation et à la place de la présidente de la Sip, Pr. Timité-Konan Marguerite, en déplacement à l’extérieur), a déroulé quelques-unes des missions de la Sip, affiliée à l’Union des sociétés et associations africaines de pédiatrie (Unapsa) et à l’Association internationale de pédiatrie : promouvoir et encadrer la formation continue des membres afin de contribuer à assurer la qualité des spécialistes, œuvrer pour la réduction de la morbidité et de la mortalité des enfants en Côte d’Ivoire. «La diffusion des résultats scientifiques constitue pour nous une priorité et nous permet d’éclairer les pouvoirs publics et la population sur les problèmes de la spécialité», a-t-elle dit. Avant d’ajouter que c’est dans le cadre du renforcement des capacités de ses membres que la Sip organise chaque année les journées ivoiriennes de pédiatrie. «Base essentielle de la croissance et du développement aussi bien d’un individu que d’une nation, la nutrition constitue une des priorités du XXIème siècle pour les organisations (la Fao, l’Oms, l’Unicef et plusieurs groupes d’experts de par le monde.
C’est le premier Omd (Objectif du millénaire pour le développement), un droit universellement reconnu», a-t-elle estimé. Puis d’annoncer qu’au mois de septembre, l’Organisation ouest africaine pour la santé réunira en Côte d’Ivoire les experts pour analyser et orienter les politiques nationales et régionales en faveur des programmes de la nutrition. «Le sujet est donc d’actualité et la Sip l’a bien perçu», avancera-t-elle. Elle n’a pas manqué de faire cas de l’analyse situationnelle de la malnutrition chez l’enfant dans le monde et a relevé les interventions à base communautaire récemment initiées à Abobo-Té par la Sip avec le concours de partenaires dans le cadre de l’évaluation et la promotion des enfants de 0 à 5 ans. Elle a, par ailleurs, espéré que l’ensemble des pédiatres et collaborateurs de ceux-ci poursuivront cette activité dans d’autres communautés. Avant de dire qu’avec la direction du Programme national de nutrition du département de la Santé et tous les programmes en faveur de la mère et de l’enfant, les pédiatres s’engageaient à faire reculer la morbidité et la mortalité des enfants, elle a enjoint à ses confrères d’actualiser leurs connaissances sur les règles de la sécurité et de l’hygiène des aliments, les besoins en micronutriments, la place et la responsabilité du praticien dans la prescription du régime alimentaire du nouveau-né, de l’enfant sain et malade, les noouvelles notions sur les malnutritions et les nouveaux critères d’évaluation de l’état nutritionnel selon l’Oms.
Marcellin Boguy
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