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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 17/06/2010 | Lire l'article original
Les transfusions sanguines sauvent des vies et améliorent la santé, mais des millions de patients qui en ont besoin n’ont pas accès en temps voulu à du sang sécurisé. Beaucoup de personnes en meurent, alors que selon des chiffres avancés par l’OMS, chaque année plus de 93 millions d’unités de sang sont collectées dans le monde, dont 50% dans les pays à revenu faible ou intermédiaire qui représentent pourtant plus de 85% de la population mondiale. Dans son rapport sur la sécurité transfusionnelle, l’OMS avance que 65% des dons de sang sont collectés dans les pays développés, qui comprend à peine 25% de la population mondiale. Cependant, quoique les besoins soient partout les mêmes, il y a un fort déséquilibre entre les pays en développement et les pays développés s’agissant de l’accès au sang sécurisé. Généralement, il suffit d’une collecte auprès d’au moins 1% de la population pour satisfaire les besoins de base d’un pays, mais en 2008 sur les 173 pays ayant fait un rapport, 31 pays indiquaient avoir encore recours à des donneurs rémunérés, pour plus d’un million de dons au total et 41 pays n’ont pas été en mesure de rechercher les infections transmissibles par transfusion dans tous les dons de sang.
Sur les trois types de collecte de dons de sang habituels, le don volontaire et bénévole, le don de compensation/pour un membre de la famille et le don rémunéré, seul les dons volontaires, constituent une catégorie avec une faible prévalence du VIH, des virus de l’hépatite et d’autres agents infectieux, par rapport aux donneurs de compensation/pour un membre de leur famille, ou qui sont rémunérés. Les dons de sang réguliers par des donneurs volontaires et bénévoles permettent donc d’assurer un approvisionnement suffisant en sang sécurisé.
D’après les données du rapport de 2007,un certain progrès de ce type de dons dans le monde a été constaté, mais de nombreux pays en développement font encore fortement appel aux donneurs de compensation/pour un membre de leur famille, ou aux donneurs rétribués. L’OMS recommande, au minimum, de rechercher dans la totalité des dons de sang le Vih, l’hépatite B, l’hépatite C et la syphilis. Pourtant, de nombreux pays en développement, les services de transfusion sanguine ne sont pas coordonnés, et «il n’existe pas de données complètes et exactes sur le contrôle des dons de sang». Ces pays en effet, ne disposent pas de systèmes de contrôle des dons fiables à cause de la pénurie de personnel et des laboratoires et d’un approvisionnement irrégulier. La sécurité transfusionnelle est donc essentielle pour que les transfusions puissent véritablement sauver des vies avec un risque minime.
JAIMIE LUFUTA
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