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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre le diabète : « santé diabète Mali » à l’avant- garde

L'essor | Mali | 22/06/2010 | Lire l'article original

Cette ONG s’emploie à mettre en place des compétences capables d’assurer une prise en charge de la maladie et de ses complications dans les différents centres de santé de référence. Une croyance ancienne mais tenace soutient que le diabète est une maladie de l’opulence. Certains y vont de leurs petits commentaires ironiques, affirmant que seuls les riches en sont affectés. Mais cette vision relève d’une totale ignorance de cette redoutable pathologie. Le diabète, une maladie chronique, affecte les deux sexes et sans prédilection pour une quelconque couche sociale (riches et pauvres en sont touchés). 3,8 millions de personnes en meurent par an selon les statistiques de Diabètes Atlas 2009.` Les prévisions de la Fédération internationale du diabète (FID) n’apaisent pas les inquiétudes car selon elle plus de 380 millions de personnes seraient touchées par la maladie en 2025.

Ces chiffres interpellent la conscience, mais requièrent surtout d’agir pour circonscrire le phénomène à défaut de l’éliminer totalement. En d’autres, il s’agit de réduire l’impact de cette maladie chronique dans les différents pays notamment ceux du continent africain. Santé Diabète Mali, une organisation non gouvernementale s’inscrit dans cette dynamique et intervient dans la lutte contre le diabète dans notre pays. Elle initie des programmes d’intervention. Ainsi l’organisation porte des efforts sur la prévention à travers une éducation des malades, la formation des médecins sur la prise en charge du diabète et de ses complications notamment le pied diabétique. Santé Diabète Mali donne la preuve de son utilité. Son programme 2008-2009, qui a été bouclé, a enregistré des résultats encourageants. Stéphane Besançon, directeur de Santé Diabète Mali se satisfait des bons résultats, confirmés par une évaluation externe.

Dans le domaine de la prévention, l’organisation accomplit des efforts. Stéphane Besançon apprécie le rôle savamment joué par les pairs éducateurs et les actions spécifiques menées dans le cadre de la prévention. Notre interlocuteur précise que son organisation crée et exploite les opportunités pour une meilleure prise en charge du diabète. À cet effet, Santé Diabète Mali s’appuie sur un partenariat avec le centre national de lutte contre le diabète, le centre hospitalier universitaire (CH) du point G. En outre elle travaille en collaboration avec la direction nationale de la santé notamment le programme de lutte contre les maladies transmissibles, la Pharmacie populaire du Mali (PPM) et les différentes directions régionales de la santé. Cette synergie d’actions et des efforts a permis d’atteindre des résultats satisfaisants dans l’exécution du programme 2008-2009. L’organisation a une autre raison de se satisfaire. Elle s’est employée à mettre en place des consultations diabétiques, c’est-à-dire des compétences capables d’assurer une prise en charge de la maladie et de ses complications dans les différents centres de santé de référence (Csref). Ceci participe de la décentralisation des soins diabétiques.

18 consultations. Sur la question, les chiffres parlent d’eux-mêmes. 18 consultations diabétiques ont été ouvertes avec des praticiens en mesure d’assurer les soins diabétiques et de prendre en charge des complications comme le pied diabétique, de faire le bilan biologique des malades. Mais il convient de préciser que la complication la plus redoutable du diabète est le coma diabétique. Pour Stéphane Besançon, des acquis sont bien là. Le lien entre les consultations périphériques et le niveau central permet de dynamiser les reférencements et contre reférencements Csref-hôpitaux régionaux. En sus, il y a l’augmentation de la prise de conscience et des connaissances sur la problématique des complications du surpoids. Santé Diabète Mali a trouvé en la PPM, un allié stratégique dans la mise à disposition des médicaments diabétiques en générique.

La PPM qui a partagé la pertinence du projet a joué pleinement sa partition. Ainsi, dans le cadre d’un partenariat, la pharmacie a exploité toutes les opportunités pour rendre plus accessibles les médicaments contre le diabète en dénomination commune internationale (DCI) donc des médicaments moins chers. À ce propos, elle cède juste avec les frais d’approche certaines molécules comme le glibenclamide 5 mg à 2000 Fcfa la boîte de 1000 comprimés. Le produit en spécialité est le daomil. Celui-ci est vendu à la PPM à 1870 Fcfa la boîte de 20 comprimés. En outre le glucophage 1000mg est donné à 3 255 Fcfa la boîte de 90 comprimés. Le Netformine, la spécialité de ce médicament est cédée à 5 615Fcfa. Par ailleurs, l’insuline (le retard et le rapide) est donnée à 3 300 Fcfa aux formations sanitaires contre 4925 Fcfa dans les officines pharmaceutiques. Plus qu’une opération de charme, la pharmacie a répondu aux attentes et besoins des malades. Cette collaboration entre la PPM et Santé diabète Mali a pu rattacher notre pays à un prix différentiel. Le nouveau programme 2010-2012 de Santé diabète Mali s’inscrira dans la continuité donc dans la consolidation des acquis. Il mettra un accent particulier sur la formation médicale continue, l’éducation et la sensibilisation des malades. Les responsables de Santé Diabète Mali envisagent aussi une extension de la formation pour mettre en place des médecins référents en vue d’assurer une décentralisation des soins. Le nouveau programme formera des médecins dans la prise en charge du diabète gestationnel (le diabète qui survient pendant la grossesse) et la prise en charge des complications. L’innovation de ce programme est une méthode d’éducation et d’apprentissage des malades par les malades, appelée Nid d’apprentissage. Cette méthode a été expérimentée en France et dans d’autres pays africains. Stéphane Besançon précise qu’on peut faire des choses intéressantes sans avoir forcement les grands moyens. Rappelons que le programme est cofinancé par la Commission européenne, World diabète Fondation, les coopérations suisse et française.

Bréhima Doumbia

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