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Revue de presse de Santé tropicale

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Sida et antirétroviraux : 70 % des malades survivent plus longtemps

Sud Quotidien | Sénégal | 01/10/2010 | Lire l'article original

Les nouvelles recommandations thérapeutiques de lutte 2010 contre le Sida édictées par l’OMS en Afrique et dans le monde ont fait l’objet d’une rencontre internationale qui a démarré depuis lundi dernier à Mbour. Regroupant plusieurs experts du Nord et du Sud, des cliniciens chercheurs ainsi que les partenaires au développement, la rencontre a été l’occasion pour le le Dr Ibra Ndoye Secrétaire Exécutif du Clns de révéler qu’après évaluation des 10 ans de mise en ligne des anti rétroviraux, il a été noté que ces médicaments donnent espoir aux patients qui vivent plus longtemps en dépit de cette infection. D’où, selon le Secrétaire Exécutif du Cnls, la nécessité de promouvoir les anti rétroviraux (Arv).

Après 10 ans de traitements anti rétroviraux (Arv), 70 % des malades survivent plus longtemps alors que le nombre de patients surveillés et qui résistent à cette posologie ne dépasse pas 10 % au Sénégal. Ce constat a été dégagé par le Dr Ibra Ndoye Secrétaire Exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls). C’était en marge de la rencontre internationale pour la révision des stratégies thérapeutiques et de la prévention de l’infection chez les personnes vivant avec le vih /Sida (Pvvih) qui se tient depuis hier mercredi à Mbour et ce jusqu’au 1er octobre. Pour ce qui concerne les cas de résistance, le médecin estime que les malades qui n’utilisent pas régulièrement leurs médicaments sont plus exposés à des cas de résistance. C’est pourquoi le Dr Ndoye a exhorté les malades à respecter les traitements et recommandations prescrits par le personnel médical. Les doses de médicaments prescrits doivent être prises au quotidien et il estime important que les malades les respectent ; prévient le médecin spécialiste du sida. Il arrive, dit-il, que des malades pour éviter la stigmatisation ne veuillent pas que leurs familles soient au courant de leur maladie. Ce qui est grave, car cela entraîne des échecs thérapeutiques. D’où l’intérêt de sensibiliser le malade et son environnement familial.

Ces propos seront appuyés par le Professeur Salif Sow Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann qui soutient qu’il faut renforcer l’adhérence des malades au traitement. De même, dit-il, qu’il faut que les pays fassent tout pour que les molécules soient disponibles et que les systèmes de santé soient renforcés au risque de provoquer des manquements et ainsi peser contre la réduction des cas de résistance.

Parlant toujours des Arv, le professeur Sow affirme que quand le traitement commence tard, la mortalité est plus élevée alors que si cela démarre tôt, le patient peut vivre le plus longtemps possible et avoir une excellente qualité de vie. D’ailleurs, a-t-il souligné, ce schéma figure, selon lui, parmi les recommandations majeures de l’OMS qui stipule désormais qu’une fois le patient pris en charge, il faut évaluer les lymphoïdes (soldats de l’organisme) s’ils sont à un niveau de 350 pour commencer immédiatement le traitement avant d’attendre que les lymphocytes n’atteignent les 200. Ceci va permettre de réduire la mortalité pour cause de l’infection par le vih. Par contre, l’autre recommandation majeure de l’OMS repose sur la transmission mère enfant. Ainsi pour les femmes enceintes infectées il est conseillé de donner les médicaments dès la 14ème semaine de grossesse et non comme il était prescrit au paravant, c’est-à-dire, à la 28ème semaine.

Pour ce qui concerne les tuberculeux, il a été recommandé de les administrer immédiatement le traitement antituberculeux et le traitement Arv. C’est ce qui va leur permettre de ne pas atteindre plus de 35 % de mortalité dans les trois premiers mois de ces individus co infectés par les vih et vih 1. Se réjouissant de ces nouvelles recommandations, le Professeur Sow dira que pour eux, les cliniciens tout ceci va améliorer leur travail et réduire la mortalité. L’impact positif de ces recommandations en terme de mortalité a été déjà senti, a t-il souligné.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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