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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 08/10/2010 | Lire l'article original
Le Dr. Simon Itelete, secrétaire exécutif provincial du Synamed/Kinshasa, qui entretenait la presse à l’issue d’une réunion avec les médecins, a indiqué que la suite que pourrait leur réserver le gouvernement avant le 11 octobre, sera d’abord examinée au cours d’une assemblée générale qui, par la suite, se prononcera sur le maintien ou non de la grève.
Les médecins de Kinshasa, a-t-il enchaîné, sont d’ailleurs en retard par rapport à leurs collègues de l’intérieur du pays qui ont déjà transmis leurs observations au bureau national du Synamed.
Le comportement des médecins s’explique par le fait que, sur les 13 engagements repris dans le protocole d’accord, le gouvernement n’a honoré qu’un seul totalement, deux autres l’ont été partiellement et dix n’ont jamais connu un début d’exécution jusqu’à ce jour. Et pourtant, de trois professions nobles, deux ont connu des majorations substantielles depuis juillet 2010. Il s’agit des magistrats et des professeurs d’Université. Ignorés par le gouvernement, bien qu’ayant aussi un statut particulier et spécifique comme les deux autres, les médecins des services publics, entre autres, exigent de bénéficier d’une majoration à partir de juillet 2010 ; tiennent à la publication d’un arrêté ministériel portant rémunération des médecins des services publics.
La balle est donc dans le camp du gouvernement qui doit tout faire pour épargner la population de toutes les conséquences néfastes.
Par Véron-Clément Kongo
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