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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 13/10/2010 | Lire l'article original
Ouverts lundi à Kinshasa en la salle Isidore Bakanja de Caritas-Congo, ces travaux de six jours, consistent à évaluer la mise à l’échelle des interventions de lutte contre l’endémie dans la sous-région dans le but d’atteindre l’accès aux couvertures universelles.
A l’ouverture de travaux, le représentant de l’OMS en RDC, Dr Matthieu Kamwa, a lancé «un vibrant appel pour un appui soutenu aux programmes nationaux de lutte contre le paludisme et aux programmes connexes de lutte contre la maladie». Et ce, parce que 90% de décès certifiés dans le monde sont dus, d’après le ministre congolais de la Santé, au paludisme. Les femmes et les enfants de moins de 5 ans sont les plus exposés.
Chaque année, la RDC enregistre 180 000 décès pour 60 à 100 millions des cas présumés et 27 millions des cas confirmés.
Pour Dr Matthieu Kamwa, représentant de l’OMS en RDC, cette situation triste nécessite des actions plus solides dans un partenariat renforcé avec RBM.
L’occasion a également été pour le Dr Kamwa de rappeler les axes prioritaires à suivre pour les années à venir, tels que repris dans les orientations stratégiques de l’OMS dans la Région africaine pour la période 2010-2015.
Ainsi, a-t-il mentionné, entre autres, la promotion de l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide et les pulvérisations intradomiciliaires à effet rémanent, en particulier dans la même zone géographique. Il a aussi noté la promotion de mesures innovantes pour s’attaquer aux causes de la faible utilisation des moustiquaires imprégnées. Tout en soulignant que « le diagnostic parasitologique du paludisme et son traitement précoce, en particulier chez les enfants, seront vivement recommandés ».
Pour renverser les tendances actuelles du paludisme, le ministre congolais de la Santé, Victor Makwenge Kaput a, de son côté, évoqué quelques stratégies. «Nous annonçons l’organisation des campagnes de masse dans les provinces de Bandundu, de deux Kasaï, éventuellement en décembre 2010. Le Katanga, le Sud-Kivu et le Nord-Kivu seront couvertes sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action en 2011.»
Soulignons que la réunion connaît la participation de plusieurs dizaines de délégués venus d’Angola, du Burundi, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la RCA, de la RDC, de Sao Tome & Principe et du Tchad. Des experts du Siège, du Partenariat RBM, du Bureau régional de l’OMS, de l’Equipe d’Appui Interpays ainsi que des Agences bilatérales et multilatérales prennent aussi part à cette rencontre.
Il convient de souligner que la lutte contre le paludisme passe par un renforcement du partenariat tant au niveau national qu’international. C’est pour cette raison qu’existe le Partenariat «Roll Back Malaria» ou «Faire Reculer le Paludisme». Il faut noter, à cet effet, que la stratégie globale du Partenariat RBM «vise à réduire la mortalité et la morbidité associées au paludisme par le biais d’une couverture universelle des interventions clés et d’un renforcement des systèmes de santé», a indiqué le Dr James Banda du Secrétariat de RBM basé à Genève.
Par Raymonde Senga Kosi
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