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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 08/11/2010 | Lire l'article original
« Ce virus est un entéro virus à trois types 1, 2 et 3 .Celui qui est responsable de l'épidémie au Congo est le type 1. Pour faire face à cette épidémie, nous avons opté pour deux armes, à savoir la vaccination et les mesures d'hygiène individuelle et collective. Pour ce qui concerne la prise en charge médicale, elle incombe au corps médical. Au niveau gouvernemental, les décisions sont déjà prises pour faire face au plus vite à l'épidémie. Le personnel de santé doit se mettre résolument au travail sans tarder », a déclaré le ministre de la Santé et de la population, Georges Marius Moyen.
Cette réunion de sensibilisation sur l'épidémie du poliovirus sauvage a regroupé les autorités municipales et départementales, les responsables des administrations publiques et privées, ceux des formations sanitaires, les partenaires au développement et tous les corps constitués des départements du Kouilou et de Pointe-Noire. Au cours de celle-ci, le directeur départemental de la santé de Pointe-Noire, Jean de Dieu Balendé, a fait la première évaluation depuis le déclenchement de cette épidémie il y a de cela un mois. « Une cellule de coordination a été mise en place pour la circonstance après le déclenchement de l'épidémie. Pour accroitre son efficacité, quatre sous-comités techniques ont été formés, à savoir : le comité de surveillance épidémiologique, le sous-comité de surveillance sentinelle, le sous-comité d'hygiène publique et de promotion de la santé, et le sous-comité de prise en charge », a indiqué Jean de Dieu Balendé.
« Pendant cette période, des activités ont été menées telles que : l'élaboration du plan budgétisé d'intervention et de riposte ; l'élaboration des outils de collectes des données ; le briefing des superviseurs et des points focaux de surveillance intégrés des malades et ceux du programme élargi de vaccination ; la prise en charge et les investigations de chaque cas ; les prélèvements et l'acheminement des échantillons avec certains résultats préliminaires des premiers échantillons qui s'étaient auparavant avérés négatifs », a énuméré le directeur départemental de la santé de Pointe-Noire.
D'autres mesures ont également été prises à l'annonce de cette épidémie par la cellule de coordination. Il s'agit notamment de : l'organisation d'une réunion de coordination chaque jour ; le début de la sensibilisation de la communauté par la radio et la télévision ; la désinfection de la morgue municipale où ont été prises des dispositions pour qu'il y ait un dépôt centralisé de tous les corps des paralysies flasques aigües au sein de la morgue municipale afin de permettre la désinfection plus facile de ces corps. « Dans ce parcours, les difficultés ont été nombreuses et les contraintes multiples. Cette maladie étant à évolution très rapide avec des cas qui se sont avérés de gravité entrainant inéluctablement la mort, la faible capacité humaine et en équipement pour la prise en charge des deux hôpitaux ciblés que sont Loandjili et Adolphe Sicé ont fait cruellement défaut. Car, par la gravité de ces cas, ces structures sanitaires ont besoin d'un dispositif plus performant parce que les malades ont besoin, à un certain stade de gravité, d'une réanimation assez importante », regrette Jean de Dieu Balendé.
Ainsi a-t-il souhaité que soient rapidement renforcées les capacités humaines et en équipements dans ces hôpitaux. La prise en charge doit se poursuivre et au besoin être améliorée, pour qu'elle soit réellement de qualité, que des soins soient donnés correctement aux patients, et que ces services soient toujours disponibles.
Après cette réunion de sensibilisation, le ministre de la Santé et de la population Georges Moyen, en compagnie des autorités municipales et préfectorales et de tous les acteurs concernés par cette épidémie, ont visité les différents hôpitaux de Pointe-Noire où sont admis les malades de l'épidémie du poliovirus sauvage.
Hervé Brice Mampouya
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