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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 11/11/2010 | Lire l'article original
Il a expliqué, en abordant le sous-thème:«Enjeux de sécurité et de qualité», qu’en dépit du développement d’un circuit officiel performant, réglementé et généralement bien réparti géographiquement, le système pharmaceutique de plusieurs pays d’Afrique noire souffre du développement parallèle d’un marché de rue de médicaments totalement illégal. «Ce marché parallèle est l’apanage de non professionnels, incompétents, motivés par les intérêts financiers. Ils manipulent le médicament dans des conditions inappropriés, sous le soleil et les intempéries et le délivrent dans des conditions anarchiques, sans aucun respect des logiques thérapeutiques». Le plus grave, selon le Dr Parfait Kouassi, c’est que ces vendeurs de médicaments s’approvisionnent par des voies illicites constituant, de fait, le principal déversoir des produits de contrefaçon. Il a fait allusion aux importations frauduleuses, détournements de dons, vols, etc. En soulignant toutefois que le circuit pharmaceutique légal, officiel constitué de grossistes répartiteurs et d’officines, fonctionne dans un cadre réglementaire strict. Sous la responsabilité de pharmaciens tenus au respect des notions d’éthique et de déontologie du métier sous la surveillance des ordres. «La qualité de conservation, la compétence mise dans l’acte de dispensation et l’astreinte au respect des règles de bonne pratique par les pharmaciens font du circuit légal, le seul qui offre les garanties de sécurité et de qualité du médicament».
Marie-Adèle Djidjé
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