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Revue de presse de Santé tropicale

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« Le diabète, extrêmement coûteux et meurtrier » [interview]

Cameroon tribune | Cameroun | 14/11/2010 | Lire l'article original

Quel est l’état actuel du diabète au Cameroun ?

En terme de chiffres, l’état du diabète au Cameroun est à peu près le même que dans le monde. C’est-à-dire alarmant ! Nous avons à peu près 6% de Camerounais qui ont le diabète. Ce chiffre ressort d’une grande étude épidémiologique que nous avons faite il y a deux ans. Ce qui nous a également amené à constater qu’il y a un peu plus de personnes atteintes en milieu urbain qu’en milieu rural. 6% peut sembler dérisoire mais ce qui se cache derrière ce chiffre c’est le coût de la prise en charge. L’argent qu’il faut pour soigner un malade de diabète est 10 fois plus élevé que ce qu’il faut pour une infection par exemple, que vous soignez une fois. Le diabète est une maladie chronique et très compliquée. Ces complications pouvant très rapidement aboutir à un décès.

A combien chiffrez-vous le taux de mortalité lié au diabète ?

C’est difficile de donner un taux de mortalité parce que nous n’avons pas de statistiques fiables pour cela. Mais je peux affirmer que la mortalité ici est 5 fois plus importante. C’est-à-dire qu’un diabétique a 5 fois plus de possibilités de mourir qu’une personne saine. C’est un peu comme cela qu’on évalue les choses, sachant qu’avec des moyens financiers et donc, une bonne prise en charge, vous pouvez vivre un peu plus longtemps. J’en profite pour expliquer qu’il y a l’hypertension qui est une maladie intimement liée au diabète. Il y a très peu de diabétiques qui ne finissent pas hypertendus. Parce que les organes cibles de ces maladies sont les mêmes. Et ce sont ces deux maladies chroniques qui font que le taux de mortalité soit encore plus élevé.

On cite habituellement plusieurs causes de diabète. La plus répandue au Cameroun ?

C’est l’obésité qui semble prendre le pas. En fait, le diabète le plus répandu au Cameroun c’est celui de type 2, lié à l’adulte. Je précise que la cause du diabète c’est l’incapacité du corps à gérer l’énergie, notamment le sucre. Et ce sont les causes de cette anomalie qui sont multiples. Parfois c’est l’incapacité du pancréas à fournir l’insuline nécessaire à la gestion du sucre, ou que l’insuline produite n’est pas de bonne qualité. Ces cas d’insuffisance quantitative ou qualitative de l’insuline se retrouvent plus chez les jeunes et c’est ce qu’on appelle diabète de type 1. L’autre scénario, c’est que le pancréas travaille beaucoup, soit parce qu’on est obèse, soit parce qu’on a un mode de vie difficile, qui contraint l’organe à produire plus d’insuline. Ça, c’est le diabète de type 2, qui touche plus les adultes. Et c’est ce qu’on retrouve le plus au Cameroun. Il faut aussi savoir que lorsqu’on a des parents diabétiques, les chances de développer la maladie sont plus élevées. Pareil avec l’hypertension. Et c’est pour cela qu’on parle parfois d’hérédité. Cette hérédité et l’obésité sont des facteurs à risque du diabète, avec d’autres infections qui touchent le pancréas.

Cette année encore, le thème de la Journée mondiale parle de prévention. Est-ce à dire que le message ne passe toujours pas ?

Pas vraiment. C’est juste qu’on se dit que plus longtemps on parlera de prévention, plus on évitera le diabète. Le thème parle aussi d’éducation, parce que les deux mots vont ensemble. Eduquer quelqu’un c’est déjà le prévenir. On tient à ce que les gens comprennent que le diabète existe, que c’est une maladie extrêmement coûteuse, difficile et très meurtrière. On veut que les gens sachent que les complications du diabète sont difficiles à gérer en médecine. En réalité c’est pour la troisième fois qu’on maintient ce thème. D’où l’importance de la prévention. Que les personnes à risque viennent se faire dépister. Ça peut les sauver et leur allonger la vie.

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